Comparaison de l’industrie
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Current language: Français (2018)
Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:
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Détaillants et distributeurs de produits multilignes et spécialisés
L’industrie des détaillants et distributeurs de produits multilignes et spécialisés concerne une variété de catégories de vente au détail comme les grands magasins, les commerçants de masse, les magasins de produits pour la maison et les magasins généraux ainsi qu’un segment plus petit de distributeurs comme les grossistes d’électronique et les grossistes automobiles. Le point commun à ces entreprises (excepté pour le segment de distribution), c’est qu’elles gèrent des chaînes d’approvisionnement mondiales pour anticiper les demandes des clients, garder des coûts bas et avoir des produits en stock dans leurs vitrines de magasins physiques. Il s’agit d’une industrie très compétitive, dans laquelle chaque catégorie d’entreprises possède généralement un petit nombre d’acteurs clés, caractérisée par des marges généralement basses. La nature relativement remplaçable de la vente au détail expose particulièrement les entreprises de cette industrie aux risques d’atteinte à la réputation. -
Activités de gestion et de garde d’actifs
Le secteur des activités de gestion et de garde d’actifs est composée d’entreprises qui gèrent des portefeuilles de placements sur la base d’une commission ou contre rémunération pour les investisseurs institutionnels, de détail et très fortunés. En outre, les entreprises de ce secteur proposent des services de gestion de patrimoine, de gestion de banque privée, de planification financière, de conseils en investissement et de courtage de titres destinés à des investisseurs de détail. Les portefeuilles et stratégies de placements peuvent être diversifiés dans de nombreuses catégories d’actifs, notamment, sans toutefois s’y limiter, les capitaux, les revenus fixes et les fonds spéculatifs. Des entreprises spécifiques participent à des investissements dans le capital-risque et des capitaux privés. Le secteur fournit un service essentiel d’assistance à un ensemble de clients, des investisseurs de détail individuels aux grands propriétaires d’actifs institutionnels, pour répondre aux objectifs d’investissement précisés. Les entreprises du secteur vont des grands gestionnaires d’actifs multinationaux dotés d’une panoplie de produits pouvant faire l’objet d’un placement, de stratégies et de catégories d’actifs aux petites entreprises qui proposent des services à un créneau très spécifique. Les grandes entreprises sont généralement en concurrence sur la base des frais de gestion qu’elles facturent pour leurs services et la possibilité de générer des résultats d’investissement supérieurs. Les petites entreprises, quant à elles, sont généralement en concurrence par rapport à leur capacité d’offrir des produits et services tournés vers les clients individuels en vue de satisfaire leurs besoins de diversification. La crise financière de 2008 et les évolutions réglementaires ultérieures soulignent l’impact social du secteur en matière de fourniture de conseils justes aux clients et de gestion des risques au niveau de l’entité, du portefeuille et de l’économie. En outre, l’impact collectif du secteur sur la distribution de capital crée la responsabilité d’intégrer des facteurs de durabilité dans les décisions et la gestion d’investissements.
Questions pertinentes pour les deux Industries (7 de 26)
Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ?
Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.-
Environnement
- Émissions de GES
- Qualité de l’air
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application. - Gestion de l’eau et des eaux usées
- Gestion des déchets et des matières dangereuses
- Répercussions écologiques
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Capital social
- Droits de l’homme et relations communautaires
- Vie privée des clients
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Sécurité des données
La catégorie aborde la gestion des risques liés à la collecte, à la conservation et à l’utilisation de données client ou utilisateur sensibles, confidentielles, et/ou exclusives. Cela comprend les enjeux sociaux pouvant découler d’incidents comme les violations de données dans le cadre desquelles des informations personnellement identifiables (PII) et d’autres données utilisateur ou client peuvent être exposées. Elle aborde la stratégie, les politiques, ainsi que les pratiques d’une entreprise liées à l’infrastructure informatique, à la formation du personnel, à la tenue des registres, à la coopération avec les forces de l’ordre, ainsi que d’autres mécanismes utilisés pour assurer la sécurité des données client ou utilisateur. - Accès et caractère abordable
- Qualité et sécurité des produits
- Bien-être des clients
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Méthodes de vente et étiquetage des produits
La catégorie aborde les enjeux sociaux qui peuvent découler d’une incapacité à gérer la transparence, l’exactitude et la clarté des communiqués commerciaux, de la publicité, et de l’étiquetage des produits et services. Elle comprend, mais sans s’y limiter, les normes et réglementations en matière de publicité, les pratiques de vente éthiques et responsables, l’étiquetage trompeur ou mensonger, ainsi que les pratiques de vente et de prêt discriminatoires ou prédatrices. Cela peut inclure les pratiques de vente mensongères ou agressives pour lesquelles des structures incitatives pour les employés peuvent encourager la vente de produits ou de services qui ne sont pas dans l’intérêt des clients.
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Capital humain
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Pratiques de travail
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association. - Santé et sécurité des employés
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Engagement des employés, diversité et inclusion
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à s’assurer que sa culture ainsi que ses pratiques de recrutement et de promotion adhèrent au développement d’une main-d’œuvre diversifiée et inclusive qui reflète la composition des réserves de talents locales et de sa clientèle. Elle aborde les problèmes de pratiques discriminatoires sur les bases de la race, du genre, de l’ethnie, de la religion, de l’orientation sexuelle, et d’autres facteurs.
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Modèle économique et innovation
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories. - Résilience du modèle économique
- Gestion de la chaîne d’approvisionnement
- Approvisionnement en matériaux et efficacité
- Impacts physiques du changement climatique
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Direction et gouvernance
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Éthique des affaires
La catégorie aborde l’approche de l’entreprise concernant la gestion des opportunités et des risques autour de la conduite éthique des affaires, y compris la fraude, la corruption, les pots-de-vin et les paiements de facilitation, les responsabilités fiduciaires, et d’autres comportements qui peuvent avoir un élément éthique. Cela comprend la sensibilité aux normes et règles commerciales au fil de leur évolution, à la juridiction et à la culture. Elle aborde la capacité de l’entreprise à fournir des services qui satisfont les normes professionnelles et éthiques les plus exigeantes de l’industrie, ce qui signifie éviter les conflits d’intérêts, les fausses déclarations, les préjugés, et la négligence à travers la formation adéquate des employés et la mise en œuvre de politiques et de procédures pour s’assurer que les employés fournissent des services sans préjugés et sans erreurs. - Comportement concurrentiel
- Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
- Gestion des risques d’incidents critiques
- Gestion des risques systémiques
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Sujets de divulgation
Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ?
La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.-
Access Standard
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.-
Gestion de l’énergie dans la vente au détail et la distribution
Les entreprises de cette industrie ont besoin de quantités importantes d’énergie pour leurs lieux de vente au détail et leurs entrepôts. Les facteurs de durabilité, comme le nombre croissant de réglementations en matière d’émissions de GES, d’incitations pour le rendement énergétique et l’énergie renouvelable, entraînent des augmentations de prix dans les sources d’électricité conventionnelles tout en rendant les sources alternatives plus compétitives en matière de coûts. La génération et la consommation d’énergie à base de combustible fossile contribuent à des répercussions environnementales, y compris le changement climatique et la pollution. Les décisions concernant l’approvisionnement en énergie et le type d’énergie, ainsi que l’utilisation d’énergie alternative, peuvent créer des compromis associés aux coûts d’approvisionnement en énergie et à la fiabilité des opérations. Il est devenu de plus en plus important pour les entreprises de gérer leur rendement énergétique global et leur accès aux sources d’énergie alternatives. L’efficacité dans ce domaine peut présenter des implications financières par le biais d’économies des coûts directs, qui sont particulièrement bénéfiques dans cette industrie à marge basse.
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Sécurité des données
La catégorie aborde la gestion des risques liés à la collecte, à la conservation et à l’utilisation de données client ou utilisateur sensibles, confidentielles, et/ou exclusives. Cela comprend les enjeux sociaux pouvant découler d’incidents comme les violations de données dans le cadre desquelles des informations personnellement identifiables (PII) et d’autres données utilisateur ou client peuvent être exposées. Elle aborde la stratégie, les politiques, ainsi que les pratiques d’une entreprise liées à l’infrastructure informatique, à la formation du personnel, à la tenue des registres, à la coopération avec les forces de l’ordre, ainsi que d’autres mécanismes utilisés pour assurer la sécurité des données client ou utilisateur.-
Sécurité des données
Les consommateurs font confiance aux entreprises de vente au détail pour leurs données financières et personnelles chaque fois qu’elles font une transaction électronique. Les cartes de crédit et les cartes de débit n’ont cessé de faire de l’ombre aux espèces et aux chèques comme modes de paiement préférés des consommateurs. Dans ces transactions électroniques, les détaillants construisent une relation de confiance avec les consommateurs, les assurant de la sécurité de leurs informations personnelles. Des violations de données peuvent se produire par le biais des violations de la technologie de paiement physique, appelées « violations des points de vente », ainsi que par le biais des cyberattaques. Étant donné que les consommateurs sont plus informés des menaces de cybercriminalité, en particulier à la suite des attaques à haut profil continues, avoir une réputation d’entreprise sécurisée est de plus en plus important pour conserver ou gagner une part de marché. Les détaillants empêchant les violations de données majeures peuvent également éviter de nuire à la valeur de la marque et réduire les dettes.
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Méthodes de vente et étiquetage des produits
La catégorie aborde les enjeux sociaux qui peuvent découler d’une incapacité à gérer la transparence, l’exactitude et la clarté des communiqués commerciaux, de la publicité, et de l’étiquetage des produits et services. Elle comprend, mais sans s’y limiter, les normes et réglementations en matière de publicité, les pratiques de vente éthiques et responsables, l’étiquetage trompeur ou mensonger, ainsi que les pratiques de vente et de prêt discriminatoires ou prédatrices. Cela peut inclure les pratiques de vente mensongères ou agressives pour lesquelles des structures incitatives pour les employés peuvent encourager la vente de produits ou de services qui ne sont pas dans l’intérêt des clients.None -
Pratiques de travail
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association.-
Pratiques de travail
L’importance de la vente au détail pour l’économie américaine comme employeur principal signifie qu’elle est au centre des discussions publiques de pratiques de travail. Cela peut avoir des implications en termes de réputation pour les entreprises de l’industrie dont les performances sur les relations de travail sont mauvaises. Les salaires moyens bas de l’industrie, qui aident les entreprises à conserver des prix bas sur les produits, peuvent augmenter ces risques liés au travail. Étant donné que les clients interagissent directement et régulièrement avec les employés, les entreprises peuvent faire face à une diminution de la part de marché et des revenus découlant du ressenti négatif des consommateurs en raison de désaccord public entre les entreprises et leurs employés. Les entreprises peuvent améliorer la productivité au travail et l’engagement des employés en adoptant une approche à long terme pour gérer les employés dans des domaines comme la rémunération et les droits des employés. En plus de limiter les risques, l’amélioration de la productivité au travail peut aider à renforcer la réputation d’une entreprise et à réduire son coût du capital.
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Engagement des employés, diversité et inclusion
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à s’assurer que sa culture ainsi que ses pratiques de recrutement et de promotion adhèrent au développement d’une main-d’œuvre diversifiée et inclusive qui reflète la composition des réserves de talents locales et de sa clientèle. Elle aborde les problèmes de pratiques discriminatoires sur les bases de la race, du genre, de l’ethnie, de la religion, de l’orientation sexuelle, et d’autres facteurs.-
Diversité et inclusion des collaborateurs
L’industrie des détaillants et distributeurs de produits multilignes et spécialisés est grand public et se fie à la capacité à communiquer efficacement avec les clients pendant le processus de vente et à s’adapter au changement dans les demandes des consommateurs pour des produits. Étant donné que les populations de nombreux marchés développés subissent un changement démographique massif, y compris une augmentation des populations issues de minorités, les entreprises de cette industrie peuvent avoir intérêt à s’assurer que leur culture d’entreprise et les pratiques de recrutement et de promotion contribuent à la construction d’un effectif diversifié aux postes de cadres et juniors. Les détaillants qui répondent à ce changement démographique et emploient du personnel qui sera capable de reconnaître les besoins des différentes populations peuvent mieux être capables de capter la demande des segments qui ont traditionnellement été oubliés, ce qui peut donner aux entreprises un avantage compétitif. En outre, lesdites entreprises peuvent profiter de risque juridiques et réglementaires réduits ainsi que d’une meilleure valeur réputationnelle.
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.-
Approvisionnement, emballage et commercialisation des produits
Les entreprises de l’industrie des détaillants et distributeurs de produits multilignes et spécialisés vendent une large variété de produits, y compris de l’électronique, vêtements, meubles et cosmétiques, qui ont tous des répercussions environnementales et sociales variées tout au long de leur cycle de vie. La taille et le pouvoir d’achat en résultant de nombreuses entreprises de cette industrie leur permettent de travailler avec leurs fournisseurs pour acheter des produits et des emballages ayant des répercussions environnementales et sociales moindres au cours du cycle de vie. Les entreprises qui ont de bonnes performances à cet égard peuvent profiter d’une augmentation des demandes des clients et de meilleures marges. Adopter une approche proactive envers des fournisseurs engageants, à l’aide de normes de certification, et réduire les répercussions environnementales de l’emballage sont des stratégies couramment employées par les entreprises de l’industrie.
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Éthique des affaires
La catégorie aborde l’approche de l’entreprise concernant la gestion des opportunités et des risques autour de la conduite éthique des affaires, y compris la fraude, la corruption, les pots-de-vin et les paiements de facilitation, les responsabilités fiduciaires, et d’autres comportements qui peuvent avoir un élément éthique. Cela comprend la sensibilité aux normes et règles commerciales au fil de leur évolution, à la juridiction et à la culture. Elle aborde la capacité de l’entreprise à fournir des services qui satisfont les normes professionnelles et éthiques les plus exigeantes de l’industrie, ce qui signifie éviter les conflits d’intérêts, les fausses déclarations, les préjugés, et la négligence à travers la formation adéquate des employés et la mise en œuvre de politiques et de procédures pour s’assurer que les employés fournissent des services sans préjugés et sans erreurs.None
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Access Standard
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.None -
Sécurité des données
La catégorie aborde la gestion des risques liés à la collecte, à la conservation et à l’utilisation de données client ou utilisateur sensibles, confidentielles, et/ou exclusives. Cela comprend les enjeux sociaux pouvant découler d’incidents comme les violations de données dans le cadre desquelles des informations personnellement identifiables (PII) et d’autres données utilisateur ou client peuvent être exposées. Elle aborde la stratégie, les politiques, ainsi que les pratiques d’une entreprise liées à l’infrastructure informatique, à la formation du personnel, à la tenue des registres, à la coopération avec les forces de l’ordre, ainsi que d’autres mécanismes utilisés pour assurer la sécurité des données client ou utilisateur.None -
Méthodes de vente et étiquetage des produits
La catégorie aborde les enjeux sociaux qui peuvent découler d’une incapacité à gérer la transparence, l’exactitude et la clarté des communiqués commerciaux, de la publicité, et de l’étiquetage des produits et services. Elle comprend, mais sans s’y limiter, les normes et réglementations en matière de publicité, les pratiques de vente éthiques et responsables, l’étiquetage trompeur ou mensonger, ainsi que les pratiques de vente et de prêt discriminatoires ou prédatrices. Cela peut inclure les pratiques de vente mensongères ou agressives pour lesquelles des structures incitatives pour les employés peuvent encourager la vente de produits ou de services qui ne sont pas dans l’intérêt des clients.-
Informations transparentes et conseils justes pour les clients
Les gestionnaires d’actifs ont des obligations légales et des devoirs fiduciaires relatifs à la tenue de registres, aux exigences d’exploitation, de commercialisation et de divulgation, et à l’interdiction d’activités frauduleuses. Les réglementations concernant le secteur des activités de gestion et de garde d’actifs ont pour objectif d’harmoniser les intérêts des entreprises et ceux de leurs clients, et de limiter les conflits d’intérêts. Cette harmonisation, associée au fait que la plupart des gestionnaires d’actifs touchent des commissions basées sur la quantité d’actifs sous gestion, constitue une incitation importante pour les entreprises qui apportent à leurs clients des stratégies correspondant à des profils risques/rendement. En dépit des divulgations requises, les entreprises font tout de même face à des défis : elles doivent s’assurer que les clients comprennent la nature des risques pris dans les stratégies de placement. Si les services fournis ne correspondent pas aux attentes des clients, il peut s’en suivre des litiges longs et coûteux, une réduction de la confiance avec les clients et une baisse des ventes. Une divulgation renforcée sur les procédures et programmes en vue de fournir des informations adéquates, claires et transparentes à propos des produits et services, les registres de violations réglementaires commises par les employés et la quantité d’amendes et de règlements associés à l’intégrité professionnelle permet aux investisseurs de mieux comprendre l’efficacité de la gestion des risques par l’entreprise associée à cette question. Ils leur permettent également de savoir si l’entreprise est en mesure de préserver la valeur à long terme pour les actionnaires.
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Pratiques de travail
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association.None -
Engagement des employés, diversité et inclusion
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à s’assurer que sa culture ainsi que ses pratiques de recrutement et de promotion adhèrent au développement d’une main-d’œuvre diversifiée et inclusive qui reflète la composition des réserves de talents locales et de sa clientèle. Elle aborde les problèmes de pratiques discriminatoires sur les bases de la race, du genre, de l’ethnie, de la religion, de l’orientation sexuelle, et d’autres facteurs.-
Inclusion et diversité des employés
Les entreprises qui réalisent des activités de gestion et de garde d’actifs font face à un degré élevé de concurrence en ce qui concerne les employés qualifiés. Parallèlement, l’industrie présente un faible niveau de diversité, en particulier concernant les postes supérieurs. Ces dernières années, une attention considérable des médias s’est portée sur des cas de discrimination sexuelle impliquant des entreprises de l’industrie cotées en Bourse. Alors que l’industrie est transformée par des innovations rapides comme l’introduction de produits financiers plus complexes et un commerce informatisé, algorithmique et de haute fréquence, la capacité des sociétés à attirer et à retenir les employés qualifiés va probablement prendre de plus en plus d’importance. En garantissant la diversité des genres et des origines dans l’ensemble de l’entreprise, les sociétés verront probablement les groupes de leurs candidats s’élargir, ce qui pourrait diminuer le coût à l’embauche et améliorer l’efficacité opérationnelle. En outre, les preuves suggèrent que des groupes diversifiés d’employés dans des entreprises de gestion d’actifs sont susceptibles d’accroître les profils rendement/risque des portefeuilles de placements. Une divulgation renforcée concernant la diversité des genres et des origines des employés, en particulier lorsqu’elle est fournie par catégorie d’employés, permettra aux actionnaires d’évaluer la manière dont les sociétés de cette industrie gèrent ces risques et ces opportunités associés.
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.-
Intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance à la gestion et au conseil en investissement
Les entreprises qui exercent des activités de gestion et de garde d’actif ont une responsabilité fiduciaire à l’égard de leurs clients. Ces entreprises doivent par conséquent envisager et incorporer une analyse de l’ensemble des informations importantes dans leurs décisions d’investissement, notamment les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le processus d’incorporation ESG porte sur la considération des facteurs ESG lors de l’évaluation, de la modélisation, de la construction de portefeuille, du vote par procuration et de la collaboration avec les bénéficiaires d’investissements et, par conséquent, sur le processus décisionnel en matière d’investissement par les gestionnaires d’actifs et de patrimoine. La gestion et l’utilisation de formes de capitaux non financières contribuent de plus en plus à la valeur marchande, mais l’incorporation des facteurs ESG dans l’analyse des bénéficiaires d’investissements est devenue plus pertinente. La recherche a déterminé que la gestion de certains facteurs ESG par une entreprise peut avoir des répercussions importantes sur sa comptabilité et les rendements sur les marchés. Par conséquent, une compréhension approfondie de la performance des bénéficiaires d’investissements en matière d’ESG, l’intégration des facteurs ESG dans l’évaluation et la modélisation, et la communication avec les bénéficiaires d’investissement sur des questions de durabilité permet aux gestionnaires d’actifs de produire des rendements supérieurs. D’un autre côté, les entreprises qui exercent des activités de gestion et garde d’actifs et qui n’envisagent pas ces risques et opportunités dans le cadre de leurs activités de gestion d’investissement pourraient voir les rendements de leurs investissements diminuer dans leurs portefeuilles, ce qui entraînerait une baisse des commissions de performance. À long terme, cela entraînerait une sortie des actifs sous gestion, puis la perte de parts de marchés et la baisse des frais de gestion. -
Émissions financées
Les entités participant aux activités de gestion d'actifs sont confrontées à des risques et opportunités liés aux émissions de gaz à effet de serre associées à ces activités. Les contreparties, les emprunteurs ou les entreprises émettrices les plus élevées pourraient être plus sensibles aux risques associés aux changements technologiques, aux changements de l'offre et de la demande et aux changements de politique qui, à leur tour, peuvent avoir une incidence sur les perspectives d'une institution financière qui fournit des services financiers à ces entités. Ces risques et opportunités peuvent prendre la forme d'un risque de crédit, d'un risque de marché, d'un risque de réputation et d'autres risques financiers et opérationnels. Par exemple, un risque de crédit peut survenir en relation avec le financement de clients touchés par des taxes sur le carbone, des réglementations en matière d'efficacité énergétique ou d'autres politiques de plus en plus strictes ; le risque de crédit peut également découler de changements technologiques connexes. Le risque de réputation pourrait découler du financement de projets de combustibles fossiles. Les entités participant aux activités de gestion d'actifs surveillent et gèrent de plus en plus ces risques en mesurant leurs émissions financées. Cette mesure sert d'indicateur de l'exposition d'une entité aux risques et opportunités liés au climat et de la manière dont elle pourrait devoir adapter ses stratégies d'investissement au fil du temps.
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Éthique des affaires
La catégorie aborde l’approche de l’entreprise concernant la gestion des opportunités et des risques autour de la conduite éthique des affaires, y compris la fraude, la corruption, les pots-de-vin et les paiements de facilitation, les responsabilités fiduciaires, et d’autres comportements qui peuvent avoir un élément éthique. Cela comprend la sensibilité aux normes et règles commerciales au fil de leur évolution, à la juridiction et à la culture. Elle aborde la capacité de l’entreprise à fournir des services qui satisfont les normes professionnelles et éthiques les plus exigeantes de l’industrie, ce qui signifie éviter les conflits d’intérêts, les fausses déclarations, les préjugés, et la négligence à travers la formation adéquate des employés et la mise en œuvre de politiques et de procédures pour s’assurer que les employés fournissent des services sans préjugés et sans erreurs.-
Éthique des affaires
L’environnement réglementaire entourant le secteur des activités de gestion et de garde d’actifs continue d’évoluer à la fois sur le plan national et international. Il est attendu des sociétés qu’elles se conforment à un ensemble de règles complexes et parfois incohérentes relatives à la performance, et qu’elles réalisent et fournissent une divulgation sur ces questions comme le délit d’initié, la dispense d’exigences en matière de marchés dérivés de gré à gré et l’évasion fiscale. Les entreprises qui réalisent des activités de gestion et de garde d’actifs sont également soumises à des exigences légales strictes en tant que fiduciaires ou gardiennes de leurs clients. Enfin, dans certaines juridictions, des récompenses renforcées pour les lanceurs d’alerte peuvent conduire à une augmentation du nombre de plaintes déposées auprès des régulateurs. Les sociétés capables d’assurer une conformité réglementaire par le biais de contrôles internes robustes seront mieux positionnées pour établir une relation de confiance avec les clients, conduisant à une augmentation des revenus, et pour protéger la valeur actionnariale en minimisant les pertes subies en résultat de procédures judiciaires.
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Catégorie des problématiques générales
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Détaillants et distributeurs de produits multilignes et spécialisés
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Activités de gestion et de garde d’actifs
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Gestion de l’énergie
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Gestion de l’énergie dans la vente au détail et la distribution
Les entreprises de cette industrie ont besoin de quantités importantes d’énergie pour leurs lieux de vente au détail et leurs entrepôts. Les facteurs de durabilité, comme le nombre croissant de réglementations en matière d’émissions de GES, d’incitations pour le rendement énergétique et l’énergie renouvelable, entraînent des augmentations de prix dans les sources d’électricité conventionnelles tout en rendant les sources alternatives plus compétitives en matière de coûts. La génération et la consommation d’énergie à base de combustible fossile contribuent à des répercussions environnementales, y compris le changement climatique et la pollution. Les décisions concernant l’approvisionnement en énergie et le type d’énergie, ainsi que l’utilisation d’énergie alternative, peuvent créer des compromis associés aux coûts d’approvisionnement en énergie et à la fiabilité des opérations. Il est devenu de plus en plus important pour les entreprises de gérer leur rendement énergétique global et leur accès aux sources d’énergie alternatives. L’efficacité dans ce domaine peut présenter des implications financières par le biais d’économies des coûts directs, qui sont particulièrement bénéfiques dans cette industrie à marge basse.
Sécurité des données
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Sécurité des données
Les consommateurs font confiance aux entreprises de vente au détail pour leurs données financières et personnelles chaque fois qu’elles font une transaction électronique. Les cartes de crédit et les cartes de débit n’ont cessé de faire de l’ombre aux espèces et aux chèques comme modes de paiement préférés des consommateurs. Dans ces transactions électroniques, les détaillants construisent une relation de confiance avec les consommateurs, les assurant de la sécurité de leurs informations personnelles. Des violations de données peuvent se produire par le biais des violations de la technologie de paiement physique, appelées « violations des points de vente », ainsi que par le biais des cyberattaques. Étant donné que les consommateurs sont plus informés des menaces de cybercriminalité, en particulier à la suite des attaques à haut profil continues, avoir une réputation d’entreprise sécurisée est de plus en plus important pour conserver ou gagner une part de marché. Les détaillants empêchant les violations de données majeures peuvent également éviter de nuire à la valeur de la marque et réduire les dettes.
Méthodes de vente et étiquetage des produits
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Informations transparentes et conseils justes pour les clients
Les gestionnaires d’actifs ont des obligations légales et des devoirs fiduciaires relatifs à la tenue de registres, aux exigences d’exploitation, de commercialisation et de divulgation, et à l’interdiction d’activités frauduleuses. Les réglementations concernant le secteur des activités de gestion et de garde d’actifs ont pour objectif d’harmoniser les intérêts des entreprises et ceux de leurs clients, et de limiter les conflits d’intérêts. Cette harmonisation, associée au fait que la plupart des gestionnaires d’actifs touchent des commissions basées sur la quantité d’actifs sous gestion, constitue une incitation importante pour les entreprises qui apportent à leurs clients des stratégies correspondant à des profils risques/rendement. En dépit des divulgations requises, les entreprises font tout de même face à des défis : elles doivent s’assurer que les clients comprennent la nature des risques pris dans les stratégies de placement. Si les services fournis ne correspondent pas aux attentes des clients, il peut s’en suivre des litiges longs et coûteux, une réduction de la confiance avec les clients et une baisse des ventes. Une divulgation renforcée sur les procédures et programmes en vue de fournir des informations adéquates, claires et transparentes à propos des produits et services, les registres de violations réglementaires commises par les employés et la quantité d’amendes et de règlements associés à l’intégrité professionnelle permet aux investisseurs de mieux comprendre l’efficacité de la gestion des risques par l’entreprise associée à cette question. Ils leur permettent également de savoir si l’entreprise est en mesure de préserver la valeur à long terme pour les actionnaires.
Pratiques de travail
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Pratiques de travail
L’importance de la vente au détail pour l’économie américaine comme employeur principal signifie qu’elle est au centre des discussions publiques de pratiques de travail. Cela peut avoir des implications en termes de réputation pour les entreprises de l’industrie dont les performances sur les relations de travail sont mauvaises. Les salaires moyens bas de l’industrie, qui aident les entreprises à conserver des prix bas sur les produits, peuvent augmenter ces risques liés au travail. Étant donné que les clients interagissent directement et régulièrement avec les employés, les entreprises peuvent faire face à une diminution de la part de marché et des revenus découlant du ressenti négatif des consommateurs en raison de désaccord public entre les entreprises et leurs employés. Les entreprises peuvent améliorer la productivité au travail et l’engagement des employés en adoptant une approche à long terme pour gérer les employés dans des domaines comme la rémunération et les droits des employés. En plus de limiter les risques, l’amélioration de la productivité au travail peut aider à renforcer la réputation d’une entreprise et à réduire son coût du capital.
Engagement des employés, diversité et inclusion
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Diversité et inclusion des collaborateurs
L’industrie des détaillants et distributeurs de produits multilignes et spécialisés est grand public et se fie à la capacité à communiquer efficacement avec les clients pendant le processus de vente et à s’adapter au changement dans les demandes des consommateurs pour des produits. Étant donné que les populations de nombreux marchés développés subissent un changement démographique massif, y compris une augmentation des populations issues de minorités, les entreprises de cette industrie peuvent avoir intérêt à s’assurer que leur culture d’entreprise et les pratiques de recrutement et de promotion contribuent à la construction d’un effectif diversifié aux postes de cadres et juniors. Les détaillants qui répondent à ce changement démographique et emploient du personnel qui sera capable de reconnaître les besoins des différentes populations peuvent mieux être capables de capter la demande des segments qui ont traditionnellement été oubliés, ce qui peut donner aux entreprises un avantage compétitif. En outre, lesdites entreprises peuvent profiter de risque juridiques et réglementaires réduits ainsi que d’une meilleure valeur réputationnelle.
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Inclusion et diversité des employés
Les entreprises qui réalisent des activités de gestion et de garde d’actifs font face à un degré élevé de concurrence en ce qui concerne les employés qualifiés. Parallèlement, l’industrie présente un faible niveau de diversité, en particulier concernant les postes supérieurs. Ces dernières années, une attention considérable des médias s’est portée sur des cas de discrimination sexuelle impliquant des entreprises de l’industrie cotées en Bourse. Alors que l’industrie est transformée par des innovations rapides comme l’introduction de produits financiers plus complexes et un commerce informatisé, algorithmique et de haute fréquence, la capacité des sociétés à attirer et à retenir les employés qualifiés va probablement prendre de plus en plus d’importance. En garantissant la diversité des genres et des origines dans l’ensemble de l’entreprise, les sociétés verront probablement les groupes de leurs candidats s’élargir, ce qui pourrait diminuer le coût à l’embauche et améliorer l’efficacité opérationnelle. En outre, les preuves suggèrent que des groupes diversifiés d’employés dans des entreprises de gestion d’actifs sont susceptibles d’accroître les profils rendement/risque des portefeuilles de placements. Une divulgation renforcée concernant la diversité des genres et des origines des employés, en particulier lorsqu’elle est fournie par catégorie d’employés, permettra aux actionnaires d’évaluer la manière dont les sociétés de cette industrie gèrent ces risques et ces opportunités associés.
Conception de produit et gestion du cycle de vie
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Approvisionnement, emballage et commercialisation des produits
Les entreprises de l’industrie des détaillants et distributeurs de produits multilignes et spécialisés vendent une large variété de produits, y compris de l’électronique, vêtements, meubles et cosmétiques, qui ont tous des répercussions environnementales et sociales variées tout au long de leur cycle de vie. La taille et le pouvoir d’achat en résultant de nombreuses entreprises de cette industrie leur permettent de travailler avec leurs fournisseurs pour acheter des produits et des emballages ayant des répercussions environnementales et sociales moindres au cours du cycle de vie. Les entreprises qui ont de bonnes performances à cet égard peuvent profiter d’une augmentation des demandes des clients et de meilleures marges. Adopter une approche proactive envers des fournisseurs engageants, à l’aide de normes de certification, et réduire les répercussions environnementales de l’emballage sont des stratégies couramment employées par les entreprises de l’industrie.
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Intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance à la gestion et au conseil en investissement
Les entreprises qui exercent des activités de gestion et de garde d’actif ont une responsabilité fiduciaire à l’égard de leurs clients. Ces entreprises doivent par conséquent envisager et incorporer une analyse de l’ensemble des informations importantes dans leurs décisions d’investissement, notamment les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le processus d’incorporation ESG porte sur la considération des facteurs ESG lors de l’évaluation, de la modélisation, de la construction de portefeuille, du vote par procuration et de la collaboration avec les bénéficiaires d’investissements et, par conséquent, sur le processus décisionnel en matière d’investissement par les gestionnaires d’actifs et de patrimoine. La gestion et l’utilisation de formes de capitaux non financières contribuent de plus en plus à la valeur marchande, mais l’incorporation des facteurs ESG dans l’analyse des bénéficiaires d’investissements est devenue plus pertinente. La recherche a déterminé que la gestion de certains facteurs ESG par une entreprise peut avoir des répercussions importantes sur sa comptabilité et les rendements sur les marchés. Par conséquent, une compréhension approfondie de la performance des bénéficiaires d’investissements en matière d’ESG, l’intégration des facteurs ESG dans l’évaluation et la modélisation, et la communication avec les bénéficiaires d’investissement sur des questions de durabilité permet aux gestionnaires d’actifs de produire des rendements supérieurs. D’un autre côté, les entreprises qui exercent des activités de gestion et garde d’actifs et qui n’envisagent pas ces risques et opportunités dans le cadre de leurs activités de gestion d’investissement pourraient voir les rendements de leurs investissements diminuer dans leurs portefeuilles, ce qui entraînerait une baisse des commissions de performance. À long terme, cela entraînerait une sortie des actifs sous gestion, puis la perte de parts de marchés et la baisse des frais de gestion. -
Émissions financées
Les entités participant aux activités de gestion d'actifs sont confrontées à des risques et opportunités liés aux émissions de gaz à effet de serre associées à ces activités. Les contreparties, les emprunteurs ou les entreprises émettrices les plus élevées pourraient être plus sensibles aux risques associés aux changements technologiques, aux changements de l'offre et de la demande et aux changements de politique qui, à leur tour, peuvent avoir une incidence sur les perspectives d'une institution financière qui fournit des services financiers à ces entités. Ces risques et opportunités peuvent prendre la forme d'un risque de crédit, d'un risque de marché, d'un risque de réputation et d'autres risques financiers et opérationnels. Par exemple, un risque de crédit peut survenir en relation avec le financement de clients touchés par des taxes sur le carbone, des réglementations en matière d'efficacité énergétique ou d'autres politiques de plus en plus strictes ; le risque de crédit peut également découler de changements technologiques connexes. Le risque de réputation pourrait découler du financement de projets de combustibles fossiles. Les entités participant aux activités de gestion d'actifs surveillent et gèrent de plus en plus ces risques en mesurant leurs émissions financées. Cette mesure sert d'indicateur de l'exposition d'une entité aux risques et opportunités liés au climat et de la manière dont elle pourrait devoir adapter ses stratégies d'investissement au fil du temps.
Éthique des affaires
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Éthique des affaires
L’environnement réglementaire entourant le secteur des activités de gestion et de garde d’actifs continue d’évoluer à la fois sur le plan national et international. Il est attendu des sociétés qu’elles se conforment à un ensemble de règles complexes et parfois incohérentes relatives à la performance, et qu’elles réalisent et fournissent une divulgation sur ces questions comme le délit d’initié, la dispense d’exigences en matière de marchés dérivés de gré à gré et l’évasion fiscale. Les entreprises qui réalisent des activités de gestion et de garde d’actifs sont également soumises à des exigences légales strictes en tant que fiduciaires ou gardiennes de leurs clients. Enfin, dans certaines juridictions, des récompenses renforcées pour les lanceurs d’alerte peuvent conduire à une augmentation du nombre de plaintes déposées auprès des régulateurs. Les sociétés capables d’assurer une conformité réglementaire par le biais de contrôles internes robustes seront mieux positionnées pour établir une relation de confiance avec les clients, conduisant à une augmentation des revenus, et pour protéger la valeur actionnariale en minimisant les pertes subies en résultat de procédures judiciaires.