Comparaison de l’industrie
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Current language: Français (2018)
Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:
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Industrie pétrolière et gazière – services
Les entreprises de services pétroliers et gaziers proposent des services de soutien, fabriquent des équipements ou sont des foreurs sous contrat pour les entreprises de prospection et de production pétrolière et gazière (E&P). Le segment du forage ou d’aide au forage comprend des entreprises qui exploitent sous contrat du pétrole et du gaz naturel, sur terre et en mer. Les entreprises actives dans cette industrie peuvent également fabriquer des plateformes de forage auto-élévatrices, des plateformes de forage semi-submersibles et des navires de forage. Les entreprises de l’industrie des services pétroliers fabriquent également des équipements utilisés lors de l’extraction, du stockage et du transport de pétrole et de gaz naturel. Elles proposent également des services de soutien comme les levés sismiques, la location d’équipement, la cimentation de puits et la surveillance de puits. Ces produits sont généralement proposés sur une base contractuelle, et le client achète ou loue le matériel et l’équipement au prestataire de service. Les entreprises de service peuvent également proposer une expertise personnelle ou sur le contenu dans le cadre de leurs services. La relation contractuelle entre les entreprises de services pétroliers et gaziers et leurs clients joue un rôle important dans la détermination des impacts matériels de leurs performances en matière de durabilité. Outre les tarifs facturés, les entreprises sont en concurrence en ce qui concerne leurs performances opérationnelles et en matière de sécurité, leur offre technologique et en matière de processus, et leur réputation. -
Produits chimiques
Les entreprises du secteur des Produits chimiques transforment des matières premières organiques et inorganiques en plus de 70 000 produits divers destinés à toute une série d’applications industrielles, pharmaceutiques, agricoles, immobilières, automobiles et de consommation. Le secteur est généralement segmenté en produits chimiques de base (de consommation), produits chimiques agricoles et produits chimiques spécialisés. Les produits chimiques de base, le plus grand segment en volume produit, incluent les polymères en masse, les produits pétrochimiques, les produits chimiques inorganiques et les autres produits chimiques industriels. Les produits chimiques agricoles comprennent les engrais, les produits chimiques pour les cultures et les produits biotechnologiques agricoles. Enfin, les produits chimiques spécialisés comprennent les peintures et les revêtements, les produits agrochimiques, les produits d’étanchéité, les colles, les colorations, les gaz industriels, les résines et les catalyseurs. Les grandes sociétés peuvent produire des produits chimiques de base, agricoles et spécialisés, bien que la plupart des entreprises soient spécialisées. Les entreprises de produits chimiques fabriquent et vendent généralement leurs produits dans le monde entier
Questions pertinentes pour les deux Industries (12 de 26)
Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ?
Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.-
Environnement
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3). -
Qualité de l’air
La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte. -
Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application. -
Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques. -
Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes. -
Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.
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Capital social
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Droits de l’homme et relations communautaires
La catégorie aborde la gestion de la relation entre les entreprises et les communautés dans lesquelles elles exercent leur activité, y compris, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts directs et indirects sur les droits de l’homme fondamentaux ainsi que le traitement des peuples indigènes. En particulier, cette gestion peut traiter des impacts socio-économiques sur la communauté, de l’engagement de la communauté, de la justice environnementale, de la formation des mains-d’œuvre locales, de l’impact sur les entreprises locales, du permis d’exploitation, ainsi que des évaluations de l’impact environnemental/social. La catégorie ne comprend pas les impacts environnementaux tels que la pollution atmosphérique ou les déchets qui, même s’ils peuvent avoir un impact sur la santé et la sécurité des membres de la communauté locale, sont abordés dans des catégories distinctes. - Vie privée des clients
- Sécurité des données
- Accès et caractère abordable
- Qualité et sécurité des produits
- Bien-être des clients
- Méthodes de vente et étiquetage des produits
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Capital humain
- Pratiques de travail
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Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle. - Engagement des employés, diversité et inclusion
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Modèle économique et innovation
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories. - Résilience du modèle économique
- Gestion de la chaîne d’approvisionnement
- Approvisionnement en matériaux et efficacité
- Impacts physiques du changement climatique
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Direction et gouvernance
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Éthique des affaires
La catégorie aborde l’approche de l’entreprise concernant la gestion des opportunités et des risques autour de la conduite éthique des affaires, y compris la fraude, la corruption, les pots-de-vin et les paiements de facilitation, les responsabilités fiduciaires, et d’autres comportements qui peuvent avoir un élément éthique. Cela comprend la sensibilité aux normes et règles commerciales au fil de leur évolution, à la juridiction et à la culture. Elle aborde la capacité de l’entreprise à fournir des services qui satisfont les normes professionnelles et éthiques les plus exigeantes de l’industrie, ce qui signifie éviter les conflits d’intérêts, les fausses déclarations, les préjugés, et la négligence à travers la formation adéquate des employés et la mise en œuvre de politiques et de procédures pour s’assurer que les employés fournissent des services sans préjugés et sans erreurs. - Comportement concurrentiel
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Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
La catégorie aborde l’approche d’une entreprise de la coopération avec des organismes de réglementation dans les cas où des intérêts commerciaux et publics peuvent potentiellement avoir des impacts négatifs directs ou indirects sur le plan environnemental et social, sur le long terme. La catégorie aborde le niveau de dépendance d’une entreprise vis-à-vis des politiques réglementaires ou des incitations financières (comme les subventions et les taxes), ses actions pour influencer la politique industrielle (par exemple à travers le lobbying), sa dépendance générale vis-à-vis d’un environnement réglementaire favorable pour la compétitivité des entreprises, et sa capacité à respecter les réglementations pertinentes. Elle peut avoir trait à l’alignement des perspectives de la direction et des investisseurs de l’engagement réglementaire et de la conformité en général. -
Gestion des risques d’incidents critiques
La catégorie aborde l’usage que fait l’entreprise des systèmes de gestion et de la planification des scénarios pour identifier, comprendre et éviter ou minimiser l’occurrence d’accidents et d’urgences à fort impact et à faible probabilité, qui impliquent des externalités environnementales et sociales potentielles importantes. Elle porte sur la culture de sécurité dans une entreprise ; sur ses systèmes de gestion de la sécurité et ses contrôles technologiques pertinents ; sur les implications humaines, environnementales et sociales potentielles de l’occurrence de tels événements ; ainsi que sur les effets sur le long terme sur une organisation, ses employés, et la société si ces événements se réalisaient. - Gestion des risques systémiques
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Sujets de divulgation
Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ?
La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.-
Access Standard
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).-
Services de réduction des émissions et gestion du carburant
Bien que les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes et que les risques réglementaires associés soient relativement faibles pour les prestataires de services pétroliers et gaziers par rapport aux autres industries, les émissions des activités de leurs clients (les entreprises de prospection et de production pétrolière et gazière [E&P]) peuvent être importantes. Les émissions incluent les GES susceptibles de contribuer au changement climatique et d’autres polluants atmosphériques pouvant avoir des répercussions importantes et localisées sur la santé humaine et l’environnement. La réglementation croissante et les coûts élevés des carburants associés à ces émissions présentent des risques importants pour les entreprises E&P. Cela conduit les entreprises à chercher des moyens de réduire leurs émissions, notamment la conversion des pompes et des moteurs en vue d’utiliser du gaz naturel au lieu du diesel. Les entreprises de services pétroliers et gaziers sont en concurrence avec les entreprises E&P pour obtenir des contrats, en partie sur la base de la fourniture de technologies de pointe et efficaces susceptibles d’aider les clients à réduire les coûts et à améliorer l’efficacité des processus. Les entreprises peuvent gagner un avantage concurrentiel et protéger leurs recettes et parts de marché en proposant aux clients des services et des équipements qui réduisent les émissions et la consommation de carburant dues aux activités E&P, et en capturant le gaz commercialisable qui, autrement, serait torché ou se serait écoulé par des fuites.
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Qualité de l’air
La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte.None -
Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.None -
Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.-
Services de la gestion de l’eau
Le développement pétrolier et gazier nécessite souvent de grandes quantités d’eau, exposant les producteurs au risque de réduction des ressources en eau disponibles, aux réglementations limitant son usage ou aux augmentations de coûts liées, notamment dans les régions à stress hydrique. Les producteurs sont également confrontés aux risques et aux coûts associés à l’élimination des eaux usées. En tant que telles, les entreprises qui fournissent des services aux producteurs pétroliers et gaziers ont développé des technologies et des processus tels que les systèmes de recyclage de l’eau en circuit fermé visant à réduire la consommation d’eau et les coûts d’élimination des clients. Ces offres donnent aux entreprises de service la possibilité de gagner des parts de marché et d’augmenter les recettes puisque le forage et les eaux usées peuvent être un facteur concurrentiel pour leurs clients.
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Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.-
Gestion des produits chimiques
Pétrole et gaz - Les entreprises de services produisent des produits chimiques pétroliers et des fluides de fracturation de forage et hydraulique en fonction de la demande des entreprises de exploration et de production (E&P). Si le risque de fuites d’un puits correctement foré et achevé est faible, la contamination des ressources hydriques locales peut découler, d’une part, du contact entre les fluides de fracturation hydrauliques et l’eau produite, d’autre part, des problèmes liés à l’intégrité du puits. Des inquiétudes relatives à certains produits chimiques utilisés dans les fluides de fracturations hydrauliques ont entraîné des interdictions defracturation, des réglementations et des propositions législatives visant à rendre obligatoire la communication des produits chimiques utilisés dans certaines régions, aux États-Unis et à l’étranger. La composition chimique exacte des fluides de fracturation hydraulique est souvent confidentielle et les entreprises sont en concurrence dans la création de la formule la plus efficace. Aux États-Unis, certaines entreprises communiquent volontairement des informations à propos des produits chimiques de fracturation hydraulique qu’elles utilisent à l’aide d’un registre de l’industrie, FracFocus. En raison de l’attention portée aux dangers potentiels des fluides de forage par le public et le pouvoir réglementaire, les entreprises en mesure de gérer les problèmes liés au développement et à l’intégrité des puits, à la production et à l’utilisation de fluides de fracturation non dangereux, et à la réduction du volume de fluides de forage utilisés par puits, peuvent augmenter leurs parts de marché et leurs recettes ainsi que réduire le risque que des réglementations affectent la demande de leurs produits.
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Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.-
Gestion des répercussions écologiques
Les activités d’exploration et de développement pétrolières et gazières, les services associés et les activités de soutien peuvent avoir des répercussions importantes sur la biodiversité et les écosystèmes, notamment lorsque les entreprises exercent leurs activités dans des zones écologiquement fragiles ou sont caractérisées par des activités nécessitant des ressources considérables. Ces répercussions peuvent découler de l’élimination des déchets liés au forage et associés, à la mise hors service de puits, à l’utilisation des sols et au déversement d’hydrocarbures. Les producteurs sont confrontés à des risques réglementaires liés à la législation et à l’octroi de permis en vue de protéger les écosystèmes aux États-Unis et à l’étranger, et liés à des réglementations qui concernent spécifiquement la mise hors service des puits ou l’injection de déchets souterraine. Les entreprises de services pétroliers et gaziers en mesure de proposer une production rentable et efficace ainsi que des technologies de mise hors service permettant d’atténuer les répercussions sur la biodiversité en réduisant l’utilisation des sols, les déchets du forage et les déversements peuvent réduire les risques associés pour leurs clients et gagner un avantage concurrentiel.
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Droits de l’homme et relations communautaires
La catégorie aborde la gestion de la relation entre les entreprises et les communautés dans lesquelles elles exercent leur activité, y compris, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts directs et indirects sur les droits de l’homme fondamentaux ainsi que le traitement des peuples indigènes. En particulier, cette gestion peut traiter des impacts socio-économiques sur la communauté, de l’engagement de la communauté, de la justice environnementale, de la formation des mains-d’œuvre locales, de l’impact sur les entreprises locales, du permis d’exploitation, ainsi que des évaluations de l’impact environnemental/social. La catégorie ne comprend pas les impacts environnementaux tels que la pollution atmosphérique ou les déchets qui, même s’ils peuvent avoir un impact sur la santé et la sécurité des membres de la communauté locale, sont abordés dans des catégories distinctes.None -
Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.-
Santé et sécurité des collaborateurs
Les travailleurs de l’industrie sont confrontés à des risques importants pour la santé et la sécurité en raison des environnements de travail difficiles et des dangers liés à la manipulation de pétrole et de gaz. Outre les répercussions graves découlant d’accidents, les travailleurs peuvent développer des problèmes de santé chroniques, notamment ceux causés par l’inhalation de silice et de poussières, et des problèmes de santé mentale. Les travailleurs et les intérimaires des entreprises de services pétroliers et gaziers constituent une part importante des collaborateurs sur les sites de forage pétroliers et gaziers. Les répercussions sanitaires pour ces travailleurs et leur performance en matière de sécurité peuvent directement affecter les entreprises de service en influençant la productivité et les coûts des travailleurs. Les entreprises de service sont en concurrence sur la base de leur réputation et de leur capacité à toujours exercer des activités en toute sécurité. Les clients évaluent les cas d’accident, de déversement, de blessure et d’accident mortel lorsqu’ils envisagent d’accorder des contrats aux entreprises de services.
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.None -
Éthique des affaires
La catégorie aborde l’approche de l’entreprise concernant la gestion des opportunités et des risques autour de la conduite éthique des affaires, y compris la fraude, la corruption, les pots-de-vin et les paiements de facilitation, les responsabilités fiduciaires, et d’autres comportements qui peuvent avoir un élément éthique. Cela comprend la sensibilité aux normes et règles commerciales au fil de leur évolution, à la juridiction et à la culture. Elle aborde la capacité de l’entreprise à fournir des services qui satisfont les normes professionnelles et éthiques les plus exigeantes de l’industrie, ce qui signifie éviter les conflits d’intérêts, les fausses déclarations, les préjugés, et la négligence à travers la formation adéquate des employés et la mise en œuvre de politiques et de procédures pour s’assurer que les employés fournissent des services sans préjugés et sans erreurs.-
Éthique des affaires et transparence des paiements
Avec des opérations dans le monde entier, les entreprises de services pétroliers et gaziers communiquent avec des gouvernements et des représentants locaux, directement ou par des agents, pour gagner des contrats avec des entreprises pétrolières détenues par l’État ou des entreprises multinationales. La corruption est courante dans certaines régions, et dans d’autres, la transparence des paiements au gouvernement peut être un problème majeur. L’émergence de plusieurs lois et d’initiatives de lutte contre la corruption et relatives à la transparence des paiements crée des mécanismes réglementaires permettant de réduire certains risques. La violation de ces lois peut entraîner des coûts ponctuels ou des coûts de conformité continus plus élevés, tandis que la conformité à ces réglementations peut permettre de réduire les risques et d’éviter des conséquences indésirables. Les entreprises de services pétroliers et gaziers subissent des pressions pour garantir que leurs structures et pratiques de gouvernance peuvent lutter contre la corruption, contre la participation délibérée ou involontaire à des paiements et cadeaux illégaux, ou contraires à l’éthique, à des fonctionnaires ou à des personnes privées, ou contre le risque d’influencer autrement et injustement ces personnes, notamment dans des zones présentant un risque accru.
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Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
La catégorie aborde l’approche d’une entreprise de la coopération avec des organismes de réglementation dans les cas où des intérêts commerciaux et publics peuvent potentiellement avoir des impacts négatifs directs ou indirects sur le plan environnemental et social, sur le long terme. La catégorie aborde le niveau de dépendance d’une entreprise vis-à-vis des politiques réglementaires ou des incitations financières (comme les subventions et les taxes), ses actions pour influencer la politique industrielle (par exemple à travers le lobbying), sa dépendance générale vis-à-vis d’un environnement réglementaire favorable pour la compétitivité des entreprises, et sa capacité à respecter les réglementations pertinentes. Elle peut avoir trait à l’alignement des perspectives de la direction et des investisseurs de l’engagement réglementaire et de la conformité en général.-
Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
L’industrie est soumise à des réglementations relatives à la durabilité et à un environnement réglementaire en constante évolution. Les modifications apportées à l’environnement juridique et réglementaire peuvent entraîner des répercussions importantes sur la valeur actionnariale. Les entreprises de l’industrie participent régulièrement au processus réglementaire et législatif sur de nombreuses questions environnementales et sociétales, directement ou en étant représentées par une association industrielle. Cet engagement peut découler du fait que les entreprises cherchent à garantir la représentation du point de vue de l’industrie dans l’évolution des réglementations affectant l’industrie et la représentation des intérêts des actionnaires. Dans le même temps, cet engagement visant à influencer les lois et réglementations environnementales peut avoir des conséquences néfastes sur la réputation des entreprises auprès des parties prenantes et peut, à terme, impacter l’acceptabilité sociale de l’entreprise. Les entreprises capables d’équilibrer ces points de vue pourraient être mieux à même de répondre à l’évolution du cadre réglementaire à moyen et long terme.
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Gestion des risques d’incidents critiques
La catégorie aborde l’usage que fait l’entreprise des systèmes de gestion et de la planification des scénarios pour identifier, comprendre et éviter ou minimiser l’occurrence d’accidents et d’urgences à fort impact et à faible probabilité, qui impliquent des externalités environnementales et sociales potentielles importantes. Elle porte sur la culture de sécurité dans une entreprise ; sur ses systèmes de gestion de la sécurité et ses contrôles technologiques pertinents ; sur les implications humaines, environnementales et sociales potentielles de l’occurrence de tels événements ; ainsi que sur les effets sur le long terme sur une organisation, ses employés, et la société si ces événements se réalisaient.-
Gestion des risques d’incidents critiques
Des risques importants pèsent sur les entreprises de services ; ils sont associés à des événements peu probables dont les conséquences sont importantes ainsi qu’à des activités d’exploration, de développement et de production pétrolières et gazières. Ces événements peuvent entraîner de nombreux accidents mortels, des dommages matériels importants et des répercussions indésirables majeures sur l’environnement. Les entreprises de services peuvent être indirectement touchées en raison des répercussions que les incidents ou les urgences de sécurité peuvent avoir sur leurs clients de prospection et de production (E&P). De plus, les incidents majeurs peuvent avoir un large éventail de conséquences sociales et environnementales négatives dont les entreprises E&P et de services peuvent être tenues responsables. Les entreprises de service sont en concurrence sur la base de leur réputation et de leur capacité à toujours exercer des activités en toute sécurité. Outre l’application de pratiques effectives de gestion de la sécurité des processus, les entreprises mettent souvent la priorité sur le développement d’une culture de la sécurité solide en vue de réduire la probabilité de survenance des accidents et des autres incidents liés à la santé et à la sécurité. Si des accidents et d’autres urgences surviennent malgré tout, les entreprises dotées d’une culture de la sécurité solide sont souvent à même de détecter plus efficacement ces incidents et d’y réagir. Une culture qui mobilise les employés et les sous-traitants, et leur permet de collaborer avec des entreprises de gestion et E&P en vue de garantir leurs propres santé, sécurité et bien-être, et de prévenir les accidents, est susceptible d’aider les entreprises de services à réduire les risques pesant sur la valeur financière.
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Access Standard
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).-
Émissions de gaz à effet de serre
La production des produits chimiques génère des émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) en raison de la combustion de combustibles fossiles dans les procédés de fabrication et de cogénération, ainsi que des émissions de procédés découlant de la transformation chimique des matières premières. Les émissions de GES peuvent générer des coûts de conformité réglementaire ou des sanctions et des risques opérationnels pour les entreprises de fabrication de produits chimiques. Toutefois, les impacts financiers qui en découlent sont variables, en fonction de l’amplitude des émissions et des réglementations sur les émissions en vigueur. L’industrie peut être soumise à des réglementations de plus en plus strictes, les nations cherchant à limiter ou réduire les émissions. Les entreprises qui gèrent leurs émissions de GES de manière rentable grâce à un meilleur rendement énergétique, à l’utilisation de combustibles de remplacement ou à des améliorations des procédés de fabrication peuvent bénéficier d’économies opérationnelles accrues et d’un risque réglementaire amoindri, entre autres avantages financiers.
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Qualité de l’air
La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte.-
Qualité de l’air
En plus des gaz à effet de serre (GES), la fabrication de produits chimiques peut générer des émissions atmosphériques, notamment des dioxydes de soufre (SOx), des oxydes d’azote (NOx) et des polluants atmosphériques dangereux (PAD). Comme avec les GES, ces émissions découlent généralement de la combustion des carburants et du traitement des matières premières. Par rapport aux autres secteurs, l’industrie des Produits chimiques est une source plus importante de certaines de ces émissions. Les entreprises sont confrontées à des coûts opérationnels, des coûts de conformité réglementaire, des sanctions réglementaires en cas de non-conformité et des dépenses en capital associées à la gestion des émissions, tandis que les impacts financiers associés varient en fonction de l’amplitude des émissions et des réglementations en vigueur. Ainsi, une gestion active de cette question par le biais d’améliorations des procédés techniques ou d’autres stratégies peut atténuer ces impacts, tout en améliorant les performances financières et en renforçant la valeur de la marque.
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.-
Gestion de l’énergie
La fabrication de produits chimiques nécessite généralement une haute intensité énergétique. L’énergie est utilisée pour alimenter des unités de transformation, des centrales de cogénération, des machines et des installations hors fabrication. Le type d’énergie utilisée, l’amplitude de la consommation et les stratégies de gestion de l’énergie dépendent du type de produits fabriqués. En général, les combustibles fossiles, dont le gaz naturel et le gaz naturel liquide, constituent la forme prédominante d’énergie hors matière première utilisée, bien que l’électricité achetée puisse également représenter une partie non négligeable. Par conséquent, les achats d’énergie peuvent représenter une partie importante des coûts de production. Le bouquet énergétique d’une entreprise peut inclure l’énergie générée sur place, l’électricité du réseau achetée et les combustibles fossiles, ainsi que les énergies renouvelables et alternatives. Les compromis associés à l’utilisation de ces sources d’énergie incluent le coût, la fiabilité de l’alimentation, l’utilisation d’eau et les émissions atmosphériques associées, ainsi que le risque et la conformité réglementaires. Ainsi, les décisions d’une entreprise en matière d’intensité énergétique et d’approvisionnement en énergie peuvent affecter ses économies opérationnelles et son profil de risque au fil du temps.
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Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.-
Gestion de l’eau
L’eau est un intrant essentiel dans la production de produits chimiques. Elle est principalement utilisée pour le refroidissement, la production de vapeur et la transformation des matières premières. L’augmentation historique à long terme de la rareté et du coût de l’eau, ainsi que les prévisions d’augmentation continue (due à la surconsommation et aux limites d’approvisionnement, lesquelles résultent de la croissance et des déplacements de population, de la pollution et du changement climatique), indiquent l’importance accrue de la gestion de l’eau. La rareté de l’eau peut aboutir à un risque supérieur de perturbation des activités pour les entreprises ayant des opérations à forte intensité en eau, et peut également augmenter les coûts d’approvisionnement en eau et les dépenses en capital. Dans le même temps, la fabrication de produits chimiques peut générer des eaux usées de procédé qui doivent être traitées avant d’être éliminées. Le non-respect des réglementations relatives à la qualité de l’eau peut donner lieu à des coûts d’atténuation et de conformité réglementaire ou à des frais juridiques découlant de litiges. La réduction de l’utilisation et de la consommation d’eau par le biais d’une amélioration de l’efficacité et d’autres stratégies de gestion de l’eau peut permettre de réduire les coûts opérationnels au fil du temps et d’atténuer les répercussions financières des réglementations, des pénuries d’eau et des perturbations des opérations liées à la communauté.
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Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.-
Gestion des déchets dangereux
La fabrication de produits chimiques peut générer des déchets de procédé dangereux, y compris, sans toutefois s’y limiter, des métaux lourds, des acides usés, des catalyseurs et le traitement des boues dans les eaux usées. Les entreprises font face à des défis opérationnels et réglementaires dans la gestion des déchets, car certains déchets sont soumis à des réglementations relatives au transport, au traitement, au stockage et à la mise au rebut. Les stratégies de gestion des déchets incluent la production réduite, le traitement efficace et la mise au rebut, ainsi que le recyclage et la récupération, le cas échéant. De telles activités, malgré l’investissement initial nécessaire et les coûts d’opération, peuvent baisser la structure des coûts de l’entreprise à long terme et limiter le risque de coûts liés aux amendes ou aux sanctions réglementaires.
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Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.None -
Droits de l’homme et relations communautaires
La catégorie aborde la gestion de la relation entre les entreprises et les communautés dans lesquelles elles exercent leur activité, y compris, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts directs et indirects sur les droits de l’homme fondamentaux ainsi que le traitement des peuples indigènes. En particulier, cette gestion peut traiter des impacts socio-économiques sur la communauté, de l’engagement de la communauté, de la justice environnementale, de la formation des mains-d’œuvre locales, de l’impact sur les entreprises locales, du permis d’exploitation, ainsi que des évaluations de l’impact environnemental/social. La catégorie ne comprend pas les impacts environnementaux tels que la pollution atmosphérique ou les déchets qui, même s’ils peuvent avoir un impact sur la santé et la sécurité des membres de la communauté locale, sont abordés dans des catégories distinctes.-
Relations communautaires
Les entreprises de fabrication de produits chimiques sont des acteurs économiques importants pour de nombreuses communautés. Elles offrent des possibilités d’emploi et de développement des communautés par le biais des taxes et de la génération de capital. Dans le même temps, les questions de politique environnementale, de santé de la communauté et de sécurité des procédés sont essentielles et ont des implications réglementaires, opérationnelles, financières et de réputation importantes pour les entreprises. Les externalités environnementales, dont les émissions atmosphériques et l’utilisation de l’eau, peuvent affecter la santé des personnes vivant à proximité des installations de produits chimiques sur le long terme. En parallèle, les incidents de sécurité des procédés peuvent représenter des dangers pour la santé et la sécurité des communautés et aboutir à des sanctions réglementaires, à des actions en justice et à des coûts d’atténuation. Par conséquent, les entreprises de fabrication de produits chimiques peuvent tirer des avantages en établissant des liens forts avec les communautés afin d’atténuer les éventuelles perturbations des opérations, réduire le risque réglementaire, conserver les meilleurs employés, réduire le risque de frais juridiques dans le cadre de litiges en cas d’incident de sécurité des procédés et garantir un permis social d’exploitation solide. Les entreprises peuvent adopter diverses stratégies de mobilisation de la communauté, telles que le développement de plans d’engagement de la communauté, l’établissement de codes et de directives pour s’assurer de l’alignement des intérêts de l’organisation avec ceux des communautés voisines, ou encore la réalisation d’évaluation de l’impact pour évaluer les projets et atténuer les éventuels impacts négatifs.
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Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.-
Santé et sécurité des collaborateurs
Les employés travaillant dans les installations de fabrication de produits chimiques sont confrontés à des risques pour la santé et la sécurité en raison de leur exposition à des équipements lourds, à des substances néfastes, à des températures et pressions élevées et à des dangers électriques, entre autres. La création d’une culture de la sécurité efficace est essentielle à l’atténuation proactive des impacts pour la sécurité, lesquels peuvent avoir des conséquences financières, notamment des coûts de soins de santé plus élevés, des litiges et des perturbations des activités. En maintenant un environnement de travail sécurisé et en favorisant une culture de la sécurité, les entreprises peuvent réduire les dépenses liées à la sécurité et éventuellement améliorer la productivité.
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.-
Conception de produit pour l’efficacité pendant la phase d’utilisation
Tandis que la pénurie des ressources croissante et le renforcement des réglementations exigent une amélioration de l’efficacité des matériaux et une réduction de la consommation d’énergie et des émissions, l’industrie des Produits chimiques a avantage à mettre au point des produits qui améliorent l’efficacité client. De la réduction des émissions automobiles à l’optimisation des matériaux, en passant par l’amélioration de la performance de l’isolation des bâtiments, les produits du secteur des produits chimiques peuvent améliorer l’efficacité dans de nombreuses applications. Les entreprises qui élaborent des solutions rentables pour répondre aux besoins des clients en efficacité renforcée peuvent ainsi profiter d’une augmentation des recettes et de la part de marché, d’une meilleure compétitivité et d’un renforcement de la valeur de la marque. -
Sécurité et gérance environnementale des produits chimiques
La sécurité et la gérance des produits sont une question critique pour les entreprises de l’industrie des Produits chimiques. Le potentiel d’impact des produits sur la santé humaine ou sur l’environnement pendant la phase d’utilisation peut influencer la demande du produit et le risque réglementaire, ce qui peut alors affecter les revenus et aboutir à des frais opérationnels plus élevés, à des coûts de conformité réglementaire et à des mesures d’atténuation. Le secteur peut atténuer le risque réglementaire et accroître sa part de marché en développant des approches innovantes pour gérer les impacts potentiels des produits pendant la phase d’utilisation, notamment en développant des produits de remplacement ayant une toxicité moindre. Cela peut contribuer à la valeur pour les actionnaires grâce à une meilleure compétitivité, à une plus grande part de marché, à une réduction des risques réglementaires et à un renforcement de la valeur de la marque. -
Organismes génétiquement modifiés
Certaines entreprises de fabrication de produits chimiques produisent des semences élaborées à l’aide de la technologie des organismes génétiquement modifiés (OGM). La technologie OGM a amélioré le rendement de certaines cultures, dont le maïs et le soja, en modifiant la résistance de la plante aux pesticides et aux herbicides et en améliorant la résistance à la sécheresse, entre autres facteurs. Dans le même temps, dans certaines régions, les consommateurs et les organismes de réglementation ont manifesté leurs préoccupations quant à l’utilisation de la technologie OGM en raison des impacts sanitaires, environnementaux et sociaux perçus de la culture et de la consommation d’OGM. Par conséquent, les entreprises qui emploient cette technologie se retrouvent confrontées à la fois à des débouchés et à des risques commerciaux associés à cette utilisation. L’adoption de la technologie des cultures OGM est considérable aux États-Unis. Dans d’autres régions toutefois, notamment dans l’Union européenne et en Chine, les organismes de réglementation ont mis en œuvre des interdictions, des quotas ou des obligations d’étiquetage sur les produits à base d’OGM. Ces interdictions de produits ou obligations d’étiquetage peuvent entraîner une baisse des recettes ou une augmentation des coûts pour les fabricants, tandis que la perception du public et des organismes de réglementation peut affecter le risque pour la réputation. Ains, les entreprises qui répondent efficacement aux moteurs du marché liés aux produits OGM peuvent atténuer les risques et tirer profit des opportunités.
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Éthique des affaires
La catégorie aborde l’approche de l’entreprise concernant la gestion des opportunités et des risques autour de la conduite éthique des affaires, y compris la fraude, la corruption, les pots-de-vin et les paiements de facilitation, les responsabilités fiduciaires, et d’autres comportements qui peuvent avoir un élément éthique. Cela comprend la sensibilité aux normes et règles commerciales au fil de leur évolution, à la juridiction et à la culture. Elle aborde la capacité de l’entreprise à fournir des services qui satisfont les normes professionnelles et éthiques les plus exigeantes de l’industrie, ce qui signifie éviter les conflits d’intérêts, les fausses déclarations, les préjugés, et la négligence à travers la formation adéquate des employés et la mise en œuvre de politiques et de procédures pour s’assurer que les employés fournissent des services sans préjugés et sans erreurs.None -
Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
La catégorie aborde l’approche d’une entreprise de la coopération avec des organismes de réglementation dans les cas où des intérêts commerciaux et publics peuvent potentiellement avoir des impacts négatifs directs ou indirects sur le plan environnemental et social, sur le long terme. La catégorie aborde le niveau de dépendance d’une entreprise vis-à-vis des politiques réglementaires ou des incitations financières (comme les subventions et les taxes), ses actions pour influencer la politique industrielle (par exemple à travers le lobbying), sa dépendance générale vis-à-vis d’un environnement réglementaire favorable pour la compétitivité des entreprises, et sa capacité à respecter les réglementations pertinentes. Elle peut avoir trait à l’alignement des perspectives de la direction et des investisseurs de l’engagement réglementaire et de la conformité en général.-
Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
L’industrie des Produits chimiques est confrontée à des réglementations strictes concernant les émissions atmosphériques, les rejets d’eau, la sécurité chimique et la sécurité des procédés, entre autres. L’anticipation et l’adaptation aux évolutions des réglementations, à court terme et à long terme, constituent une question critique pour le secteur, l’évolution des réglementations pouvant avoir une incidence considérable sur la demande en produit, sur les coûts de fabrication et sur la valeur de la marque. Par conséquent, les entreprises ayant défini clairement une stratégie de gestion de l’environnement réglementaire qui aligne la performance de l’entreprise avec les résultats environnementaux durables et tient compte des externalités sociales peuvent bénéficier d’une diminution de l’incertitude réglementaire, d’un renforcement de la valeur de la marque et d’une meilleure compétitivité.
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Gestion des risques d’incidents critiques
La catégorie aborde l’usage que fait l’entreprise des systèmes de gestion et de la planification des scénarios pour identifier, comprendre et éviter ou minimiser l’occurrence d’accidents et d’urgences à fort impact et à faible probabilité, qui impliquent des externalités environnementales et sociales potentielles importantes. Elle porte sur la culture de sécurité dans une entreprise ; sur ses systèmes de gestion de la sécurité et ses contrôles technologiques pertinents ; sur les implications humaines, environnementales et sociales potentielles de l’occurrence de tels événements ; ainsi que sur les effets sur le long terme sur une organisation, ses employés, et la société si ces événements se réalisaient.-
Sécurité opérationnelle, préparation et réponse aux situations d’urgence
La santé, la sécurité et la gestion des urgences sont une question critique pour les entreprises de l’industrie des Produits chimiques. Les défaillances techniques, les erreurs humaines ou les facteurs externes tels que le climat peuvent aboutir au rejet accidentel de substances chimiques dans l’environnement dans les installations de transformation ou pendant le stockage et le transport. De plus, la nature combustible des substances chimiques, combinée aux températures et pressions de fonctionnement élevées qui interviennent dans la fabrication, augmente le risque d’explosions, de déversements dangereux ou d’autres situations d’urgence. Ces événements peuvent blesser les travailleurs ou les personnes appartenant aux communautés voisines par le biais du rejet d’émissions atmosphériques et de substances chimiques néfastes, et peuvent également avoir des effets négatifs sur l’environnement. Les entreprises peuvent se retrouver confrontées à des perturbations des opérations, à un endommagement des installations, à une atteinte à la réputation et à une augmentation des coûts de remédiation et de conformité réglementaire en cas d’incident de procédé. Ainsi, une gestion solide de la sécurité des procédés peut réduire le temps d’interruption des opérations, atténuer les coûts et le risque réglementaire et assurer la productivité des collaborateurs.
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Catégorie des problématiques générales
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Industrie pétrolière et gazière – services
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Produits chimiques
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Émissions de GES
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Services de réduction des émissions et gestion du carburant
Bien que les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes et que les risques réglementaires associés soient relativement faibles pour les prestataires de services pétroliers et gaziers par rapport aux autres industries, les émissions des activités de leurs clients (les entreprises de prospection et de production pétrolière et gazière [E&P]) peuvent être importantes. Les émissions incluent les GES susceptibles de contribuer au changement climatique et d’autres polluants atmosphériques pouvant avoir des répercussions importantes et localisées sur la santé humaine et l’environnement. La réglementation croissante et les coûts élevés des carburants associés à ces émissions présentent des risques importants pour les entreprises E&P. Cela conduit les entreprises à chercher des moyens de réduire leurs émissions, notamment la conversion des pompes et des moteurs en vue d’utiliser du gaz naturel au lieu du diesel. Les entreprises de services pétroliers et gaziers sont en concurrence avec les entreprises E&P pour obtenir des contrats, en partie sur la base de la fourniture de technologies de pointe et efficaces susceptibles d’aider les clients à réduire les coûts et à améliorer l’efficacité des processus. Les entreprises peuvent gagner un avantage concurrentiel et protéger leurs recettes et parts de marché en proposant aux clients des services et des équipements qui réduisent les émissions et la consommation de carburant dues aux activités E&P, et en capturant le gaz commercialisable qui, autrement, serait torché ou se serait écoulé par des fuites.
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Émissions de gaz à effet de serre
La production des produits chimiques génère des émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) en raison de la combustion de combustibles fossiles dans les procédés de fabrication et de cogénération, ainsi que des émissions de procédés découlant de la transformation chimique des matières premières. Les émissions de GES peuvent générer des coûts de conformité réglementaire ou des sanctions et des risques opérationnels pour les entreprises de fabrication de produits chimiques. Toutefois, les impacts financiers qui en découlent sont variables, en fonction de l’amplitude des émissions et des réglementations sur les émissions en vigueur. L’industrie peut être soumise à des réglementations de plus en plus strictes, les nations cherchant à limiter ou réduire les émissions. Les entreprises qui gèrent leurs émissions de GES de manière rentable grâce à un meilleur rendement énergétique, à l’utilisation de combustibles de remplacement ou à des améliorations des procédés de fabrication peuvent bénéficier d’économies opérationnelles accrues et d’un risque réglementaire amoindri, entre autres avantages financiers.
Qualité de l’air
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Qualité de l’air
En plus des gaz à effet de serre (GES), la fabrication de produits chimiques peut générer des émissions atmosphériques, notamment des dioxydes de soufre (SOx), des oxydes d’azote (NOx) et des polluants atmosphériques dangereux (PAD). Comme avec les GES, ces émissions découlent généralement de la combustion des carburants et du traitement des matières premières. Par rapport aux autres secteurs, l’industrie des Produits chimiques est une source plus importante de certaines de ces émissions. Les entreprises sont confrontées à des coûts opérationnels, des coûts de conformité réglementaire, des sanctions réglementaires en cas de non-conformité et des dépenses en capital associées à la gestion des émissions, tandis que les impacts financiers associés varient en fonction de l’amplitude des émissions et des réglementations en vigueur. Ainsi, une gestion active de cette question par le biais d’améliorations des procédés techniques ou d’autres stratégies peut atténuer ces impacts, tout en améliorant les performances financières et en renforçant la valeur de la marque.
Gestion de l’énergie
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Gestion de l’énergie
La fabrication de produits chimiques nécessite généralement une haute intensité énergétique. L’énergie est utilisée pour alimenter des unités de transformation, des centrales de cogénération, des machines et des installations hors fabrication. Le type d’énergie utilisée, l’amplitude de la consommation et les stratégies de gestion de l’énergie dépendent du type de produits fabriqués. En général, les combustibles fossiles, dont le gaz naturel et le gaz naturel liquide, constituent la forme prédominante d’énergie hors matière première utilisée, bien que l’électricité achetée puisse également représenter une partie non négligeable. Par conséquent, les achats d’énergie peuvent représenter une partie importante des coûts de production. Le bouquet énergétique d’une entreprise peut inclure l’énergie générée sur place, l’électricité du réseau achetée et les combustibles fossiles, ainsi que les énergies renouvelables et alternatives. Les compromis associés à l’utilisation de ces sources d’énergie incluent le coût, la fiabilité de l’alimentation, l’utilisation d’eau et les émissions atmosphériques associées, ainsi que le risque et la conformité réglementaires. Ainsi, les décisions d’une entreprise en matière d’intensité énergétique et d’approvisionnement en énergie peuvent affecter ses économies opérationnelles et son profil de risque au fil du temps.
Gestion de l’eau et des eaux usées
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Services de la gestion de l’eau
Le développement pétrolier et gazier nécessite souvent de grandes quantités d’eau, exposant les producteurs au risque de réduction des ressources en eau disponibles, aux réglementations limitant son usage ou aux augmentations de coûts liées, notamment dans les régions à stress hydrique. Les producteurs sont également confrontés aux risques et aux coûts associés à l’élimination des eaux usées. En tant que telles, les entreprises qui fournissent des services aux producteurs pétroliers et gaziers ont développé des technologies et des processus tels que les systèmes de recyclage de l’eau en circuit fermé visant à réduire la consommation d’eau et les coûts d’élimination des clients. Ces offres donnent aux entreprises de service la possibilité de gagner des parts de marché et d’augmenter les recettes puisque le forage et les eaux usées peuvent être un facteur concurrentiel pour leurs clients.
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Gestion de l’eau
L’eau est un intrant essentiel dans la production de produits chimiques. Elle est principalement utilisée pour le refroidissement, la production de vapeur et la transformation des matières premières. L’augmentation historique à long terme de la rareté et du coût de l’eau, ainsi que les prévisions d’augmentation continue (due à la surconsommation et aux limites d’approvisionnement, lesquelles résultent de la croissance et des déplacements de population, de la pollution et du changement climatique), indiquent l’importance accrue de la gestion de l’eau. La rareté de l’eau peut aboutir à un risque supérieur de perturbation des activités pour les entreprises ayant des opérations à forte intensité en eau, et peut également augmenter les coûts d’approvisionnement en eau et les dépenses en capital. Dans le même temps, la fabrication de produits chimiques peut générer des eaux usées de procédé qui doivent être traitées avant d’être éliminées. Le non-respect des réglementations relatives à la qualité de l’eau peut donner lieu à des coûts d’atténuation et de conformité réglementaire ou à des frais juridiques découlant de litiges. La réduction de l’utilisation et de la consommation d’eau par le biais d’une amélioration de l’efficacité et d’autres stratégies de gestion de l’eau peut permettre de réduire les coûts opérationnels au fil du temps et d’atténuer les répercussions financières des réglementations, des pénuries d’eau et des perturbations des opérations liées à la communauté.
Gestion des déchets et des matières dangereuses
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Gestion des produits chimiques
Pétrole et gaz - Les entreprises de services produisent des produits chimiques pétroliers et des fluides de fracturation de forage et hydraulique en fonction de la demande des entreprises de exploration et de production (E&P). Si le risque de fuites d’un puits correctement foré et achevé est faible, la contamination des ressources hydriques locales peut découler, d’une part, du contact entre les fluides de fracturation hydrauliques et l’eau produite, d’autre part, des problèmes liés à l’intégrité du puits. Des inquiétudes relatives à certains produits chimiques utilisés dans les fluides de fracturations hydrauliques ont entraîné des interdictions defracturation, des réglementations et des propositions législatives visant à rendre obligatoire la communication des produits chimiques utilisés dans certaines régions, aux États-Unis et à l’étranger. La composition chimique exacte des fluides de fracturation hydraulique est souvent confidentielle et les entreprises sont en concurrence dans la création de la formule la plus efficace. Aux États-Unis, certaines entreprises communiquent volontairement des informations à propos des produits chimiques de fracturation hydraulique qu’elles utilisent à l’aide d’un registre de l’industrie, FracFocus. En raison de l’attention portée aux dangers potentiels des fluides de forage par le public et le pouvoir réglementaire, les entreprises en mesure de gérer les problèmes liés au développement et à l’intégrité des puits, à la production et à l’utilisation de fluides de fracturation non dangereux, et à la réduction du volume de fluides de forage utilisés par puits, peuvent augmenter leurs parts de marché et leurs recettes ainsi que réduire le risque que des réglementations affectent la demande de leurs produits.
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Gestion des déchets dangereux
La fabrication de produits chimiques peut générer des déchets de procédé dangereux, y compris, sans toutefois s’y limiter, des métaux lourds, des acides usés, des catalyseurs et le traitement des boues dans les eaux usées. Les entreprises font face à des défis opérationnels et réglementaires dans la gestion des déchets, car certains déchets sont soumis à des réglementations relatives au transport, au traitement, au stockage et à la mise au rebut. Les stratégies de gestion des déchets incluent la production réduite, le traitement efficace et la mise au rebut, ainsi que le recyclage et la récupération, le cas échéant. De telles activités, malgré l’investissement initial nécessaire et les coûts d’opération, peuvent baisser la structure des coûts de l’entreprise à long terme et limiter le risque de coûts liés aux amendes ou aux sanctions réglementaires.
Répercussions écologiques
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Gestion des répercussions écologiques
Les activités d’exploration et de développement pétrolières et gazières, les services associés et les activités de soutien peuvent avoir des répercussions importantes sur la biodiversité et les écosystèmes, notamment lorsque les entreprises exercent leurs activités dans des zones écologiquement fragiles ou sont caractérisées par des activités nécessitant des ressources considérables. Ces répercussions peuvent découler de l’élimination des déchets liés au forage et associés, à la mise hors service de puits, à l’utilisation des sols et au déversement d’hydrocarbures. Les producteurs sont confrontés à des risques réglementaires liés à la législation et à l’octroi de permis en vue de protéger les écosystèmes aux États-Unis et à l’étranger, et liés à des réglementations qui concernent spécifiquement la mise hors service des puits ou l’injection de déchets souterraine. Les entreprises de services pétroliers et gaziers en mesure de proposer une production rentable et efficace ainsi que des technologies de mise hors service permettant d’atténuer les répercussions sur la biodiversité en réduisant l’utilisation des sols, les déchets du forage et les déversements peuvent réduire les risques associés pour leurs clients et gagner un avantage concurrentiel.
Droits de l’homme et relations communautaires
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Relations communautaires
Les entreprises de fabrication de produits chimiques sont des acteurs économiques importants pour de nombreuses communautés. Elles offrent des possibilités d’emploi et de développement des communautés par le biais des taxes et de la génération de capital. Dans le même temps, les questions de politique environnementale, de santé de la communauté et de sécurité des procédés sont essentielles et ont des implications réglementaires, opérationnelles, financières et de réputation importantes pour les entreprises. Les externalités environnementales, dont les émissions atmosphériques et l’utilisation de l’eau, peuvent affecter la santé des personnes vivant à proximité des installations de produits chimiques sur le long terme. En parallèle, les incidents de sécurité des procédés peuvent représenter des dangers pour la santé et la sécurité des communautés et aboutir à des sanctions réglementaires, à des actions en justice et à des coûts d’atténuation. Par conséquent, les entreprises de fabrication de produits chimiques peuvent tirer des avantages en établissant des liens forts avec les communautés afin d’atténuer les éventuelles perturbations des opérations, réduire le risque réglementaire, conserver les meilleurs employés, réduire le risque de frais juridiques dans le cadre de litiges en cas d’incident de sécurité des procédés et garantir un permis social d’exploitation solide. Les entreprises peuvent adopter diverses stratégies de mobilisation de la communauté, telles que le développement de plans d’engagement de la communauté, l’établissement de codes et de directives pour s’assurer de l’alignement des intérêts de l’organisation avec ceux des communautés voisines, ou encore la réalisation d’évaluation de l’impact pour évaluer les projets et atténuer les éventuels impacts négatifs.
Santé et sécurité des employés
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Santé et sécurité des collaborateurs
Les travailleurs de l’industrie sont confrontés à des risques importants pour la santé et la sécurité en raison des environnements de travail difficiles et des dangers liés à la manipulation de pétrole et de gaz. Outre les répercussions graves découlant d’accidents, les travailleurs peuvent développer des problèmes de santé chroniques, notamment ceux causés par l’inhalation de silice et de poussières, et des problèmes de santé mentale. Les travailleurs et les intérimaires des entreprises de services pétroliers et gaziers constituent une part importante des collaborateurs sur les sites de forage pétroliers et gaziers. Les répercussions sanitaires pour ces travailleurs et leur performance en matière de sécurité peuvent directement affecter les entreprises de service en influençant la productivité et les coûts des travailleurs. Les entreprises de service sont en concurrence sur la base de leur réputation et de leur capacité à toujours exercer des activités en toute sécurité. Les clients évaluent les cas d’accident, de déversement, de blessure et d’accident mortel lorsqu’ils envisagent d’accorder des contrats aux entreprises de services.
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Santé et sécurité des collaborateurs
Les employés travaillant dans les installations de fabrication de produits chimiques sont confrontés à des risques pour la santé et la sécurité en raison de leur exposition à des équipements lourds, à des substances néfastes, à des températures et pressions élevées et à des dangers électriques, entre autres. La création d’une culture de la sécurité efficace est essentielle à l’atténuation proactive des impacts pour la sécurité, lesquels peuvent avoir des conséquences financières, notamment des coûts de soins de santé plus élevés, des litiges et des perturbations des activités. En maintenant un environnement de travail sécurisé et en favorisant une culture de la sécurité, les entreprises peuvent réduire les dépenses liées à la sécurité et éventuellement améliorer la productivité.
Conception de produit et gestion du cycle de vie
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Conception de produit pour l’efficacité pendant la phase d’utilisation
Tandis que la pénurie des ressources croissante et le renforcement des réglementations exigent une amélioration de l’efficacité des matériaux et une réduction de la consommation d’énergie et des émissions, l’industrie des Produits chimiques a avantage à mettre au point des produits qui améliorent l’efficacité client. De la réduction des émissions automobiles à l’optimisation des matériaux, en passant par l’amélioration de la performance de l’isolation des bâtiments, les produits du secteur des produits chimiques peuvent améliorer l’efficacité dans de nombreuses applications. Les entreprises qui élaborent des solutions rentables pour répondre aux besoins des clients en efficacité renforcée peuvent ainsi profiter d’une augmentation des recettes et de la part de marché, d’une meilleure compétitivité et d’un renforcement de la valeur de la marque. -
Sécurité et gérance environnementale des produits chimiques
La sécurité et la gérance des produits sont une question critique pour les entreprises de l’industrie des Produits chimiques. Le potentiel d’impact des produits sur la santé humaine ou sur l’environnement pendant la phase d’utilisation peut influencer la demande du produit et le risque réglementaire, ce qui peut alors affecter les revenus et aboutir à des frais opérationnels plus élevés, à des coûts de conformité réglementaire et à des mesures d’atténuation. Le secteur peut atténuer le risque réglementaire et accroître sa part de marché en développant des approches innovantes pour gérer les impacts potentiels des produits pendant la phase d’utilisation, notamment en développant des produits de remplacement ayant une toxicité moindre. Cela peut contribuer à la valeur pour les actionnaires grâce à une meilleure compétitivité, à une plus grande part de marché, à une réduction des risques réglementaires et à un renforcement de la valeur de la marque. -
Organismes génétiquement modifiés
Certaines entreprises de fabrication de produits chimiques produisent des semences élaborées à l’aide de la technologie des organismes génétiquement modifiés (OGM). La technologie OGM a amélioré le rendement de certaines cultures, dont le maïs et le soja, en modifiant la résistance de la plante aux pesticides et aux herbicides et en améliorant la résistance à la sécheresse, entre autres facteurs. Dans le même temps, dans certaines régions, les consommateurs et les organismes de réglementation ont manifesté leurs préoccupations quant à l’utilisation de la technologie OGM en raison des impacts sanitaires, environnementaux et sociaux perçus de la culture et de la consommation d’OGM. Par conséquent, les entreprises qui emploient cette technologie se retrouvent confrontées à la fois à des débouchés et à des risques commerciaux associés à cette utilisation. L’adoption de la technologie des cultures OGM est considérable aux États-Unis. Dans d’autres régions toutefois, notamment dans l’Union européenne et en Chine, les organismes de réglementation ont mis en œuvre des interdictions, des quotas ou des obligations d’étiquetage sur les produits à base d’OGM. Ces interdictions de produits ou obligations d’étiquetage peuvent entraîner une baisse des recettes ou une augmentation des coûts pour les fabricants, tandis que la perception du public et des organismes de réglementation peut affecter le risque pour la réputation. Ains, les entreprises qui répondent efficacement aux moteurs du marché liés aux produits OGM peuvent atténuer les risques et tirer profit des opportunités.
Éthique des affaires
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Éthique des affaires et transparence des paiements
Avec des opérations dans le monde entier, les entreprises de services pétroliers et gaziers communiquent avec des gouvernements et des représentants locaux, directement ou par des agents, pour gagner des contrats avec des entreprises pétrolières détenues par l’État ou des entreprises multinationales. La corruption est courante dans certaines régions, et dans d’autres, la transparence des paiements au gouvernement peut être un problème majeur. L’émergence de plusieurs lois et d’initiatives de lutte contre la corruption et relatives à la transparence des paiements crée des mécanismes réglementaires permettant de réduire certains risques. La violation de ces lois peut entraîner des coûts ponctuels ou des coûts de conformité continus plus élevés, tandis que la conformité à ces réglementations peut permettre de réduire les risques et d’éviter des conséquences indésirables. Les entreprises de services pétroliers et gaziers subissent des pressions pour garantir que leurs structures et pratiques de gouvernance peuvent lutter contre la corruption, contre la participation délibérée ou involontaire à des paiements et cadeaux illégaux, ou contraires à l’éthique, à des fonctionnaires ou à des personnes privées, ou contre le risque d’influencer autrement et injustement ces personnes, notamment dans des zones présentant un risque accru.
Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
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Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
L’industrie est soumise à des réglementations relatives à la durabilité et à un environnement réglementaire en constante évolution. Les modifications apportées à l’environnement juridique et réglementaire peuvent entraîner des répercussions importantes sur la valeur actionnariale. Les entreprises de l’industrie participent régulièrement au processus réglementaire et législatif sur de nombreuses questions environnementales et sociétales, directement ou en étant représentées par une association industrielle. Cet engagement peut découler du fait que les entreprises cherchent à garantir la représentation du point de vue de l’industrie dans l’évolution des réglementations affectant l’industrie et la représentation des intérêts des actionnaires. Dans le même temps, cet engagement visant à influencer les lois et réglementations environnementales peut avoir des conséquences néfastes sur la réputation des entreprises auprès des parties prenantes et peut, à terme, impacter l’acceptabilité sociale de l’entreprise. Les entreprises capables d’équilibrer ces points de vue pourraient être mieux à même de répondre à l’évolution du cadre réglementaire à moyen et long terme.
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Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
L’industrie des Produits chimiques est confrontée à des réglementations strictes concernant les émissions atmosphériques, les rejets d’eau, la sécurité chimique et la sécurité des procédés, entre autres. L’anticipation et l’adaptation aux évolutions des réglementations, à court terme et à long terme, constituent une question critique pour le secteur, l’évolution des réglementations pouvant avoir une incidence considérable sur la demande en produit, sur les coûts de fabrication et sur la valeur de la marque. Par conséquent, les entreprises ayant défini clairement une stratégie de gestion de l’environnement réglementaire qui aligne la performance de l’entreprise avec les résultats environnementaux durables et tient compte des externalités sociales peuvent bénéficier d’une diminution de l’incertitude réglementaire, d’un renforcement de la valeur de la marque et d’une meilleure compétitivité.
Gestion des risques d’incidents critiques
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Gestion des risques d’incidents critiques
Des risques importants pèsent sur les entreprises de services ; ils sont associés à des événements peu probables dont les conséquences sont importantes ainsi qu’à des activités d’exploration, de développement et de production pétrolières et gazières. Ces événements peuvent entraîner de nombreux accidents mortels, des dommages matériels importants et des répercussions indésirables majeures sur l’environnement. Les entreprises de services peuvent être indirectement touchées en raison des répercussions que les incidents ou les urgences de sécurité peuvent avoir sur leurs clients de prospection et de production (E&P). De plus, les incidents majeurs peuvent avoir un large éventail de conséquences sociales et environnementales négatives dont les entreprises E&P et de services peuvent être tenues responsables. Les entreprises de service sont en concurrence sur la base de leur réputation et de leur capacité à toujours exercer des activités en toute sécurité. Outre l’application de pratiques effectives de gestion de la sécurité des processus, les entreprises mettent souvent la priorité sur le développement d’une culture de la sécurité solide en vue de réduire la probabilité de survenance des accidents et des autres incidents liés à la santé et à la sécurité. Si des accidents et d’autres urgences surviennent malgré tout, les entreprises dotées d’une culture de la sécurité solide sont souvent à même de détecter plus efficacement ces incidents et d’y réagir. Une culture qui mobilise les employés et les sous-traitants, et leur permet de collaborer avec des entreprises de gestion et E&P en vue de garantir leurs propres santé, sécurité et bien-être, et de prévenir les accidents, est susceptible d’aider les entreprises de services à réduire les risques pesant sur la valeur financière.
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Sécurité opérationnelle, préparation et réponse aux situations d’urgence
La santé, la sécurité et la gestion des urgences sont une question critique pour les entreprises de l’industrie des Produits chimiques. Les défaillances techniques, les erreurs humaines ou les facteurs externes tels que le climat peuvent aboutir au rejet accidentel de substances chimiques dans l’environnement dans les installations de transformation ou pendant le stockage et le transport. De plus, la nature combustible des substances chimiques, combinée aux températures et pressions de fonctionnement élevées qui interviennent dans la fabrication, augmente le risque d’explosions, de déversements dangereux ou d’autres situations d’urgence. Ces événements peuvent blesser les travailleurs ou les personnes appartenant aux communautés voisines par le biais du rejet d’émissions atmosphériques et de substances chimiques néfastes, et peuvent également avoir des effets négatifs sur l’environnement. Les entreprises peuvent se retrouver confrontées à des perturbations des opérations, à un endommagement des installations, à une atteinte à la réputation et à une augmentation des coûts de remédiation et de conformité réglementaire en cas d’incident de procédé. Ainsi, une gestion solide de la sécurité des procédés peut réduire le temps d’interruption des opérations, atténuer les coûts et le risque réglementaire et assurer la productivité des collaborateurs.