Comparaison de l’industrie

Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:

  • Distributeurs de médicaments L’industrie des distributeurs de médicaments est composée d’entreprises qui exploitent des pharmacies de détail et de centres de distribution qui fournissent les magasins de détail. Les magasins peuvent appartenir à l’entreprise ou être franchisés. Les grandes entreprises opèrent principalement aux États-Unis, et s’approvisionnent en médicaments et autres marchandises par le biais de commerces de gros et de distributeurs. La majorité des recettes de l’industrie sont dérivées de la vente aux consommateurs de produits pharmaceutiques avec et sans ordonnance ; les autres produits vendus incluent les articles ménagers, les produits de soins personnels ainsi qu’une sélection limitée de produits alimentaires. Par ailleurs, le secteur pharmaceutique connaît une expansion de ses services orientés sur la santé en proposant des consultations dans plusieurs pharmacies, un nouveau service qui s’inscrit dans un changement de l’industrie pour un modèle plus durable.
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  • Gestion des déchets L’industrie de la gestion des déchets inclut les entreprises qui collectent, stockent, mettent au rebut, recyclent ou traitent différentes sortes de déchets de la part de clients résidentiels, commerciaux et industriels. Les types de déchets incluent les déchets solides municipaux, les déchets dangereux, les matériaux recyclables et les matériaux compostables ou organiques. Les entreprises majeures sont généralement intégrées verticalement et fournissent une gamme de services qui vont de la collecte des déchets à l’enfouissement et au recyclage, alors que d’autres entreprises offrent des services spécialisés tels que le traitement des déchets médicaux et industriels. Les activités de valorisation énergétique sont un secteur de l’industrie distinct. Certains acteurs de l’industrie fournissent également des services d’ingénierie et de consultation environnementale, la plupart du temps pour de grands clients industriels.
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Questions pertinentes pour les deux Industries (10 de 26)

Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ? Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.

Sujets de divulgation

Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ? La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.
  • Distributeurs de médicaments Remove
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    • Émissions de GES La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).
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    • Qualité de l’air La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte.
      None
    • Gestion de l’énergie La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.
      • Gestion de l’énergie dans la vente au détail Les chaînes de distribution de médicaments possèdent des milliers d’installations qui consomment d’importantes quantités d’énergie. L’électricité est principalement utilisée à des fins d’éclairage et de réfrigération. La demande énergétique est souvent accrue par le fait que de nombreux points de vente sont ouverts 24 heures sur 24. Le rendement énergétique au niveau opérationnel et la diversification des portefeuilles d’énergie à travers un éventail élargi de ressources peuvent limiter l’exposition à une augmentation des coûts énergétiques et réduire la contribution de l’entité aux émissions indirectes de gaz à effet de serre.
    • Gestion des déchets et des matières dangereuses La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.
      None
    • Sécurité des données La catégorie aborde la gestion des risques liés à la collecte, à la conservation et à l’utilisation de données client ou utilisateur sensibles, confidentielles, et/ou exclusives. Cela comprend les enjeux sociaux pouvant découler d’incidents comme les violations de données dans le cadre desquelles des informations personnellement identifiables (PII) et d’autres données utilisateur ou client peuvent être exposées. Elle aborde la stratégie, les politiques, ainsi que les pratiques d’une entreprise liées à l’infrastructure informatique, à la formation du personnel, à la tenue des registres, à la coopération avec les forces de l’ordre, ainsi que d’autres mécanismes utilisés pour assurer la sécurité des données client ou utilisateur.
      • Sécurité et confidentialité des données Les distributeurs de médicaments, en leur qualité de distributeurs de médicaments sur ordonnance et d’exploitants de cliniques de santé, ont accès aux informations de santé protégées et en assurent la gestion. Les entreprises sont souvent soumises à une obligation légale d’assurer la protection des informations de leurs patients. Cette responsabilité implique du personnel des pharmacies et des cliniques une manipulation correcte des informations sensibles ainsi que la conservation sécurisée des informations sur des supports physiques et électroniques. Les cyberattaques peuvent compromettre les informations de santé conservées sous format électronique, mais également les données financières et personnelles des patients. Les distributeurs de médicaments évitant les violations de données majeures, dont les violations des points de vente et les cyberattaques, peuvent éviter les dommages causés à la valeur de la marque, réduire les passifs éventuels et maintenir leur part de marché.
    • Qualité et sécurité des produits La catégorie aborde les problèmes qui impliquent des caractéristiques non intentionnelles de produits vendus ou de services fournis, qui peuvent créer des risques pour la santé ou la sécurité des utilisateurs finaux. Elle aborde la capacité d’une entreprise à proposer des produits manufacturés et/ou des services qui répondent aux attentes des clients par rapport à leurs caractéristiques sanitaires et sécuritaires. Cela comprend, mais sans s’y limiter, les problèmes impliquant la responsabilité, la gestion des rappels et des retraits du marché, les tests de produits, ainsi que la gestion des produits chimiques / du contenu / des ingrédients des produits.
      • Intégrité de la chaîne d’approvisionnement des médicaments La chaîne d’approvisionnement de l’industrie de la distribution de médicaments est une chaîne longue et complexe de réseaux de distribution entre fabricants et distributeurs. La capacité des entreprises à assurer la qualité et la sécurité des produits pharmaceutiques et des produits de soins est essentielle pour la valeur de la marque. L’industrie est confrontée à des risques associés aux médicaments contrefaits, il est donc primordial d’assurer la gestion de la chaîne d’approvisionnement qui soit efficace afin de réduire les difficultés. Les distributeurs de médicaments qui ne parviennent pas à gérer correctement leur chaîne d’approvisionnement peuvent subir des coûts en relation avec les rappels, ce qui peut représenter des risques élevés pour les patients. L’importance de cette problématique est renforcée par la prévalence des produits de la marque du distributeur, qui représente une portion croissante des ventes des pharmacies.
    • Bien-être des clients La catégorie aborde les préoccupations relatives au bien-être des clients par rapport à des problèmes qui comprennent, mais sans s’y limiter, les caractéristiques sanitaires et nutritionnelles des produits alimentaires et des boissons, l’usage d’antibiotiques dans le cadre de la production animale, ainsi que la gestion des substances réglementées. La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à proposer aux consommateurs des produits manufacturés et des services en alignement avec les attentes de la société. Elle ne comprend pas les problèmes directement liés aux dysfonctionnements en matière de qualité et de sécurité des produits manufacturés et des services, mais elle aborde plutôt les qualités inhérentes à la conception et à la livraison des produits et services là où le bien-être des clients peut être en cause. Le champ d’application de la catégorie englobe également la capacité des entreprises à prévenir les produits contrefaits.
      • Gestion des substances réglementées Les distributeurs de médicaments sont des distributeurs et des vendeurs d’une large gamme de substances réglementées. Aux États-Unis, le Controlled Substances Act (CSA ou loi sur les substances réglementées) définit les exigences en matière de tenue des registres, de distribution, de dispense, d’élimination et de sécurité des substances réglementées. Au sein de l’industrie, les importants volumes de médicaments traités et distribués, ainsi que les larges réseaux de vente et de distribution des entreprises plus grandes, renforcent le risque de vol, de perte et de distribution illégale de médicaments. Ces éléments peuvent conduire à des externalités sociales négatives, y compris des conséquences de santé publique en lien avec l’abus de médicaments et le commerce illégal de médicaments. Les distributeurs de médicaments participent aux programmes de surveillance des médicaments au niveau de l’État afin de contribuer à l’atténuation des problèmes sociaux associés à la distribution de substances réglementées. Par ailleurs, l’application des exigences réglementaires du CSA peut donner lieu à des amendes et des suspensions de licences. Une gestion interne stricte des substances réglementées peut limiter ces risques et participer à la protection de la valeur actionnariale sur le long terme.
      • Résultats obtenus auprès des patients Les distributeurs de médicaments et les pharmaciens jouent un rôle important au sein du système de santé, car ils fournissent aux patients des médicaments et sont souvent les derniers professionnels de santé à interagir avec et à s’engager auprès des patients avant la consommation des médicaments. Les distributeurs de médicaments ont la capacité d’améliorer les résultats obtenus auprès des patients en renforçant la communication, en évitant les erreurs de distribution et en augmentant les taux d’adhérence aux médicaments des patients. Les pharmacies ont la possibilité de s’impliquer et d’éduquer les patients quant à l’importance de respecter les prescriptions, ce qui conduit à des résultats bénéfiques pour les patients comme pour les entreprises. Les entreprises qui gèrent ces interactions avec efficacité et s’efforcent d’éviter les erreurs de distribution peuvent disposer d’un meilleur positionnement pour protéger la valeur actionnariale.
    • Pratiques de travail La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association.
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    • Santé et sécurité des employés La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.
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    • Résilience du modèle économique La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques.
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  • Gestion des déchets Remove
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    • Émissions de GES La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).
      • Émissions de gaz à effet de serre Le gaz d’enfouissement est un contributeur anthropique important d’émissions de gaz à effet de serre (GES) car il contient un méthane très puissant. En conséquence, le gaz d’enfouissement doit souvent être limité par les régulateurs. Ces émissions peuvent être réduites par une variété de technologies de contrôle qui nécessitent des dépenses importantes en capital : l’augmentation de l’efficacité de la collecte des gaz d’enfouissement, les dispositifs de contrôle et l’augmentation de l’oxydation du méthane. Le méthane collecté par les systèmes de capture peut être brûlé dans une flamme, un moteur ou une turbine pour réduire de manière drastique la toxicité globale et la puissance des émissions brutes. La capture du gaz d’enfouissement est particulièrement importante pour les propriétaires et les exploitants de grandes décharges qui sont visées par les réglementations. Les entreprises qui opèrent dans le secteur de la valorisation énergétique de l’industrie sont en mesure de diminuer leurs émissions associées au cycle de vie des déchets en réduisant les émissions futures provenant des décharges et de la production d’énergie déplacée, mais sont confrontées à une augmentation des émissions de Champ d’application 1 provenant de l’activité des installations de valorisation énergétique. Globalement, les émissions de GES engendrent des risques réglementaires pour l’industrie, avec des répercussions potentielles sur les coûts opérationnels et les dépenses en capital. Il existe également un potentiel de génération de revenus par le biais de la vente de gaz naturel et d’énergie à partir des installations de valorisation énergétique, ainsi que la capacité à réduire les achats en carburant en utilisant les gaz d’enfouissement traités pour alimenter les activités. Les performances concernant cette question peuvent affecter la capacité d’une entreprise à sécuriser de nouveaux permis et/ou à renouveler les anciens, ce qui peut affecter les revenus.
      • Gestion du carburant de la flotte De nombreuses entreprises de l’industrie de gestion des déchets détiennent et exploitent de grosses flottes automobiles pour la collecte et le transfert des déchets. La consommation en carburant des flottes automobiles est une dépense conséquente de l’industrie, à la fois en matière de coûts opérationnels et en dépenses en capital associées. La consommation de combustibles fossiles peut contribuer à des répercussions environnementales, y compris le changement climatique et la pollution. Ces répercussions environnementales peuvent potentiellement toucher les entreprises de gestion des déchets par le biais d’une exposition réglementaire et d’une compétitivité sur de nouvelles offres de contrat. Acheter du carburant à des fins de couverture est un outil communément utilisé pour gérer les risques liés au carburant de la flotte ; en revanche, de plus en plus d’entreprises de gestion des déchets se modernisent en rendant leurs flottes plus écologiques ou en passant à des véhicules au gaz naturel. Une flotte qui dégage moins de polluants peut également être perçue de manière plus favorable par les communautés vivant à proximité des installations de gestion des déchets avec une forte circulation.
    • Qualité de l’air La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte.
      • Qualité de l’air La pollution atmosphérique est représentée par la présence de contaminants atmosphériques en grandes quantités et pour une longue durée, de telle manière qu’ils peuvent être nocifs pour les humains, animaux, plantes et/ou propriétés. Ceci inclut également les contaminants qui interfèrent avec le plein exercice du droit à la vie et/ou la propriété. Ainsi, les odeurs et gaz toxiques, tels que ceux émis par les décharges, les feux de décharge, les incinérateurs de déchets et les usines de traitement des déchets, sont considérés comme une pollution atmosphérique. Les répercussions financières provenant des émissions atmosphériques excessives varient selon le lieu spécifique des activités et les réglementations sur les émissions atmosphériques dominantes, mais elles peuvent inclure des dépenses en capital, une augmentation des coûts opérationnels, des amendes et des poursuites judiciaires de la part de communautés affectées. Les répercussions sur la santé humaine et les conséquences financières d’une mauvaise gestion de la qualité de l’air sont susceptibles d’être exacerbées par la proximité des installations de gestion des déchets aux communautés. La gestion active des polluants atmosphériques et des odeurs, par le biais d’améliorations technologiques et des traitements, peut ainsi limiter l’exposition réglementaire et les coûts de conformité futurs associés aux réglementations de plus en plus strictes sur la qualité de l’air, aider les entreprises à sécuriser et conserver leurs permis, et protéger leur permis d’exploitation.
    • Gestion de l’énergie La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.
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    • Gestion des déchets et des matières dangereuses La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.
      • Gestion des lixiviats et des déchets dangereux Les entreprises qui exploitent des décharges doivent gérer et réduire les risques de répercussions potentielles sur l’écologie, y compris celles causées par le lixiviat et les déchets dangereux. Une mauvaise gestion des décharges et autres sites de dépôt peut entraîner la contamination des sols, des eaux souterraines et d’autres étendues d’eau à proximité. Pour limiter les risques sur l’environnement et la santé des communautés locales, les entreprises doivent contenir et gérer efficacement le lixiviat, ainsi que les déchets dangereux. Les entreprises qui ne sont pas en mesure de gérer ces risques sont susceptibles de recevoir des sanctions réglementaires, de perdre leur valeur de la marque, d’aggraver les futures perspectives commerciales et d’être confrontées à des poursuites judiciaires.
    • Sécurité des données La catégorie aborde la gestion des risques liés à la collecte, à la conservation et à l’utilisation de données client ou utilisateur sensibles, confidentielles, et/ou exclusives. Cela comprend les enjeux sociaux pouvant découler d’incidents comme les violations de données dans le cadre desquelles des informations personnellement identifiables (PII) et d’autres données utilisateur ou client peuvent être exposées. Elle aborde la stratégie, les politiques, ainsi que les pratiques d’une entreprise liées à l’infrastructure informatique, à la formation du personnel, à la tenue des registres, à la coopération avec les forces de l’ordre, ainsi que d’autres mécanismes utilisés pour assurer la sécurité des données client ou utilisateur.
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    • Qualité et sécurité des produits La catégorie aborde les problèmes qui impliquent des caractéristiques non intentionnelles de produits vendus ou de services fournis, qui peuvent créer des risques pour la santé ou la sécurité des utilisateurs finaux. Elle aborde la capacité d’une entreprise à proposer des produits manufacturés et/ou des services qui répondent aux attentes des clients par rapport à leurs caractéristiques sanitaires et sécuritaires. Cela comprend, mais sans s’y limiter, les problèmes impliquant la responsabilité, la gestion des rappels et des retraits du marché, les tests de produits, ainsi que la gestion des produits chimiques / du contenu / des ingrédients des produits.
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    • Bien-être des clients La catégorie aborde les préoccupations relatives au bien-être des clients par rapport à des problèmes qui comprennent, mais sans s’y limiter, les caractéristiques sanitaires et nutritionnelles des produits alimentaires et des boissons, l’usage d’antibiotiques dans le cadre de la production animale, ainsi que la gestion des substances réglementées. La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à proposer aux consommateurs des produits manufacturés et des services en alignement avec les attentes de la société. Elle ne comprend pas les problèmes directement liés aux dysfonctionnements en matière de qualité et de sécurité des produits manufacturés et des services, mais elle aborde plutôt les qualités inhérentes à la conception et à la livraison des produits et services là où le bien-être des clients peut être en cause. Le champ d’application de la catégorie englobe également la capacité des entreprises à prévenir les produits contrefaits.
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    • Pratiques de travail La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association.
      • Pratiques de travail Une main-d’œuvre organisée joue un rôle important dans l’industrie de la gestion des déchets. De nombreux travailleurs sont couverts en vertu de conventions collectives qui protègent les droits des travailleurs et établissent les salaires. Les taux élevés de syndicalisation rendent les entreprises de gestion des déchets vulnérables aux arrêts et retards en raison des grèves ouvrières si elles ne répondent pas aux préoccupations de la main-d’œuvre de manière efficace. Une bonne gestion de, et communication autour des problèmes tels que la rémunération et les conditions de travail du travailleur peuvent prévenir les conflits avec les travailleurs, qui pourraient engendrer des grèves qui, elles-mêmes, entraîneraient un ralentissement ou un arrêt des activités et une atteinte à la réputation. Les entreprises de gestion des déchets nécessitent des perspectives à long terme sur la gestion des travailleurs, y compris leur rémunération et leurs profits, de manière à protéger les droits des travailleurs et à améliorer leur productivité tout en garantissant la durabilité financière des activités de l’entreprise.
    • Santé et sécurité des employés La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.
      • Santé et sécurité des collaborateurs Les conditions de travail dangereuses de l’industrie font de la sécurité une question critique pour les activités de gestion des déchets, et les accidents peuvent avoir des répercussions conséquentes sur les travailleurs. L’industrie de gestion des déchets présente des taux de mortalité plus élevés que la plupart des industries. Les décès et autres blessures sont principalement dus aux incidents de transport, aux contacts avec des objets et équipements dangereux et à l’exposition à des substances nocives. En outre, les travailleurs intérimaires peuvent subir plus de risques en raison de leur manque de formation ou d’expérience de l’industrie. De mauvais bilans de santé et de sécurité peuvent entraîner des amendes et sanctions, ainsi qu’une augmentation des coûts de conformité réglementaires en raison d’une surveillance plus stricte. Les entreprises de gestion des déchets doivent garantir que les installations et véhicules sont exploités en conformité avec les normes de sécurité les plus élevées et que le nombre de blessures et accidents est minimisé grâce à une culture de la sécurité forte. Les entreprises qui développent des plans de gestion de la sécurité proactifs et des exigences de formation pour leurs employés et entrepreneurs, y compris la réalisation d’audits réguliers, sont susceptibles d’améliorer leur bilan de sécurité et de minimiser les risques de répercussions financières liées à la sécurité.
    • Résilience du modèle économique La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques.
      • Recyclage et récupération des ressources Le recyclage, la réutilisation, le compostage et l’incinération sont des méthodes générales pour détourner les déchets des décharges. Le détournement des décharges peut limiter certaines répercussions environnementales provenant des décharges et réduire le besoin de croissance des décharges. En outre, les entreprises de gestion des déchets jouent un rôle capital dans l’économie circulaire en séparant et récupérant les matériaux réutilisables tels que le papier, le verre, le métal, les matériaux organiques et les déchets électroniques. La pression apportée par les nouvelles réglementations, la demande des clients et l’augmentation des coûts d’extraction de matériaux vierges ont amorcé le mouvement vers une économie circulaire. En conséquence, les entreprises de gestion des déchets sont confrontées à une diminution de la quantité des déchets en décharges et au développement du marché du recyclage. L’approche « du berceau au berceau » initiée par d’autres industries de l’économie peut potentiellement s’effondrer si les infrastructures ou technologies de récupération et de recyclage ne sont pas développées. Les entreprises qui fournissent des services de recyclage et autre récupération des ressources seront plus en mesure de répondre aux besoins changeants du client, se positionnant ainsi pour une croissance du chiffre d’affaires tout en jouant un rôle important dans la réduction des répercussions environnementales de l’économie élargie.

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Distributeurs de médicaments
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Gestion des déchets
Secteur de la santé
Secteur de l’infrastructure
Secteur des biens de consommation
Secteur de l’exploitation minière et du traitement des minerais
Secteur des données financières
Secteur des aliments et boissons
Secteur des ressources renouvelables et des énergies alternatives
Secteur de la transformation des ressources
Secteur des services
Secteur de la technologie et des communications
Secteur du transport