Comparaison de l’industrie
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Current language: Français (2018)
Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:
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Immobilier
L’industrie de l’immobilier est composée d’entreprises qui détiennent, développent et gèrent généralement des actifs immobiliers générateurs de revenus. Les entreprises de cette industrie sont, de manière générale, structurées comme des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) et opèrent dans un grand éventail de segments au sein de l’industrie de l’immobilier, y compris les propriétés résidentielles, les commerces de détail, les bureaux, les établissements de soins, les établissements industriels et les hôtels. Les SCPI se concentrent habituellement sur la propriété directe d’actifs immobiliers, fournissant ainsi aux investisseurs l’occasion d’obtenir une exposition immobilière sans propriété ni gestion directes des actifs. Bien que les SCPI soient souvent concentrées dans un seul segment de l’industrie de l’immobilier, de nombreuses SCPI sont diversifiées par le biais d’investissements dans de multiples types de propriétés. -
Tabac
Le secteur du tabac se compose des entreprises qui produisent des produits du tabac, dont les cigarettes, les cigares et produits du tabac sans fumée. De nombreuses grandes entreprises du tabac opèrent à l’échelle mondiale. Les entreprises ont la possibilité d’obtenir ou de vendre des droits exclusifs afin de commercialiser certaines marques de cigarettes sur différents marchés. La majorité du tabac est cultivé par des planteurs de tabac indépendants, qui vendent habituellement leurs cultures à des commerçants de tabac ou des producteurs sous contrat.
Questions pertinentes pour les deux Industries (6 de 26)
Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ?
Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.-
Environnement
- Émissions de GES
- Qualité de l’air
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application. -
Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques. - Gestion des déchets et des matières dangereuses
- Répercussions écologiques
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Capital social
- Droits de l’homme et relations communautaires
- Vie privée des clients
- Sécurité des données
- Accès et caractère abordable
- Qualité et sécurité des produits
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Bien-être des clients
La catégorie aborde les préoccupations relatives au bien-être des clients par rapport à des problèmes qui comprennent, mais sans s’y limiter, les caractéristiques sanitaires et nutritionnelles des produits alimentaires et des boissons, l’usage d’antibiotiques dans le cadre de la production animale, ainsi que la gestion des substances réglementées. La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à proposer aux consommateurs des produits manufacturés et des services en alignement avec les attentes de la société. Elle ne comprend pas les problèmes directement liés aux dysfonctionnements en matière de qualité et de sécurité des produits manufacturés et des services, mais elle aborde plutôt les qualités inhérentes à la conception et à la livraison des produits et services là où le bien-être des clients peut être en cause. Le champ d’application de la catégorie englobe également la capacité des entreprises à prévenir les produits contrefaits. -
Méthodes de vente et étiquetage des produits
La catégorie aborde les enjeux sociaux qui peuvent découler d’une incapacité à gérer la transparence, l’exactitude et la clarté des communiqués commerciaux, de la publicité, et de l’étiquetage des produits et services. Elle comprend, mais sans s’y limiter, les normes et réglementations en matière de publicité, les pratiques de vente éthiques et responsables, l’étiquetage trompeur ou mensonger, ainsi que les pratiques de vente et de prêt discriminatoires ou prédatrices. Cela peut inclure les pratiques de vente mensongères ou agressives pour lesquelles des structures incitatives pour les employés peuvent encourager la vente de produits ou de services qui ne sont pas dans l’intérêt des clients.
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Capital humain
- Pratiques de travail
- Santé et sécurité des employés
- Engagement des employés, diversité et inclusion
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Modèle économique et innovation
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories. - Résilience du modèle économique
- Gestion de la chaîne d’approvisionnement
- Approvisionnement en matériaux et efficacité
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Impacts physiques du changement climatique
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à gérer les opportunités et les risques associés à l’exposition directe des ressources qu’elle possède ou contrôle et des activités aux impacts physiques réels ou potentiels du changement climatique. Elle englobe les problèmes environnementaux et sociaux qui peuvent découler de perturbations opérationnelles attribuables aux impacts physiques du changement climatique. Elle englobe également les problèmes socio-économiques résultant de l’incapacité des entreprises à intégrer les considérations liées au changement climatique dans les produits et services qu’elles vendent, comme les politiques d’assurance et les hypothèques. La catégorie se rapporte à la capacité de l’entreprise à s’adapter à la fréquence et à la gravité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes, aux changements climatiques, aux risques liés au niveau de la mer, et aux autres impacts physiques attendus du changement climatique. Cette gestion peut impliquer l’amélioration de la résilience des ressources physiques et/ou de l’infrastructure environnante, ainsi que l’intégration de considérations liées au changement climatique dans les activités économiques clés (comme la souscription d’hypothèques et d’assurances, la planification et le développement de projets immobiliers).
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Direction et gouvernance
- Éthique des affaires
- Comportement concurrentiel
- Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
- Gestion des risques d’incidents critiques
- Gestion des risques systémiques
Sujets de divulgation
Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ?
La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.-
Access Standard
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.-
Gestion de l’énergie
Les actifs immobiliers consomment des quantités d’énergie significatives, principalement dues au chauffage, à la ventilation, à la climatisation, à l’eau chaude, à l’éclairage et à l’utilisation d’équipements et d’appareils. Le type d’énergie utilisé, l’ampleur de la consommation et les stratégies de gestion de l’énergie dépendent fortement de la catégorie d’actifs immobiliers, parmi d’autres facteurs. De manière générale, la consommation d’électricité du réseau est la forme prédominante d’énergie consommée, bien que la combustion de carburant sur site et la production d’énergie renouvelable jouent également des rôles importants. Bien que les coûts énergétiques soient supportés par les entreprises de l’industrie et/ou les occupants de la propriété ; dans un cas comme dans l’autre, la gestion de l’énergie constitue un problème industriel significatif. Dans la mesure où le propriétaire d’immeubles assume la responsabilité directe des coûts énergétiques, ces coûts représentent souvent des coûts d’exploitation importants, indiquant intrinsèquement l’importance de la gestion de l’énergie. La volatilité de la tarification de l’énergie et une tendance générale à l’augmentation des prix de l’électricité, les réglementations relatives à l’énergie, les grandes variations de la performance énergétique du patrimoine bâti existant et les occasions d’améliorations de l’efficacité par le biais d’investissements de capital économiquement attractifs pointent tous davantage vers l’importance d’une gestion de l’énergie. Les coûts énergétiques assumés par les occupants, soit en totalité, soit en partie, ont néanmoins probablement des répercussions significatives sur les entreprises de l’industrie, bien que par différents canaux. La performance énergétique des bâtiments est un moteur notable de la demande des locataires, car elle leur permet de contrôler les coûts d’exploitation, de réduire les répercussions environnementales des activités et, souvent de manière tout aussi importante, de maintenir leur réputation pour la conservation des ressources. En outre, les propriétaires d’immeubles peuvent être exposés à des réglementations relatives à l’énergie, même lorsque les coûts énergétiques relèvent de la responsabilité des occupants. De manière générale, les entreprises de l’industrie qui gèrent, de manière effective, la performance énergétique de leurs actifs, peuvent voir leurs coûts d’exploitation et leurs risques réglementaires réduits, ainsi qu’une augmentation de la demande des locataires, des taux de location et d’occupation, chacun étant un moteur de revenus et d’appréciation de la valeur des actifs. L’amélioration de la performance énergétique des actifs dépend fortement du type de propriété et de l’emplacement, du marché de locataires cible, des codes locaux en matière de construction, des occasions physiques et juridiques de déployer l’énergie renouvelable distribuée, de la capacité à mesurer la consommation et de la performance du patrimoine bâti existant, parmi d’autres facteurs.
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Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.-
Gestion de l’eau
Les bâtiments consomment des quantités très importantes d’eau dans leurs opérations, par le biais de dispositifs de distribution d’eau, de l’équipement du bâtiment, des appareils et de l’irrigation. Les coûts d’exploitation résultant de la consommation d’eau peuvent représenter des coûts significatifs en fonction du type de propriété, des opérations des locataires, des emplacements géographiques et d’autres facteurs. Les entreprises de l’industrie peuvent être responsables des coûts de l’eau d’un bâtiment ou d’un espace commun, bien qu’il soit courant d’imputer tout ou partie de ces coûts aux occupants. Dans ces dispositions, la gestion de l’eau joue toujours un rôle important à travers la demande des locataires et l’exposition à la réglementation. Les locataires peuvent évaluer l’utilisation rationnelle de l’eau des actifs immobiliers dans le but de contrôler les coûts d’exploitation, de réduire les répercussions environnementales des opérations et, souvent de manière tout aussi importante, de se forger une réputation pour la conservation des ressources. En outre, les propriétaires d’immeubles peuvent être exposés à des réglementations relatives à l’eau, même lorsque les coûts de l’eau sont la responsabilité des occupants. De manière générale, les entreprises de l’industrie qui gèrent de manière effective l’utilisation rationnelle de l’eau des actifs, même lorsqu’elles ne sont pas directement exposées aux coûts de l’eau, peuvent voir une réduction de leurs coûts d’exploitation et de leur exposition aux réglementations, ainsi qu’une augmentation de la demande des locataires, des taux de location et d’occupation, chacun constituant un moteur de revenus et d’appréciation de la valeur des actifs. Les hausses historiques à long terme des coûts de l’eau et les augmentations continues anticipées dues à la surconsommation et aux limites d’approvisionnement résultant de la croissance démographique et des déplacements de population, de la pollution et du changement climatique, indiquent une importance accrue de la gestion de l’eau. La capacité à améliorer l’utilisation rationnelle de l’eau des actifs dépend fortement du type de propriété, de la disponibilité de l’eau localement, du marché de locataires cible, des codes locaux en matière de construction, de la capacité à mesurer la consommation et le niveau d’efficacité actuel du patrimoine bâti existant, parmi d’autres facteurs.
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Bien-être des clients
La catégorie aborde les préoccupations relatives au bien-être des clients par rapport à des problèmes qui comprennent, mais sans s’y limiter, les caractéristiques sanitaires et nutritionnelles des produits alimentaires et des boissons, l’usage d’antibiotiques dans le cadre de la production animale, ainsi que la gestion des substances réglementées. La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à proposer aux consommateurs des produits manufacturés et des services en alignement avec les attentes de la société. Elle ne comprend pas les problèmes directement liés aux dysfonctionnements en matière de qualité et de sécurité des produits manufacturés et des services, mais elle aborde plutôt les qualités inhérentes à la conception et à la livraison des produits et services là où le bien-être des clients peut être en cause. Le champ d’application de la catégorie englobe également la capacité des entreprises à prévenir les produits contrefaits.None -
Méthodes de vente et étiquetage des produits
La catégorie aborde les enjeux sociaux qui peuvent découler d’une incapacité à gérer la transparence, l’exactitude et la clarté des communiqués commerciaux, de la publicité, et de l’étiquetage des produits et services. Elle comprend, mais sans s’y limiter, les normes et réglementations en matière de publicité, les pratiques de vente éthiques et responsables, l’étiquetage trompeur ou mensonger, ainsi que les pratiques de vente et de prêt discriminatoires ou prédatrices. Cela peut inclure les pratiques de vente mensongères ou agressives pour lesquelles des structures incitatives pour les employés peuvent encourager la vente de produits ou de services qui ne sont pas dans l’intérêt des clients.None -
Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.-
Gestion des répercussions sur la durabilité locative
Les actifs immobiliers ont des répercussions significatives sur la durabilité, y compris la consommation des ressources (à savoir l’énergie et l’eau) et la production de déchets, ainsi que sur la santé des occupants à travers la qualité de l’environnement intérieur. Si les entreprises de l’industrie possèdent des actifs immobiliers, ce sont les opérations des locataires desdits actifs qui constituent un moteur dominant de répercussions sur la durabilité engendrées par l’environnement de construction. Les locataires peuvent concevoir et construire des espaces loués selon leurs besoins d’exploitation. Cependant, leurs opérations consomment des quantités significatives d’énergie et d’eau, produisent des déchets et impactent la santé de ceux vivant, travaillant, faisant des achats ou visitant les propriétés. Si ces répercussions sur la durabilité sont souvent générées par les opérations et les activités des locataires, les propriétaires d’immeubles jouent un rôle important en influençant les répercussions sur la durabilité des locataires. La manière dont les entreprises de l’industrie structurent leurs accords, leurs contrats et leurs relations avec les locataires contribue à la gestion efficace des répercussions sur la durabilité de leurs locataires et, à terme, des impacts sur leurs actifs. La gestion des répercussions sur la durabilité des locataires peut inclure de pallier le problème des divergences d’intérêts en alignant les intérêts financiers des parties avec les résultats de durabilité, de mettre en place la mesure et la communication systématiques des données de consommation des ressources, de créer des objectifs de performance partagés et d’établir des exigences minimales de performance de la durabilité ou de conception, entre autres stratégies. La gestion efficace des répercussions sur la durabilité des locataires, en particulier concernant l’énergie, l’eau et la qualité de l’environnement intérieur, peut encourager l’appréciation de la valeur des actifs, augmenter la demande et la satisfaction des locataires, diminuer les coûts d’exploitation directs et/ou diminuer les risques liés aux codes et règlements en matière de construction.
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Impacts physiques du changement climatique
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à gérer les opportunités et les risques associés à l’exposition directe des ressources qu’elle possède ou contrôle et des activités aux impacts physiques réels ou potentiels du changement climatique. Elle englobe les problèmes environnementaux et sociaux qui peuvent découler de perturbations opérationnelles attribuables aux impacts physiques du changement climatique. Elle englobe également les problèmes socio-économiques résultant de l’incapacité des entreprises à intégrer les considérations liées au changement climatique dans les produits et services qu’elles vendent, comme les politiques d’assurance et les hypothèques. La catégorie se rapporte à la capacité de l’entreprise à s’adapter à la fréquence et à la gravité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes, aux changements climatiques, aux risques liés au niveau de la mer, et aux autres impacts physiques attendus du changement climatique. Cette gestion peut impliquer l’amélioration de la résilience des ressources physiques et/ou de l’infrastructure environnante, ainsi que l’intégration de considérations liées au changement climatique dans les activités économiques clés (comme la souscription d’hypothèques et d’assurances, la planification et le développement de projets immobiliers).-
Adaptation au changement climatique
Le changement climatique affecte les entreprises de l’industrie par le biais de phénomènes météorologiques extrêmes fréquents ou d’incidence élevée et de modifications du climat. La manière dont le modèle commercial d’une entreprise est structuré de façon à intégrer les évaluations actuelles des risques liés au changement climatique et l’adaptation à ces risques est susceptible d’être connectée, de plus en plus étroitement, à la valeur de l’entreprise sur le long terme. Plus précisément, les stratégies d’investissement avec des actifs situés dans des plaines inondables et des régions côtières exposées au mauvais temps peuvent avoir des besoins accrus en matière d’atténuation des risques et d’adaptation du modèle commercial au changement climatique sur le long terme. Ces stratégies sont d’autant plus importantes à la vue des défis à long terme associés aux tarifs d’assurance contre les inondations, à la stabilité des programmes d’assurance contre les inondations subventionnés par le gouvernement, ainsi qu’aux dispositions relatives aux finances ou autres préoccupations des créanciers. Outre l’assurance, d’autres mesures de réduction des risques incluent des améliorations de la résilience des actifs physiques et des conditions de location qui transfèrent les risques aux locataires, bien que ces mesures puissent engendrer leurs propres coûts et risques pour les entreprises de l’immobilier. Afin de s’assurer de la croissance à long terme et de la protection de la valeur actionnariale, les entreprises doivent mettre en place des stratégies d’adaptation au changement climatique qui soient exhaustives, justifier les compromis entre les diverses stratégies de réduction des risques et intégrer la prise en compte de tous les coûts et bénéfices anticipés sur le long terme.
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Access Standard
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.None -
Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.None -
Bien-être des clients
La catégorie aborde les préoccupations relatives au bien-être des clients par rapport à des problèmes qui comprennent, mais sans s’y limiter, les caractéristiques sanitaires et nutritionnelles des produits alimentaires et des boissons, l’usage d’antibiotiques dans le cadre de la production animale, ainsi que la gestion des substances réglementées. La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à proposer aux consommateurs des produits manufacturés et des services en alignement avec les attentes de la société. Elle ne comprend pas les problèmes directement liés aux dysfonctionnements en matière de qualité et de sécurité des produits manufacturés et des services, mais elle aborde plutôt les qualités inhérentes à la conception et à la livraison des produits et services là où le bien-être des clients peut être en cause. Le champ d’application de la catégorie englobe également la capacité des entreprises à prévenir les produits contrefaits.-
Santé publique
La consommation de tabac peut induire de sérieux risques pour la santé, comme de nombreuses études scientifiques l’ont démontré au cours des dernières décennies. Les problèmes de santé associés au tabagisme comprennent les maladies pulmonaires, le cancer et les maladies cardiovasculaires. Les producteurs de produits du tabac ont été confrontés à des actions en justice entreprises par des particuliers, des gouvernements, des entreprises et autres groupes. Dans certains cas, ces actions ont conduit à des dédommagements s’élevant à plusieurs millions de dollars. La prise de conscience grandissante du public à propos des risques pour la santé associés au tabagisme a lourdement diminué la consommation de tabac dans de nombreux pays. Les producteurs de tabac introduisent une variété de produits « moins nocifs », tels que les produits à base de nicotine sans tabac et les produits du tabac chauffés, à des fins de réduction des répercussions de la consommation de tabac sur la santé et de conquête de nouveaux marchés. Les études scientifiques à venir pourraient conduire à de nouvelles conclusions concernant ces affirmations de moindre nocivité, avec des conséquences permanentes sur les revenus et le potentiel de croissance des entreprises.
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Méthodes de vente et étiquetage des produits
La catégorie aborde les enjeux sociaux qui peuvent découler d’une incapacité à gérer la transparence, l’exactitude et la clarté des communiqués commerciaux, de la publicité, et de l’étiquetage des produits et services. Elle comprend, mais sans s’y limiter, les normes et réglementations en matière de publicité, les pratiques de vente éthiques et responsables, l’étiquetage trompeur ou mensonger, ainsi que les pratiques de vente et de prêt discriminatoires ou prédatrices. Cela peut inclure les pratiques de vente mensongères ou agressives pour lesquelles des structures incitatives pour les employés peuvent encourager la vente de produits ou de services qui ne sont pas dans l’intérêt des clients.-
Pratiques de commercialisation
L’étiquetage et la commercialisation des produits du tabac sont fortement réglementés à l’échelle internationale. La Convention-cadre de l’Organisation mondiale de la Santé pour la lutte antitabac a conduit de nombreux pays à adopter de nouvelles approches réglementaires plus strictes afin d’empêcher la consommation de tabac chez les jeunes, en utilisant la publicité transparente sur les risques pour la santé induits par le tabagisme. Le secteur a affronté des combats juridiques coûteux en relation avec la commercialisation et la publicité de ses produits. La commercialisation de produits combustibles et de nouveaux produits non combustibles doit trouver un équilibre entre les exigences réglementaires et la conquête de nouveaux marchés. Ne pas réussir à gérer correctement les externalités sociales peut mener à une réglementation encore plus défavorable et mettre à mal l’acceptabilité sociale du secteur. Les entreprises qui gèrent avec efficacité cet enjeu peuvent réduire la probabilité de charges extraordinaires, augmenter leur part de marché et réduire leur passif.
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.None -
Impacts physiques du changement climatique
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à gérer les opportunités et les risques associés à l’exposition directe des ressources qu’elle possède ou contrôle et des activités aux impacts physiques réels ou potentiels du changement climatique. Elle englobe les problèmes environnementaux et sociaux qui peuvent découler de perturbations opérationnelles attribuables aux impacts physiques du changement climatique. Elle englobe également les problèmes socio-économiques résultant de l’incapacité des entreprises à intégrer les considérations liées au changement climatique dans les produits et services qu’elles vendent, comme les politiques d’assurance et les hypothèques. La catégorie se rapporte à la capacité de l’entreprise à s’adapter à la fréquence et à la gravité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes, aux changements climatiques, aux risques liés au niveau de la mer, et aux autres impacts physiques attendus du changement climatique. Cette gestion peut impliquer l’amélioration de la résilience des ressources physiques et/ou de l’infrastructure environnante, ainsi que l’intégration de considérations liées au changement climatique dans les activités économiques clés (comme la souscription d’hypothèques et d’assurances, la planification et le développement de projets immobiliers).None
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Catégorie des problématiques générales
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Immobilier
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Tabac
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Gestion de l’énergie
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Gestion de l’énergie
Les actifs immobiliers consomment des quantités d’énergie significatives, principalement dues au chauffage, à la ventilation, à la climatisation, à l’eau chaude, à l’éclairage et à l’utilisation d’équipements et d’appareils. Le type d’énergie utilisé, l’ampleur de la consommation et les stratégies de gestion de l’énergie dépendent fortement de la catégorie d’actifs immobiliers, parmi d’autres facteurs. De manière générale, la consommation d’électricité du réseau est la forme prédominante d’énergie consommée, bien que la combustion de carburant sur site et la production d’énergie renouvelable jouent également des rôles importants. Bien que les coûts énergétiques soient supportés par les entreprises de l’industrie et/ou les occupants de la propriété ; dans un cas comme dans l’autre, la gestion de l’énergie constitue un problème industriel significatif. Dans la mesure où le propriétaire d’immeubles assume la responsabilité directe des coûts énergétiques, ces coûts représentent souvent des coûts d’exploitation importants, indiquant intrinsèquement l’importance de la gestion de l’énergie. La volatilité de la tarification de l’énergie et une tendance générale à l’augmentation des prix de l’électricité, les réglementations relatives à l’énergie, les grandes variations de la performance énergétique du patrimoine bâti existant et les occasions d’améliorations de l’efficacité par le biais d’investissements de capital économiquement attractifs pointent tous davantage vers l’importance d’une gestion de l’énergie. Les coûts énergétiques assumés par les occupants, soit en totalité, soit en partie, ont néanmoins probablement des répercussions significatives sur les entreprises de l’industrie, bien que par différents canaux. La performance énergétique des bâtiments est un moteur notable de la demande des locataires, car elle leur permet de contrôler les coûts d’exploitation, de réduire les répercussions environnementales des activités et, souvent de manière tout aussi importante, de maintenir leur réputation pour la conservation des ressources. En outre, les propriétaires d’immeubles peuvent être exposés à des réglementations relatives à l’énergie, même lorsque les coûts énergétiques relèvent de la responsabilité des occupants. De manière générale, les entreprises de l’industrie qui gèrent, de manière effective, la performance énergétique de leurs actifs, peuvent voir leurs coûts d’exploitation et leurs risques réglementaires réduits, ainsi qu’une augmentation de la demande des locataires, des taux de location et d’occupation, chacun étant un moteur de revenus et d’appréciation de la valeur des actifs. L’amélioration de la performance énergétique des actifs dépend fortement du type de propriété et de l’emplacement, du marché de locataires cible, des codes locaux en matière de construction, des occasions physiques et juridiques de déployer l’énergie renouvelable distribuée, de la capacité à mesurer la consommation et de la performance du patrimoine bâti existant, parmi d’autres facteurs.
Gestion de l’eau et des eaux usées
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Gestion de l’eau
Les bâtiments consomment des quantités très importantes d’eau dans leurs opérations, par le biais de dispositifs de distribution d’eau, de l’équipement du bâtiment, des appareils et de l’irrigation. Les coûts d’exploitation résultant de la consommation d’eau peuvent représenter des coûts significatifs en fonction du type de propriété, des opérations des locataires, des emplacements géographiques et d’autres facteurs. Les entreprises de l’industrie peuvent être responsables des coûts de l’eau d’un bâtiment ou d’un espace commun, bien qu’il soit courant d’imputer tout ou partie de ces coûts aux occupants. Dans ces dispositions, la gestion de l’eau joue toujours un rôle important à travers la demande des locataires et l’exposition à la réglementation. Les locataires peuvent évaluer l’utilisation rationnelle de l’eau des actifs immobiliers dans le but de contrôler les coûts d’exploitation, de réduire les répercussions environnementales des opérations et, souvent de manière tout aussi importante, de se forger une réputation pour la conservation des ressources. En outre, les propriétaires d’immeubles peuvent être exposés à des réglementations relatives à l’eau, même lorsque les coûts de l’eau sont la responsabilité des occupants. De manière générale, les entreprises de l’industrie qui gèrent de manière effective l’utilisation rationnelle de l’eau des actifs, même lorsqu’elles ne sont pas directement exposées aux coûts de l’eau, peuvent voir une réduction de leurs coûts d’exploitation et de leur exposition aux réglementations, ainsi qu’une augmentation de la demande des locataires, des taux de location et d’occupation, chacun constituant un moteur de revenus et d’appréciation de la valeur des actifs. Les hausses historiques à long terme des coûts de l’eau et les augmentations continues anticipées dues à la surconsommation et aux limites d’approvisionnement résultant de la croissance démographique et des déplacements de population, de la pollution et du changement climatique, indiquent une importance accrue de la gestion de l’eau. La capacité à améliorer l’utilisation rationnelle de l’eau des actifs dépend fortement du type de propriété, de la disponibilité de l’eau localement, du marché de locataires cible, des codes locaux en matière de construction, de la capacité à mesurer la consommation et le niveau d’efficacité actuel du patrimoine bâti existant, parmi d’autres facteurs.
Bien-être des clients
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Santé publique
La consommation de tabac peut induire de sérieux risques pour la santé, comme de nombreuses études scientifiques l’ont démontré au cours des dernières décennies. Les problèmes de santé associés au tabagisme comprennent les maladies pulmonaires, le cancer et les maladies cardiovasculaires. Les producteurs de produits du tabac ont été confrontés à des actions en justice entreprises par des particuliers, des gouvernements, des entreprises et autres groupes. Dans certains cas, ces actions ont conduit à des dédommagements s’élevant à plusieurs millions de dollars. La prise de conscience grandissante du public à propos des risques pour la santé associés au tabagisme a lourdement diminué la consommation de tabac dans de nombreux pays. Les producteurs de tabac introduisent une variété de produits « moins nocifs », tels que les produits à base de nicotine sans tabac et les produits du tabac chauffés, à des fins de réduction des répercussions de la consommation de tabac sur la santé et de conquête de nouveaux marchés. Les études scientifiques à venir pourraient conduire à de nouvelles conclusions concernant ces affirmations de moindre nocivité, avec des conséquences permanentes sur les revenus et le potentiel de croissance des entreprises.
Méthodes de vente et étiquetage des produits
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Pratiques de commercialisation
L’étiquetage et la commercialisation des produits du tabac sont fortement réglementés à l’échelle internationale. La Convention-cadre de l’Organisation mondiale de la Santé pour la lutte antitabac a conduit de nombreux pays à adopter de nouvelles approches réglementaires plus strictes afin d’empêcher la consommation de tabac chez les jeunes, en utilisant la publicité transparente sur les risques pour la santé induits par le tabagisme. Le secteur a affronté des combats juridiques coûteux en relation avec la commercialisation et la publicité de ses produits. La commercialisation de produits combustibles et de nouveaux produits non combustibles doit trouver un équilibre entre les exigences réglementaires et la conquête de nouveaux marchés. Ne pas réussir à gérer correctement les externalités sociales peut mener à une réglementation encore plus défavorable et mettre à mal l’acceptabilité sociale du secteur. Les entreprises qui gèrent avec efficacité cet enjeu peuvent réduire la probabilité de charges extraordinaires, augmenter leur part de marché et réduire leur passif.
Conception de produit et gestion du cycle de vie
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Gestion des répercussions sur la durabilité locative
Les actifs immobiliers ont des répercussions significatives sur la durabilité, y compris la consommation des ressources (à savoir l’énergie et l’eau) et la production de déchets, ainsi que sur la santé des occupants à travers la qualité de l’environnement intérieur. Si les entreprises de l’industrie possèdent des actifs immobiliers, ce sont les opérations des locataires desdits actifs qui constituent un moteur dominant de répercussions sur la durabilité engendrées par l’environnement de construction. Les locataires peuvent concevoir et construire des espaces loués selon leurs besoins d’exploitation. Cependant, leurs opérations consomment des quantités significatives d’énergie et d’eau, produisent des déchets et impactent la santé de ceux vivant, travaillant, faisant des achats ou visitant les propriétés. Si ces répercussions sur la durabilité sont souvent générées par les opérations et les activités des locataires, les propriétaires d’immeubles jouent un rôle important en influençant les répercussions sur la durabilité des locataires. La manière dont les entreprises de l’industrie structurent leurs accords, leurs contrats et leurs relations avec les locataires contribue à la gestion efficace des répercussions sur la durabilité de leurs locataires et, à terme, des impacts sur leurs actifs. La gestion des répercussions sur la durabilité des locataires peut inclure de pallier le problème des divergences d’intérêts en alignant les intérêts financiers des parties avec les résultats de durabilité, de mettre en place la mesure et la communication systématiques des données de consommation des ressources, de créer des objectifs de performance partagés et d’établir des exigences minimales de performance de la durabilité ou de conception, entre autres stratégies. La gestion efficace des répercussions sur la durabilité des locataires, en particulier concernant l’énergie, l’eau et la qualité de l’environnement intérieur, peut encourager l’appréciation de la valeur des actifs, augmenter la demande et la satisfaction des locataires, diminuer les coûts d’exploitation directs et/ou diminuer les risques liés aux codes et règlements en matière de construction.
Impacts physiques du changement climatique
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Adaptation au changement climatique
Le changement climatique affecte les entreprises de l’industrie par le biais de phénomènes météorologiques extrêmes fréquents ou d’incidence élevée et de modifications du climat. La manière dont le modèle commercial d’une entreprise est structuré de façon à intégrer les évaluations actuelles des risques liés au changement climatique et l’adaptation à ces risques est susceptible d’être connectée, de plus en plus étroitement, à la valeur de l’entreprise sur le long terme. Plus précisément, les stratégies d’investissement avec des actifs situés dans des plaines inondables et des régions côtières exposées au mauvais temps peuvent avoir des besoins accrus en matière d’atténuation des risques et d’adaptation du modèle commercial au changement climatique sur le long terme. Ces stratégies sont d’autant plus importantes à la vue des défis à long terme associés aux tarifs d’assurance contre les inondations, à la stabilité des programmes d’assurance contre les inondations subventionnés par le gouvernement, ainsi qu’aux dispositions relatives aux finances ou autres préoccupations des créanciers. Outre l’assurance, d’autres mesures de réduction des risques incluent des améliorations de la résilience des actifs physiques et des conditions de location qui transfèrent les risques aux locataires, bien que ces mesures puissent engendrer leurs propres coûts et risques pour les entreprises de l’immobilier. Afin de s’assurer de la croissance à long terme et de la protection de la valeur actionnariale, les entreprises doivent mettre en place des stratégies d’adaptation au changement climatique qui soient exhaustives, justifier les compromis entre les diverses stratégies de réduction des risques et intégrer la prise en compte de tous les coûts et bénéfices anticipés sur le long terme.