Comparaison de l’industrie
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Current language: Français (2018)
Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:
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Gestion des déchets
L’industrie de la gestion des déchets inclut les entreprises qui collectent, stockent, mettent au rebut, recyclent ou traitent différentes sortes de déchets de la part de clients résidentiels, commerciaux et industriels. Les types de déchets incluent les déchets solides municipaux, les déchets dangereux, les matériaux recyclables et les matériaux compostables ou organiques. Les entreprises majeures sont généralement intégrées verticalement et fournissent une gamme de services qui vont de la collecte des déchets à l’enfouissement et au recyclage, alors que d’autres entreprises offrent des services spécialisés tels que le traitement des déchets médicaux et industriels. Les activités de valorisation énergétique sont un secteur de l’industrie distinct. Certains acteurs de l’industrie fournissent également des services d’ingénierie et de consultation environnementale, la plupart du temps pour de grands clients industriels. -
Fournisseurs et distributeurs de gaz
L’industrie des fournisseurs et distributeurs de gaz est composée d’entreprises de distribution et de commercialisation de gaz. La distribution de gaz implique des tuyaux à basse pression locaux en fonctionnement pour transférer le gaz naturel des tuyaux de transmission plus grands vers les utilisateurs finaux. Les entreprises de commercialisation de gaz sont des courtiers en opérations gazières qui regroupent le gaz naturel dans des quantités qui répondent aux besoins de leurs différents clients, puis le fournissent, en général par l’intermédiaire de lignes de transmission et de distribution d’autres entreprises. Une partie relativement plus petite de cette industrie participe à la distribution de gaz propane ; par conséquent, la présente norme est axée sur la distribution de gaz naturel. Les deux types de gaz sont couramment utilisés pour se chauffer et cuisiner par les clients résidentiels, commerciaux et industriels. Sur les marchés structurellement réglementés, le service public exerce un monopole total sur la distribution et la vente de gaz naturel. Un régulateur doit approuver les tarifs que les services publics facturent afin d’éviter l’abus de leur position de monopole. Sur les marchés déréglementés, la distribution et la commercialisation sont légalement séparées et les clients ont le choix de l’entreprise à laquelle ils achètent leur gaz. Dans ce cas, un service public est garanti d’avoir un monopole uniquement sur la distribution et est dans l’obligation légale de transmettre tout le gaz équitablement le long de ses tuyaux à un prix fixe. En général, les entreprises de l’industrie sont chargées de fournir du gaz de manière sûre, fiable et à bas coût, tout en gérant efficacement les répercussions sociales et environnementales, comme la sécurité communautaire et les émissions de méthane.
Questions pertinentes pour les deux Industries (8 de 26)
Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ?
Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.-
Environnement
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3). -
Qualité de l’air
La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte. - Gestion de l’énergie
- Gestion de l’eau et des eaux usées
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Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes. - Répercussions écologiques
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Capital social
- Droits de l’homme et relations communautaires
- Vie privée des clients
- Sécurité des données
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Accès et caractère abordable
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à assurer un accès étendu à ses produits et services, spécifiquement dans le contexte des marchés et/ou des groupes de population mal desservis. Elle comprend la gestion de problèmes liés aux besoins universels, comme l’accessibilité et le caractère abordable des services de santé, des services financiers, des services publics, de l’éducation, ainsi que des télécommunications. - Qualité et sécurité des produits
- Bien-être des clients
- Méthodes de vente et étiquetage des produits
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Capital humain
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Pratiques de travail
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association. -
Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle. - Engagement des employés, diversité et inclusion
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Modèle économique et innovation
- Conception de produit et gestion du cycle de vie
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Résilience du modèle économique
La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques. - Gestion de la chaîne d’approvisionnement
- Approvisionnement en matériaux et efficacité
- Impacts physiques du changement climatique
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Direction et gouvernance
- Éthique des affaires
- Comportement concurrentiel
- Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
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Gestion des risques d’incidents critiques
La catégorie aborde l’usage que fait l’entreprise des systèmes de gestion et de la planification des scénarios pour identifier, comprendre et éviter ou minimiser l’occurrence d’accidents et d’urgences à fort impact et à faible probabilité, qui impliquent des externalités environnementales et sociales potentielles importantes. Elle porte sur la culture de sécurité dans une entreprise ; sur ses systèmes de gestion de la sécurité et ses contrôles technologiques pertinents ; sur les implications humaines, environnementales et sociales potentielles de l’occurrence de tels événements ; ainsi que sur les effets sur le long terme sur une organisation, ses employés, et la société si ces événements se réalisaient. - Gestion des risques systémiques
Sujets de divulgation
Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ?
La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.-
Access Standard
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).-
Émissions de gaz à effet de serre
Le gaz d’enfouissement est un contributeur anthropique important d’émissions de gaz à effet de serre (GES) car il contient un méthane très puissant. En conséquence, le gaz d’enfouissement doit souvent être limité par les régulateurs. Ces émissions peuvent être réduites par une variété de technologies de contrôle qui nécessitent des dépenses importantes en capital : l’augmentation de l’efficacité de la collecte des gaz d’enfouissement, les dispositifs de contrôle et l’augmentation de l’oxydation du méthane. Le méthane collecté par les systèmes de capture peut être brûlé dans une flamme, un moteur ou une turbine pour réduire de manière drastique la toxicité globale et la puissance des émissions brutes. La capture du gaz d’enfouissement est particulièrement importante pour les propriétaires et les exploitants de grandes décharges qui sont visées par les réglementations. Les entreprises qui opèrent dans le secteur de la valorisation énergétique de l’industrie sont en mesure de diminuer leurs émissions associées au cycle de vie des déchets en réduisant les émissions futures provenant des décharges et de la production d’énergie déplacée, mais sont confrontées à une augmentation des émissions de Champ d’application 1 provenant de l’activité des installations de valorisation énergétique. Globalement, les émissions de GES engendrent des risques réglementaires pour l’industrie, avec des répercussions potentielles sur les coûts opérationnels et les dépenses en capital. Il existe également un potentiel de génération de revenus par le biais de la vente de gaz naturel et d’énergie à partir des installations de valorisation énergétique, ainsi que la capacité à réduire les achats en carburant en utilisant les gaz d’enfouissement traités pour alimenter les activités. Les performances concernant cette question peuvent affecter la capacité d’une entreprise à sécuriser de nouveaux permis et/ou à renouveler les anciens, ce qui peut affecter les revenus. -
Gestion du carburant de la flotte
De nombreuses entreprises de l’industrie de gestion des déchets détiennent et exploitent de grosses flottes automobiles pour la collecte et le transfert des déchets. La consommation en carburant des flottes automobiles est une dépense conséquente de l’industrie, à la fois en matière de coûts opérationnels et en dépenses en capital associées. La consommation de combustibles fossiles peut contribuer à des répercussions environnementales, y compris le changement climatique et la pollution. Ces répercussions environnementales peuvent potentiellement toucher les entreprises de gestion des déchets par le biais d’une exposition réglementaire et d’une compétitivité sur de nouvelles offres de contrat. Acheter du carburant à des fins de couverture est un outil communément utilisé pour gérer les risques liés au carburant de la flotte ; en revanche, de plus en plus d’entreprises de gestion des déchets se modernisent en rendant leurs flottes plus écologiques ou en passant à des véhicules au gaz naturel. Une flotte qui dégage moins de polluants peut également être perçue de manière plus favorable par les communautés vivant à proximité des installations de gestion des déchets avec une forte circulation.
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Qualité de l’air
La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte.-
Qualité de l’air
La pollution atmosphérique est représentée par la présence de contaminants atmosphériques en grandes quantités et pour une longue durée, de telle manière qu’ils peuvent être nocifs pour les humains, animaux, plantes et/ou propriétés. Ceci inclut également les contaminants qui interfèrent avec le plein exercice du droit à la vie et/ou la propriété. Ainsi, les odeurs et gaz toxiques, tels que ceux émis par les décharges, les feux de décharge, les incinérateurs de déchets et les usines de traitement des déchets, sont considérés comme une pollution atmosphérique. Les répercussions financières provenant des émissions atmosphériques excessives varient selon le lieu spécifique des activités et les réglementations sur les émissions atmosphériques dominantes, mais elles peuvent inclure des dépenses en capital, une augmentation des coûts opérationnels, des amendes et des poursuites judiciaires de la part de communautés affectées. Les répercussions sur la santé humaine et les conséquences financières d’une mauvaise gestion de la qualité de l’air sont susceptibles d’être exacerbées par la proximité des installations de gestion des déchets aux communautés. La gestion active des polluants atmosphériques et des odeurs, par le biais d’améliorations technologiques et des traitements, peut ainsi limiter l’exposition réglementaire et les coûts de conformité futurs associés aux réglementations de plus en plus strictes sur la qualité de l’air, aider les entreprises à sécuriser et conserver leurs permis, et protéger leur permis d’exploitation.
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Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.-
Gestion des lixiviats et des déchets dangereux
Les entreprises qui exploitent des décharges doivent gérer et réduire les risques de répercussions potentielles sur l’écologie, y compris celles causées par le lixiviat et les déchets dangereux. Une mauvaise gestion des décharges et autres sites de dépôt peut entraîner la contamination des sols, des eaux souterraines et d’autres étendues d’eau à proximité. Pour limiter les risques sur l’environnement et la santé des communautés locales, les entreprises doivent contenir et gérer efficacement le lixiviat, ainsi que les déchets dangereux. Les entreprises qui ne sont pas en mesure de gérer ces risques sont susceptibles de recevoir des sanctions réglementaires, de perdre leur valeur de la marque, d’aggraver les futures perspectives commerciales et d’être confrontées à des poursuites judiciaires.
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Accès et caractère abordable
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à assurer un accès étendu à ses produits et services, spécifiquement dans le contexte des marchés et/ou des groupes de population mal desservis. Elle comprend la gestion de problèmes liés aux besoins universels, comme l’accessibilité et le caractère abordable des services de santé, des services financiers, des services publics, de l’éducation, ainsi que des télécommunications.None -
Pratiques de travail
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association.-
Pratiques de travail
Une main-d’œuvre organisée joue un rôle important dans l’industrie de la gestion des déchets. De nombreux travailleurs sont couverts en vertu de conventions collectives qui protègent les droits des travailleurs et établissent les salaires. Les taux élevés de syndicalisation rendent les entreprises de gestion des déchets vulnérables aux arrêts et retards en raison des grèves ouvrières si elles ne répondent pas aux préoccupations de la main-d’œuvre de manière efficace. Une bonne gestion de, et communication autour des problèmes tels que la rémunération et les conditions de travail du travailleur peuvent prévenir les conflits avec les travailleurs, qui pourraient engendrer des grèves qui, elles-mêmes, entraîneraient un ralentissement ou un arrêt des activités et une atteinte à la réputation. Les entreprises de gestion des déchets nécessitent des perspectives à long terme sur la gestion des travailleurs, y compris leur rémunération et leurs profits, de manière à protéger les droits des travailleurs et à améliorer leur productivité tout en garantissant la durabilité financière des activités de l’entreprise.
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Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.-
Santé et sécurité des collaborateurs
Les conditions de travail dangereuses de l’industrie font de la sécurité une question critique pour les activités de gestion des déchets, et les accidents peuvent avoir des répercussions conséquentes sur les travailleurs. L’industrie de gestion des déchets présente des taux de mortalité plus élevés que la plupart des industries. Les décès et autres blessures sont principalement dus aux incidents de transport, aux contacts avec des objets et équipements dangereux et à l’exposition à des substances nocives. En outre, les travailleurs intérimaires peuvent subir plus de risques en raison de leur manque de formation ou d’expérience de l’industrie. De mauvais bilans de santé et de sécurité peuvent entraîner des amendes et sanctions, ainsi qu’une augmentation des coûts de conformité réglementaires en raison d’une surveillance plus stricte. Les entreprises de gestion des déchets doivent garantir que les installations et véhicules sont exploités en conformité avec les normes de sécurité les plus élevées et que le nombre de blessures et accidents est minimisé grâce à une culture de la sécurité forte. Les entreprises qui développent des plans de gestion de la sécurité proactifs et des exigences de formation pour leurs employés et entrepreneurs, y compris la réalisation d’audits réguliers, sont susceptibles d’améliorer leur bilan de sécurité et de minimiser les risques de répercussions financières liées à la sécurité.
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Résilience du modèle économique
La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques.-
Recyclage et récupération des ressources
Le recyclage, la réutilisation, le compostage et l’incinération sont des méthodes générales pour détourner les déchets des décharges. Le détournement des décharges peut limiter certaines répercussions environnementales provenant des décharges et réduire le besoin de croissance des décharges. En outre, les entreprises de gestion des déchets jouent un rôle capital dans l’économie circulaire en séparant et récupérant les matériaux réutilisables tels que le papier, le verre, le métal, les matériaux organiques et les déchets électroniques. La pression apportée par les nouvelles réglementations, la demande des clients et l’augmentation des coûts d’extraction de matériaux vierges ont amorcé le mouvement vers une économie circulaire. En conséquence, les entreprises de gestion des déchets sont confrontées à une diminution de la quantité des déchets en décharges et au développement du marché du recyclage. L’approche « du berceau au berceau » initiée par d’autres industries de l’économie peut potentiellement s’effondrer si les infrastructures ou technologies de récupération et de recyclage ne sont pas développées. Les entreprises qui fournissent des services de recyclage et autre récupération des ressources seront plus en mesure de répondre aux besoins changeants du client, se positionnant ainsi pour une croissance du chiffre d’affaires tout en jouant un rôle important dans la réduction des répercussions environnementales de l’économie élargie.
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Gestion des risques d’incidents critiques
La catégorie aborde l’usage que fait l’entreprise des systèmes de gestion et de la planification des scénarios pour identifier, comprendre et éviter ou minimiser l’occurrence d’accidents et d’urgences à fort impact et à faible probabilité, qui impliquent des externalités environnementales et sociales potentielles importantes. Elle porte sur la culture de sécurité dans une entreprise ; sur ses systèmes de gestion de la sécurité et ses contrôles technologiques pertinents ; sur les implications humaines, environnementales et sociales potentielles de l’occurrence de tels événements ; ainsi que sur les effets sur le long terme sur une organisation, ses employés, et la société si ces événements se réalisaient.None
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Access Standard
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).None -
Qualité de l’air
La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte.None -
Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.None -
Accès et caractère abordable
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à assurer un accès étendu à ses produits et services, spécifiquement dans le contexte des marchés et/ou des groupes de population mal desservis. Elle comprend la gestion de problèmes liés aux besoins universels, comme l’accessibilité et le caractère abordable des services de santé, des services financiers, des services publics, de l’éducation, ainsi que des télécommunications.-
Coût de l’énergie
Un objectif de facto des services de gaz naturel réglementés est de fournir du gaz naturel aux clients dans un environnement sûr, fiable et durable. Les entreprises de l’industrie sont chargées de la gestion des priorités potentiellement concurrentes pour conserver des relations favorables avec les clients et les régulateurs et, enfin, pour gagner des rendements appropriés pour les actionnaires. L’accessibilité de l’énergie, du point de vue des clients des services publics, est particulièrement difficile à équilibrer, étant donné qu’elle entre souvent en conflit avec les autres objectifs principaux. Les factures d’énergie sont largement perçues comme étant de plus en plus chères pour les clients à faibles revenus (l’accessibilité est déterminée par le coût net des factures d’énergie et les économies sous-jacentes du client). Jouer un rôle dans l’assurance que les factures de services publics sont abordables est essentiel pour les services publics qui s’efforcent de construire une relation de confiance (valeur des actifs intangibles) avec les régulateurs et les clients. La qualité des relations réglementaires est un facteur clé de la valeur des services publics, et l’un des problèmes les plus analysés de près par les analystes financiers. La volonté des régulateurs, ou leur manque de volonté, d’accorder des demandes de tarifs, des modifications des structures tarifaires, le recouvrement des coûts et les rendements autorisés est un facteur déterminant principal des performances financières et du risque d’investissement. La gestion efficace de l’accessibilité peut donner aux services publics l’opportunité d’investir plus de capitaux, de réviser favorablement les structures tarifaires et d’augmenter les rendements autorisés. En outre, les services publics qui n’ont pas géré efficacement l’accessibilité sont de plus en plus exposés aux clients obtenant des approvisionnements en énergie à partir de moyens autres que le gaz naturel (ou réduisant les besoins en énergie) en poursuivant des sources d’énergie alternatives (par exemple, l’utilisation par les clients industriels de chaleur et d’électricité combinées). La gestion de l’accessibilité implique d’exploiter une activité efficace avec une perspective et une stratégie bien pensées et à long terme, ainsi que de travailler étroitement avec les régulateurs et les décideurs politiques publics sur les structures tarifaires et, potentiellement, les programmes d’aide à la facturation. Tandis que la nature précise des impacts financiers de l’accessibilité est largement déterminée par les modèles économiques et les structures tarifaires des services publics, l’accessibilité est un problème économique important à gérer pour les services publics en termes de conservation (et de développement) de la clientèle, de construction d’une valeur d’actifs intangibles, de création d’opportunités d’investissement et de rendement et, enfin, de fourniture de rendements d’actionnaires.
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Pratiques de travail
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association.None -
Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.None -
Résilience du modèle économique
La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques.-
Efficacité dans les utilisations finales
Le gaz naturel produit moins d’émissions de gaz à effet de serre (GES) que les autres combustibles fossiles. Son utilisation étendue dans l’économie est donc une stratégie importante pour de nombreux gouvernements et régulateurs luttant pour réduire les émissions de GES. Malgré des émissions relativement plus basses, la chaîne de valeur du gaz naturel produit toujours des niveaux significatifs d’émissions de GES globalement. Étant donné que les décideurs politiques et les régulateurs cherchent à répondre au changement climatique, la consommation efficace de gaz naturel sera un sujet important sur le long terme. Les services publics peuvent prendre plusieurs mesures pour promouvoir le rendement énergétique parmi leurs clients, y compris l’offre de rabais pour les appareils économes en énergie, l’isolation des logements des clients, la formation des clients sur les méthodes économes en énergie. La manière dont un service public de gaz est en mesure de gagner ou de perdre de cette tendance à la réduction du GES est prédite de manière significative sur son environnement réglementaire. Les structures tarifaires classiques ne donnent généralement pas aux services publics de gaz une incitation de rendement énergétique et, de plus, ils peuvent souffrir économiquement des réductions dans la demande des clients. Cela conduit de plus en plus les services publics de gaz, et leurs régulateurs et leurs clients, à poursuivre une approche paritaire alternative. Cette conception tarifaire alternative « découple » souvent les revenus des services publics de la consommation des clients et peut également intégrer des incitations explicites pour des performances réussies en termes d’efficacité dans les utilisations finales et de réductions de la demande. En général, les entreprises dont le plan stratégique inclut des initiatives d’efficacité qui encouragent à réduire leurs risques de baisse des fluctuations de la demande, gagnent des rendements sur les investissements nécessaires et des coûts plus bas sont plus susceptibles d’être bien placées pour gagner des rendements plus forts ajustés aux risques sur le long terme.
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Gestion des risques d’incidents critiques
La catégorie aborde l’usage que fait l’entreprise des systèmes de gestion et de la planification des scénarios pour identifier, comprendre et éviter ou minimiser l’occurrence d’accidents et d’urgences à fort impact et à faible probabilité, qui impliquent des externalités environnementales et sociales potentielles importantes. Elle porte sur la culture de sécurité dans une entreprise ; sur ses systèmes de gestion de la sécurité et ses contrôles technologiques pertinents ; sur les implications humaines, environnementales et sociales potentielles de l’occurrence de tels événements ; ainsi que sur les effets sur le long terme sur une organisation, ses employés, et la société si ces événements se réalisaient.-
Intégrité de l’infrastructure de distribution de gaz
L’exploitation d’un vaste réseau de pipelines de gaz, d’équipements et d’installations de stockage nécessite une approche aux multiples facettes sur le long terme pour assurer l’intégrité de cette infrastructure et la gestion des risques associés. Tandis que les clients dépendent des approvisionnements en gaz continuellement disponibles, les entreprises sont chargées de gérer les risques substantiels, y compris ceux associés à la santé humaine, au matériel et aux émissions de gaz à effet de serre (GES), découlant de l’exploitation des réseaux de distribution de gaz et de l’infrastructure associée. L’infrastructure vieillissante, la surveillance et la maintenance inadéquates, et d’autres facteurs opérationnels peuvent entraîner des fuites de gaz. Les fuites de gaz peuvent entraîner des risques pour la sécurité, comme des pertes de confinement, pouvant causer des incendies ou des explosions qui peuvent être particulièrement graves dans les zones urbaines où les entreprises opèrent. En outre, les fuites de gaz entraînent également des émissions fugitives (méthane), causant des répercussions environnementales négatives. Les services publics de gaz réglementés n’encourent généralement aucun coût direct pour les fuites de gaz, étant donné que le coût du gaz est généralement passé directement aux clients (bien que cela puisse varier selon la région). Cependant, les fuites de gaz entraînant des risques pour la sécurité et/ou des émissions fugitives peuvent avoir des répercussions financières sur les entreprises par le biais d’une variété de canaux réglementaires, juridiques et de demande de produits. Les accidents, en particulier les accidents mortels, peuvent entraîner des plaintes pour négligence à l’encontre des entreprises, entraînant des batailles juridiques et des sanctions coûteuses. De manière importante, les services publics de gaz réglementés peuvent également financièrement profiter d’opportunités d’investissements de capitaux conçues pour améliorer les performances et limiter les risques associés à la sécurité et aux émissions. Ces investissements de capitaux peuvent entraîner des bases tarifaires plus élevées, profitant finalement à l’entreprise et à ses actionnaires. Les entreprises cherchent à gérer lesdits risques au moyen de remplacements des pipelines, d’inspections et de surveillance régulières, de formation des employés et de préparation aux urgences, d’investissements dans la technologie et d’autres stratégies, tout cela généralement effectué en étroite collaboration avec les régulateurs. Dans de nombreuses parties du pays, les inquiétudes au sujet de l’infrastructure vieillissante ont poussé les entreprises de l’industrie à chercher des moyens d’accélérer le processus d’approbation de remplacement, en particulier dans les cas où les pipelines sont situés à proximité de zones densément peuplées.
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Catégorie des problématiques générales
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Gestion des déchets
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Fournisseurs et distributeurs de gaz
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Émissions de GES
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Émissions de gaz à effet de serre
Le gaz d’enfouissement est un contributeur anthropique important d’émissions de gaz à effet de serre (GES) car il contient un méthane très puissant. En conséquence, le gaz d’enfouissement doit souvent être limité par les régulateurs. Ces émissions peuvent être réduites par une variété de technologies de contrôle qui nécessitent des dépenses importantes en capital : l’augmentation de l’efficacité de la collecte des gaz d’enfouissement, les dispositifs de contrôle et l’augmentation de l’oxydation du méthane. Le méthane collecté par les systèmes de capture peut être brûlé dans une flamme, un moteur ou une turbine pour réduire de manière drastique la toxicité globale et la puissance des émissions brutes. La capture du gaz d’enfouissement est particulièrement importante pour les propriétaires et les exploitants de grandes décharges qui sont visées par les réglementations. Les entreprises qui opèrent dans le secteur de la valorisation énergétique de l’industrie sont en mesure de diminuer leurs émissions associées au cycle de vie des déchets en réduisant les émissions futures provenant des décharges et de la production d’énergie déplacée, mais sont confrontées à une augmentation des émissions de Champ d’application 1 provenant de l’activité des installations de valorisation énergétique. Globalement, les émissions de GES engendrent des risques réglementaires pour l’industrie, avec des répercussions potentielles sur les coûts opérationnels et les dépenses en capital. Il existe également un potentiel de génération de revenus par le biais de la vente de gaz naturel et d’énergie à partir des installations de valorisation énergétique, ainsi que la capacité à réduire les achats en carburant en utilisant les gaz d’enfouissement traités pour alimenter les activités. Les performances concernant cette question peuvent affecter la capacité d’une entreprise à sécuriser de nouveaux permis et/ou à renouveler les anciens, ce qui peut affecter les revenus. -
Gestion du carburant de la flotte
De nombreuses entreprises de l’industrie de gestion des déchets détiennent et exploitent de grosses flottes automobiles pour la collecte et le transfert des déchets. La consommation en carburant des flottes automobiles est une dépense conséquente de l’industrie, à la fois en matière de coûts opérationnels et en dépenses en capital associées. La consommation de combustibles fossiles peut contribuer à des répercussions environnementales, y compris le changement climatique et la pollution. Ces répercussions environnementales peuvent potentiellement toucher les entreprises de gestion des déchets par le biais d’une exposition réglementaire et d’une compétitivité sur de nouvelles offres de contrat. Acheter du carburant à des fins de couverture est un outil communément utilisé pour gérer les risques liés au carburant de la flotte ; en revanche, de plus en plus d’entreprises de gestion des déchets se modernisent en rendant leurs flottes plus écologiques ou en passant à des véhicules au gaz naturel. Une flotte qui dégage moins de polluants peut également être perçue de manière plus favorable par les communautés vivant à proximité des installations de gestion des déchets avec une forte circulation.
Qualité de l’air
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Qualité de l’air
La pollution atmosphérique est représentée par la présence de contaminants atmosphériques en grandes quantités et pour une longue durée, de telle manière qu’ils peuvent être nocifs pour les humains, animaux, plantes et/ou propriétés. Ceci inclut également les contaminants qui interfèrent avec le plein exercice du droit à la vie et/ou la propriété. Ainsi, les odeurs et gaz toxiques, tels que ceux émis par les décharges, les feux de décharge, les incinérateurs de déchets et les usines de traitement des déchets, sont considérés comme une pollution atmosphérique. Les répercussions financières provenant des émissions atmosphériques excessives varient selon le lieu spécifique des activités et les réglementations sur les émissions atmosphériques dominantes, mais elles peuvent inclure des dépenses en capital, une augmentation des coûts opérationnels, des amendes et des poursuites judiciaires de la part de communautés affectées. Les répercussions sur la santé humaine et les conséquences financières d’une mauvaise gestion de la qualité de l’air sont susceptibles d’être exacerbées par la proximité des installations de gestion des déchets aux communautés. La gestion active des polluants atmosphériques et des odeurs, par le biais d’améliorations technologiques et des traitements, peut ainsi limiter l’exposition réglementaire et les coûts de conformité futurs associés aux réglementations de plus en plus strictes sur la qualité de l’air, aider les entreprises à sécuriser et conserver leurs permis, et protéger leur permis d’exploitation.
Gestion des déchets et des matières dangereuses
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Gestion des lixiviats et des déchets dangereux
Les entreprises qui exploitent des décharges doivent gérer et réduire les risques de répercussions potentielles sur l’écologie, y compris celles causées par le lixiviat et les déchets dangereux. Une mauvaise gestion des décharges et autres sites de dépôt peut entraîner la contamination des sols, des eaux souterraines et d’autres étendues d’eau à proximité. Pour limiter les risques sur l’environnement et la santé des communautés locales, les entreprises doivent contenir et gérer efficacement le lixiviat, ainsi que les déchets dangereux. Les entreprises qui ne sont pas en mesure de gérer ces risques sont susceptibles de recevoir des sanctions réglementaires, de perdre leur valeur de la marque, d’aggraver les futures perspectives commerciales et d’être confrontées à des poursuites judiciaires.
Accès et caractère abordable
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Coût de l’énergie
Un objectif de facto des services de gaz naturel réglementés est de fournir du gaz naturel aux clients dans un environnement sûr, fiable et durable. Les entreprises de l’industrie sont chargées de la gestion des priorités potentiellement concurrentes pour conserver des relations favorables avec les clients et les régulateurs et, enfin, pour gagner des rendements appropriés pour les actionnaires. L’accessibilité de l’énergie, du point de vue des clients des services publics, est particulièrement difficile à équilibrer, étant donné qu’elle entre souvent en conflit avec les autres objectifs principaux. Les factures d’énergie sont largement perçues comme étant de plus en plus chères pour les clients à faibles revenus (l’accessibilité est déterminée par le coût net des factures d’énergie et les économies sous-jacentes du client). Jouer un rôle dans l’assurance que les factures de services publics sont abordables est essentiel pour les services publics qui s’efforcent de construire une relation de confiance (valeur des actifs intangibles) avec les régulateurs et les clients. La qualité des relations réglementaires est un facteur clé de la valeur des services publics, et l’un des problèmes les plus analysés de près par les analystes financiers. La volonté des régulateurs, ou leur manque de volonté, d’accorder des demandes de tarifs, des modifications des structures tarifaires, le recouvrement des coûts et les rendements autorisés est un facteur déterminant principal des performances financières et du risque d’investissement. La gestion efficace de l’accessibilité peut donner aux services publics l’opportunité d’investir plus de capitaux, de réviser favorablement les structures tarifaires et d’augmenter les rendements autorisés. En outre, les services publics qui n’ont pas géré efficacement l’accessibilité sont de plus en plus exposés aux clients obtenant des approvisionnements en énergie à partir de moyens autres que le gaz naturel (ou réduisant les besoins en énergie) en poursuivant des sources d’énergie alternatives (par exemple, l’utilisation par les clients industriels de chaleur et d’électricité combinées). La gestion de l’accessibilité implique d’exploiter une activité efficace avec une perspective et une stratégie bien pensées et à long terme, ainsi que de travailler étroitement avec les régulateurs et les décideurs politiques publics sur les structures tarifaires et, potentiellement, les programmes d’aide à la facturation. Tandis que la nature précise des impacts financiers de l’accessibilité est largement déterminée par les modèles économiques et les structures tarifaires des services publics, l’accessibilité est un problème économique important à gérer pour les services publics en termes de conservation (et de développement) de la clientèle, de construction d’une valeur d’actifs intangibles, de création d’opportunités d’investissement et de rendement et, enfin, de fourniture de rendements d’actionnaires.
Pratiques de travail
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Pratiques de travail
Une main-d’œuvre organisée joue un rôle important dans l’industrie de la gestion des déchets. De nombreux travailleurs sont couverts en vertu de conventions collectives qui protègent les droits des travailleurs et établissent les salaires. Les taux élevés de syndicalisation rendent les entreprises de gestion des déchets vulnérables aux arrêts et retards en raison des grèves ouvrières si elles ne répondent pas aux préoccupations de la main-d’œuvre de manière efficace. Une bonne gestion de, et communication autour des problèmes tels que la rémunération et les conditions de travail du travailleur peuvent prévenir les conflits avec les travailleurs, qui pourraient engendrer des grèves qui, elles-mêmes, entraîneraient un ralentissement ou un arrêt des activités et une atteinte à la réputation. Les entreprises de gestion des déchets nécessitent des perspectives à long terme sur la gestion des travailleurs, y compris leur rémunération et leurs profits, de manière à protéger les droits des travailleurs et à améliorer leur productivité tout en garantissant la durabilité financière des activités de l’entreprise.
Santé et sécurité des employés
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Santé et sécurité des collaborateurs
Les conditions de travail dangereuses de l’industrie font de la sécurité une question critique pour les activités de gestion des déchets, et les accidents peuvent avoir des répercussions conséquentes sur les travailleurs. L’industrie de gestion des déchets présente des taux de mortalité plus élevés que la plupart des industries. Les décès et autres blessures sont principalement dus aux incidents de transport, aux contacts avec des objets et équipements dangereux et à l’exposition à des substances nocives. En outre, les travailleurs intérimaires peuvent subir plus de risques en raison de leur manque de formation ou d’expérience de l’industrie. De mauvais bilans de santé et de sécurité peuvent entraîner des amendes et sanctions, ainsi qu’une augmentation des coûts de conformité réglementaires en raison d’une surveillance plus stricte. Les entreprises de gestion des déchets doivent garantir que les installations et véhicules sont exploités en conformité avec les normes de sécurité les plus élevées et que le nombre de blessures et accidents est minimisé grâce à une culture de la sécurité forte. Les entreprises qui développent des plans de gestion de la sécurité proactifs et des exigences de formation pour leurs employés et entrepreneurs, y compris la réalisation d’audits réguliers, sont susceptibles d’améliorer leur bilan de sécurité et de minimiser les risques de répercussions financières liées à la sécurité.
Résilience du modèle économique
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Recyclage et récupération des ressources
Le recyclage, la réutilisation, le compostage et l’incinération sont des méthodes générales pour détourner les déchets des décharges. Le détournement des décharges peut limiter certaines répercussions environnementales provenant des décharges et réduire le besoin de croissance des décharges. En outre, les entreprises de gestion des déchets jouent un rôle capital dans l’économie circulaire en séparant et récupérant les matériaux réutilisables tels que le papier, le verre, le métal, les matériaux organiques et les déchets électroniques. La pression apportée par les nouvelles réglementations, la demande des clients et l’augmentation des coûts d’extraction de matériaux vierges ont amorcé le mouvement vers une économie circulaire. En conséquence, les entreprises de gestion des déchets sont confrontées à une diminution de la quantité des déchets en décharges et au développement du marché du recyclage. L’approche « du berceau au berceau » initiée par d’autres industries de l’économie peut potentiellement s’effondrer si les infrastructures ou technologies de récupération et de recyclage ne sont pas développées. Les entreprises qui fournissent des services de recyclage et autre récupération des ressources seront plus en mesure de répondre aux besoins changeants du client, se positionnant ainsi pour une croissance du chiffre d’affaires tout en jouant un rôle important dans la réduction des répercussions environnementales de l’économie élargie.
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Efficacité dans les utilisations finales
Le gaz naturel produit moins d’émissions de gaz à effet de serre (GES) que les autres combustibles fossiles. Son utilisation étendue dans l’économie est donc une stratégie importante pour de nombreux gouvernements et régulateurs luttant pour réduire les émissions de GES. Malgré des émissions relativement plus basses, la chaîne de valeur du gaz naturel produit toujours des niveaux significatifs d’émissions de GES globalement. Étant donné que les décideurs politiques et les régulateurs cherchent à répondre au changement climatique, la consommation efficace de gaz naturel sera un sujet important sur le long terme. Les services publics peuvent prendre plusieurs mesures pour promouvoir le rendement énergétique parmi leurs clients, y compris l’offre de rabais pour les appareils économes en énergie, l’isolation des logements des clients, la formation des clients sur les méthodes économes en énergie. La manière dont un service public de gaz est en mesure de gagner ou de perdre de cette tendance à la réduction du GES est prédite de manière significative sur son environnement réglementaire. Les structures tarifaires classiques ne donnent généralement pas aux services publics de gaz une incitation de rendement énergétique et, de plus, ils peuvent souffrir économiquement des réductions dans la demande des clients. Cela conduit de plus en plus les services publics de gaz, et leurs régulateurs et leurs clients, à poursuivre une approche paritaire alternative. Cette conception tarifaire alternative « découple » souvent les revenus des services publics de la consommation des clients et peut également intégrer des incitations explicites pour des performances réussies en termes d’efficacité dans les utilisations finales et de réductions de la demande. En général, les entreprises dont le plan stratégique inclut des initiatives d’efficacité qui encouragent à réduire leurs risques de baisse des fluctuations de la demande, gagnent des rendements sur les investissements nécessaires et des coûts plus bas sont plus susceptibles d’être bien placées pour gagner des rendements plus forts ajustés aux risques sur le long terme.
Gestion des risques d’incidents critiques
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Intégrité de l’infrastructure de distribution de gaz
L’exploitation d’un vaste réseau de pipelines de gaz, d’équipements et d’installations de stockage nécessite une approche aux multiples facettes sur le long terme pour assurer l’intégrité de cette infrastructure et la gestion des risques associés. Tandis que les clients dépendent des approvisionnements en gaz continuellement disponibles, les entreprises sont chargées de gérer les risques substantiels, y compris ceux associés à la santé humaine, au matériel et aux émissions de gaz à effet de serre (GES), découlant de l’exploitation des réseaux de distribution de gaz et de l’infrastructure associée. L’infrastructure vieillissante, la surveillance et la maintenance inadéquates, et d’autres facteurs opérationnels peuvent entraîner des fuites de gaz. Les fuites de gaz peuvent entraîner des risques pour la sécurité, comme des pertes de confinement, pouvant causer des incendies ou des explosions qui peuvent être particulièrement graves dans les zones urbaines où les entreprises opèrent. En outre, les fuites de gaz entraînent également des émissions fugitives (méthane), causant des répercussions environnementales négatives. Les services publics de gaz réglementés n’encourent généralement aucun coût direct pour les fuites de gaz, étant donné que le coût du gaz est généralement passé directement aux clients (bien que cela puisse varier selon la région). Cependant, les fuites de gaz entraînant des risques pour la sécurité et/ou des émissions fugitives peuvent avoir des répercussions financières sur les entreprises par le biais d’une variété de canaux réglementaires, juridiques et de demande de produits. Les accidents, en particulier les accidents mortels, peuvent entraîner des plaintes pour négligence à l’encontre des entreprises, entraînant des batailles juridiques et des sanctions coûteuses. De manière importante, les services publics de gaz réglementés peuvent également financièrement profiter d’opportunités d’investissements de capitaux conçues pour améliorer les performances et limiter les risques associés à la sécurité et aux émissions. Ces investissements de capitaux peuvent entraîner des bases tarifaires plus élevées, profitant finalement à l’entreprise et à ses actionnaires. Les entreprises cherchent à gérer lesdits risques au moyen de remplacements des pipelines, d’inspections et de surveillance régulières, de formation des employés et de préparation aux urgences, d’investissements dans la technologie et d’autres stratégies, tout cela généralement effectué en étroite collaboration avec les régulateurs. Dans de nombreuses parties du pays, les inquiétudes au sujet de l’infrastructure vieillissante ont poussé les entreprises de l’industrie à chercher des moyens d’accélérer le processus d’approbation de remplacement, en particulier dans les cas où les pipelines sont situés à proximité de zones densément peuplées.