Comparaison de l’industrie
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Current language: Français (2018)
Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:
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Constructeurs d’habitations
L’industrie des constructeurs d’habitations est composée d’entreprises chargées du développement de nouvelles habitations et communautés résidentielles. Les travaux de développement incluent généralement l’acquisition de terrain, la préparation des sites, la construction et la vente d’habitations. Une majeure partie de l’activité de l’industrie est dédiée au développement et à la vente d’habitations unifamiliales, habituellement intégrées à des communautés résidentielles conçues par des entreprises. L’industrie se concentre à moindre mesure sur les maisons de ville, les habitations en copropriété, les habitations multifamiliales et le développement polyvalent. De nombreuses entreprises de l’industrie proposent des services financiers aux acheteurs particuliers. L’industrie est fragmentée du fait du grand nombre de développeurs de toutes les envergures, dont la structure et la zone de concentration géographique varient. Les entreprises cotées en Bourse sont en règle générale beaucoup plus grandes et mieux intégrées que les nombreux constructeurs d’habitations privés. -
Gestion des déchets
L’industrie de la gestion des déchets inclut les entreprises qui collectent, stockent, mettent au rebut, recyclent ou traitent différentes sortes de déchets de la part de clients résidentiels, commerciaux et industriels. Les types de déchets incluent les déchets solides municipaux, les déchets dangereux, les matériaux recyclables et les matériaux compostables ou organiques. Les entreprises majeures sont généralement intégrées verticalement et fournissent une gamme de services qui vont de la collecte des déchets à l’enfouissement et au recyclage, alors que d’autres entreprises offrent des services spécialisés tels que le traitement des déchets médicaux et industriels. Les activités de valorisation énergétique sont un secteur de l’industrie distinct. Certains acteurs de l’industrie fournissent également des services d’ingénierie et de consultation environnementale, la plupart du temps pour de grands clients industriels.
Questions pertinentes pour les deux Industries (8 de 26)
Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ?
Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.-
Environnement
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3). -
Qualité de l’air
La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte. - Gestion de l’énergie
- Gestion de l’eau et des eaux usées
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Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes. -
Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.
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Capital social
- Droits de l’homme et relations communautaires
- Vie privée des clients
- Sécurité des données
- Accès et caractère abordable
- Qualité et sécurité des produits
- Bien-être des clients
- Méthodes de vente et étiquetage des produits
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Capital humain
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Pratiques de travail
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association. -
Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle. - Engagement des employés, diversité et inclusion
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Modèle économique et innovation
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories. -
Résilience du modèle économique
La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques. - Gestion de la chaîne d’approvisionnement
- Approvisionnement en matériaux et efficacité
- Impacts physiques du changement climatique
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Direction et gouvernance
- Éthique des affaires
- Comportement concurrentiel
- Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
- Gestion des risques d’incidents critiques
- Gestion des risques systémiques
Sujets de divulgation
Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ?
La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.-
Access Standard
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).None -
Qualité de l’air
La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte.None -
Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.None -
Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.-
Utilisation des sols et répercussions écologiques
Les constructeurs d’habitations sont confrontés à des défis directement liés aux répercussions écologiques des activités de développement. Les développements sont souvent réalisés sur des terres n’ayant pas encore été exploitées, et les entreprises doivent gérer la perturbation de l’écosystème engendrée par les activités de construction ainsi que les réglementations et les processus d’octroi de permis accompagnant les développements de terres « vierges ». Indépendamment des décisions relatives au site prises par les entreprises, les activités de développement de l’industrie comportent généralement des risques concernant la contamination des terres ou des eaux, la mauvaise gestion des déchets et la pression excessive sur les ressources en eaux au cours des phases de construction et d’utilisation. La violation des réglementations peut se traduire par des amendes élevées et des retards qui réduisent les rendements financiers tout en portant possiblement atteinte à la réputation des entreprises. Les entreprises ayant violé les réglementations à plusieurs reprises, ou qui présentent des antécédents d’activités à trop fortes répercussions écologiques peuvent se heurter à des difficultés pour obtenir l’approbation des communautés locales pour réaliser de nouveaux développements, ce qui réduit leurs bénéfices futurs et leur part de marché. Les entreprises qui concentrent leurs activités dans des régions de stress hydrique sont susceptibles de devoir affronter des défis supplémentaires pour l’obtention de permis. Elles sont également soumises aux risques liés à la dépréciation des terres et des habitations due aux inquiétudes par rapport à la pénurie d’eau. Les procédures de contrôle de qualité de l’environnement, les stratégies de « croissance intelligente » (y compris celles orientées sur les sites de rénovation) et les stratégies de conservation peuvent permettre d’assurer la conformité avec les lois environnementales, et d’atténuer ainsi les risques financiers tout en améliorant les futures opportunités de croissance.
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Pratiques de travail
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association.None -
Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.-
Santé et sécurité des collaborateurs
La construction d’habitations requiert une quantité importante de travail manuel de la part des employés et des sous-traitants de l’entreprise. Les activités de chantier et de construction d’habitations sont exigeantes physiquement, et exposent les travailleurs aux risques de chute et aux équipements lourds, ce qui se traduit par un taux de mortalité et de blessure relativement élevé. Les blessures et les décès ont des conséquences internes et externes qui peuvent toucher de façon significative les résultats des opérations ainsi que le permis social d’exploitation des entreprises. Parmi les répercussions figurent les amendes, les sanctions, les coûts d’indemnisation des travailleurs touchés, les coûts de mise en conformité réglementaire dus à une surveillance plus stricte, les primes d’assurance plus élevées et les retards et temps d’arrêt des projets. Pour éviter ces frais, les entreprises peuvent encourager une culture de la sécurité en mettant en place des plans de gestion de la sécurité, des formations pour les employés et les sous-traitants et des audits réguliers.
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.-
Conception éco-efficace
Les bâtiments résidentiels consomment d’importantes quantités d’énergie et d’eau lorsqu’ils sont occupés. Les entreprises de l’industrie de la construction d’habitations peuvent améliorer l’éco-efficacité des habitations tout au long de leur cycle de vie par le biais de pratiques de conception durables et du choix des matériaux. Les produits et techniques permettant des économies d’énergie, comme le fait de concevoir des habitations avec des systèmes de chauffage et de refroidissement durables peuvent aider à réduire la dépendance énergétique, qu’elle soit liée au réseau électrique ou à la combustion d’énergies fossiles sur site. Ces mesures, dont l’objectif est d’améliorer l’éco-efficacité des habitations, peuvent réduire les coûts liés à la propriété à travers des factures d’électricité et de chauffage plus basses. Les systèmes d’économie d’eau, tels que les robinets à débit réduit, atténuent la pression sur les communautés locales et permettent probablement de réduire les coûts. La conscience de l’acquéreur à propos de l’importance du rendement énergétique et de la consommation d’eau crée une opportunité pour les entreprises d’augmenter la demande au sein de leur marché cible, ce qui permettrait d’augmenter leurs revenus et/ou leurs marges. L’application efficace et rentable de principes de conception durables peut constituer un avantage concurrentiel, notamment lorsque les entreprises parviennent à sensibiliser systématiquement les clients aux avantages à long terme de ce type d’habitations. -
Répercussions des nouveaux développements sur les communautés
La planification communautaire et urbaine offre aux constructeurs d’habitations la possibilité de concevoir de manière réfléchie des constructions résidentielles offrant des avantages à leurs clients ainsi qu’à la communauté voisine existante. Le développement de nouvelles habitations peut se traduire par une croissance économique et des opportunités pour les collaborateurs, tout en limitant les augmentations du coût de la vie et en garantissant des quartiers sécurisés et dynamiques aux communautés. Les entreprises peuvent chercher à améliorer l’impact environnemental et social des communautés par l’accès aux services de transport public et/ou en n’accablant pas les transports existants ou les infrastructures publiques, par l’accès à des espaces verts, par le développement d’espaces polyvalents et par la création de communautés plus piétonnes. Ces stratégies peuvent aider à augmenter la demande globale et les prix des habitations, et permettent également de réduire les risques liés à l’obtention de permis et à l’opposition communautaire ou des parties prenantes concernant les projets en cours ou à venir. Lorsque les entreprises ont recours à des stratégies de développement qui intègrent de façon inadéquate leurs nouvelles communautés au sein des communautés voisines existantes, elles risquent des prix de vente trop bas, des coûts excessifs liés aux besoins et aux évaluations en matière d’infrastructure et s’exposent à des retards et des refus de permis et/ou de soutien de la communauté pour les futurs développements.
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Résilience du modèle économique
La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques.-
Adaptation au changement climatique
Les répercussions du changement climatique, y compris les phénomènes météorologiques extrêmes et les modifications du climat, peuvent avoir une influence sur les marchés sélectionnés par les entreprises pour développer des habitations et des communautés résidentielles. Les entreprises qui possèdent des modèles commerciaux qui intègrent les évaluations actuelles des risques liés au changement climatique, et qui s’adaptent à ces risques, voient leurs chances d’augmenter leur valeur à long terme renforcées, en partie à travers la réduction des risques. Plus précisément, les stratégies orientées sur les activités de développement d’habitation dans des régions côtières et de plaines inondables exposées à des phénomènes météorologiques extrêmes, des inondations notamment, exigent que leurs modèles commerciaux soient adaptés au changement climatique. Cette adaptation est d’autant plus importante concernant les défis à long terme, comme les tarifs d’assurance contre les inondations, la stabilité des programmes d’assurance contre les inondations subventionnés par le gouvernement, les octrois de permis et les dispositions relatives au financement. Les risques climatiques croissants ainsi que l’augmentation des coûts de propriété au sein des régions instables peuvent conduire à une baisse de la demande sur le long terme, à la dépréciation des terres, et à des inquiétudes vis-à-vis de la sous-évaluation des coûts liés à la propriété. De plus, les entreprises opérant dans des régions soumises au stress hydrique se confrontent à une possible baisse de la valeur foncière ainsi qu’à des difficultés d’obtention de permis. L’évaluation active des risques liés au changement climatique et une vision globale de la demande d’achat d’habitations sur le long terme constituent des mesures qui permettent aux entreprises de s’adapter auxdits risques.
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Access Standard
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).-
Émissions de gaz à effet de serre
Le gaz d’enfouissement est un contributeur anthropique important d’émissions de gaz à effet de serre (GES) car il contient un méthane très puissant. En conséquence, le gaz d’enfouissement doit souvent être limité par les régulateurs. Ces émissions peuvent être réduites par une variété de technologies de contrôle qui nécessitent des dépenses importantes en capital : l’augmentation de l’efficacité de la collecte des gaz d’enfouissement, les dispositifs de contrôle et l’augmentation de l’oxydation du méthane. Le méthane collecté par les systèmes de capture peut être brûlé dans une flamme, un moteur ou une turbine pour réduire de manière drastique la toxicité globale et la puissance des émissions brutes. La capture du gaz d’enfouissement est particulièrement importante pour les propriétaires et les exploitants de grandes décharges qui sont visées par les réglementations. Les entreprises qui opèrent dans le secteur de la valorisation énergétique de l’industrie sont en mesure de diminuer leurs émissions associées au cycle de vie des déchets en réduisant les émissions futures provenant des décharges et de la production d’énergie déplacée, mais sont confrontées à une augmentation des émissions de Champ d’application 1 provenant de l’activité des installations de valorisation énergétique. Globalement, les émissions de GES engendrent des risques réglementaires pour l’industrie, avec des répercussions potentielles sur les coûts opérationnels et les dépenses en capital. Il existe également un potentiel de génération de revenus par le biais de la vente de gaz naturel et d’énergie à partir des installations de valorisation énergétique, ainsi que la capacité à réduire les achats en carburant en utilisant les gaz d’enfouissement traités pour alimenter les activités. Les performances concernant cette question peuvent affecter la capacité d’une entreprise à sécuriser de nouveaux permis et/ou à renouveler les anciens, ce qui peut affecter les revenus. -
Gestion du carburant de la flotte
De nombreuses entreprises de l’industrie de gestion des déchets détiennent et exploitent de grosses flottes automobiles pour la collecte et le transfert des déchets. La consommation en carburant des flottes automobiles est une dépense conséquente de l’industrie, à la fois en matière de coûts opérationnels et en dépenses en capital associées. La consommation de combustibles fossiles peut contribuer à des répercussions environnementales, y compris le changement climatique et la pollution. Ces répercussions environnementales peuvent potentiellement toucher les entreprises de gestion des déchets par le biais d’une exposition réglementaire et d’une compétitivité sur de nouvelles offres de contrat. Acheter du carburant à des fins de couverture est un outil communément utilisé pour gérer les risques liés au carburant de la flotte ; en revanche, de plus en plus d’entreprises de gestion des déchets se modernisent en rendant leurs flottes plus écologiques ou en passant à des véhicules au gaz naturel. Une flotte qui dégage moins de polluants peut également être perçue de manière plus favorable par les communautés vivant à proximité des installations de gestion des déchets avec une forte circulation.
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Qualité de l’air
La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte.-
Qualité de l’air
La pollution atmosphérique est représentée par la présence de contaminants atmosphériques en grandes quantités et pour une longue durée, de telle manière qu’ils peuvent être nocifs pour les humains, animaux, plantes et/ou propriétés. Ceci inclut également les contaminants qui interfèrent avec le plein exercice du droit à la vie et/ou la propriété. Ainsi, les odeurs et gaz toxiques, tels que ceux émis par les décharges, les feux de décharge, les incinérateurs de déchets et les usines de traitement des déchets, sont considérés comme une pollution atmosphérique. Les répercussions financières provenant des émissions atmosphériques excessives varient selon le lieu spécifique des activités et les réglementations sur les émissions atmosphériques dominantes, mais elles peuvent inclure des dépenses en capital, une augmentation des coûts opérationnels, des amendes et des poursuites judiciaires de la part de communautés affectées. Les répercussions sur la santé humaine et les conséquences financières d’une mauvaise gestion de la qualité de l’air sont susceptibles d’être exacerbées par la proximité des installations de gestion des déchets aux communautés. La gestion active des polluants atmosphériques et des odeurs, par le biais d’améliorations technologiques et des traitements, peut ainsi limiter l’exposition réglementaire et les coûts de conformité futurs associés aux réglementations de plus en plus strictes sur la qualité de l’air, aider les entreprises à sécuriser et conserver leurs permis, et protéger leur permis d’exploitation.
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Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.-
Gestion des lixiviats et des déchets dangereux
Les entreprises qui exploitent des décharges doivent gérer et réduire les risques de répercussions potentielles sur l’écologie, y compris celles causées par le lixiviat et les déchets dangereux. Une mauvaise gestion des décharges et autres sites de dépôt peut entraîner la contamination des sols, des eaux souterraines et d’autres étendues d’eau à proximité. Pour limiter les risques sur l’environnement et la santé des communautés locales, les entreprises doivent contenir et gérer efficacement le lixiviat, ainsi que les déchets dangereux. Les entreprises qui ne sont pas en mesure de gérer ces risques sont susceptibles de recevoir des sanctions réglementaires, de perdre leur valeur de la marque, d’aggraver les futures perspectives commerciales et d’être confrontées à des poursuites judiciaires.
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Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.None -
Pratiques de travail
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association.-
Pratiques de travail
Une main-d’œuvre organisée joue un rôle important dans l’industrie de la gestion des déchets. De nombreux travailleurs sont couverts en vertu de conventions collectives qui protègent les droits des travailleurs et établissent les salaires. Les taux élevés de syndicalisation rendent les entreprises de gestion des déchets vulnérables aux arrêts et retards en raison des grèves ouvrières si elles ne répondent pas aux préoccupations de la main-d’œuvre de manière efficace. Une bonne gestion de, et communication autour des problèmes tels que la rémunération et les conditions de travail du travailleur peuvent prévenir les conflits avec les travailleurs, qui pourraient engendrer des grèves qui, elles-mêmes, entraîneraient un ralentissement ou un arrêt des activités et une atteinte à la réputation. Les entreprises de gestion des déchets nécessitent des perspectives à long terme sur la gestion des travailleurs, y compris leur rémunération et leurs profits, de manière à protéger les droits des travailleurs et à améliorer leur productivité tout en garantissant la durabilité financière des activités de l’entreprise.
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Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.-
Santé et sécurité des collaborateurs
Les conditions de travail dangereuses de l’industrie font de la sécurité une question critique pour les activités de gestion des déchets, et les accidents peuvent avoir des répercussions conséquentes sur les travailleurs. L’industrie de gestion des déchets présente des taux de mortalité plus élevés que la plupart des industries. Les décès et autres blessures sont principalement dus aux incidents de transport, aux contacts avec des objets et équipements dangereux et à l’exposition à des substances nocives. En outre, les travailleurs intérimaires peuvent subir plus de risques en raison de leur manque de formation ou d’expérience de l’industrie. De mauvais bilans de santé et de sécurité peuvent entraîner des amendes et sanctions, ainsi qu’une augmentation des coûts de conformité réglementaires en raison d’une surveillance plus stricte. Les entreprises de gestion des déchets doivent garantir que les installations et véhicules sont exploités en conformité avec les normes de sécurité les plus élevées et que le nombre de blessures et accidents est minimisé grâce à une culture de la sécurité forte. Les entreprises qui développent des plans de gestion de la sécurité proactifs et des exigences de formation pour leurs employés et entrepreneurs, y compris la réalisation d’audits réguliers, sont susceptibles d’améliorer leur bilan de sécurité et de minimiser les risques de répercussions financières liées à la sécurité.
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.None -
Résilience du modèle économique
La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques.-
Recyclage et récupération des ressources
Le recyclage, la réutilisation, le compostage et l’incinération sont des méthodes générales pour détourner les déchets des décharges. Le détournement des décharges peut limiter certaines répercussions environnementales provenant des décharges et réduire le besoin de croissance des décharges. En outre, les entreprises de gestion des déchets jouent un rôle capital dans l’économie circulaire en séparant et récupérant les matériaux réutilisables tels que le papier, le verre, le métal, les matériaux organiques et les déchets électroniques. La pression apportée par les nouvelles réglementations, la demande des clients et l’augmentation des coûts d’extraction de matériaux vierges ont amorcé le mouvement vers une économie circulaire. En conséquence, les entreprises de gestion des déchets sont confrontées à une diminution de la quantité des déchets en décharges et au développement du marché du recyclage. L’approche « du berceau au berceau » initiée par d’autres industries de l’économie peut potentiellement s’effondrer si les infrastructures ou technologies de récupération et de recyclage ne sont pas développées. Les entreprises qui fournissent des services de recyclage et autre récupération des ressources seront plus en mesure de répondre aux besoins changeants du client, se positionnant ainsi pour une croissance du chiffre d’affaires tout en jouant un rôle important dans la réduction des répercussions environnementales de l’économie élargie.
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Catégorie des problématiques générales
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Constructeurs d’habitations
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Gestion des déchets
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Émissions de GES
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Émissions de gaz à effet de serre
Le gaz d’enfouissement est un contributeur anthropique important d’émissions de gaz à effet de serre (GES) car il contient un méthane très puissant. En conséquence, le gaz d’enfouissement doit souvent être limité par les régulateurs. Ces émissions peuvent être réduites par une variété de technologies de contrôle qui nécessitent des dépenses importantes en capital : l’augmentation de l’efficacité de la collecte des gaz d’enfouissement, les dispositifs de contrôle et l’augmentation de l’oxydation du méthane. Le méthane collecté par les systèmes de capture peut être brûlé dans une flamme, un moteur ou une turbine pour réduire de manière drastique la toxicité globale et la puissance des émissions brutes. La capture du gaz d’enfouissement est particulièrement importante pour les propriétaires et les exploitants de grandes décharges qui sont visées par les réglementations. Les entreprises qui opèrent dans le secteur de la valorisation énergétique de l’industrie sont en mesure de diminuer leurs émissions associées au cycle de vie des déchets en réduisant les émissions futures provenant des décharges et de la production d’énergie déplacée, mais sont confrontées à une augmentation des émissions de Champ d’application 1 provenant de l’activité des installations de valorisation énergétique. Globalement, les émissions de GES engendrent des risques réglementaires pour l’industrie, avec des répercussions potentielles sur les coûts opérationnels et les dépenses en capital. Il existe également un potentiel de génération de revenus par le biais de la vente de gaz naturel et d’énergie à partir des installations de valorisation énergétique, ainsi que la capacité à réduire les achats en carburant en utilisant les gaz d’enfouissement traités pour alimenter les activités. Les performances concernant cette question peuvent affecter la capacité d’une entreprise à sécuriser de nouveaux permis et/ou à renouveler les anciens, ce qui peut affecter les revenus. -
Gestion du carburant de la flotte
De nombreuses entreprises de l’industrie de gestion des déchets détiennent et exploitent de grosses flottes automobiles pour la collecte et le transfert des déchets. La consommation en carburant des flottes automobiles est une dépense conséquente de l’industrie, à la fois en matière de coûts opérationnels et en dépenses en capital associées. La consommation de combustibles fossiles peut contribuer à des répercussions environnementales, y compris le changement climatique et la pollution. Ces répercussions environnementales peuvent potentiellement toucher les entreprises de gestion des déchets par le biais d’une exposition réglementaire et d’une compétitivité sur de nouvelles offres de contrat. Acheter du carburant à des fins de couverture est un outil communément utilisé pour gérer les risques liés au carburant de la flotte ; en revanche, de plus en plus d’entreprises de gestion des déchets se modernisent en rendant leurs flottes plus écologiques ou en passant à des véhicules au gaz naturel. Une flotte qui dégage moins de polluants peut également être perçue de manière plus favorable par les communautés vivant à proximité des installations de gestion des déchets avec une forte circulation.
Qualité de l’air
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Qualité de l’air
La pollution atmosphérique est représentée par la présence de contaminants atmosphériques en grandes quantités et pour une longue durée, de telle manière qu’ils peuvent être nocifs pour les humains, animaux, plantes et/ou propriétés. Ceci inclut également les contaminants qui interfèrent avec le plein exercice du droit à la vie et/ou la propriété. Ainsi, les odeurs et gaz toxiques, tels que ceux émis par les décharges, les feux de décharge, les incinérateurs de déchets et les usines de traitement des déchets, sont considérés comme une pollution atmosphérique. Les répercussions financières provenant des émissions atmosphériques excessives varient selon le lieu spécifique des activités et les réglementations sur les émissions atmosphériques dominantes, mais elles peuvent inclure des dépenses en capital, une augmentation des coûts opérationnels, des amendes et des poursuites judiciaires de la part de communautés affectées. Les répercussions sur la santé humaine et les conséquences financières d’une mauvaise gestion de la qualité de l’air sont susceptibles d’être exacerbées par la proximité des installations de gestion des déchets aux communautés. La gestion active des polluants atmosphériques et des odeurs, par le biais d’améliorations technologiques et des traitements, peut ainsi limiter l’exposition réglementaire et les coûts de conformité futurs associés aux réglementations de plus en plus strictes sur la qualité de l’air, aider les entreprises à sécuriser et conserver leurs permis, et protéger leur permis d’exploitation.
Gestion des déchets et des matières dangereuses
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Gestion des lixiviats et des déchets dangereux
Les entreprises qui exploitent des décharges doivent gérer et réduire les risques de répercussions potentielles sur l’écologie, y compris celles causées par le lixiviat et les déchets dangereux. Une mauvaise gestion des décharges et autres sites de dépôt peut entraîner la contamination des sols, des eaux souterraines et d’autres étendues d’eau à proximité. Pour limiter les risques sur l’environnement et la santé des communautés locales, les entreprises doivent contenir et gérer efficacement le lixiviat, ainsi que les déchets dangereux. Les entreprises qui ne sont pas en mesure de gérer ces risques sont susceptibles de recevoir des sanctions réglementaires, de perdre leur valeur de la marque, d’aggraver les futures perspectives commerciales et d’être confrontées à des poursuites judiciaires.
Répercussions écologiques
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Utilisation des sols et répercussions écologiques
Les constructeurs d’habitations sont confrontés à des défis directement liés aux répercussions écologiques des activités de développement. Les développements sont souvent réalisés sur des terres n’ayant pas encore été exploitées, et les entreprises doivent gérer la perturbation de l’écosystème engendrée par les activités de construction ainsi que les réglementations et les processus d’octroi de permis accompagnant les développements de terres « vierges ». Indépendamment des décisions relatives au site prises par les entreprises, les activités de développement de l’industrie comportent généralement des risques concernant la contamination des terres ou des eaux, la mauvaise gestion des déchets et la pression excessive sur les ressources en eaux au cours des phases de construction et d’utilisation. La violation des réglementations peut se traduire par des amendes élevées et des retards qui réduisent les rendements financiers tout en portant possiblement atteinte à la réputation des entreprises. Les entreprises ayant violé les réglementations à plusieurs reprises, ou qui présentent des antécédents d’activités à trop fortes répercussions écologiques peuvent se heurter à des difficultés pour obtenir l’approbation des communautés locales pour réaliser de nouveaux développements, ce qui réduit leurs bénéfices futurs et leur part de marché. Les entreprises qui concentrent leurs activités dans des régions de stress hydrique sont susceptibles de devoir affronter des défis supplémentaires pour l’obtention de permis. Elles sont également soumises aux risques liés à la dépréciation des terres et des habitations due aux inquiétudes par rapport à la pénurie d’eau. Les procédures de contrôle de qualité de l’environnement, les stratégies de « croissance intelligente » (y compris celles orientées sur les sites de rénovation) et les stratégies de conservation peuvent permettre d’assurer la conformité avec les lois environnementales, et d’atténuer ainsi les risques financiers tout en améliorant les futures opportunités de croissance.
Pratiques de travail
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Pratiques de travail
Une main-d’œuvre organisée joue un rôle important dans l’industrie de la gestion des déchets. De nombreux travailleurs sont couverts en vertu de conventions collectives qui protègent les droits des travailleurs et établissent les salaires. Les taux élevés de syndicalisation rendent les entreprises de gestion des déchets vulnérables aux arrêts et retards en raison des grèves ouvrières si elles ne répondent pas aux préoccupations de la main-d’œuvre de manière efficace. Une bonne gestion de, et communication autour des problèmes tels que la rémunération et les conditions de travail du travailleur peuvent prévenir les conflits avec les travailleurs, qui pourraient engendrer des grèves qui, elles-mêmes, entraîneraient un ralentissement ou un arrêt des activités et une atteinte à la réputation. Les entreprises de gestion des déchets nécessitent des perspectives à long terme sur la gestion des travailleurs, y compris leur rémunération et leurs profits, de manière à protéger les droits des travailleurs et à améliorer leur productivité tout en garantissant la durabilité financière des activités de l’entreprise.
Santé et sécurité des employés
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Santé et sécurité des collaborateurs
La construction d’habitations requiert une quantité importante de travail manuel de la part des employés et des sous-traitants de l’entreprise. Les activités de chantier et de construction d’habitations sont exigeantes physiquement, et exposent les travailleurs aux risques de chute et aux équipements lourds, ce qui se traduit par un taux de mortalité et de blessure relativement élevé. Les blessures et les décès ont des conséquences internes et externes qui peuvent toucher de façon significative les résultats des opérations ainsi que le permis social d’exploitation des entreprises. Parmi les répercussions figurent les amendes, les sanctions, les coûts d’indemnisation des travailleurs touchés, les coûts de mise en conformité réglementaire dus à une surveillance plus stricte, les primes d’assurance plus élevées et les retards et temps d’arrêt des projets. Pour éviter ces frais, les entreprises peuvent encourager une culture de la sécurité en mettant en place des plans de gestion de la sécurité, des formations pour les employés et les sous-traitants et des audits réguliers.
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Santé et sécurité des collaborateurs
Les conditions de travail dangereuses de l’industrie font de la sécurité une question critique pour les activités de gestion des déchets, et les accidents peuvent avoir des répercussions conséquentes sur les travailleurs. L’industrie de gestion des déchets présente des taux de mortalité plus élevés que la plupart des industries. Les décès et autres blessures sont principalement dus aux incidents de transport, aux contacts avec des objets et équipements dangereux et à l’exposition à des substances nocives. En outre, les travailleurs intérimaires peuvent subir plus de risques en raison de leur manque de formation ou d’expérience de l’industrie. De mauvais bilans de santé et de sécurité peuvent entraîner des amendes et sanctions, ainsi qu’une augmentation des coûts de conformité réglementaires en raison d’une surveillance plus stricte. Les entreprises de gestion des déchets doivent garantir que les installations et véhicules sont exploités en conformité avec les normes de sécurité les plus élevées et que le nombre de blessures et accidents est minimisé grâce à une culture de la sécurité forte. Les entreprises qui développent des plans de gestion de la sécurité proactifs et des exigences de formation pour leurs employés et entrepreneurs, y compris la réalisation d’audits réguliers, sont susceptibles d’améliorer leur bilan de sécurité et de minimiser les risques de répercussions financières liées à la sécurité.
Conception de produit et gestion du cycle de vie
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Conception éco-efficace
Les bâtiments résidentiels consomment d’importantes quantités d’énergie et d’eau lorsqu’ils sont occupés. Les entreprises de l’industrie de la construction d’habitations peuvent améliorer l’éco-efficacité des habitations tout au long de leur cycle de vie par le biais de pratiques de conception durables et du choix des matériaux. Les produits et techniques permettant des économies d’énergie, comme le fait de concevoir des habitations avec des systèmes de chauffage et de refroidissement durables peuvent aider à réduire la dépendance énergétique, qu’elle soit liée au réseau électrique ou à la combustion d’énergies fossiles sur site. Ces mesures, dont l’objectif est d’améliorer l’éco-efficacité des habitations, peuvent réduire les coûts liés à la propriété à travers des factures d’électricité et de chauffage plus basses. Les systèmes d’économie d’eau, tels que les robinets à débit réduit, atténuent la pression sur les communautés locales et permettent probablement de réduire les coûts. La conscience de l’acquéreur à propos de l’importance du rendement énergétique et de la consommation d’eau crée une opportunité pour les entreprises d’augmenter la demande au sein de leur marché cible, ce qui permettrait d’augmenter leurs revenus et/ou leurs marges. L’application efficace et rentable de principes de conception durables peut constituer un avantage concurrentiel, notamment lorsque les entreprises parviennent à sensibiliser systématiquement les clients aux avantages à long terme de ce type d’habitations. -
Répercussions des nouveaux développements sur les communautés
La planification communautaire et urbaine offre aux constructeurs d’habitations la possibilité de concevoir de manière réfléchie des constructions résidentielles offrant des avantages à leurs clients ainsi qu’à la communauté voisine existante. Le développement de nouvelles habitations peut se traduire par une croissance économique et des opportunités pour les collaborateurs, tout en limitant les augmentations du coût de la vie et en garantissant des quartiers sécurisés et dynamiques aux communautés. Les entreprises peuvent chercher à améliorer l’impact environnemental et social des communautés par l’accès aux services de transport public et/ou en n’accablant pas les transports existants ou les infrastructures publiques, par l’accès à des espaces verts, par le développement d’espaces polyvalents et par la création de communautés plus piétonnes. Ces stratégies peuvent aider à augmenter la demande globale et les prix des habitations, et permettent également de réduire les risques liés à l’obtention de permis et à l’opposition communautaire ou des parties prenantes concernant les projets en cours ou à venir. Lorsque les entreprises ont recours à des stratégies de développement qui intègrent de façon inadéquate leurs nouvelles communautés au sein des communautés voisines existantes, elles risquent des prix de vente trop bas, des coûts excessifs liés aux besoins et aux évaluations en matière d’infrastructure et s’exposent à des retards et des refus de permis et/ou de soutien de la communauté pour les futurs développements.
Résilience du modèle économique
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Adaptation au changement climatique
Les répercussions du changement climatique, y compris les phénomènes météorologiques extrêmes et les modifications du climat, peuvent avoir une influence sur les marchés sélectionnés par les entreprises pour développer des habitations et des communautés résidentielles. Les entreprises qui possèdent des modèles commerciaux qui intègrent les évaluations actuelles des risques liés au changement climatique, et qui s’adaptent à ces risques, voient leurs chances d’augmenter leur valeur à long terme renforcées, en partie à travers la réduction des risques. Plus précisément, les stratégies orientées sur les activités de développement d’habitation dans des régions côtières et de plaines inondables exposées à des phénomènes météorologiques extrêmes, des inondations notamment, exigent que leurs modèles commerciaux soient adaptés au changement climatique. Cette adaptation est d’autant plus importante concernant les défis à long terme, comme les tarifs d’assurance contre les inondations, la stabilité des programmes d’assurance contre les inondations subventionnés par le gouvernement, les octrois de permis et les dispositions relatives au financement. Les risques climatiques croissants ainsi que l’augmentation des coûts de propriété au sein des régions instables peuvent conduire à une baisse de la demande sur le long terme, à la dépréciation des terres, et à des inquiétudes vis-à-vis de la sous-évaluation des coûts liés à la propriété. De plus, les entreprises opérant dans des régions soumises au stress hydrique se confrontent à une possible baisse de la valeur foncière ainsi qu’à des difficultés d’obtention de permis. L’évaluation active des risques liés au changement climatique et une vision globale de la demande d’achat d’habitations sur le long terme constituent des mesures qui permettent aux entreprises de s’adapter auxdits risques.
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Recyclage et récupération des ressources
Le recyclage, la réutilisation, le compostage et l’incinération sont des méthodes générales pour détourner les déchets des décharges. Le détournement des décharges peut limiter certaines répercussions environnementales provenant des décharges et réduire le besoin de croissance des décharges. En outre, les entreprises de gestion des déchets jouent un rôle capital dans l’économie circulaire en séparant et récupérant les matériaux réutilisables tels que le papier, le verre, le métal, les matériaux organiques et les déchets électroniques. La pression apportée par les nouvelles réglementations, la demande des clients et l’augmentation des coûts d’extraction de matériaux vierges ont amorcé le mouvement vers une économie circulaire. En conséquence, les entreprises de gestion des déchets sont confrontées à une diminution de la quantité des déchets en décharges et au développement du marché du recyclage. L’approche « du berceau au berceau » initiée par d’autres industries de l’économie peut potentiellement s’effondrer si les infrastructures ou technologies de récupération et de recyclage ne sont pas développées. Les entreprises qui fournissent des services de recyclage et autre récupération des ressources seront plus en mesure de répondre aux besoins changeants du client, se positionnant ainsi pour une croissance du chiffre d’affaires tout en jouant un rôle important dans la réduction des répercussions environnementales de l’économie élargie.