Comparaison de l’industrie

Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:

  • Produits domestiques et personnels Le secteur des produits domestiques et personnels comprend les entreprises qui fabriquent une large gamme de produits pour la consommation personnelle et commerciale, y compris les cosmétiques, les produits de nettoyage ménagers et industriels, les savons et les détergents, les produits hygiéniques en papier, les batteries domestiques, les rasoirs, et les ustensiles de cuisine. Les entreprises de produits domestiques et personnels exercent leurs activités à l’échelle mondiale et vendent généralement leurs produits à des commerçants de masse, des épiceries, des clubs de membres, des pharmacies, des magasins à haute fréquence, des distributeurs et des détaillants en ligne. Certaines entreprises vendent leurs produits par l’entremise de représentants indépendants plutôt que par l’intermédiaire d’établissements tiers de vente au détail.
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  • Matériaux de construction Les entreprises de matériaux de construction opèrent au niveau mondial et produisent des matériaux de construction à des fins de vente aux sociétés de construction et distributeurs en gros. Les matériaux concernés sont principalement le ciment et les granulats, mais également les matières plastiques, les matériaux d’isolation, les briques et les matériaux de toiture. Les producteurs de matériaux exploitent leurs propres carrières où ils extraient des pierres concassées ou du sable et du gravier. Ils peuvent également acquérir des matières premières auprès d’exploitations minières ou de pétrole.
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Questions pertinentes pour les deux Industries (11 de 26)

Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ? Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.

Sujets de divulgation

Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ? La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.
  • Produits domestiques et personnels Remove
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    • Émissions de GES La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).
      None
    • Qualité de l’air La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte.
      None
    • Gestion de l’énergie La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.
      None
    • Gestion de l’eau et des eaux usées La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.
      • Gestion de l’eau L’eau est vitale pour l’industrie des produits domestiques et personnels, à la fois comme réfrigérant dans les processus de fabrication et comme intrant principal pour de nombreux produits de l’industrie. L’eau devient une ressource plus rare dans le monde en raison de l’augmentation de la consommation en raison de la croissance démographique, de l’urbanisation rapide et de la diminution des approvisionnements en raison de la sécheresse et du changement climatique. De nombreuses entreprises de cette industrie ont des activités dans des régions du monde qui sont confrontées à la pénurie d’eau. Sans une planification minutieuse, les entreprises pourraient faire face à des coûts accrus ou, pire, perdre l’accès à l’eau dans ces régions, ce qui présenterait un risque pour la production. La mise en place de contrôles rigoureux pour assurer un approvisionnement régulier en eau à toutes les usines, ainsi que l’investissement dans la technologie pour accroître l’efficacité de l’utilisation de l’eau, aideront les entreprises de cette industrie à maintenir un profil de risque plus bas à mesure que la rareté de l’eau devient un problème mondial plus pressant.
    • Gestion des déchets et des matières dangereuses La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.
      None
    • Répercussions écologiques La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.
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    • Qualité et sécurité des produits La catégorie aborde les problèmes qui impliquent des caractéristiques non intentionnelles de produits vendus ou de services fournis, qui peuvent créer des risques pour la santé ou la sécurité des utilisateurs finaux. Elle aborde la capacité d’une entreprise à proposer des produits manufacturés et/ou des services qui répondent aux attentes des clients par rapport à leurs caractéristiques sanitaires et sécuritaires. Cela comprend, mais sans s’y limiter, les problèmes impliquant la responsabilité, la gestion des rappels et des retraits du marché, les tests de produits, ainsi que la gestion des produits chimiques / du contenu / des ingrédients des produits.
      • Performance du produit en matière d’environnement, de santé et de sécurité L’industrie des produits domestiques et personnels fait face à des pressions croissantes des consommateurs et de la réglementation sur l’utilisation de produits chimiques préoccupants, lesquelles ont été liées à des externalités environnementales négatives et à des répercussions sur la santé humaine. Certaines de ces substances comprennent des substances persistantes, bioaccumulables et toxiques (PBT) et des substances cancérogènes, mutagènes ou tératogènes, qui font l’objet d’un examen réglementaire accru. Il est difficile d’isoler et de déterminer les voies causales des effets négatifs sur la santé et l’environnement ce qui signifie qu’il y a souvent un décalage important entre l’introduction d’un produit sur le marché et le moment où la réglementation et/ou l’opinion publique amènent les entreprises de l’industrie à reformuler. Les directives de l’UE et les lois des États-Unis imposent des restrictions ou proposent des solutions de rechange à l’utilisation de substances chimiques dangereuses dans l’industrie. Par ailleurs, la U.S. Food and Drug Administration (FDA, ou Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) pourrait obtenir un plus grand pouvoir réglementaire sur les produits chimiques utilisés par l’industrie des cosmétiques, ce qui entraînerait très probablement des coûts plus élevés pour l’industrie des produits domestiques et personnels. Les grands détaillants ont mis en œuvre des programmes pour interdire les produits chimiques préoccupants dans les produits qu’ils vendent, ce qui exerce une pression accrue sur l’industrie. Les entreprises qui sont en mesure d’anticiper l’évolution du paysage réglementaire et de mettre en œuvre des processus et des tests plus stricts sont plus susceptibles d’obtenir un avantage concurrentiel. Les premiers utilisateurs des innovations en chimie verte et la réduction des produits chimiques préoccupants peuvent améliorer la rentabilité en étant mieux en mesure de saisir l’évolution de la demande des clients et d’éviter les fardeaux réglementaires.
    • Santé et sécurité des employés La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.
      None
    • Conception de produit et gestion du cycle de vie La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.
      • Gestion du cycle de vie de l’emballage L’industrie des produits domestiques et personnels utilise une grande quantité de matériaux pour l’emballage des produits, ce qui représente souvent une part importante des dépenses des entreprises. De plus, la conception de l’emballage, en particulier le poids de l’emballage, a un impact direct sur les frais de transport, qui peuvent être importants. En même temps, l’industrie est soumise à la pression des consommateurs et des grands détaillants pour qu’ils tiennent compte des caractéristiques environnementales de ses emballages, car l’extraction des matériaux et les déchets contribuent aux externalités environnementales. Le rendement en matière de durabilité des emballages dépend en grande partie du type, de l’utilisation et de l’élimination finale des matériaux. Toutefois, les entreprises qui gèrent efficacement les caractéristiques de durabilité de leurs emballages de produits, y compris la pondération légère des matériaux, l’utilisation de matériaux recyclés et de matériaux recyclables, et l’utilisation de matériaux d’origine durable, peuvent être mieux placées pour saisir l’évolution de la demande des consommateurs et éviter (ou atténuer les répercussions de) la réglementation liée à la responsabilité élargie des producteurs. En gérant la durabilité de l’emballage des produits, les entreprises peuvent aussi potentiellement réduire les coûts d’intrants et de transport.
    • Gestion de la chaîne d’approvisionnement La catégorie aborde la gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise. Elle aborde les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par les fournisseurs par le biais de leurs activités opérationnelles. Ces problèmes comprennent, mais sans s’y limiter, la responsabilité environnementale, les droits de l’homme, les pratiques de travail, ainsi que l’éthique et la corruption. La gestion peut impliquer le tri, la sélection, la surveillance et l’engagement avec les fournisseurs concernant leurs impacts environnementaux et sociaux. La catégorie n’aborde pas les impacts des facteurs externes (comme le changement climatique et d’autres facteurs environnementaux et sociaux) sur les activités des fournisseurs et/ou sur la disponibilité et la tarification des ressources clés. Tout cela est traité dans une catégorie distincte.
      • Impacts environnementaux et sociaux de la chaîne d’approvisionnement en huile de palme L’huile de palme a rapidement gagné en popularité en tant qu’intrant bon marché pour un large éventail de biens dans l’industrie des produits domestiques et personnels, y compris les produits de nettoyage, les bougies et les cosmétiques. La récolte d’huile de palme dans certaines régions du monde peut contribuer à la déforestation, aux émissions de GES et à d’autres problèmes environnementaux et sociaux. Si elle n’est pas obtenue de façon responsable, l’huile de palme contribue à des externalités environnementales et sociales qui peuvent présenter des risques pour la réputation et la réglementation des entreprises. De plus, les entreprises de cette industrie sont exposées au risque de perturbations de la chaîne d’approvisionnement, d’augmentation du prix des intrants et d’atteinte à la réputation associés aux externalités environnementales et sociales découlant de l’approvisionnement en huile de palme. Ainsi, les entreprises font face à la pression de suivre et de s’approvisionner de manière responsable en huile de palme. En outre, ils font face à la pression pour assurer des normes minimales pour les conditions de travail dans la chaîne d’approvisionnement, car la production d’huile de palme est souvent associée à des problèmes de main-d’œuvre. La mise en œuvre de normes d’approvisionnement peut contribuer à réduire les risques, tout comme les innovations à la phase de conception du produit pour réduire la dépendance à l’égard de matériaux controversés comme l’huile de palme.
    • Comportement concurrentiel La catégorie traite des enjeux sociaux associés à l’existence de monopoles, qui peuvent inclure, mais sans s’y limiter, les prix excessifs, la mauvaise qualité du service, et le manque d’efficacité. Elle aborde la gestion d’une entreprise concernant les attentes juridiques et sociales autour des pratiques monopolistes et anti-concurrentielles, y compris les problèmes liés au pouvoir de négociation, à la collusion, à la fixation ou à la manipulation des prix, et à la protection des brevets et de la propriété intellectuelle (PI).
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  • Matériaux de construction Remove
    Access Standard
    • Émissions de GES La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).
      • Émissions de gaz à effet de serre La production de matériaux de construction, plus particulièrement le ciment, génère d’importantes émissions directes de gaz à effet de serre (GES), provenant de la combustion de carburant et des traitements chimiques sur site. L’industrie a réalisé des progrès en matière de réduction d’émissions par tonne de matériaux produits. En parallèle, l’augmentation de la production est associée à une hausse des émissions absolues du fait de la production de ciment. La production de matériaux de construction demeure à forte intensité carbonique par rapport à d’autres industries, exposant les acteurs de l’industrie à des coûts opérationnels et de capital plus élevés résultant des réglementations sur les émissions. Les stratégies de réduction des émissions de GES comprennent : le rendement énergétique, l’utilisation de carburants de substitution ou renouvelables, la séquestration du carbone et l’utilisation du clinker à titre de matériau de substitution. Des économies opérationnelles peuvent être réalisées grâce à la réduction rentable des émissions de GES. Ces économies peuvent limiter les éventuelles répercussions financières de l’augmentation des prix du carburant et des émissions directes associées aux réglementations visant à réduire, ou à taxer, les émissions de GES.
    • Qualité de l’air La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte.
      • Qualité de l’air Les processus de combustion de carburant et de production sur site de l’industrie des matériaux de construction émettent des polluants atmosphériques d’intérêt prioritaire et des produits chimiques dangereux, dont de petites quantités de composés organiques et de métaux lourds. Figurent parmi les émissions les plus préoccupantes les émissions d’oxyde d’azote, de dioxyde de souffre, de particules en suspension, de métaux lourds (par ex., mercure), de dioxines et de composés organiques volatils. Ces émissions atmosphériques peuvent avoir des effets significatifs et localisés sur la santé humaine et l’environnement. Les répercussions financières découlant des émissions atmosphériques vont dépendre de l’emplacement spécifique des opérations et des réglementations applicables en matière d’émissions atmosphériques, mais peuvent inclure des coûts opérationnels ou de capital plus importants ainsi que des sanctions réglementaires ou légales. La gestion active du problème (à l’aide d’améliorations technologiques et des processus) pourrait permettre aux entreprises de limiter l’impact des réglementations et de bénéficier d’économies opérationnelles pouvant entraîner une structure de coûts plus faibles.
    • Gestion de l’énergie La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.
      • Gestion de l’énergie La production de matériaux de construction nécessite d’importantes quantités d’énergie, provenant principalement de la combustion directe de combustibles fossiles ainsi que de l’énergie achetée sur le réseau. La production à forte intensité énergétique a des répercussions sur le changement climatique et les achats d’électricité sur le réseau peuvent entraîner des émissions indirectes de portée 2. Les entreprises de matériaux de construction utilisent également des carburants de substitution pour leurs fours, tels que les pneumatiques usagés et l’huile usée, provenant souvent des déchets des autres industries. Sous réserve d’une bonne gestion, cette stratégie peut réduire les coûts énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre (GES). Cependant, il existe de possibles répercussions négatives, comme les rejets de polluants atmosphériques nocifs, que les entreprises doivent limiter afin d’obtenir des avantages nets de l’utilisation de ces carburants. Les décisions relatives à l’utilisation de carburants de substitution, d’énergies renouvelables ou d’électricité produite sur site (contre celle provenant du réseau), peuvent jouer un rôle important dans l’influence des coûts et de la fiabilité de l’approvisionnement énergétique. Une énergie abordable, facilement accessible et fiable est un facteur concurrentiel important dans cette industrie, les coûts relatifs à l’achat de carburant et à l’électricité représentant une part importante des coûts de fabrication. La façon dont une entreprise de matériaux de construction gère son efficacité énergétique globale, sa dépendance à l’égard de différents types d’énergie et des risques associés en matière de durabilité, et sa capacité à accéder à d’autres sources d’énergie peuvent influer sur sa rentabilité.
    • Gestion de l’eau et des eaux usées La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.
      • Gestion de l’eau La production de matériaux de construction nécessite d’importants volumes d’eau pour les processus de production. Les entreprises font face à des risques opérationnels, réglementaires et de réputation en raison de la rareté de l’eau, des coûts d’acquisition de l’eau, des règlements sur les effluents ou la quantité d’eau utilisée et de la concurrence avec les collectivités locales et d’autres industries pour des ressources en eau limitées. Les risques sont notamment plus élevés dans les régions où l’eau se fait rare, en raison des contraintes potentielles de disponibilité de l’eau et de la volatilité des prix. Les entreprises qui ne sont pas en mesure d’assurer un approvisionnement stable en eau pourraient faire face à des perturbations de la production, tandis que la hausse des prix de l’eau pourrait directement augmenter les coûts de production. Par conséquent, l’adoption de technologies et de processus qui réduisent la consommation d’eau pourrait réduire les risques et les coûts d’exploitation pour les entreprises en minimisant l’incidence de la réglementation, des pénuries d’eau et des perturbations liées aux collectivités sur les activités des entreprises.
    • Gestion des déchets et des matières dangereuses La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.
      • Gestion des déchets Les taux de recyclage au sein de la production de matériaux de construction sont élevés. Néanmoins, les déchets provenant des processus de production, des dispositifs de contrôle de pollution et des activités de gestion des déchets dangereux présentent un risque réglementaire et peuvent conduire à une augmentation des coûts opérationnels. La poussière des fours de cimenterie (CKD), qui consiste en des déchets à grain fin, solides et hautement alcalins retirés des gaz émis par les fours de cimenterie à l’aide de dispositifs de contrôle de pollution, constitue la catégorie de déchets la plus importante de l’industrie. Le risque réglementaire demeure en raison de l’évolution des réglementations environnementales, y compris celles aux niveaux local et national et qui concernent d’autres flux de déchets. Les entreprises qui réduisent les flux de déchets, notamment les flux de déchets dangereux, et recyclent les sous-produits, peuvent donc limiter les risques et coûts liés à la réglementation et aux poursuites.
    • Répercussions écologiques La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.
      • Répercussions sur la biodiversité Les entreprises de matériaux de construction exploitent souvent leurs propres carrières à proximité des installations de traitement. L’exploitation des carrières exige l’élimination de la végétation et de la terre en surface. Cela implique également le dynamitage et le broyage de gisements de pierres situés sous la surface. Ce processus peut conduire à des perturbations de terrain permanentes et s’accompagner de répercussions sur la biodiversité. En raison de la prise de conscience et de la protection croissantes des écosystèmes, les caractéristiques environnementales du terrain accueillant l’exploitation de carrières peuvent induire une augmentation des coûts d’extraction. Les entreprises peuvent également être confrontées à des obstacles réglementaires ou réputationnels lorsqu’elles évoluent dans des sites se trouvant dans des zones écologiquement sensibles. Cela peut inclure l’octroi de nouveaux statuts de protection à des zones abritant des réserves. Les opérations d’exploitation de carrière peuvent aussi faire l’objet de loi de protection d’espèces menacées. Les entreprises qui possèdent un plan de gestion environnementale efficace portant sur différentes étapes du cycle de vie du projet, y compris la restauration lors du déclassement du site, peuvent réduire leurs coûts de mise en conformité et leurs obligations légales. Ces dernières peuvent être moins sujettes à la résistance communautaire lors de l’exploitation de nouvelles carrières et éviter les difficultés d’obtention de permis et les retards dans la réalisation du projet.
    • Qualité et sécurité des produits La catégorie aborde les problèmes qui impliquent des caractéristiques non intentionnelles de produits vendus ou de services fournis, qui peuvent créer des risques pour la santé ou la sécurité des utilisateurs finaux. Elle aborde la capacité d’une entreprise à proposer des produits manufacturés et/ou des services qui répondent aux attentes des clients par rapport à leurs caractéristiques sanitaires et sécuritaires. Cela comprend, mais sans s’y limiter, les problèmes impliquant la responsabilité, la gestion des rappels et des retraits du marché, les tests de produits, ainsi que la gestion des produits chimiques / du contenu / des ingrédients des produits.
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    • Santé et sécurité des employés La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.
      • Santé et sécurité des collaborateurs Les employés et les sous-traitants des entreprises de matériaux de construction sont exposés à d’importants risques de santé et de sécurité. Les dangers présents dans ce secteur incluent ceux résultant de l’utilisation d’équipements lourds et de l’exploitation de carrières. En plus des chocs sévères, les travailleurs peuvent, entre autres, développer des maladies chroniques du fait de l’inhalation de poussière de silice. En raison de ces dangers, le secteur présente des taux de mortalité relativement élevés, et de nombreuses entreprises ont mis en place une culture de sécurité renforcée ainsi que des politiques de santé et sécurité afin de réduire les risques associés. Les blessures subies par les travailleurs, les maladies et les décès peuvent conduire à des sanctions réglementaires, à une mauvaise publicité, à une détérioration du moral et de la productivité des équipes, ainsi qu’à des coûts de soins de santé et des dédommagements importants.
    • Conception de produit et gestion du cycle de vie La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.
      • Innovation produit Les innovations au sein du secteur des matériaux de construction sont un composant essentiel de la croissance de la construction durable. Les tendances de consommation et réglementaires observées indiquent une adoption presque unanime des matériaux et processus de construction durables, plus efficaces en matière d’utilisation des ressources et qui permettent de réduire les effets sanitaires des bâtiments tout au long de leur cycle de vie. De nouveaux moteurs opérationnels sont créés pour les entreprises de matériaux de construction, constituant une opportunité d’augmentation de leurs revenus. De plus, la production de certains nouveaux produits exige moins d’énergie, ou s’appuie davantage sur des entrants recyclés, ce qui réduit les coûts de production. Ainsi, les matériaux de construction durables peuvent contribuer à la croissance et à la compétitivité à long terme d’une entreprise.
    • Gestion de la chaîne d’approvisionnement La catégorie aborde la gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise. Elle aborde les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par les fournisseurs par le biais de leurs activités opérationnelles. Ces problèmes comprennent, mais sans s’y limiter, la responsabilité environnementale, les droits de l’homme, les pratiques de travail, ainsi que l’éthique et la corruption. La gestion peut impliquer le tri, la sélection, la surveillance et l’engagement avec les fournisseurs concernant leurs impacts environnementaux et sociaux. La catégorie n’aborde pas les impacts des facteurs externes (comme le changement climatique et d’autres facteurs environnementaux et sociaux) sur les activités des fournisseurs et/ou sur la disponibilité et la tarification des ressources clés. Tout cela est traité dans une catégorie distincte.
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    • Comportement concurrentiel La catégorie traite des enjeux sociaux associés à l’existence de monopoles, qui peuvent inclure, mais sans s’y limiter, les prix excessifs, la mauvaise qualité du service, et le manque d’efficacité. Elle aborde la gestion d’une entreprise concernant les attentes juridiques et sociales autour des pratiques monopolistes et anti-concurrentielles, y compris les problèmes liés au pouvoir de négociation, à la collusion, à la fixation ou à la manipulation des prix, et à la protection des brevets et de la propriété intellectuelle (PI).
      • Intégrité tarifaire et transparence Le marché des matériaux de construction a fait l’objet de cas de comportement anticoncurrentiel, tel que le maintien de prix artificiellement élevés à travers des activités de cartel. La plupart des pays possèdent une réglementation bien établie en matière de pratiques commerciales loyales afin d’empêcher ce type de comportement. Les activités commerciales visant une entente sur les prix ou d’autres formes de manipulation des prix peuvent conduire à des amendes ou à la perturbation des activités. La bonne gestion des comportements anticoncurrentiels au sein d’une organisation peut limiter de manière significative les risques réglementaires, y compris ceux en relation avec les enquêtes sur les fusions et acquisitions ou les coûts de mise en conformité.

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Matériaux de construction
Secteur des biens de consommation
Secteur de l’exploitation minière et du traitement des minerais
Secteur des données financières
Secteur des aliments et boissons
Secteur de la santé
Secteur de l’infrastructure
Secteur des ressources renouvelables et des énergies alternatives
Secteur de la transformation des ressources
Secteur des services
Secteur de la technologie et des communications
Secteur du transport