Comparaison de l’industrie
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Current language: Français (2018)
Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:
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Services bancaires aux entreprises et courtage
L’industrie des services bancaires aux entreprises et courtage est constituée de sociétés remplissant un large éventail de fonctions dans les marchés de capitaux, comme l’assistance au processus de levée et d’allocation de capitaux et la fourniture de services de tenue des marchés et de conseil pour les entreprises, les établissements financiers, les gouvernements et les particuliers très fortunés. Les activités spécifiques comprennent des services de conseil financier et de souscription à des titres fournis contre rémunération ; des activités de courtage de titres et de produits, qui incluent l’achat et la vente de contrats de titres ou de produits et d’options fournis contre commission ou rémunération pour les investisseurs ; et des activités de transactions et d’investissement principal, qui comprennent l’achat et la vente de capitaux, de revenus fixes, de devises, de produits et autres titres pour les transactions axées sur le client et pour compte propre. Les banques d’investissement produisent et titrisent des prêts pour des projets d’infrastructure et autre. Les sociétés de l’industrie génèrent leurs revenus des marchés internationaux et, ainsi, sont exposées à divers environnements réglementaires. L’industrie continue d’affronter la pression réglementaire pour réformer et divulguer des aspects des opérations présentant des risques systémiques. Précisément, les entreprises font face à de nouvelles exigences de fonds propres, à des stress-tests, à des limites aux transactions pour compte propre et à une surveillance accrue des pratiques en matière de rémunération. -
Gestion forestière
L’industrie de la gestion forestière s’articule autour d’entreprises qui possèdent et/ou assurent la gestion de terrains forestiers et de zones boisées, ou gèrent des pépinières forestières non commerciales et des plantations de caoutchouc. Le secteur exerce ses activités sur des terrains pouvant être détenus par des entreprises ou loués auprès de propriétaires fonciers publics ou privés. En règle générale, les entreprises vendent du bois à des fabricants de produits en bois, de produits de pâtes et papiers, des producteurs d’énergie et de nombreux autres utilisateurs. Les plus grandes entreprises du secteur sont domiciliées et opèrent principalement aux États-Unis et au Canada. Certaines conduisent également des activités au Brésil et en Nouvelle-Zélande. Alors que certaines entreprises intégrées du secteur peuvent également gérer des scieries, des usines de fabrication de produits en bois ou de pâtes et papiers, ces activités soulèvent des questions de durabilité, traitées dans les normes industrielles SASB relatives aux Matériaux de construction et ameublement (CG-BP) et Produits de pâtes et papiers (RR-PP).
Questions pertinentes pour les deux Industries (7 de 26)
Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ?
Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.-
Environnement
- Émissions de GES
- Qualité de l’air
- Gestion de l’énergie
- Gestion de l’eau et des eaux usées
- Gestion des déchets et des matières dangereuses
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Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.
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Capital social
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Droits de l’homme et relations communautaires
La catégorie aborde la gestion de la relation entre les entreprises et les communautés dans lesquelles elles exercent leur activité, y compris, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts directs et indirects sur les droits de l’homme fondamentaux ainsi que le traitement des peuples indigènes. En particulier, cette gestion peut traiter des impacts socio-économiques sur la communauté, de l’engagement de la communauté, de la justice environnementale, de la formation des mains-d’œuvre locales, de l’impact sur les entreprises locales, du permis d’exploitation, ainsi que des évaluations de l’impact environnemental/social. La catégorie ne comprend pas les impacts environnementaux tels que la pollution atmosphérique ou les déchets qui, même s’ils peuvent avoir un impact sur la santé et la sécurité des membres de la communauté locale, sont abordés dans des catégories distinctes. - Vie privée des clients
- Sécurité des données
- Accès et caractère abordable
- Qualité et sécurité des produits
- Bien-être des clients
- Méthodes de vente et étiquetage des produits
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Capital humain
- Pratiques de travail
- Santé et sécurité des employés
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Engagement des employés, diversité et inclusion
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à s’assurer que sa culture ainsi que ses pratiques de recrutement et de promotion adhèrent au développement d’une main-d’œuvre diversifiée et inclusive qui reflète la composition des réserves de talents locales et de sa clientèle. Elle aborde les problèmes de pratiques discriminatoires sur les bases de la race, du genre, de l’ethnie, de la religion, de l’orientation sexuelle, et d’autres facteurs.
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Modèle économique et innovation
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories. - Résilience du modèle économique
- Gestion de la chaîne d’approvisionnement
- Approvisionnement en matériaux et efficacité
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Impacts physiques du changement climatique
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à gérer les opportunités et les risques associés à l’exposition directe des ressources qu’elle possède ou contrôle et des activités aux impacts physiques réels ou potentiels du changement climatique. Elle englobe les problèmes environnementaux et sociaux qui peuvent découler de perturbations opérationnelles attribuables aux impacts physiques du changement climatique. Elle englobe également les problèmes socio-économiques résultant de l’incapacité des entreprises à intégrer les considérations liées au changement climatique dans les produits et services qu’elles vendent, comme les politiques d’assurance et les hypothèques. La catégorie se rapporte à la capacité de l’entreprise à s’adapter à la fréquence et à la gravité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes, aux changements climatiques, aux risques liés au niveau de la mer, et aux autres impacts physiques attendus du changement climatique. Cette gestion peut impliquer l’amélioration de la résilience des ressources physiques et/ou de l’infrastructure environnante, ainsi que l’intégration de considérations liées au changement climatique dans les activités économiques clés (comme la souscription d’hypothèques et d’assurances, la planification et le développement de projets immobiliers).
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Direction et gouvernance
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Éthique des affaires
La catégorie aborde l’approche de l’entreprise concernant la gestion des opportunités et des risques autour de la conduite éthique des affaires, y compris la fraude, la corruption, les pots-de-vin et les paiements de facilitation, les responsabilités fiduciaires, et d’autres comportements qui peuvent avoir un élément éthique. Cela comprend la sensibilité aux normes et règles commerciales au fil de leur évolution, à la juridiction et à la culture. Elle aborde la capacité de l’entreprise à fournir des services qui satisfont les normes professionnelles et éthiques les plus exigeantes de l’industrie, ce qui signifie éviter les conflits d’intérêts, les fausses déclarations, les préjugés, et la négligence à travers la formation adéquate des employés et la mise en œuvre de politiques et de procédures pour s’assurer que les employés fournissent des services sans préjugés et sans erreurs. - Comportement concurrentiel
- Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
- Gestion des risques d’incidents critiques
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Gestion des risques systémiques
La catégorie aborde les contributions ou la gestion de l’entreprise par rapport aux risques systémiques résultant de l’affaiblissement ou de l’effondrement à grande échelle des systèmes sur lesquels l’économie et la société dépendent. Cela comprend les systèmes financiers, les systèmes de ressources naturelles, et les systèmes technologiques. Elle aborde les mécanismes mis en place par une entreprise pour réduire ses contributions aux risques systémiques, et pour améliorer les dispositifs de protection qui peuvent atténuer les impacts d’un échec du système. Pour les institutions financières, la catégorie englobe également la capacité de l’entreprise à absorber les chocs découlant de difficultés financières et économiques, ainsi que sa capacité à satisfaire des exigences réglementaires plus strictes concernant la complexité et l’interdépendance des entreprises dans l’industrie.
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Sujets de divulgation
Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ?
La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.-
Access Standard
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Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.None -
Droits de l’homme et relations communautaires
La catégorie aborde la gestion de la relation entre les entreprises et les communautés dans lesquelles elles exercent leur activité, y compris, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts directs et indirects sur les droits de l’homme fondamentaux ainsi que le traitement des peuples indigènes. En particulier, cette gestion peut traiter des impacts socio-économiques sur la communauté, de l’engagement de la communauté, de la justice environnementale, de la formation des mains-d’œuvre locales, de l’impact sur les entreprises locales, du permis d’exploitation, ainsi que des évaluations de l’impact environnemental/social. La catégorie ne comprend pas les impacts environnementaux tels que la pollution atmosphérique ou les déchets qui, même s’ils peuvent avoir un impact sur la santé et la sécurité des membres de la communauté locale, sont abordés dans des catégories distinctes.None -
Engagement des employés, diversité et inclusion
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à s’assurer que sa culture ainsi que ses pratiques de recrutement et de promotion adhèrent au développement d’une main-d’œuvre diversifiée et inclusive qui reflète la composition des réserves de talents locales et de sa clientèle. Elle aborde les problèmes de pratiques discriminatoires sur les bases de la race, du genre, de l’ethnie, de la religion, de l’orientation sexuelle, et d’autres facteurs.-
Inclusion et diversité des employés
Les entreprises de services bancaires aux entreprises et courtage font face à un degré élevé de concurrence en ce qui concerne les employés qualifiés. Parallèlement, l’industrie présente un faible niveau de diversité, en particulier concernant les postes supérieurs. Ces dernières années, une attention considérable des médias s’est portée sur des cas de discrimination sexuelle impliquant des entreprises de l’industrie cotées en Bourse. Alors que l’industrie est transformée par des innovations rapides comme l’introduction de produits financiers plus complexes et un commerce informatisé, algorithmique et de haute fréquence, la capacité des sociétés à attirer et à retenir les employés qualifiés prendra probablement de plus en plus d’importance. En garantissant la diversité des genres et des origines dans l’ensemble de l’entreprise, les sociétés verront probablement le groupe de leurs candidats s’élargir, ce qui pourrait diminuer le coût à l’embauche et améliorer l’efficacité opérationnelle. En outre, les preuves suggèrent que des groupes diversifiés d’employés dans des entreprises de services bancaires d’investissements et courtage sont susceptibles de réduire la prise de risques par des employés impliqués dans des activités commerciales sujettes aux risques (par ex., la spéculation), ce qui pourrait diminuer le risque d’exposition de l’entreprise dans son ensemble. Une divulgation renforcée concernant la diversité des genres et des origines des employés, en particulier lorsqu’elle est fournie par catégorie d’employés, permettra aux actionnaires d’évaluer la manière dont les sociétés de cette industrie gèrent ces risques et ces opportunités.
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.-
Intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance aux activités de services bancaires aux entreprises et courtage
Les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) peuvent avoir des implications importantes pour les entreprises, les actifs et les projets auxquels les banques d’investissement fournissent des services ou dans lesquels elles investissent à travers un éventail d’industries. Ainsi, en prenant ces facteurs en considération dans leurs activités de souscription, de conseil, d’investissement et de prêt, les banques d’investissement peuvent répondre aux externalités environnementales et sociétales positives et négatives significatives. Le potentiel, à la fois pour la création et pour la perte de valeur associées aux facteurs ESG, suggère que les entreprises bancaires aux entreprises et courtage ont une responsabilité envers leurs actionnaires et leurs clients d’intégrer une prise en considération de ces facteurs dans l’analyse et la valorisation relatives à tous les produits principaux, y compris la recherche sur la vente, les services de conseil, la création, la souscription et les transactions principales. Les entreprises bancaires d’investissement et de courtage qui ne répondent pas à ces risques et opportunités pourraient s’exposer à des risques de réputation et financiers accrus. D’un autre côté, établir une tarification appropriée des risques ESG pourrait réduire l’exposition aux risques financiers des banques d’investissement, contribuer à générer des revenus supplémentaires et/ou ouvrir des opportunités de nouveaux marchés. Pour aider les investisseurs à comprendre si les entreprises de l’industrie gèrent correctement leurs performances sur cette question, les banques d’investissement devraient divulguer la manière dont les facteurs ESG sont intégrés dans leurs principaux produits et services.
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Impacts physiques du changement climatique
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à gérer les opportunités et les risques associés à l’exposition directe des ressources qu’elle possède ou contrôle et des activités aux impacts physiques réels ou potentiels du changement climatique. Elle englobe les problèmes environnementaux et sociaux qui peuvent découler de perturbations opérationnelles attribuables aux impacts physiques du changement climatique. Elle englobe également les problèmes socio-économiques résultant de l’incapacité des entreprises à intégrer les considérations liées au changement climatique dans les produits et services qu’elles vendent, comme les politiques d’assurance et les hypothèques. La catégorie se rapporte à la capacité de l’entreprise à s’adapter à la fréquence et à la gravité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes, aux changements climatiques, aux risques liés au niveau de la mer, et aux autres impacts physiques attendus du changement climatique. Cette gestion peut impliquer l’amélioration de la résilience des ressources physiques et/ou de l’infrastructure environnante, ainsi que l’intégration de considérations liées au changement climatique dans les activités économiques clés (comme la souscription d’hypothèques et d’assurances, la planification et le développement de projets immobiliers).None -
Éthique des affaires
La catégorie aborde l’approche de l’entreprise concernant la gestion des opportunités et des risques autour de la conduite éthique des affaires, y compris la fraude, la corruption, les pots-de-vin et les paiements de facilitation, les responsabilités fiduciaires, et d’autres comportements qui peuvent avoir un élément éthique. Cela comprend la sensibilité aux normes et règles commerciales au fil de leur évolution, à la juridiction et à la culture. Elle aborde la capacité de l’entreprise à fournir des services qui satisfont les normes professionnelles et éthiques les plus exigeantes de l’industrie, ce qui signifie éviter les conflits d’intérêts, les fausses déclarations, les préjugés, et la négligence à travers la formation adéquate des employés et la mise en œuvre de politiques et de procédures pour s’assurer que les employés fournissent des services sans préjugés et sans erreurs.-
Éthique des affaires
L’environnement réglementaire entourant les entreprises bancaires aux entreprises et courtage continue d’évoluer à la fois sur le plan national et international. Il est attendu des sociétés qu’elles se conforment à un ensemble de règles complexes et parfois incohérentes relatives à la performance et qu’elles procèdent et fournissent une divulgation sur ces questions comme le délit d’initié, l’antitrust, l’entente sur les prix et la manipulation de marché. En outre, les entreprises bancaires d’investissement et de courtage sont sujettes à des règles contre des pratiques telles que l’évasion fiscale, la fraude, le blanchiment d’argent et la corruption. Enfin, dans certaines juridictions, des récompenses renforcées pour les dénonciateurs peuvent conduire à une augmentation du nombre de plaintes déposées auprès des régulateurs. Les sociétés capables d’assurer une conformité réglementaire par le biais de contrôles internes robustes seront mieux positionnées pour établir une relation de confiance avec les clients, conduisant à une augmentation des revenus et pour protéger la valeur actionnariale en minimisant les pertes subies en résultat de procédures judiciaires. -
Intégrité professionnelle
Le modèle d’entreprise des sociétés bancaires aux entreprises et de courtage dépend du développement de la confiance et de la fidélité du client. Pour garantir des relations sur le long terme mutuellement bénéfiques, les entreprises doivent fournir des services satisfaisant les normes professionnelles les plus élevées de l’industrie, c’est-à-dire prendre des mesures afin d’éviter les conflits d’intérêts, représentations erronées et négligences. L’intégrité professionnelle se rapporte également au respect d’un code éthique en termes de transparence et de divulgation. Ces mesures sont importantes à la fois pour renforcer la licence d’exploitation de l’entreprise et pour attirer et retenir les clients. Le non-respect des normes professionnelles peut non seulement nuire aux clients qui comptent sur les conseils, les données et les services clés fournis par ces sociétés, mais aussi impacter négativement les actionnaires. Les entreprises bancaires d’investissement et de courtage peuvent non seulement faire face à des sanctions juridiques en relation avec de telles actions, mais également souffrir d’impacts négatifs significatifs sur les revenus du fait de l’atteinte à la réputation. Pour maintenir leur intégrité professionnelle, les entreprises bancaires d’investissement et de courtage doivent s’assurer que les employés ont une formation adéquate, savent et respectent les règlements financiers applicables de l’industrie. Pour se conformer aux lois et règlements de l’industrie, les employeurs doivent s’assurer de connaître tout antécédent de violation passé des employés qui sont impliqués dans les communications et le service de conseil aux clients. Ainsi, une description de l’approche de la gestion de la garantie de l’intégrité professionnelle peut aider les investisseurs à comprendre l’exposition au risque ainsi que tout processus en place pour éviter une faute professionnelle. En outre, la divulgation du montant des amendes et des accords juridiques et réglementaires peut fournir un aperçu plus clair de la mesure dans laquelle les établissements financiers se conforment aux normes de régulation.
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Gestion des risques systémiques
La catégorie aborde les contributions ou la gestion de l’entreprise par rapport aux risques systémiques résultant de l’affaiblissement ou de l’effondrement à grande échelle des systèmes sur lesquels l’économie et la société dépendent. Cela comprend les systèmes financiers, les systèmes de ressources naturelles, et les systèmes technologiques. Elle aborde les mécanismes mis en place par une entreprise pour réduire ses contributions aux risques systémiques, et pour améliorer les dispositifs de protection qui peuvent atténuer les impacts d’un échec du système. Pour les institutions financières, la catégorie englobe également la capacité de l’entreprise à absorber les chocs découlant de difficultés financières et économiques, ainsi que sa capacité à satisfaire des exigences réglementaires plus strictes concernant la complexité et l’interdépendance des entreprises dans l’industrie.-
Gestion des risques systémiques
La crise financière de 2008 a démontré l’importance de la gestion des risques pour le capital dans l’industrie des services bancaires aux entreprises et courtage. En particulier, les entreprises ayant eu une mauvaise de ces risques, ont souffert de perte significative de la valeur de leurs actifs financiers tout en augmentant la quantité de passifs comptables, ce qui, en raison de l’interconnectivité du système financier, a contribué à une perturbation significative du marché. La nature systémique du risque résultant de l’interconnectivité des établissements financiers est devenue une préoccupation centrale des régulateurs fédéraux et internationaux. En conséquence, de nombreuses banques doivent passer des stress-tests de contrôle pour évaluer la capacité de l’entreprise à absorber les pertes avec le capital et la liquidité, à poursuivre ses opérations et à respecter ses obligations dans l’éventualité de conditions économiques et financières défavorables. Son incapacité à satisfaire les exigences réglementaires pourrait augmenter de manière importante le coût de conformité future et conduire à des sanctions pécuniaires. Dans un effort pour démontrer la manière dont ces risques, associés à la taille, la complexité, l’interconnectivité, la substituabilité et l’activité inter-juridictionnelle, sont gérés, les banques d’investissement devraient renforcer la divulgation des mesures quantitatives et qualitatives utilisées pour déterminer leur position favorable ou non pour absorber les chocs provenant d’un stress systémique financier et économique et respecter des exigences réglementaires plus strictes. -
Incitations des employés et prise de risques
Les structures de rémunération des employés dans l’industrie des services bancaires aux entreprises et courtage peuvent motiver des employés à se concentrer sur la performance de l’entreprise sur le court et le long terme. Des structures se concentrant de manière excessive sur la performance à court terme sont susceptibles d’encourager une prise de risque excessive et d’avoir des conséquences négatives sur la valeur de l’entreprise sur le long terme. Des inquiétudes concernant cette question ont conduit à une surveillance réglementaire et des actionnaires accrue depuis la crise financière de 2008. Une meilleure divulgation de la rémunération des employés, se concentrant sur l’utilisation d’indicateurs de performance et de rémunération variable, des politiques relatives à des dispositions de droit de reprise, la supervision, le contrôle et la validation de la tarification des actifs de niveau 3 par les opérateurs du marché, fournira aux investisseurs une claire compréhension de la manière dont les entreprises bancaires aux entreprises protègent la valeur de l’entreprise.
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Access Standard
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Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.-
Services écosystémiques et impacts
En complément de leur production de bois, les forêts fournissent des services écosystémiques précieux, dont la séquestration du carbone, des habitats sauvages, la purification et le stockage des eaux, la formation des sols ainsi que des possibilités de loisirs. En parallèle, les réglementations liées à la qualité de l’eau et à la protection des espèces en voie de disparition, tout comme les droits d’exploitation contingents à la préservation environnementale, peuvent créer des risques opérationnels pour les entreprises. De fait, la protection et le renforcement des services écosystémiques au sein des terrains forestiers sous gestion pourraient réduire les risques liés à la réputation, à la demande et à l’exploitation induits par les potentielles répercussions environnementales défavorables de la foresterie. Les entreprises ont de plus en plus recours à des certifications par un tiers pour exposer leurs pratiques durables de gestion forestière, permettant de renforcer la valeur et la productivité de leurs actifs forestiers, tout en répondant à la demande croissante de produits en bois durables.
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Droits de l’homme et relations communautaires
La catégorie aborde la gestion de la relation entre les entreprises et les communautés dans lesquelles elles exercent leur activité, y compris, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts directs et indirects sur les droits de l’homme fondamentaux ainsi que le traitement des peuples indigènes. En particulier, cette gestion peut traiter des impacts socio-économiques sur la communauté, de l’engagement de la communauté, de la justice environnementale, de la formation des mains-d’œuvre locales, de l’impact sur les entreprises locales, du permis d’exploitation, ainsi que des évaluations de l’impact environnemental/social. La catégorie ne comprend pas les impacts environnementaux tels que la pollution atmosphérique ou les déchets qui, même s’ils peuvent avoir un impact sur la santé et la sécurité des membres de la communauté locale, sont abordés dans des catégories distinctes.-
Droits des peuples autochtones
Les forêts contribuent directement aux moyens de subsistance de millions d’individus dans le monde. La mise en place de relations bénéfiques avec les communautés locales et les populations autochtones, ainsi que leur implication, peut avoir un réel impact sur les entreprises de gestion forestière. Les communautés peuvent être touchées par les opérations de gestion des forêts, notamment par la dégradation ou la concurrence liées aux ressources naturelles telles que les terres et l’eau. Un conflit impliquant les communautés, y compris les populations autochtones, peut peser sur la capacité d’exploitation de l’entreprise dans certaines régions, conduire à des mesures réglementaires et nuire à l’image de marque. À l’inverse, les entreprises ont la possibilité de profiter de façon positive aux parties prenantes de la communauté, à travers l’accès à l’emploi, le partage des bénéfices et a croissance du commerce local. Les entreprises peuvent adopter plusieurs stratégies d’implication communautaire afin de gérer les risques et les occasions associés aux droits et intérêts des communautés, ainsi que de maintenir de bonnes relations avec les acteurs locaux et répondre aux besoins communautaires.
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Engagement des employés, diversité et inclusion
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à s’assurer que sa culture ainsi que ses pratiques de recrutement et de promotion adhèrent au développement d’une main-d’œuvre diversifiée et inclusive qui reflète la composition des réserves de talents locales et de sa clientèle. Elle aborde les problèmes de pratiques discriminatoires sur les bases de la race, du genre, de l’ethnie, de la religion, de l’orientation sexuelle, et d’autres facteurs.None -
Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.None -
Impacts physiques du changement climatique
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à gérer les opportunités et les risques associés à l’exposition directe des ressources qu’elle possède ou contrôle et des activités aux impacts physiques réels ou potentiels du changement climatique. Elle englobe les problèmes environnementaux et sociaux qui peuvent découler de perturbations opérationnelles attribuables aux impacts physiques du changement climatique. Elle englobe également les problèmes socio-économiques résultant de l’incapacité des entreprises à intégrer les considérations liées au changement climatique dans les produits et services qu’elles vendent, comme les politiques d’assurance et les hypothèques. La catégorie se rapporte à la capacité de l’entreprise à s’adapter à la fréquence et à la gravité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes, aux changements climatiques, aux risques liés au niveau de la mer, et aux autres impacts physiques attendus du changement climatique. Cette gestion peut impliquer l’amélioration de la résilience des ressources physiques et/ou de l’infrastructure environnante, ainsi que l’intégration de considérations liées au changement climatique dans les activités économiques clés (comme la souscription d’hypothèques et d’assurances, la planification et le développement de projets immobiliers).-
Adaptation au changement climatique
Le changement climatique peut créer une incertitude quant à l’avenir du secteur pour certaines entreprises de gestion forestière. Les variations de précipitations et de températures, les phénomènes météorologiques extrêmes et les incendies forestiers de plus en plus fréquents, ainsi que la prolifération croissante des maladies et insectes ravageurs de l’arbre pourraient nuire aux exploitations forestières et se traduire par une augmentation de mortalité et une diminution de la productivité des arbres. Au contraire, le changement climatique pourrait également simplifier la productivité des exploitations grâce à l’augmentation du taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, à une saison de croissance plus longue, à des températures plus tempérées dans les hautes latitudes, à des précipitations plus importantes, ainsi qu’à une expansion des zones géographiques pour certaines espèces ; profitant à la productivité forestière. Au regard d’une telle variabilité, les entreprises pourraient tirer profit de l’identification et de la compréhension des potentielles répercussions sur le long terme du changement climatique sur les terrains forestiers, et adapter leurs stratégies de gestion des forêts en vue d’optimiser le rendement de leurs actifs forestiers.
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Éthique des affaires
La catégorie aborde l’approche de l’entreprise concernant la gestion des opportunités et des risques autour de la conduite éthique des affaires, y compris la fraude, la corruption, les pots-de-vin et les paiements de facilitation, les responsabilités fiduciaires, et d’autres comportements qui peuvent avoir un élément éthique. Cela comprend la sensibilité aux normes et règles commerciales au fil de leur évolution, à la juridiction et à la culture. Elle aborde la capacité de l’entreprise à fournir des services qui satisfont les normes professionnelles et éthiques les plus exigeantes de l’industrie, ce qui signifie éviter les conflits d’intérêts, les fausses déclarations, les préjugés, et la négligence à travers la formation adéquate des employés et la mise en œuvre de politiques et de procédures pour s’assurer que les employés fournissent des services sans préjugés et sans erreurs.None -
Gestion des risques systémiques
La catégorie aborde les contributions ou la gestion de l’entreprise par rapport aux risques systémiques résultant de l’affaiblissement ou de l’effondrement à grande échelle des systèmes sur lesquels l’économie et la société dépendent. Cela comprend les systèmes financiers, les systèmes de ressources naturelles, et les systèmes technologiques. Elle aborde les mécanismes mis en place par une entreprise pour réduire ses contributions aux risques systémiques, et pour améliorer les dispositifs de protection qui peuvent atténuer les impacts d’un échec du système. Pour les institutions financières, la catégorie englobe également la capacité de l’entreprise à absorber les chocs découlant de difficultés financières et économiques, ainsi que sa capacité à satisfaire des exigences réglementaires plus strictes concernant la complexité et l’interdépendance des entreprises dans l’industrie.None
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Catégorie des problématiques générales
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Services bancaires aux entreprises et courtage
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Gestion forestière
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Répercussions écologiques
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Services écosystémiques et impacts
En complément de leur production de bois, les forêts fournissent des services écosystémiques précieux, dont la séquestration du carbone, des habitats sauvages, la purification et le stockage des eaux, la formation des sols ainsi que des possibilités de loisirs. En parallèle, les réglementations liées à la qualité de l’eau et à la protection des espèces en voie de disparition, tout comme les droits d’exploitation contingents à la préservation environnementale, peuvent créer des risques opérationnels pour les entreprises. De fait, la protection et le renforcement des services écosystémiques au sein des terrains forestiers sous gestion pourraient réduire les risques liés à la réputation, à la demande et à l’exploitation induits par les potentielles répercussions environnementales défavorables de la foresterie. Les entreprises ont de plus en plus recours à des certifications par un tiers pour exposer leurs pratiques durables de gestion forestière, permettant de renforcer la valeur et la productivité de leurs actifs forestiers, tout en répondant à la demande croissante de produits en bois durables.
Droits de l’homme et relations communautaires
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Droits des peuples autochtones
Les forêts contribuent directement aux moyens de subsistance de millions d’individus dans le monde. La mise en place de relations bénéfiques avec les communautés locales et les populations autochtones, ainsi que leur implication, peut avoir un réel impact sur les entreprises de gestion forestière. Les communautés peuvent être touchées par les opérations de gestion des forêts, notamment par la dégradation ou la concurrence liées aux ressources naturelles telles que les terres et l’eau. Un conflit impliquant les communautés, y compris les populations autochtones, peut peser sur la capacité d’exploitation de l’entreprise dans certaines régions, conduire à des mesures réglementaires et nuire à l’image de marque. À l’inverse, les entreprises ont la possibilité de profiter de façon positive aux parties prenantes de la communauté, à travers l’accès à l’emploi, le partage des bénéfices et a croissance du commerce local. Les entreprises peuvent adopter plusieurs stratégies d’implication communautaire afin de gérer les risques et les occasions associés aux droits et intérêts des communautés, ainsi que de maintenir de bonnes relations avec les acteurs locaux et répondre aux besoins communautaires.
Engagement des employés, diversité et inclusion
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Inclusion et diversité des employés
Les entreprises de services bancaires aux entreprises et courtage font face à un degré élevé de concurrence en ce qui concerne les employés qualifiés. Parallèlement, l’industrie présente un faible niveau de diversité, en particulier concernant les postes supérieurs. Ces dernières années, une attention considérable des médias s’est portée sur des cas de discrimination sexuelle impliquant des entreprises de l’industrie cotées en Bourse. Alors que l’industrie est transformée par des innovations rapides comme l’introduction de produits financiers plus complexes et un commerce informatisé, algorithmique et de haute fréquence, la capacité des sociétés à attirer et à retenir les employés qualifiés prendra probablement de plus en plus d’importance. En garantissant la diversité des genres et des origines dans l’ensemble de l’entreprise, les sociétés verront probablement le groupe de leurs candidats s’élargir, ce qui pourrait diminuer le coût à l’embauche et améliorer l’efficacité opérationnelle. En outre, les preuves suggèrent que des groupes diversifiés d’employés dans des entreprises de services bancaires d’investissements et courtage sont susceptibles de réduire la prise de risques par des employés impliqués dans des activités commerciales sujettes aux risques (par ex., la spéculation), ce qui pourrait diminuer le risque d’exposition de l’entreprise dans son ensemble. Une divulgation renforcée concernant la diversité des genres et des origines des employés, en particulier lorsqu’elle est fournie par catégorie d’employés, permettra aux actionnaires d’évaluer la manière dont les sociétés de cette industrie gèrent ces risques et ces opportunités.
Conception de produit et gestion du cycle de vie
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Intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance aux activités de services bancaires aux entreprises et courtage
Les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) peuvent avoir des implications importantes pour les entreprises, les actifs et les projets auxquels les banques d’investissement fournissent des services ou dans lesquels elles investissent à travers un éventail d’industries. Ainsi, en prenant ces facteurs en considération dans leurs activités de souscription, de conseil, d’investissement et de prêt, les banques d’investissement peuvent répondre aux externalités environnementales et sociétales positives et négatives significatives. Le potentiel, à la fois pour la création et pour la perte de valeur associées aux facteurs ESG, suggère que les entreprises bancaires aux entreprises et courtage ont une responsabilité envers leurs actionnaires et leurs clients d’intégrer une prise en considération de ces facteurs dans l’analyse et la valorisation relatives à tous les produits principaux, y compris la recherche sur la vente, les services de conseil, la création, la souscription et les transactions principales. Les entreprises bancaires d’investissement et de courtage qui ne répondent pas à ces risques et opportunités pourraient s’exposer à des risques de réputation et financiers accrus. D’un autre côté, établir une tarification appropriée des risques ESG pourrait réduire l’exposition aux risques financiers des banques d’investissement, contribuer à générer des revenus supplémentaires et/ou ouvrir des opportunités de nouveaux marchés. Pour aider les investisseurs à comprendre si les entreprises de l’industrie gèrent correctement leurs performances sur cette question, les banques d’investissement devraient divulguer la manière dont les facteurs ESG sont intégrés dans leurs principaux produits et services.
Impacts physiques du changement climatique
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Adaptation au changement climatique
Le changement climatique peut créer une incertitude quant à l’avenir du secteur pour certaines entreprises de gestion forestière. Les variations de précipitations et de températures, les phénomènes météorologiques extrêmes et les incendies forestiers de plus en plus fréquents, ainsi que la prolifération croissante des maladies et insectes ravageurs de l’arbre pourraient nuire aux exploitations forestières et se traduire par une augmentation de mortalité et une diminution de la productivité des arbres. Au contraire, le changement climatique pourrait également simplifier la productivité des exploitations grâce à l’augmentation du taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, à une saison de croissance plus longue, à des températures plus tempérées dans les hautes latitudes, à des précipitations plus importantes, ainsi qu’à une expansion des zones géographiques pour certaines espèces ; profitant à la productivité forestière. Au regard d’une telle variabilité, les entreprises pourraient tirer profit de l’identification et de la compréhension des potentielles répercussions sur le long terme du changement climatique sur les terrains forestiers, et adapter leurs stratégies de gestion des forêts en vue d’optimiser le rendement de leurs actifs forestiers.
Éthique des affaires
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Éthique des affaires
L’environnement réglementaire entourant les entreprises bancaires aux entreprises et courtage continue d’évoluer à la fois sur le plan national et international. Il est attendu des sociétés qu’elles se conforment à un ensemble de règles complexes et parfois incohérentes relatives à la performance et qu’elles procèdent et fournissent une divulgation sur ces questions comme le délit d’initié, l’antitrust, l’entente sur les prix et la manipulation de marché. En outre, les entreprises bancaires d’investissement et de courtage sont sujettes à des règles contre des pratiques telles que l’évasion fiscale, la fraude, le blanchiment d’argent et la corruption. Enfin, dans certaines juridictions, des récompenses renforcées pour les dénonciateurs peuvent conduire à une augmentation du nombre de plaintes déposées auprès des régulateurs. Les sociétés capables d’assurer une conformité réglementaire par le biais de contrôles internes robustes seront mieux positionnées pour établir une relation de confiance avec les clients, conduisant à une augmentation des revenus et pour protéger la valeur actionnariale en minimisant les pertes subies en résultat de procédures judiciaires. -
Intégrité professionnelle
Le modèle d’entreprise des sociétés bancaires aux entreprises et de courtage dépend du développement de la confiance et de la fidélité du client. Pour garantir des relations sur le long terme mutuellement bénéfiques, les entreprises doivent fournir des services satisfaisant les normes professionnelles les plus élevées de l’industrie, c’est-à-dire prendre des mesures afin d’éviter les conflits d’intérêts, représentations erronées et négligences. L’intégrité professionnelle se rapporte également au respect d’un code éthique en termes de transparence et de divulgation. Ces mesures sont importantes à la fois pour renforcer la licence d’exploitation de l’entreprise et pour attirer et retenir les clients. Le non-respect des normes professionnelles peut non seulement nuire aux clients qui comptent sur les conseils, les données et les services clés fournis par ces sociétés, mais aussi impacter négativement les actionnaires. Les entreprises bancaires d’investissement et de courtage peuvent non seulement faire face à des sanctions juridiques en relation avec de telles actions, mais également souffrir d’impacts négatifs significatifs sur les revenus du fait de l’atteinte à la réputation. Pour maintenir leur intégrité professionnelle, les entreprises bancaires d’investissement et de courtage doivent s’assurer que les employés ont une formation adéquate, savent et respectent les règlements financiers applicables de l’industrie. Pour se conformer aux lois et règlements de l’industrie, les employeurs doivent s’assurer de connaître tout antécédent de violation passé des employés qui sont impliqués dans les communications et le service de conseil aux clients. Ainsi, une description de l’approche de la gestion de la garantie de l’intégrité professionnelle peut aider les investisseurs à comprendre l’exposition au risque ainsi que tout processus en place pour éviter une faute professionnelle. En outre, la divulgation du montant des amendes et des accords juridiques et réglementaires peut fournir un aperçu plus clair de la mesure dans laquelle les établissements financiers se conforment aux normes de régulation.
Gestion des risques systémiques
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Gestion des risques systémiques
La crise financière de 2008 a démontré l’importance de la gestion des risques pour le capital dans l’industrie des services bancaires aux entreprises et courtage. En particulier, les entreprises ayant eu une mauvaise de ces risques, ont souffert de perte significative de la valeur de leurs actifs financiers tout en augmentant la quantité de passifs comptables, ce qui, en raison de l’interconnectivité du système financier, a contribué à une perturbation significative du marché. La nature systémique du risque résultant de l’interconnectivité des établissements financiers est devenue une préoccupation centrale des régulateurs fédéraux et internationaux. En conséquence, de nombreuses banques doivent passer des stress-tests de contrôle pour évaluer la capacité de l’entreprise à absorber les pertes avec le capital et la liquidité, à poursuivre ses opérations et à respecter ses obligations dans l’éventualité de conditions économiques et financières défavorables. Son incapacité à satisfaire les exigences réglementaires pourrait augmenter de manière importante le coût de conformité future et conduire à des sanctions pécuniaires. Dans un effort pour démontrer la manière dont ces risques, associés à la taille, la complexité, l’interconnectivité, la substituabilité et l’activité inter-juridictionnelle, sont gérés, les banques d’investissement devraient renforcer la divulgation des mesures quantitatives et qualitatives utilisées pour déterminer leur position favorable ou non pour absorber les chocs provenant d’un stress systémique financier et économique et respecter des exigences réglementaires plus strictes. -
Incitations des employés et prise de risques
Les structures de rémunération des employés dans l’industrie des services bancaires aux entreprises et courtage peuvent motiver des employés à se concentrer sur la performance de l’entreprise sur le court et le long terme. Des structures se concentrant de manière excessive sur la performance à court terme sont susceptibles d’encourager une prise de risque excessive et d’avoir des conséquences négatives sur la valeur de l’entreprise sur le long terme. Des inquiétudes concernant cette question ont conduit à une surveillance réglementaire et des actionnaires accrue depuis la crise financière de 2008. Une meilleure divulgation de la rémunération des employés, se concentrant sur l’utilisation d’indicateurs de performance et de rémunération variable, des politiques relatives à des dispositions de droit de reprise, la supervision, le contrôle et la validation de la tarification des actifs de niveau 3 par les opérateurs du marché, fournira aux investisseurs une claire compréhension de la manière dont les entreprises bancaires aux entreprises protègent la valeur de l’entreprise.