Comparaison de l’industrie

Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:

  • Produits agricoles L’industrie des produits agricoles participe au traitement, au commerce et à la distribution de fruits et légumes, et à la production et à la mouture de produits agricoles comme le grain, le sucre, les huiles consommables, le maïs, le soja et les aliments pour animaux. Les produits agricoles sont directement vendus aux consommateurs et aux entreprises pour être utilisés dans des produits de consommation et industriels. Les entreprises de l’industrie achètent généralement des produits agricoles à des entités qui cultivent ces produits (directement ou indirectement) puis exercent des activités créatrices de valeur ajoutée (par ex., transformation, commerce, distribution et mouture). Les entreprises de produits agricoles sont également impliquées dans le commerce de gros et la distribution. Les entreprises de l’industrie peuvent acheter une partie significative de produits agricoles à des producteurs tiers dans divers pays. Par conséquent, la gestion des risques de durabilité au sein de la chaîne d’approvisionnement est essentielle pour garantir l’approvisionnement fiable de matières premières et pour réduire le risque d’augmentation et de volatilité des prix sur le long terme.
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  • Exploitation du charbon L’industrie de l’exploitation du charbon regroupe les entreprises qui extraient du charbon et celles qui fabriquent des produits du charbon. L’activité d’exploitation minière inclut l’exploitation souterraine et l’exploitation à ciel ouvert, le charbon thermique et le charbon métallurgique.
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Questions pertinentes pour les deux Industries (12 de 26)

Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ? Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.

Sujets de divulgation

Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ? La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.
  • Produits agricoles Remove
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    • Émissions de GES La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).
      • Émissions de gaz à effet de serre Les entreprises de l’industrie des produits agricoles génèrent des émissions de gaz à effet de serre (GES) directes découlant du traitement et du transport de marchandises à l’occasion des opérations de fret terrestres et marines. Les réglementations sur les émissions peuvent augmenter le coût du capital, les coûts opérationnels et toucher l’efficacité opérationnelle des entreprises qui ne disposent pas de stratégies permettant de gérer les émissions de GES. L’emploi de technologies innovantes qui utilisent des carburants et entrants énergétiques alternatifs (notamment les déchets de la biomasse générés par les procédés internes) et l’amélioration du rendement énergétique permettent aux entreprises de limiter l’exposition à l’instabilité des prix du carburant, à des perturbations de l’approvisionnement, à des coûts réglementaires futurs et à d’autres conséquences éventuelles des émissions de GES.
    • Gestion de l’énergie La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.
      • Gestion de l’énergie Le traitement et la mouture de produits agricoles nécessitent un apport énergétique important. Certaines entreprises de produits agricoles génèrent de l’énergie sur site à l’aide de la combustion directe de combustibles fossiles et/ou de biomasse, mais la majorité de l’énergie provient du réseau électrique. La consommation d’énergie contribue aux répercussions énergétiques, notamment le changement climatique et la pollution. La gestion de l’énergie affecte les coûts actuels et futurs des opérations. La réglementation sur le climat et d’autres facteurs de durabilité pourraient entraîner la hausse et/ou une volatilité accrue des prix de l’électricité et du carburant, et l’augmentation des coûts opérationnels pour les entreprises de produits agricoles. Par conséquent, le rendement énergétique obtenu à l’aide de l’amélioration des procédés peut réduire les coûts opérationnels. Le compromis entre l’électricité sur site et en provenance du réseau ainsi que l’utilisation d’énergie alternative peuvent jouer un rôle important sur l’influence des coûts à long terme, la fiabilité de l’approvisionnement en énergie d’une entreprise et la mesure de l’impact réglementaire des émissions directes et indirectes.
    • Gestion de l’eau et des eaux usées La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.
      • Gestion de l’eau L’industrie des produits agricoles a recours à l’eau pour les activités de traitement et les entreprises de l’industrie génèrent en général des eaux usées ou des effluents. En raison de la disponibilité physique et/ou de l’accès réglementaire, la disponibilité de l’eau touche directement la capacité de l’industrie à gérer efficacement les installations de traitement. Les entreprises de l’industrie sont de plus en plus exposées aux risques et réglementations liés à l’eau, ce qui peut augmenter les coûts de dépenses en capital, les coûts opérationnels, les coûts de remédiation et/ou les potentielles amendes. Les entreprises peuvent gérer les risques et les occasions liés à l’eau et réduire les coûts à long terme par le biais d’investissements de capital et d’une évaluation de la localisation des installations en rapport avec les risques de pénurie en eau, les améliorations de l’efficacité opérationnelle et les partenariats avec les organismes de réglementation et les communautés sur des questions comme l’accès à l’eau ou aux effluents. Les risques liés à la production de cultures entraînés par la disponibilité de l’eau et son accès sont traités dans un résumé distinct axé sur la chaîne d’approvisionnement, Approvisionnement en composants.
    • Gestion des déchets et des matières dangereuses La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.
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    • Répercussions écologiques La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.
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    • Droits de l’homme et relations communautaires La catégorie aborde la gestion de la relation entre les entreprises et les communautés dans lesquelles elles exercent leur activité, y compris, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts directs et indirects sur les droits de l’homme fondamentaux ainsi que le traitement des peuples indigènes. En particulier, cette gestion peut traiter des impacts socio-économiques sur la communauté, de l’engagement de la communauté, de la justice environnementale, de la formation des mains-d’œuvre locales, de l’impact sur les entreprises locales, du permis d’exploitation, ainsi que des évaluations de l’impact environnemental/social. La catégorie ne comprend pas les impacts environnementaux tels que la pollution atmosphérique ou les déchets qui, même s’ils peuvent avoir un impact sur la santé et la sécurité des membres de la communauté locale, sont abordés dans des catégories distinctes.
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    • Qualité et sécurité des produits La catégorie aborde les problèmes qui impliquent des caractéristiques non intentionnelles de produits vendus ou de services fournis, qui peuvent créer des risques pour la santé ou la sécurité des utilisateurs finaux. Elle aborde la capacité d’une entreprise à proposer des produits manufacturés et/ou des services qui répondent aux attentes des clients par rapport à leurs caractéristiques sanitaires et sécuritaires. Cela comprend, mais sans s’y limiter, les problèmes impliquant la responsabilité, la gestion des rappels et des retraits du marché, les tests de produits, ainsi que la gestion des produits chimiques / du contenu / des ingrédients des produits.
      • Sécurité alimentaire Les produits agricoles sont soit vendus directement aux consommateurs sous forme brute, soit transformés davantage avant de parvenir aux consommateurs. Le maintien de la qualité et de la sécurité des produits est essentiel, car la contamination par des pathogènes, des produits chimiques, ou des déchets présente de graves risques pour la santé humaine et animale. La contamination peut découler de mauvaises pratiques en matière d’agriculture, de stockage ou de manipulation. Les questions de qualité et de sécurité alimentaires peuvent entraîner des modifications des demandes des consommateurs et des actions réglementaires. Les rappels de produits peuvent nuire à la réputation d’une marque, réduire les revenus et entraîner des amendes élevées. Obtenir des certificats de sécurité alimentaire ou s’assurer du respect par les fournisseurs des directives de sécurité alimentaire pourrait aider les entreprises dans l’industrie à protéger contre les risques pour la sécurité des produits et à communiquer la qualité de leurs produits aux acheteurs.
    • Pratiques de travail La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association.
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    • Santé et sécurité des employés La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.
      • Santé et sécurité des collaborateurs Les procédés industriels utilisés dans l’industrie de produits agricoles constituent des dangers professionnels importants. Les employés exercent de nombreuses activités à forte intensité de main-d’œuvre. Les dangers courants comprennent des chutes, des accidents de transport, des accidents liés à l’équipement, et des maladies ou des blessures liées à la chaleur, entre autres. Les violations de normes de santé et de sécurité pourraient entraîner des sanctions monétaires et des frais pour les mesures correctives. Les taux de blessure élevés, notamment les taux de mortalité, peuvent être le signe d’une structure de gouvernance fragile et d’une faible culture de sécurité sur le lieu de travail, et entraîner une atteinte importante à la réputation. Les bons résultats de la gestion de la santé et de la sécurité des collaborateurs peuvent aider à construire une image de marque tout en promouvant la moralité des collaborateurs, ce qui peut entraîner une productivité accrue, un faible roulement des collaborateurs et des relations communautaires renforcées.
    • Résilience du modèle économique La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques.
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    • Gestion de la chaîne d’approvisionnement La catégorie aborde la gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise. Elle aborde les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par les fournisseurs par le biais de leurs activités opérationnelles. Ces problèmes comprennent, mais sans s’y limiter, la responsabilité environnementale, les droits de l’homme, les pratiques de travail, ainsi que l’éthique et la corruption. La gestion peut impliquer le tri, la sélection, la surveillance et l’engagement avec les fournisseurs concernant leurs impacts environnementaux et sociaux. La catégorie n’aborde pas les impacts des facteurs externes (comme le changement climatique et d’autres facteurs environnementaux et sociaux) sur les activités des fournisseurs et/ou sur la disponibilité et la tarification des ressources clés. Tout cela est traité dans une catégorie distincte.
      • Impacts environnementaux et sociaux de la chaîne d’approvisionnement des composants Les entreprises de produits agricoles acquièrent les entrants agricoles auprès d’un grand nombre de fournisseurs. La façon dont les entreprises de l’industrie examinent et contrôlent les fournisseurs, et nouent le dialogue avec eux, sur des sujets environnementaux et sociaux peut influer sur la demande des consommateurs, les risques pour la réputation et la capacité des entreprises à gérer efficacement leur approvisionnement en culture et à répondre à la fluctuation des prix. Les questions de la gestion de la chaîne d’approvisionnement liées au travail, aux pratiques environnementales, à l’éthique ou à la corruption peuvent entraîner des sanctions réglementaires et/ou des frais opérationnels accrus à long terme pour les entreprises. De même, les entreprises de produits agricoles peuvent être confrontées à une atteinte à la réputation si les résultats de leurs fournisseurs quant aux questions environnementales et sociales sont mauvais. Les entreprises peuvent atténuer ces risques et augmenter éventuellement la demande des consommateurs ou obtenir de nouveaux débouchés commerciaux en nouant le dialogue avec les fournisseurs clés afin de mettre en œuvre les pratiques agricoles durables ou de s’approvisionner auprès de fournisseurs certifiés.
      • Gestion des OGM Les produits agricoles développés à l’aide de la technologie des organismes génétiquement modifiés (OGM) ont de plus en plus suscité l’intérêt des consommateurs. La technologie OGM a, dans de nombreux cas, permis des améliorations en matière de rendement des cultures par le développement de traits résistants aux maladies ou à la sécheresse chez les plantes, mais les consommateurs s’inquiètent plus en plus des impacts perçus sur la santé, l’environnement et/ou sociaux liés à la culture et à la consommation d’OGM. Certains pays et certaines régions géographiques ont adopté des réglementations qui interdisent l’utilisation ou la culture d’OGM. Les entreprises d’aliments et de boissons de la chaîne d’approvisionnement d’aliments, y compris les entreprises de cette industrie, sont à la recherche de moyens efficaces d’analyser les risques et occasions liés aux OGM, et communiquent à ce sujet avec les consommateurs. Les entreprises de produits agricoles en mesure de répondre aux tendances des consommateurs en constante évolution et aux modifications réglementaires par leur portefeuille de produits ou des communications effectives peuvent réduire les risques pour la réputation, la perte de revenue et saisir des occasions d’obtenir de nouvelles parts de marché.
    • Approvisionnement en matériaux et efficacité La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte.
      • Approvisionnement en composants Les entreprises de produits agricoles acquièrent une série de marchandises et d’ingrédients auprès d’agriculteurs et/ou de distributeurs intermédiaires. La capacité de l’industrie à s’approvisionner de manière fiable en ingrédients au niveau de prix souhaité fluctue avec le rendement des cultures. Elle peut être affectée par le changement climatique, la pénurie en eau, la gestion des terres et toute autre considération de pénurie des ressources. Les entreprises qui acquièrent des cultures plus productives et qui consomment moins de ressources, ou celles qui collaborent étroitement avec les fournisseurs pour accroître leur flexibilité face au changement climatique et aux autres risques de pénurie des ressources seront mieux protégées d’une potentielle volatilité des prix et des perturbations de l’approvisionnement en cultures. En outre, les entreprises peuvent améliorer la réputation de leur marque et développer de nouveaux débouchés commerciaux. La mauvaise gestion des risques d’approvisionnement peut conduire à une augmentation des coûts du capital, à une réduction des marges et à une croissance restreinte du chiffre d’affaires.
  • Exploitation du charbon Remove
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    • Émissions de GES La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).
      • Émissions de gaz à effet de serre L’exploitation du charbon est une activité à forte intensité énergétique qui génère des émissions directes de gaz à effet de serre (GES) considérables, notamment du dioxyde de carbone (provenant de l’utilisation de combustible) et du méthane (dégagé par les gisements de charbon pendant l’exploitation minière et les activités post-exploitation minière). Les efforts de réglementation visant à réduire les émissions de GES pour répondre aux risques présentés par le changement climatique peuvent aboutir à une augmentation des dépenses en capital et des frais opérationnels en fonction de l’amplitude des émissions directes. Des économies opérationnelles peuvent être réalisées par le biais d’une réduction efficace des émissions de GES. Ces économies peuvent atténuer l’impact financier potentiel de l’augmentation des coûts de carburant due aux réglementations visant à limiter ou imposer un prix sur les émissions de GES.
    • Gestion de l’énergie La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.
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    • Gestion de l’eau et des eaux usées La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.
      • Gestion de l’eau L’exploitation du charbon a un impact sur la qualité et sur la quantité des réserves d’eau locales. L’exploitation du charbon consomme beaucoup d’eau. L’utilisation de l’eau lors du lavage du charbon pour éliminer le soufre, pour le refroidissement des équipements de forage et pour le transport du charbon dans les carboducs peut affecter les ressources. La gravité de ces risques peut varier selon la disponibilité de l’eau et l’environnement réglementaire de la région. La réduction de la consommation et de la contamination de l’eau peut également donner lieu à des économies opérationnelles pour les entreprises et ainsi réduire leurs coûts opérationnels. Le traitement et le rejet des eaux usées sont souvent réglementés par les agences locales ou nationales. Le non-respect des limites concernant le sélénium, les sulfates et les solides dissous peut affecter les entreprises d’exploitation du charbon par le biais de sanctions importantes, de coûts de conformité, de retards de production ou d’une augmentation des coûts liés à la fermeture de la mine.
    • Gestion des déchets et des matières dangereuses La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.
      • Gestion des déchets La gestion des déchets de roche solide et d’argile, des détritus de procédés et des déchets de charbon liquides contenant des substances dangereuses telles que du mercure, de l’arsenic et du cadmium représentent des défis opérationnels et réglementaires pour les entreprises d’exploitation du charbon. Les boues de charbon ou bassins de décantation peuvent présenter une menace considérable en cas d’éclatement, d’effondrement ou de fuite des retenues, provoquant la destruction de vies, de propriétés et d’écosystèmes, avec des répercussions financières associées pouvant inclure des sanctions réglementaires, le paiement d’indemnités ou des obligations de conformité ou de remédiation. L’autorisation des opérations d’exploitation minière peut être affectée, entraînant une baisse du chiffre d’affaires de l’entreprise ou la nécessité de réaliser des dépenses supplémentaires avant approbation. La capacité des entreprises à réduire le nombre et la taille des bassins de décantation et à garantir l’intégrité structurelle des retenues peut aider à minimiser ces impacts.
    • Répercussions écologiques La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.
      • Répercussions sur la biodiversité L’exploitation du charbon peut avoir de nombreux impacts sur la biodiversité. L’exploitation à ciel ouvert et les déplacements de sommets peuvent modifier le paysage et éliminer la végétation et l’habitat de la faune. Le drainage rocheux revêt une importance particulière : il s’agit d’eau fortement acide, riche en métaux lourds, qui se forme lorsque l’eau de surface et l’eau de sous-surface peu profonde entrent en contact avec le mort-terrain de l’exploitation minière du charbon, ce qui peut avoir des effets néfastes sur les personnes, les animaux et les plantes. Les impacts de l’exploitation du charbon sur la biodiversité peuvent affecter la valorisation des réserves et créer des risques opérationnels. Les caractéristiques environnementales des terres sur lesquelles les réserves se trouvent peuvent accroître les coûts d’extraction en raison de la sensibilisation croissante et de la protection des écosystèmes. Les entreprises peuvent également être confrontées à des obstacles réglementaires ou réputationnels pour accéder aux réserves situées dans des zones écologiquement fragiles, tels que la classification des zones dans lesquelles les réserves sont situées comme « zones protégées ». Les entreprises d’exploitation du charbon font face à des risques réglementaires associés à la régénération après la mise hors service d’une mine, selon les exigences réglementaires applicables de restaurer la propriété exploitée conformément à un plan de régénération approuvé au préalable. Des coûts matériels peuvent survenir dans le cadre de l’élimination ou de la couverture des empilements de détritus, du respect des obligations de traitement de l’eau et de démantèlement de l’infrastructure à la fin de sa durée de vie. De plus, l’exploitation du charbon continue est soumise à des lois de protection des espèces en voie de disparition. Les entreprises disposant d’un plan de gestion environnementale efficace pour les différentes étapes du cycle de vie du projet peuvent minimiser leurs coûts de conformité et leurs responsabilités juridiques, être confrontées à une moindre résistance lors du développement de nouvelles mines, éviter les retards d’achèvement des projets et éviter les difficultés d’obtention des permis et d’accès aux réserves.
    • Droits de l’homme et relations communautaires La catégorie aborde la gestion de la relation entre les entreprises et les communautés dans lesquelles elles exercent leur activité, y compris, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts directs et indirects sur les droits de l’homme fondamentaux ainsi que le traitement des peuples indigènes. En particulier, cette gestion peut traiter des impacts socio-économiques sur la communauté, de l’engagement de la communauté, de la justice environnementale, de la formation des mains-d’œuvre locales, de l’impact sur les entreprises locales, du permis d’exploitation, ainsi que des évaluations de l’impact environnemental/social. La catégorie ne comprend pas les impacts environnementaux tels que la pollution atmosphérique ou les déchets qui, même s’ils peuvent avoir un impact sur la santé et la sécurité des membres de la communauté locale, sont abordés dans des catégories distinctes.
      • Droits de la population autochtone Les entreprises de l’industrie de l’exploitation du charbon peuvent mener des activités et détenir des actifs dans des zones occupées par des populations autochtones. Les entreprises perçues comme contribuant à des violations des droits de l’homme ou ne tenant pas compte des droits des populations autochtones peuvent être affectées par des contestations, des émeutes ou la suspension de permis. Elles peuvent être confrontées à des coûts significatifs associés à des indemnités ou à des paiements de règlement, et à des réductions de la valeur de leurs réserves dans ces zones. En l’absence de lois nationales relatives à ces situations, plusieurs instruments internationaux ont émergé pour fournir des lignes directrices aux entreprises. Ces instruments incluent l’obtention du consentement libre, préalable et éclairé des populations autochtones aux décisions qui les concernent. Avec la croissance de la sensibilisation, plusieurs pays commencent également à mettre en œuvre des lois spécifiques protégeant les droits des populations autochtones, ce qui entraîne un risque réglementaire accru pour les entreprises. Par ailleurs, les populations autochtones représentent souvent une partie vulnérable de la population, ayant une capacité limitée à défendre leurs droits et intérêts uniques.
      • Relations communautaires L’exploitation du charbon se déroule sur plusieurs années et peut avoir de nombreuses incidences sur les communautés. Les droits et intérêts des communautés peuvent être affectés par les répercussions environnementales et sociales des opérations, les émissions atmosphériques, la production de déchets, le rejet d’eaux usées et les activités de mise hors service. Les entreprises d’exploitation du charbon ont souvent besoin du soutien des communautés locales pour obtenir les permis et baux d’exploitation et mener leurs activités sans être perturbées. La valeur attendue des réserves peut être affectée si la communauté intervient ou fait pression sur son gouvernement pour interférer avec les droits d’une entreprise houillère en rapport avec ces réserves. Outre les préoccupations des communautés sur les conséquences directes des projets, la présence des activités d’exploitation minière du charbon peut donner lieu à des préoccupations socioéconomiques connexes concernant l’éducation, la santé et les revenus. Les entreprises houillères perçues comme participant à une recherche de rente et à l’exploitation des ressources de la communauté sans fournir d’avantages socioéconomiques en échange peuvent être exposées à un risque d’actions des communautés et gouvernements hôtes relevant du « nationalisme des ressources », qui limitent leurs activités ou imposent des coûts supplémentaires. Les entreprises des industries minières peuvent adopter diverses stratégies d’engagement des communautés dans leurs opérations mondiales pour gérer les risques et possibilités associés aux droits et intérêts des communautés, telles que l’intégration de l’engagement des communautés dans chaque phase du cycle du projet. Les entreprises qui adoptent une approche de « valeur partagée » peuvent être en mesure de fournir des avantages socioéconomiques importants aux communautés tout en maintenant des opérations rentables.
    • Qualité et sécurité des produits La catégorie aborde les problèmes qui impliquent des caractéristiques non intentionnelles de produits vendus ou de services fournis, qui peuvent créer des risques pour la santé ou la sécurité des utilisateurs finaux. Elle aborde la capacité d’une entreprise à proposer des produits manufacturés et/ou des services qui répondent aux attentes des clients par rapport à leurs caractéristiques sanitaires et sécuritaires. Cela comprend, mais sans s’y limiter, les problèmes impliquant la responsabilité, la gestion des rappels et des retraits du marché, les tests de produits, ainsi que la gestion des produits chimiques / du contenu / des ingrédients des produits.
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    • Pratiques de travail La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association.
      • Relations de travail Les entreprises d’exploitation du charbon sont confrontées à la tension inhérente entre la nécessité de réduire le coût de la main-d’œuvre pour rester concurrentielles et la nécessité de gérer les ressources humaines pour garantir la performance à long terme. Les conditions de travail associées à l’exploitation du charbon sont souvent dangereuses et exigeantes physiquement. Les syndicats jouent un rôle essentiel dans la représentation des intérêts des travailleurs et la gestion des négociations collectives pour obtenir des améliorations des salaires et des conditions de travail. Cela rend critique la gestion des relations avec la main-d’œuvre, car un conflit avec les travailleurs peut aboutir à des grèves et à d’autres perturbations causant des retards ou des arrêts de production, lesquels entraînent à leur tour des pertes de chiffre d’affaires considérables et une atteinte à la réputation. Le stress associé au travail continuel peut avoir une incidence sur la profitabilité à long terme de l’entité. Dans le même temps, les résultats positifs d’un engagement efficace de la main d’œuvre peuvent inclure une amélioration des pratiques de travail et de l’utilisation de la main-d’œuvre, ainsi qu’une réduction des incidents de sécurité, des accidents ou des décès.
    • Santé et sécurité des employés La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.
      • Santé et sécurité des collaborateurs La sécurité est essentielle dans les opérations d’exploitation du charbon en raison des conditions de travail souvent dangereuses. Plusieurs dangers associés à l’industrie peuvent provoquer des décès ou des blessures, notamment des accidents, des éboulements, des explosions et des inondations. En raison de ces dangers, l’industrie se caractérise par des taux de mortalité et de blessures supérieurs à la moyenne. Les mineurs de charbon sont également exposés à des risques pour la santé à long terme tels que des maladies pulmonaires chroniques (la pneumoconiose des mineurs de charbon), ainsi que des problèmes de santé mentale. Des lois fédérales spécifiques relatives à la santé et à la sécurité protègent les travailleurs du secteur de l’exploitation du charbon et prévoient des indemnisations en cas de pneumoconiose. Elles peuvent imposer des coûts supplémentaires aux entreprises ou aboutir à des sanctions réglementaires. Les changements de législation peuvent entraîner des responsabilités supplémentaires. La capacité d’une entreprise à protéger la santé et la sécurité des employés et à créer une culture de la sécurité et du bien-être parmi les employés de tous niveaux peut aider à prévenir les accidents, atténuer les coûts et les temps d’arrêt des opérations et améliorer la productivité des collaborateurs.
    • Résilience du modèle économique La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques.
      • Valorisation des réserves et dépenses en capital Les estimations suggèrent que les entreprises houillères ne seront pas en mesure d’extraire une partie significative de leurs réserves de charbon si les émissions de gaz à effet de serre (GES) doivent être contrôlées afin de limiter l’augmentation de la température planétaire à deux degrés Celsius, conformément à l’accord de Paris. La gérance des ressources en capital, tout en tenant compte des tendances à moyen et long terme, notamment en ce qui concerne les actions d’atténuation du changement climatique, est essentielle pour empêcher la dépréciation des actifs et maintenir la rentabilité et la solvabilité. Dans le monde entier, des réglementations et des politiques sont mises en place, et pourront continuer d’être mises en place, pour limiter les émissions de GES des centrales à charbon (les clients des entreprises houillères), ce qui réduit la demande, et donc les prix, du charbon. La demande en charbon est également affectée par les réglementations qui régissent les autres émissions atmosphériques néfastes applicables aux centrales à charbon. Un développement des réglementations en matière d’atténuation des GES peut donc accroître l’amplitude des éventuels impacts financiers sur les moyen et long termes. En plus de l’amélioration de la compétitivité des technologies des énergies alternatives, cela pose un risque à long terme pour les réserves et les dépenses en capital des entreprises d’exploitation du charbon.
    • Gestion de la chaîne d’approvisionnement La catégorie aborde la gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise. Elle aborde les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par les fournisseurs par le biais de leurs activités opérationnelles. Ces problèmes comprennent, mais sans s’y limiter, la responsabilité environnementale, les droits de l’homme, les pratiques de travail, ainsi que l’éthique et la corruption. La gestion peut impliquer le tri, la sélection, la surveillance et l’engagement avec les fournisseurs concernant leurs impacts environnementaux et sociaux. La catégorie n’aborde pas les impacts des facteurs externes (comme le changement climatique et d’autres facteurs environnementaux et sociaux) sur les activités des fournisseurs et/ou sur la disponibilité et la tarification des ressources clés. Tout cela est traité dans une catégorie distincte.
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    • Approvisionnement en matériaux et efficacité La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte.
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