Comparaison de l’industrie
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Current language: Français (2018)
Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:
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Activités de gestion et de garde d’actifs
Le secteur des activités de gestion et de garde d’actifs est composée d’entreprises qui gèrent des portefeuilles de placements sur la base d’une commission ou contre rémunération pour les investisseurs institutionnels, de détail et très fortunés. En outre, les entreprises de ce secteur proposent des services de gestion de patrimoine, de gestion de banque privée, de planification financière, de conseils en investissement et de courtage de titres destinés à des investisseurs de détail. Les portefeuilles et stratégies de placements peuvent être diversifiés dans de nombreuses catégories d’actifs, notamment, sans toutefois s’y limiter, les capitaux, les revenus fixes et les fonds spéculatifs. Des entreprises spécifiques participent à des investissements dans le capital-risque et des capitaux privés. Le secteur fournit un service essentiel d’assistance à un ensemble de clients, des investisseurs de détail individuels aux grands propriétaires d’actifs institutionnels, pour répondre aux objectifs d’investissement précisés. Les entreprises du secteur vont des grands gestionnaires d’actifs multinationaux dotés d’une panoplie de produits pouvant faire l’objet d’un placement, de stratégies et de catégories d’actifs aux petites entreprises qui proposent des services à un créneau très spécifique. Les grandes entreprises sont généralement en concurrence sur la base des frais de gestion qu’elles facturent pour leurs services et la possibilité de générer des résultats d’investissement supérieurs. Les petites entreprises, quant à elles, sont généralement en concurrence par rapport à leur capacité d’offrir des produits et services tournés vers les clients individuels en vue de satisfaire leurs besoins de diversification. La crise financière de 2008 et les évolutions réglementaires ultérieures soulignent l’impact social du secteur en matière de fourniture de conseils justes aux clients et de gestion des risques au niveau de l’entité, du portefeuille et de l’économie. En outre, l’impact collectif du secteur sur la distribution de capital crée la responsabilité d’intégrer des facteurs de durabilité dans les décisions et la gestion d’investissements. -
Machines et produits industriels
L’industrie des machines et produits industriels fabrique de l’équipement pour diverses industries, notamment la construction, l’agriculture, l’énergie, les services publics, l’exploitation minière, la fabrication, l’automobile et le transport. Les produits comprennent les moteurs, le matériel de terrassement, les camions, les tracteurs, les navires, les pompes industrielles, les locomotives et les turbines. Les fabricants de machines utilisent de grandes quantités de matières premières pour la production, y compris l’acier, les plastiques, le caoutchouc, les peintures et le verre. Les fabricants peuvent également effectuer l’usinage et le moulage des pièces avant l’assemblage final. La demande dans le secteur est étroitement liée à la production industrielle, tandis que les normes d’émissions du gouvernement et la demande des clients stimulent les innovations visant à améliorer l’efficacité énergétique et à limiter les émissions atmosphériques pendant l’utilisation des produits.
Questions pertinentes pour les deux Industries (7 de 26)
Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ?
Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.-
Environnement
- Émissions de GES
- Qualité de l’air
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application. - Gestion de l’eau et des eaux usées
- Gestion des déchets et des matières dangereuses
- Répercussions écologiques
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Capital social
- Droits de l’homme et relations communautaires
- Vie privée des clients
- Sécurité des données
- Accès et caractère abordable
- Qualité et sécurité des produits
- Bien-être des clients
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Méthodes de vente et étiquetage des produits
La catégorie aborde les enjeux sociaux qui peuvent découler d’une incapacité à gérer la transparence, l’exactitude et la clarté des communiqués commerciaux, de la publicité, et de l’étiquetage des produits et services. Elle comprend, mais sans s’y limiter, les normes et réglementations en matière de publicité, les pratiques de vente éthiques et responsables, l’étiquetage trompeur ou mensonger, ainsi que les pratiques de vente et de prêt discriminatoires ou prédatrices. Cela peut inclure les pratiques de vente mensongères ou agressives pour lesquelles des structures incitatives pour les employés peuvent encourager la vente de produits ou de services qui ne sont pas dans l’intérêt des clients.
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Capital humain
- Pratiques de travail
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Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle. -
Engagement des employés, diversité et inclusion
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à s’assurer que sa culture ainsi que ses pratiques de recrutement et de promotion adhèrent au développement d’une main-d’œuvre diversifiée et inclusive qui reflète la composition des réserves de talents locales et de sa clientèle. Elle aborde les problèmes de pratiques discriminatoires sur les bases de la race, du genre, de l’ethnie, de la religion, de l’orientation sexuelle, et d’autres facteurs.
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Modèle économique et innovation
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories. - Résilience du modèle économique
- Gestion de la chaîne d’approvisionnement
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Approvisionnement en matériaux et efficacité
La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte. - Impacts physiques du changement climatique
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Direction et gouvernance
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Éthique des affaires
La catégorie aborde l’approche de l’entreprise concernant la gestion des opportunités et des risques autour de la conduite éthique des affaires, y compris la fraude, la corruption, les pots-de-vin et les paiements de facilitation, les responsabilités fiduciaires, et d’autres comportements qui peuvent avoir un élément éthique. Cela comprend la sensibilité aux normes et règles commerciales au fil de leur évolution, à la juridiction et à la culture. Elle aborde la capacité de l’entreprise à fournir des services qui satisfont les normes professionnelles et éthiques les plus exigeantes de l’industrie, ce qui signifie éviter les conflits d’intérêts, les fausses déclarations, les préjugés, et la négligence à travers la formation adéquate des employés et la mise en œuvre de politiques et de procédures pour s’assurer que les employés fournissent des services sans préjugés et sans erreurs. - Comportement concurrentiel
- Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
- Gestion des risques d’incidents critiques
- Gestion des risques systémiques
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Sujets de divulgation
Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ?
La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.-
Access Standard
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.None -
Méthodes de vente et étiquetage des produits
La catégorie aborde les enjeux sociaux qui peuvent découler d’une incapacité à gérer la transparence, l’exactitude et la clarté des communiqués commerciaux, de la publicité, et de l’étiquetage des produits et services. Elle comprend, mais sans s’y limiter, les normes et réglementations en matière de publicité, les pratiques de vente éthiques et responsables, l’étiquetage trompeur ou mensonger, ainsi que les pratiques de vente et de prêt discriminatoires ou prédatrices. Cela peut inclure les pratiques de vente mensongères ou agressives pour lesquelles des structures incitatives pour les employés peuvent encourager la vente de produits ou de services qui ne sont pas dans l’intérêt des clients.-
Informations transparentes et conseils justes pour les clients
Les gestionnaires d’actifs ont des obligations légales et des devoirs fiduciaires relatifs à la tenue de registres, aux exigences d’exploitation, de commercialisation et de divulgation, et à l’interdiction d’activités frauduleuses. Les réglementations concernant le secteur des activités de gestion et de garde d’actifs ont pour objectif d’harmoniser les intérêts des entreprises et ceux de leurs clients, et de limiter les conflits d’intérêts. Cette harmonisation, associée au fait que la plupart des gestionnaires d’actifs touchent des commissions basées sur la quantité d’actifs sous gestion, constitue une incitation importante pour les entreprises qui apportent à leurs clients des stratégies correspondant à des profils risques/rendement. En dépit des divulgations requises, les entreprises font tout de même face à des défis : elles doivent s’assurer que les clients comprennent la nature des risques pris dans les stratégies de placement. Si les services fournis ne correspondent pas aux attentes des clients, il peut s’en suivre des litiges longs et coûteux, une réduction de la confiance avec les clients et une baisse des ventes. Une divulgation renforcée sur les procédures et programmes en vue de fournir des informations adéquates, claires et transparentes à propos des produits et services, les registres de violations réglementaires commises par les employés et la quantité d’amendes et de règlements associés à l’intégrité professionnelle permet aux investisseurs de mieux comprendre l’efficacité de la gestion des risques par l’entreprise associée à cette question. Ils leur permettent également de savoir si l’entreprise est en mesure de préserver la valeur à long terme pour les actionnaires.
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Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.None -
Engagement des employés, diversité et inclusion
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à s’assurer que sa culture ainsi que ses pratiques de recrutement et de promotion adhèrent au développement d’une main-d’œuvre diversifiée et inclusive qui reflète la composition des réserves de talents locales et de sa clientèle. Elle aborde les problèmes de pratiques discriminatoires sur les bases de la race, du genre, de l’ethnie, de la religion, de l’orientation sexuelle, et d’autres facteurs.-
Inclusion et diversité des employés
Les entreprises qui réalisent des activités de gestion et de garde d’actifs font face à un degré élevé de concurrence en ce qui concerne les employés qualifiés. Parallèlement, l’industrie présente un faible niveau de diversité, en particulier concernant les postes supérieurs. Ces dernières années, une attention considérable des médias s’est portée sur des cas de discrimination sexuelle impliquant des entreprises de l’industrie cotées en Bourse. Alors que l’industrie est transformée par des innovations rapides comme l’introduction de produits financiers plus complexes et un commerce informatisé, algorithmique et de haute fréquence, la capacité des sociétés à attirer et à retenir les employés qualifiés va probablement prendre de plus en plus d’importance. En garantissant la diversité des genres et des origines dans l’ensemble de l’entreprise, les sociétés verront probablement les groupes de leurs candidats s’élargir, ce qui pourrait diminuer le coût à l’embauche et améliorer l’efficacité opérationnelle. En outre, les preuves suggèrent que des groupes diversifiés d’employés dans des entreprises de gestion d’actifs sont susceptibles d’accroître les profils rendement/risque des portefeuilles de placements. Une divulgation renforcée concernant la diversité des genres et des origines des employés, en particulier lorsqu’elle est fournie par catégorie d’employés, permettra aux actionnaires d’évaluer la manière dont les sociétés de cette industrie gèrent ces risques et ces opportunités associés.
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.-
Intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance à la gestion et au conseil en investissement
Les entreprises qui exercent des activités de gestion et de garde d’actif ont une responsabilité fiduciaire à l’égard de leurs clients. Ces entreprises doivent par conséquent envisager et incorporer une analyse de l’ensemble des informations importantes dans leurs décisions d’investissement, notamment les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le processus d’incorporation ESG porte sur la considération des facteurs ESG lors de l’évaluation, de la modélisation, de la construction de portefeuille, du vote par procuration et de la collaboration avec les bénéficiaires d’investissements et, par conséquent, sur le processus décisionnel en matière d’investissement par les gestionnaires d’actifs et de patrimoine. La gestion et l’utilisation de formes de capitaux non financières contribuent de plus en plus à la valeur marchande, mais l’incorporation des facteurs ESG dans l’analyse des bénéficiaires d’investissements est devenue plus pertinente. La recherche a déterminé que la gestion de certains facteurs ESG par une entreprise peut avoir des répercussions importantes sur sa comptabilité et les rendements sur les marchés. Par conséquent, une compréhension approfondie de la performance des bénéficiaires d’investissements en matière d’ESG, l’intégration des facteurs ESG dans l’évaluation et la modélisation, et la communication avec les bénéficiaires d’investissement sur des questions de durabilité permet aux gestionnaires d’actifs de produire des rendements supérieurs. D’un autre côté, les entreprises qui exercent des activités de gestion et garde d’actifs et qui n’envisagent pas ces risques et opportunités dans le cadre de leurs activités de gestion d’investissement pourraient voir les rendements de leurs investissements diminuer dans leurs portefeuilles, ce qui entraînerait une baisse des commissions de performance. À long terme, cela entraînerait une sortie des actifs sous gestion, puis la perte de parts de marchés et la baisse des frais de gestion. -
Émissions financées
Les entités participant aux activités de gestion d'actifs sont confrontées à des risques et opportunités liés aux émissions de gaz à effet de serre associées à ces activités. Les contreparties, les emprunteurs ou les entreprises émettrices les plus élevées pourraient être plus sensibles aux risques associés aux changements technologiques, aux changements de l'offre et de la demande et aux changements de politique qui, à leur tour, peuvent avoir une incidence sur les perspectives d'une institution financière qui fournit des services financiers à ces entités. Ces risques et opportunités peuvent prendre la forme d'un risque de crédit, d'un risque de marché, d'un risque de réputation et d'autres risques financiers et opérationnels. Par exemple, un risque de crédit peut survenir en relation avec le financement de clients touchés par des taxes sur le carbone, des réglementations en matière d'efficacité énergétique ou d'autres politiques de plus en plus strictes ; le risque de crédit peut également découler de changements technologiques connexes. Le risque de réputation pourrait découler du financement de projets de combustibles fossiles. Les entités participant aux activités de gestion d'actifs surveillent et gèrent de plus en plus ces risques en mesurant leurs émissions financées. Cette mesure sert d'indicateur de l'exposition d'une entité aux risques et opportunités liés au climat et de la manière dont elle pourrait devoir adapter ses stratégies d'investissement au fil du temps.
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Approvisionnement en matériaux et efficacité
La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte.None -
Éthique des affaires
La catégorie aborde l’approche de l’entreprise concernant la gestion des opportunités et des risques autour de la conduite éthique des affaires, y compris la fraude, la corruption, les pots-de-vin et les paiements de facilitation, les responsabilités fiduciaires, et d’autres comportements qui peuvent avoir un élément éthique. Cela comprend la sensibilité aux normes et règles commerciales au fil de leur évolution, à la juridiction et à la culture. Elle aborde la capacité de l’entreprise à fournir des services qui satisfont les normes professionnelles et éthiques les plus exigeantes de l’industrie, ce qui signifie éviter les conflits d’intérêts, les fausses déclarations, les préjugés, et la négligence à travers la formation adéquate des employés et la mise en œuvre de politiques et de procédures pour s’assurer que les employés fournissent des services sans préjugés et sans erreurs.-
Éthique des affaires
L’environnement réglementaire entourant le secteur des activités de gestion et de garde d’actifs continue d’évoluer à la fois sur le plan national et international. Il est attendu des sociétés qu’elles se conforment à un ensemble de règles complexes et parfois incohérentes relatives à la performance, et qu’elles réalisent et fournissent une divulgation sur ces questions comme le délit d’initié, la dispense d’exigences en matière de marchés dérivés de gré à gré et l’évasion fiscale. Les entreprises qui réalisent des activités de gestion et de garde d’actifs sont également soumises à des exigences légales strictes en tant que fiduciaires ou gardiennes de leurs clients. Enfin, dans certaines juridictions, des récompenses renforcées pour les lanceurs d’alerte peuvent conduire à une augmentation du nombre de plaintes déposées auprès des régulateurs. Les sociétés capables d’assurer une conformité réglementaire par le biais de contrôles internes robustes seront mieux positionnées pour établir une relation de confiance avec les clients, conduisant à une augmentation des revenus, et pour protéger la valeur actionnariale en minimisant les pertes subies en résultat de procédures judiciaires.
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Access Standard
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.-
Gestion de l’énergie
L’énergie est un intrant essentiel dans la fabrication de machines industrielles. L’électricité achetée représente la plus grosse part de dépenses dans les énergies du secteur, suivie par les carburants achetés. Le type d’énergie utilisé, la magnitude de consommation et les stratégies de gestion de l’énergie dépendent du type de produits fabriqués. Le bouquet énergétique d’une entreprise, y compris l’utilisation de l’électricité générée sur site, l’électricité en provenance du réseau et l’utilisation d’énergies alternatives, peut jouer un rôle conséquent en influençant les coûts et la fiabilité de l’alimentation énergétique, et peut finalement affecter la structure des coûts et le risque réglementaire de l’entreprise.
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Méthodes de vente et étiquetage des produits
La catégorie aborde les enjeux sociaux qui peuvent découler d’une incapacité à gérer la transparence, l’exactitude et la clarté des communiqués commerciaux, de la publicité, et de l’étiquetage des produits et services. Elle comprend, mais sans s’y limiter, les normes et réglementations en matière de publicité, les pratiques de vente éthiques et responsables, l’étiquetage trompeur ou mensonger, ainsi que les pratiques de vente et de prêt discriminatoires ou prédatrices. Cela peut inclure les pratiques de vente mensongères ou agressives pour lesquelles des structures incitatives pour les employés peuvent encourager la vente de produits ou de services qui ne sont pas dans l’intérêt des clients.None -
Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.-
Santé et sécurité des employés
Les employés des installations de fabrication de machines industrielles sont exposés, entre autres, à des risques pour la santé et la sécurité liés à l’exposition à la machinerie lourde, à l’équipement en mouvement et aux dangers électriques. La création d’une culture de sécurité efficace est essentielle pour atténuer de façon proactive les incidents de sécurité, ce qui pourrait entraîner des coûts de soins de santé plus élevés, des litiges et des arrêts de travail. En mettant en œuvre de solides protocoles de sécurité, y compris le signalement des incidents et les enquêtes, et en favorisant une culture de la sécurité, les entreprises peuvent réduire au minimum les dépenses liées à la sécurité et potentiellement améliorer la productivité à long terme.
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Engagement des employés, diversité et inclusion
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à s’assurer que sa culture ainsi que ses pratiques de recrutement et de promotion adhèrent au développement d’une main-d’œuvre diversifiée et inclusive qui reflète la composition des réserves de talents locales et de sa clientèle. Elle aborde les problèmes de pratiques discriminatoires sur les bases de la race, du genre, de l’ethnie, de la religion, de l’orientation sexuelle, et d’autres facteurs.None -
Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.-
Économie de carburant et émissions en phase d’utilisation
Bon nombre des produits de l’industrie des machines et produits industriels sont alimentés par des combustibles fossiles et rejettent donc des gaz à effet de serre (GES) et d’autres émissions atmosphériques pendant leur utilisation. Les préférences des clients en matière d’amélioration de l’économie de carburant, combinées aux règlements sur les émissions, augmentent la demande de produits écoénergétiques et à faibles émissions dans l’industrie. Par conséquent, les entreprises qui mettent au point des produits présentant ces caractéristiques peuvent être bien placées pour obtenir une part de marché croissante, réduire les risques réglementaires et améliorer la valeur de la marque.
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Approvisionnement en matériaux et efficacité
La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte.-
Approvisionnement en matériaux
Les entreprises de machines industrielles sont exposées à des risques liés à la chaîne d’approvisionnement lorsque des matériaux critiques sont utilisés dans leurs produits. Les entreprises du secteur fabriquent des produits à l’aide de matériaux critiques avec peu ou pas de substituts disponibles, dont la plupart sont fournis par des dépôts concentrés dans seulement quelques pays sujets à une incertitude géopolitique. Les entreprises de ce secteur font également face à une compétition due à la demande mondiale croissante pour ces matériaux par d’autres secteurs, ce qui peut entraîner une hausse des prix et des risques à l’approvisionnement. Les entreprises qui sont capables de limiter l’utilisation de matériaux critiques par le biais de solutions alternatives, ainsi que de sécuriser leur approvisionnement, peuvent limiter les répercussions financières potentielles provenant des ruptures d’approvisionnement et des prix volatils pour les produits entrants. -
Conception et services de seconde transformation
La fabrication de machines et de biens industriels utilise de grandes quantités d’acier, de fer, d’aluminium, de verre, de plastique et d’autres matériaux. La remise à neuf des systèmes de machines industrielles (appelés « noyaux ») est l’occasion pour les entreprises de machines industrielles de limiter la quantité de matières premières nécessaires à la production de nouvelles machines, ainsi que le temps et les autres ressources nécessaires à la production de produits finis. Les produits remanufacturés peuvent également créer de la valeur à partir de produits autrement destinés à l’élimination ou au recyclage. Les entreprises de machines industrielles peuvent réaliser des économies en réutilisant des pièces en fin de vie utile pour construire des machines remises à neuf, qui peuvent être revendues aux clients. Ainsi, la seconde transformation dans le processus et la conception peut réduire la demande de matières premières, réduire les coûts de fabrication et créer de nouveaux canaux de vente.
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Éthique des affaires
La catégorie aborde l’approche de l’entreprise concernant la gestion des opportunités et des risques autour de la conduite éthique des affaires, y compris la fraude, la corruption, les pots-de-vin et les paiements de facilitation, les responsabilités fiduciaires, et d’autres comportements qui peuvent avoir un élément éthique. Cela comprend la sensibilité aux normes et règles commerciales au fil de leur évolution, à la juridiction et à la culture. Elle aborde la capacité de l’entreprise à fournir des services qui satisfont les normes professionnelles et éthiques les plus exigeantes de l’industrie, ce qui signifie éviter les conflits d’intérêts, les fausses déclarations, les préjugés, et la négligence à travers la formation adéquate des employés et la mise en œuvre de politiques et de procédures pour s’assurer que les employés fournissent des services sans préjugés et sans erreurs.None
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Catégorie des problématiques générales
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Gestion de l’énergie
L’énergie est un intrant essentiel dans la fabrication de machines industrielles. L’électricité achetée représente la plus grosse part de dépenses dans les énergies du secteur, suivie par les carburants achetés. Le type d’énergie utilisé, la magnitude de consommation et les stratégies de gestion de l’énergie dépendent du type de produits fabriqués. Le bouquet énergétique d’une entreprise, y compris l’utilisation de l’électricité générée sur site, l’électricité en provenance du réseau et l’utilisation d’énergies alternatives, peut jouer un rôle conséquent en influençant les coûts et la fiabilité de l’alimentation énergétique, et peut finalement affecter la structure des coûts et le risque réglementaire de l’entreprise.
Méthodes de vente et étiquetage des produits
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Informations transparentes et conseils justes pour les clients
Les gestionnaires d’actifs ont des obligations légales et des devoirs fiduciaires relatifs à la tenue de registres, aux exigences d’exploitation, de commercialisation et de divulgation, et à l’interdiction d’activités frauduleuses. Les réglementations concernant le secteur des activités de gestion et de garde d’actifs ont pour objectif d’harmoniser les intérêts des entreprises et ceux de leurs clients, et de limiter les conflits d’intérêts. Cette harmonisation, associée au fait que la plupart des gestionnaires d’actifs touchent des commissions basées sur la quantité d’actifs sous gestion, constitue une incitation importante pour les entreprises qui apportent à leurs clients des stratégies correspondant à des profils risques/rendement. En dépit des divulgations requises, les entreprises font tout de même face à des défis : elles doivent s’assurer que les clients comprennent la nature des risques pris dans les stratégies de placement. Si les services fournis ne correspondent pas aux attentes des clients, il peut s’en suivre des litiges longs et coûteux, une réduction de la confiance avec les clients et une baisse des ventes. Une divulgation renforcée sur les procédures et programmes en vue de fournir des informations adéquates, claires et transparentes à propos des produits et services, les registres de violations réglementaires commises par les employés et la quantité d’amendes et de règlements associés à l’intégrité professionnelle permet aux investisseurs de mieux comprendre l’efficacité de la gestion des risques par l’entreprise associée à cette question. Ils leur permettent également de savoir si l’entreprise est en mesure de préserver la valeur à long terme pour les actionnaires.
Santé et sécurité des employés
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Santé et sécurité des employés
Les employés des installations de fabrication de machines industrielles sont exposés, entre autres, à des risques pour la santé et la sécurité liés à l’exposition à la machinerie lourde, à l’équipement en mouvement et aux dangers électriques. La création d’une culture de sécurité efficace est essentielle pour atténuer de façon proactive les incidents de sécurité, ce qui pourrait entraîner des coûts de soins de santé plus élevés, des litiges et des arrêts de travail. En mettant en œuvre de solides protocoles de sécurité, y compris le signalement des incidents et les enquêtes, et en favorisant une culture de la sécurité, les entreprises peuvent réduire au minimum les dépenses liées à la sécurité et potentiellement améliorer la productivité à long terme.
Engagement des employés, diversité et inclusion
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Inclusion et diversité des employés
Les entreprises qui réalisent des activités de gestion et de garde d’actifs font face à un degré élevé de concurrence en ce qui concerne les employés qualifiés. Parallèlement, l’industrie présente un faible niveau de diversité, en particulier concernant les postes supérieurs. Ces dernières années, une attention considérable des médias s’est portée sur des cas de discrimination sexuelle impliquant des entreprises de l’industrie cotées en Bourse. Alors que l’industrie est transformée par des innovations rapides comme l’introduction de produits financiers plus complexes et un commerce informatisé, algorithmique et de haute fréquence, la capacité des sociétés à attirer et à retenir les employés qualifiés va probablement prendre de plus en plus d’importance. En garantissant la diversité des genres et des origines dans l’ensemble de l’entreprise, les sociétés verront probablement les groupes de leurs candidats s’élargir, ce qui pourrait diminuer le coût à l’embauche et améliorer l’efficacité opérationnelle. En outre, les preuves suggèrent que des groupes diversifiés d’employés dans des entreprises de gestion d’actifs sont susceptibles d’accroître les profils rendement/risque des portefeuilles de placements. Une divulgation renforcée concernant la diversité des genres et des origines des employés, en particulier lorsqu’elle est fournie par catégorie d’employés, permettra aux actionnaires d’évaluer la manière dont les sociétés de cette industrie gèrent ces risques et ces opportunités associés.
Conception de produit et gestion du cycle de vie
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Intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance à la gestion et au conseil en investissement
Les entreprises qui exercent des activités de gestion et de garde d’actif ont une responsabilité fiduciaire à l’égard de leurs clients. Ces entreprises doivent par conséquent envisager et incorporer une analyse de l’ensemble des informations importantes dans leurs décisions d’investissement, notamment les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le processus d’incorporation ESG porte sur la considération des facteurs ESG lors de l’évaluation, de la modélisation, de la construction de portefeuille, du vote par procuration et de la collaboration avec les bénéficiaires d’investissements et, par conséquent, sur le processus décisionnel en matière d’investissement par les gestionnaires d’actifs et de patrimoine. La gestion et l’utilisation de formes de capitaux non financières contribuent de plus en plus à la valeur marchande, mais l’incorporation des facteurs ESG dans l’analyse des bénéficiaires d’investissements est devenue plus pertinente. La recherche a déterminé que la gestion de certains facteurs ESG par une entreprise peut avoir des répercussions importantes sur sa comptabilité et les rendements sur les marchés. Par conséquent, une compréhension approfondie de la performance des bénéficiaires d’investissements en matière d’ESG, l’intégration des facteurs ESG dans l’évaluation et la modélisation, et la communication avec les bénéficiaires d’investissement sur des questions de durabilité permet aux gestionnaires d’actifs de produire des rendements supérieurs. D’un autre côté, les entreprises qui exercent des activités de gestion et garde d’actifs et qui n’envisagent pas ces risques et opportunités dans le cadre de leurs activités de gestion d’investissement pourraient voir les rendements de leurs investissements diminuer dans leurs portefeuilles, ce qui entraînerait une baisse des commissions de performance. À long terme, cela entraînerait une sortie des actifs sous gestion, puis la perte de parts de marchés et la baisse des frais de gestion. -
Émissions financées
Les entités participant aux activités de gestion d'actifs sont confrontées à des risques et opportunités liés aux émissions de gaz à effet de serre associées à ces activités. Les contreparties, les emprunteurs ou les entreprises émettrices les plus élevées pourraient être plus sensibles aux risques associés aux changements technologiques, aux changements de l'offre et de la demande et aux changements de politique qui, à leur tour, peuvent avoir une incidence sur les perspectives d'une institution financière qui fournit des services financiers à ces entités. Ces risques et opportunités peuvent prendre la forme d'un risque de crédit, d'un risque de marché, d'un risque de réputation et d'autres risques financiers et opérationnels. Par exemple, un risque de crédit peut survenir en relation avec le financement de clients touchés par des taxes sur le carbone, des réglementations en matière d'efficacité énergétique ou d'autres politiques de plus en plus strictes ; le risque de crédit peut également découler de changements technologiques connexes. Le risque de réputation pourrait découler du financement de projets de combustibles fossiles. Les entités participant aux activités de gestion d'actifs surveillent et gèrent de plus en plus ces risques en mesurant leurs émissions financées. Cette mesure sert d'indicateur de l'exposition d'une entité aux risques et opportunités liés au climat et de la manière dont elle pourrait devoir adapter ses stratégies d'investissement au fil du temps.
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Économie de carburant et émissions en phase d’utilisation
Bon nombre des produits de l’industrie des machines et produits industriels sont alimentés par des combustibles fossiles et rejettent donc des gaz à effet de serre (GES) et d’autres émissions atmosphériques pendant leur utilisation. Les préférences des clients en matière d’amélioration de l’économie de carburant, combinées aux règlements sur les émissions, augmentent la demande de produits écoénergétiques et à faibles émissions dans l’industrie. Par conséquent, les entreprises qui mettent au point des produits présentant ces caractéristiques peuvent être bien placées pour obtenir une part de marché croissante, réduire les risques réglementaires et améliorer la valeur de la marque.
Approvisionnement en matériaux et efficacité
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Approvisionnement en matériaux
Les entreprises de machines industrielles sont exposées à des risques liés à la chaîne d’approvisionnement lorsque des matériaux critiques sont utilisés dans leurs produits. Les entreprises du secteur fabriquent des produits à l’aide de matériaux critiques avec peu ou pas de substituts disponibles, dont la plupart sont fournis par des dépôts concentrés dans seulement quelques pays sujets à une incertitude géopolitique. Les entreprises de ce secteur font également face à une compétition due à la demande mondiale croissante pour ces matériaux par d’autres secteurs, ce qui peut entraîner une hausse des prix et des risques à l’approvisionnement. Les entreprises qui sont capables de limiter l’utilisation de matériaux critiques par le biais de solutions alternatives, ainsi que de sécuriser leur approvisionnement, peuvent limiter les répercussions financières potentielles provenant des ruptures d’approvisionnement et des prix volatils pour les produits entrants. -
Conception et services de seconde transformation
La fabrication de machines et de biens industriels utilise de grandes quantités d’acier, de fer, d’aluminium, de verre, de plastique et d’autres matériaux. La remise à neuf des systèmes de machines industrielles (appelés « noyaux ») est l’occasion pour les entreprises de machines industrielles de limiter la quantité de matières premières nécessaires à la production de nouvelles machines, ainsi que le temps et les autres ressources nécessaires à la production de produits finis. Les produits remanufacturés peuvent également créer de la valeur à partir de produits autrement destinés à l’élimination ou au recyclage. Les entreprises de machines industrielles peuvent réaliser des économies en réutilisant des pièces en fin de vie utile pour construire des machines remises à neuf, qui peuvent être revendues aux clients. Ainsi, la seconde transformation dans le processus et la conception peut réduire la demande de matières premières, réduire les coûts de fabrication et créer de nouveaux canaux de vente.
Éthique des affaires
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Éthique des affaires
L’environnement réglementaire entourant le secteur des activités de gestion et de garde d’actifs continue d’évoluer à la fois sur le plan national et international. Il est attendu des sociétés qu’elles se conforment à un ensemble de règles complexes et parfois incohérentes relatives à la performance, et qu’elles réalisent et fournissent une divulgation sur ces questions comme le délit d’initié, la dispense d’exigences en matière de marchés dérivés de gré à gré et l’évasion fiscale. Les entreprises qui réalisent des activités de gestion et de garde d’actifs sont également soumises à des exigences légales strictes en tant que fiduciaires ou gardiennes de leurs clients. Enfin, dans certaines juridictions, des récompenses renforcées pour les lanceurs d’alerte peuvent conduire à une augmentation du nombre de plaintes déposées auprès des régulateurs. Les sociétés capables d’assurer une conformité réglementaire par le biais de contrôles internes robustes seront mieux positionnées pour établir une relation de confiance avec les clients, conduisant à une augmentation des revenus, et pour protéger la valeur actionnariale en minimisant les pertes subies en résultat de procédures judiciaires.