Comparaison de l’industrie

Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:

  • Activités de gestion et de garde d’actifs Le secteur des activités de gestion et de garde d’actifs est composée d’entreprises qui gèrent des portefeuilles de placements sur la base d’une commission ou contre rémunération pour les investisseurs institutionnels, de détail et très fortunés. En outre, les entreprises de ce secteur proposent des services de gestion de patrimoine, de gestion de banque privée, de planification financière, de conseils en investissement et de courtage de titres destinés à des investisseurs de détail. Les portefeuilles et stratégies de placements peuvent être diversifiés dans de nombreuses catégories d’actifs, notamment, sans toutefois s’y limiter, les capitaux, les revenus fixes et les fonds spéculatifs. Des entreprises spécifiques participent à des investissements dans le capital-risque et des capitaux privés. Le secteur fournit un service essentiel d’assistance à un ensemble de clients, des investisseurs de détail individuels aux grands propriétaires d’actifs institutionnels, pour répondre aux objectifs d’investissement précisés. Les entreprises du secteur vont des grands gestionnaires d’actifs multinationaux dotés d’une panoplie de produits pouvant faire l’objet d’un placement, de stratégies et de catégories d’actifs aux petites entreprises qui proposent des services à un créneau très spécifique. Les grandes entreprises sont généralement en concurrence sur la base des frais de gestion qu’elles facturent pour leurs services et la possibilité de générer des résultats d’investissement supérieurs. Les petites entreprises, quant à elles, sont généralement en concurrence par rapport à leur capacité d’offrir des produits et services tournés vers les clients individuels en vue de satisfaire leurs besoins de diversification. La crise financière de 2008 et les évolutions réglementaires ultérieures soulignent l’impact social du secteur en matière de fourniture de conseils justes aux clients et de gestion des risques au niveau de l’entité, du portefeuille et de l’économie. En outre, l’impact collectif du secteur sur la distribution de capital crée la responsabilité d’intégrer des facteurs de durabilité dans les décisions et la gestion d’investissements.
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  • Services d’ingénierie et de construction L’industrie des services d’ingénierie et de construction offre des services d’ingénierie, de construction, de conception, de consultation, contractuels et d’autres services associés qui appuient différents projets de bâtiments et d’infrastructures. L’industrie est principalement composée de quatre secteurs majeurs : les services d’ingénierie, la construction d’infrastructures, la construction de bâtiments non résidentiels et la sous-traitance en construction et autres services professionnels associés à la construction. Le secteur de la construction d’infrastructures inclut les entreprises qui conçoivent et/ou construisent des projets d’infrastructures tels que des usines, barrages, oléoducs et gazoducs, raffineries, autoroutes, ponts, tunnels, voies ferroviaires, ports, aéroports, usines de traitement des déchets, réseaux hydrauliques et stades. Le secteur de la construction de bâtiments non résidentiels inclut les entreprises qui conçoivent et/ou construisent des établissements industriels et commerciaux tels que des ateliers, entrepôts, centres de données, bureaux, hôtels, hôpitaux, universités et espaces commerciaux tels que les centres commerciaux. Le secteur des services d’ingénierie inclut les entreprises qui proposent des services d’ingénierie et d’architecture spécialisés tels que la conception et le développement d’études de faisabilité pour de nombreux types de projets répertoriés ci-dessus. Enfin, le secteur des services de sous-traitance en construction et autres services professionnels associés à la construction inclut les entreprises plus petites qui fournissent des services auxiliaires tels que la menuiserie, l’électricité, la plomberie, la peinture, l’étanchéité, l’aménagement paysager, l’aménagement intérieur et l’inspection des bâtiments. Les consommateurs de l’industrie incluent les propriétaires et promoteurs d’infrastructures dans les secteurs public et privé. Les grandes entreprises de cette industrie opèrent et génèrent des revenus dans le monde entier et se spécialisent généralement dans plusieurs secteurs.
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Questions pertinentes pour les deux Industries (7 de 26)

Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ? Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.

Sujets de divulgation

Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ? La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.
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    • Répercussions écologiques La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.
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    • Qualité et sécurité des produits La catégorie aborde les problèmes qui impliquent des caractéristiques non intentionnelles de produits vendus ou de services fournis, qui peuvent créer des risques pour la santé ou la sécurité des utilisateurs finaux. Elle aborde la capacité d’une entreprise à proposer des produits manufacturés et/ou des services qui répondent aux attentes des clients par rapport à leurs caractéristiques sanitaires et sécuritaires. Cela comprend, mais sans s’y limiter, les problèmes impliquant la responsabilité, la gestion des rappels et des retraits du marché, les tests de produits, ainsi que la gestion des produits chimiques / du contenu / des ingrédients des produits.
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    • Méthodes de vente et étiquetage des produits La catégorie aborde les enjeux sociaux qui peuvent découler d’une incapacité à gérer la transparence, l’exactitude et la clarté des communiqués commerciaux, de la publicité, et de l’étiquetage des produits et services. Elle comprend, mais sans s’y limiter, les normes et réglementations en matière de publicité, les pratiques de vente éthiques et responsables, l’étiquetage trompeur ou mensonger, ainsi que les pratiques de vente et de prêt discriminatoires ou prédatrices. Cela peut inclure les pratiques de vente mensongères ou agressives pour lesquelles des structures incitatives pour les employés peuvent encourager la vente de produits ou de services qui ne sont pas dans l’intérêt des clients.
      • Informations transparentes et conseils justes pour les clients Les gestionnaires d’actifs ont des obligations légales et des devoirs fiduciaires relatifs à la tenue de registres, aux exigences d’exploitation, de commercialisation et de divulgation, et à l’interdiction d’activités frauduleuses. Les réglementations concernant le secteur des activités de gestion et de garde d’actifs ont pour objectif d’harmoniser les intérêts des entreprises et ceux de leurs clients, et de limiter les conflits d’intérêts. Cette harmonisation, associée au fait que la plupart des gestionnaires d’actifs touchent des commissions basées sur la quantité d’actifs sous gestion, constitue une incitation importante pour les entreprises qui apportent à leurs clients des stratégies correspondant à des profils risques/rendement. En dépit des divulgations requises, les entreprises font tout de même face à des défis : elles doivent s’assurer que les clients comprennent la nature des risques pris dans les stratégies de placement. Si les services fournis ne correspondent pas aux attentes des clients, il peut s’en suivre des litiges longs et coûteux, une réduction de la confiance avec les clients et une baisse des ventes. Une divulgation renforcée sur les procédures et programmes en vue de fournir des informations adéquates, claires et transparentes à propos des produits et services, les registres de violations réglementaires commises par les employés et la quantité d’amendes et de règlements associés à l’intégrité professionnelle permet aux investisseurs de mieux comprendre l’efficacité de la gestion des risques par l’entreprise associée à cette question. Ils leur permettent également de savoir si l’entreprise est en mesure de préserver la valeur à long terme pour les actionnaires.
    • Santé et sécurité des employés La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.
      None
    • Engagement des employés, diversité et inclusion La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à s’assurer que sa culture ainsi que ses pratiques de recrutement et de promotion adhèrent au développement d’une main-d’œuvre diversifiée et inclusive qui reflète la composition des réserves de talents locales et de sa clientèle. Elle aborde les problèmes de pratiques discriminatoires sur les bases de la race, du genre, de l’ethnie, de la religion, de l’orientation sexuelle, et d’autres facteurs.
      • Inclusion et diversité des employés Les entreprises qui réalisent des activités de gestion et de garde d’actifs font face à un degré élevé de concurrence en ce qui concerne les employés qualifiés. Parallèlement, l’industrie présente un faible niveau de diversité, en particulier concernant les postes supérieurs. Ces dernières années, une attention considérable des médias s’est portée sur des cas de discrimination sexuelle impliquant des entreprises de l’industrie cotées en Bourse. Alors que l’industrie est transformée par des innovations rapides comme l’introduction de produits financiers plus complexes et un commerce informatisé, algorithmique et de haute fréquence, la capacité des sociétés à attirer et à retenir les employés qualifiés va probablement prendre de plus en plus d’importance. En garantissant la diversité des genres et des origines dans l’ensemble de l’entreprise, les sociétés verront probablement les groupes de leurs candidats s’élargir, ce qui pourrait diminuer le coût à l’embauche et améliorer l’efficacité opérationnelle. En outre, les preuves suggèrent que des groupes diversifiés d’employés dans des entreprises de gestion d’actifs sont susceptibles d’accroître les profils rendement/risque des portefeuilles de placements. Une divulgation renforcée concernant la diversité des genres et des origines des employés, en particulier lorsqu’elle est fournie par catégorie d’employés, permettra aux actionnaires d’évaluer la manière dont les sociétés de cette industrie gèrent ces risques et ces opportunités associés.
    • Conception de produit et gestion du cycle de vie La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.
      • Intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance à la gestion et au conseil en investissement Les entreprises qui exercent des activités de gestion et de garde d’actif ont une responsabilité fiduciaire à l’égard de leurs clients. Ces entreprises doivent par conséquent envisager et incorporer une analyse de l’ensemble des informations importantes dans leurs décisions d’investissement, notamment les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le processus d’incorporation ESG porte sur la considération des facteurs ESG lors de l’évaluation, de la modélisation, de la construction de portefeuille, du vote par procuration et de la collaboration avec les bénéficiaires d’investissements et, par conséquent, sur le processus décisionnel en matière d’investissement par les gestionnaires d’actifs et de patrimoine. La gestion et l’utilisation de formes de capitaux non financières contribuent de plus en plus à la valeur marchande, mais l’incorporation des facteurs ESG dans l’analyse des bénéficiaires d’investissements est devenue plus pertinente. La recherche a déterminé que la gestion de certains facteurs ESG par une entreprise peut avoir des répercussions importantes sur sa comptabilité et les rendements sur les marchés. Par conséquent, une compréhension approfondie de la performance des bénéficiaires d’investissements en matière d’ESG, l’intégration des facteurs ESG dans l’évaluation et la modélisation, et la communication avec les bénéficiaires d’investissement sur des questions de durabilité permet aux gestionnaires d’actifs de produire des rendements supérieurs. D’un autre côté, les entreprises qui exercent des activités de gestion et garde d’actifs et qui n’envisagent pas ces risques et opportunités dans le cadre de leurs activités de gestion d’investissement pourraient voir les rendements de leurs investissements diminuer dans leurs portefeuilles, ce qui entraînerait une baisse des commissions de performance. À long terme, cela entraînerait une sortie des actifs sous gestion, puis la perte de parts de marchés et la baisse des frais de gestion.
      • Émissions financées Les entités participant aux activités de gestion d'actifs sont confrontées à des risques et opportunités liés aux émissions de gaz à effet de serre associées à ces activités. Les contreparties, les emprunteurs ou les entreprises émettrices les plus élevées pourraient être plus sensibles aux risques associés aux changements technologiques, aux changements de l'offre et de la demande et aux changements de politique qui, à leur tour, peuvent avoir une incidence sur les perspectives d'une institution financière qui fournit des services financiers à ces entités. Ces risques et opportunités peuvent prendre la forme d'un risque de crédit, d'un risque de marché, d'un risque de réputation et d'autres risques financiers et opérationnels. Par exemple, un risque de crédit peut survenir en relation avec le financement de clients touchés par des taxes sur le carbone, des réglementations en matière d'efficacité énergétique ou d'autres politiques de plus en plus strictes ; le risque de crédit peut également découler de changements technologiques connexes. Le risque de réputation pourrait découler du financement de projets de combustibles fossiles. Les entités participant aux activités de gestion d'actifs surveillent et gèrent de plus en plus ces risques en mesurant leurs émissions financées. Cette mesure sert d'indicateur de l'exposition d'une entité aux risques et opportunités liés au climat et de la manière dont elle pourrait devoir adapter ses stratégies d'investissement au fil du temps.
    • Éthique des affaires La catégorie aborde l’approche de l’entreprise concernant la gestion des opportunités et des risques autour de la conduite éthique des affaires, y compris la fraude, la corruption, les pots-de-vin et les paiements de facilitation, les responsabilités fiduciaires, et d’autres comportements qui peuvent avoir un élément éthique. Cela comprend la sensibilité aux normes et règles commerciales au fil de leur évolution, à la juridiction et à la culture. Elle aborde la capacité de l’entreprise à fournir des services qui satisfont les normes professionnelles et éthiques les plus exigeantes de l’industrie, ce qui signifie éviter les conflits d’intérêts, les fausses déclarations, les préjugés, et la négligence à travers la formation adéquate des employés et la mise en œuvre de politiques et de procédures pour s’assurer que les employés fournissent des services sans préjugés et sans erreurs.
      • Éthique des affaires L’environnement réglementaire entourant le secteur des activités de gestion et de garde d’actifs continue d’évoluer à la fois sur le plan national et international. Il est attendu des sociétés qu’elles se conforment à un ensemble de règles complexes et parfois incohérentes relatives à la performance, et qu’elles réalisent et fournissent une divulgation sur ces questions comme le délit d’initié, la dispense d’exigences en matière de marchés dérivés de gré à gré et l’évasion fiscale. Les entreprises qui réalisent des activités de gestion et de garde d’actifs sont également soumises à des exigences légales strictes en tant que fiduciaires ou gardiennes de leurs clients. Enfin, dans certaines juridictions, des récompenses renforcées pour les lanceurs d’alerte peuvent conduire à une augmentation du nombre de plaintes déposées auprès des régulateurs. Les sociétés capables d’assurer une conformité réglementaire par le biais de contrôles internes robustes seront mieux positionnées pour établir une relation de confiance avec les clients, conduisant à une augmentation des revenus, et pour protéger la valeur actionnariale en minimisant les pertes subies en résultat de procédures judiciaires.
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    • Répercussions écologiques La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.
      • Répercussions environnementales de l’élaboration de projets Les projets de construction d’infrastructures aident à améliorer le développement économique et social ; cependant, ils peuvent aussi impliquer des risques pour l’environnement local et les communautés à proximité. Les activités de l’industrie peuvent perturber les écosystèmes locaux par des répercussions sur la biodiversité, des émissions atmosphériques, des déversements dans l’eau, la consommation des ressources naturelles, la production de déchets et l’utilisation de produits chimiques dangereux. Les entreprises de construction réalisent notamment des activités de défrichage, de nivellement et d’excavation et peuvent générer des déchets nocifs pendant la construction du projet. L’évaluation correcte des répercussions environnementales avant la construction peut aider à limiter les problèmes imprévus qui peuvent générer des coûts opérationnels et de capital. Dans certains cas, les préoccupations environnementales et/ou les oppositions de la part des communautés locales peuvent entraîner des retards dans le projet et, dans les cas extrêmes, des annulations de projets, qui peuvent affecter la rentabilité et les occasions de croissance de l’entreprise. Une incapacité à respecter les réglementations environnementales pendant la construction peut entraîner des amendes coûteuses et des coûts de réparation, et peut porter atteinte à la réputation de l’entreprise. Les évaluations des répercussions environnementales peuvent offrir une compréhension des répercussions potentielles du projet sur l’environnement et la limitation des activités qui peut être nécessaire avant le commencement. De même, une gestion correcte des risques environnementaux pendant la construction du projet peut réduire les surveillances réglementaires et/ou les oppositions de la part des communautés. En évaluant en amont les considérations environnementales, ainsi qu’en continuant de les évaluer pendant le développement du projet, les entreprises de services d’ingénierie et de construction peuvent être mieux préparées à limiter les problèmes environnementaux potentiels et les risques financiers qui peuvent survenir, tout en établissant également un avantage concurrentiel afin d’obtenir de nouveaux contrats avec des clients éventuels.
    • Qualité et sécurité des produits La catégorie aborde les problèmes qui impliquent des caractéristiques non intentionnelles de produits vendus ou de services fournis, qui peuvent créer des risques pour la santé ou la sécurité des utilisateurs finaux. Elle aborde la capacité d’une entreprise à proposer des produits manufacturés et/ou des services qui répondent aux attentes des clients par rapport à leurs caractéristiques sanitaires et sécuritaires. Cela comprend, mais sans s’y limiter, les problèmes impliquant la responsabilité, la gestion des rappels et des retraits du marché, les tests de produits, ainsi que la gestion des produits chimiques / du contenu / des ingrédients des produits.
      • Sécurité et intégrité des structures Qu’elles fournissent des services d’ingénierie, de conception, d’architecture, de consultation, d’inspection, de construction ou d’entretien, les entreprises de cette industrie ont pour responsabilité professionnelle de garantir la sécurité et l’intégrité de leur travail. Les erreurs ou une qualité inadéquate dans la phase de conception du projet et de construction des bâtiments et infrastructures peuvent entraîner des blessures personnelles importantes, une perte de la valeur de propriété et des dommages économiques. Les entreprises qui ont de mauvais résultats dans leur intégrité et sécurité structurelles peuvent ainsi être confrontées à des coûts élevés en raison de travaux de reconception et/ou de réparation et de responsabilités juridiques, ainsi qu’à des atteintes à la réputation qui pourraient entraver les perspectives de croissance. En outre, lors de la conception et de la construction des bâtiments et infrastructures, les entreprises de cette industrie doivent de plus en plus prendre en compte les répercussions potentielles sur le changement climatique, qui peuvent affecter l’intégrité structurelle des projets et la sécurité du public en général. La conformité avec un minimum de codes et normes applicables peut ne pas être suffisante pour l’entretien et la croissance de la valeur de réputation (ou même pour limiter les responsabilités juridiques) dans certaines circonstances, notamment si la fréquence et la sévérité des événements liés au changement climatique augmentent comme prévu. La conformité et le dépassement des normes industrielles pour la qualité et l’établissement de procédures de contrôles internes pour répondre aux problèmes de conception potentiels, y compris ceux provenant des risques climatiques, sont des pratiques qui peuvent aider les entreprises à réduire ces risques.
    • Méthodes de vente et étiquetage des produits La catégorie aborde les enjeux sociaux qui peuvent découler d’une incapacité à gérer la transparence, l’exactitude et la clarté des communiqués commerciaux, de la publicité, et de l’étiquetage des produits et services. Elle comprend, mais sans s’y limiter, les normes et réglementations en matière de publicité, les pratiques de vente éthiques et responsables, l’étiquetage trompeur ou mensonger, ainsi que les pratiques de vente et de prêt discriminatoires ou prédatrices. Cela peut inclure les pratiques de vente mensongères ou agressives pour lesquelles des structures incitatives pour les employés peuvent encourager la vente de produits ou de services qui ne sont pas dans l’intérêt des clients.
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    • Santé et sécurité des employés La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.
      • Santé et sécurité des collaborateurs Les services de construction, d’entretien et de réparation, et autres activités sur site nécessitent une quantité considérable de travailleurs manuels. Les taux de mortalité et de blessures dans l’industrie des services d’ingénierie et de construction sont élevés comparés à ceux d’autres industries, en raison de l’exposition des collaborateurs aux accidents routiers et de machinerie lourde, chutes accidentelles, exposition à des produits chimiques dangereux et autres situations uniques et potentiellement dangereuses. En outre, les travailleurs intérimaires peuvent subir des risques plus élevés en raison de leur manque de formation ou d’expérience dans l’industrie. Une incapacité à protéger la santé et la sécurité des travailleurs peut entraîner des amendes et sanctions ; des incidents graves peuvent entraîner des dépenses ponctuelles extraordinaires et des passifs éventuels d’actions juridiques et/ou réglementaires. De plus, les incidents de santé et de sécurité peuvent entraîner des retards et arrêts du projet qui impliquent des coûts et une rentabilité plus faible. Les entreprises qui cherchent à former correctement les employés permanents comme intérimaires et à bâtir une culture de la sécurité forte pourraient réduire leur profil de risque tout en obtenant potentiellement un avantage concurrentiel sur les nouvelles offres et propositions de projets à la suite d’excellents bilans sur la santé et sécurité des collaborateurs.
    • Engagement des employés, diversité et inclusion La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à s’assurer que sa culture ainsi que ses pratiques de recrutement et de promotion adhèrent au développement d’une main-d’œuvre diversifiée et inclusive qui reflète la composition des réserves de talents locales et de sa clientèle. Elle aborde les problèmes de pratiques discriminatoires sur les bases de la race, du genre, de l’ethnie, de la religion, de l’orientation sexuelle, et d’autres facteurs.
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    • Conception de produit et gestion du cycle de vie La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.
      • Répercussions sur le cycle de vie des bâtiments et infrastructures Les projets de bâtiments et infrastructures majeures font partie des plus grands utilisateurs de ressources naturelles de l’économie ; pendant la construction, ces matériaux incluent les produits en fer et acier, le ciment, le béton, les briques, les cloisons sèches, les plaques de plâtre, le verre, l’isolation, les fixations, les portes et l’ébénisterie, parmi beaucoup d’autres. Une fois terminés, et pendant leur utilisation au quotidien, ces projets consomment souvent des quantités importantes de ressources sous forme d’énergie et d’eau (pour une discussion sur les répercussions environnementales directes lors de la construction d’un projet, se rendre à la section Environmental Impacts of Project Development [Répercussions environnementales lors du développement du projet]). Ainsi, l’approvisionnement en matériaux de construction et l’utilisation au quotidien des bâtiments et infrastructures peuvent contribuer à des émissions directes ou indirectes de gaz à effet de serre (GES), à des contraintes de ressources mondiales et/ou locales, à un stress hydrique et à des résultats négatifs sur la santé humaine. Les pressions réglementaires et de la part des clients afin de développer un environnement de construction durable contribuent à la croissance des marchés censés réduire les répercussions sur le cycle de vie des projets de bâtiments et infrastructures. En réponse, des plans de certification pour des bâtiments et infrastructures durables ont été développés pour évaluer, parmi d’autres aspects, le rendement énergétique et l’utilisation rationnelle de l’eau pendant la phase d’utilisation du projet, les répercussions sur la santé humaine et l’utilisation de matériaux de construction durables. Par conséquent, de nombreuses occasions sont créées pour les industries dans la chaîne de valeur, des fournisseurs qui peuvent offrir ces matériaux, aux entreprises de l’industrie des services d’ingénierie et de construction qui peuvent fournir des services de conception, consultation et construction du projet orientés vers la durabilité. Ces services peuvent offrir un avantage concurrentiel et des occasions de croissance du chiffre d’affaires alors que la demande du client pour des projets durables économiquement avantageux augmente et que les réglementations associées évoluent. Les entreprises qui ne sont pas en mesure d’intégrer efficacement ces considérations dans leurs services pourraient perdre leur part de marché à long terme.
      • Répercussions climatiques de la combinaison d’activités L’industrie des services d’ingénierie et de construction collabore avec les clients qui sont exposés aux réglementations climatiques potentiellement perturbatrices ainsi qu’avec ceux qui jouent un rôle dans la réponse au changement climatique. Certains types de projets de construction contribuent grandement au changement climatique en raison des gaz à effet de serre (GES) émis pendant la phase d’utilisation. Les projets qui sont susceptibles de contribuer à des émissions de GES globales incluent ceux des industries pétrolières et gazières et autres industries d’extraction, ainsi que les grands bâtiments. Alors que certains projets d’infrastructures, tels que les projets d’énergie renouvelable, sont conçus pour réduire les émissions de GES, de nombreux types de projets présentent des compromis. Les systèmes de transport en commun, par exemple, peuvent directement contribuer aux émissions de GES tout en diminuant les émissions nettes une fois que les avantages offerts par le système sont pris en considération. Plusieurs entreprises de l’industrie génèrent une part de revenus conséquente et des profits de leurs clients dans les industries à forte teneur en carbone et dont les futures dépenses en capital peuvent être en péril en raison des réglementations climatiques évolutives. Les risques à la baisse peuvent se manifester par le biais de retards, annulations et occasions de croissance du chiffre d’affaires diminuées à long terme pour le projet. D’un autre côté, les entreprises spécialisées dans les projets d’infrastructure qui contribuent à la limitation des GES pourraient développer des avantages concurrentiels alors qu’elles continuent de se concentrer sur ces marchés en croissance. Alors que l’industrie et ses clients continuent d’opérer au sein d’un environnement commercial incertain et d’être confrontés à des exigences environnementales et réglementaires croissantes, l’évaluation et la communication des risques et occasions qui surviennent du changement climatique et qui sont intégrés aux commandes en attente et futures perspectives commerciales de l’entreprise peuvent être utiles pour l’investisseur afin d’évaluer l’ensemble des répercussions du changement climatique sur les affaires.
    • Éthique des affaires La catégorie aborde l’approche de l’entreprise concernant la gestion des opportunités et des risques autour de la conduite éthique des affaires, y compris la fraude, la corruption, les pots-de-vin et les paiements de facilitation, les responsabilités fiduciaires, et d’autres comportements qui peuvent avoir un élément éthique. Cela comprend la sensibilité aux normes et règles commerciales au fil de leur évolution, à la juridiction et à la culture. Elle aborde la capacité de l’entreprise à fournir des services qui satisfont les normes professionnelles et éthiques les plus exigeantes de l’industrie, ce qui signifie éviter les conflits d’intérêts, les fausses déclarations, les préjugés, et la négligence à travers la formation adéquate des employés et la mise en œuvre de politiques et de procédures pour s’assurer que les employés fournissent des services sans préjugés et sans erreurs.
      • Éthique des affaires Les entreprises de l’industrie sont confrontées aux risques associés à la corruption et aux pratiques anticoncurrentielles. Ceci est dû à plusieurs facteurs, y compris les opérations mondiales de nombreuses entreprises, le besoin de gérer plusieurs agents et sous-traitants locaux, la complexité de financement et d’obtention de permis pour le projet, la magnitude des contrats impliqués dans les projets de construction de grandes infrastructures et le processus concurrentiel nécessaire aux contrats sécurisés avec des entités publiques et privées. Les violations de l’éthique peuvent entraîner des enquêtes par les autorités, ainsi que de fortes amendes, des coûts de règlement et une atteinte à la réputation. Ces violations peuvent inclure des infractions aux lois anticorruption, telles que le paiement d’un fonctionnaire afin de remporter des contrats de projet. Elles peuvent également inclure des pratiques d’offres immorales, telles que les offres complémentaires (par exemple, la soumission d’une offre artificiellement élevée ou autrement inacceptable pour un contrat que l’offrant ne compte pas remporter) et la mise en commun des offres (par exemple, la coordination de contrats fracturés pour assurer que chaque offrant se voit accorder une certaine quantité de travail). En outre, les entreprises avec des mauvais bilans peuvent être empêchées de travailler sur de futurs projets, entraînant une perte de revenus. Le développement d’une culture éthique par le biais de la formation des employés, de structures de gouvernance efficaces et de contrôles internes est critique pour que les entreprises limitent les risques associés à l’éthique des affaires.

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Secteur des biens de consommation
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Secteur des aliments et boissons
Secteur de la santé
Secteur des ressources renouvelables et des énergies alternatives
Secteur de la transformation des ressources
Secteur des services
Secteur de la technologie et des communications
Secteur du transport