Comparaison de l’industrie

Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:

  • Biocarburants L’industrie des biocarburants est composée d’entreprises qui produisent des biocarburants et transforment des matières premières pour la production. Les biocarburants sont fabriqués à partir de matières premières organiques et sont principalement utilisés comme carburants pour le transport. Les entreprises s’approvisionnent généralement en matières premières, qui comprennent des denrées alimentaires, des oléagineux et des produits animaux, auprès des distributeurs de produits agricoles. L’éthanol et le biodiesel sont les biocarburants les plus largement produits, mais il existe d’autres types de biocarburants comme le biogaz, le biohydrogène et les biocarburants synthétiques, produits à partir de diverses matières premières organiques. Les clients des entreprises de biocarburants sont principalement des entreprises de mélange et d’approvisionnement en carburant, y compris de grandes sociétés pétrolières intégrées. Bien que les biocarburants soient produits dans le monde entier, les sociétés cotées en bourse de l’industrie des biocarburants opèrent principalement aux États-Unis, bien que certaines aient des activités mineures à l’étranger, notamment en Inde, au Brésil et en Corée du Sud. La réglementation gouvernementale relative à l’utilisation de carburants renouvelables est un important moteur de la demande dans l’industrie.
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  • Croisiéristes L’industrie des croisiéristes se compose d’entreprises qui assurent le transport de passagers et des activités de divertissement, notamment des croisières en pleine mer et fluviales. L’industrie est dominée par quelques grandes entreprises. L’objectif des croisières est de faire vivre l’expérience d’un établissement de luxe à des milliers de passagers à la fois. L’industrie des croisiéristes a souvent été le segment de l’industrie du voyage qui s’est développé le plus rapidement, mais de manière très cyclique.
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Questions pertinentes pour les deux Industries (11 de 26)

Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ? Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.

Sujets de divulgation

Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ? La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.
  • Biocarburants Remove
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    • Émissions de GES La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).
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    • Qualité de l’air La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte.
      • Qualité de l’air Les raffineries de biocarburants produisent des émissions atmosphériques qui peuvent comprendre des polluants atmosphériques dangereux, des polluants atmosphériques courants et des composés organiques volatils. Les émissions sont générées par le matériel de manutention des grains, les chaudières, le traitement des eaux usées et les unités de refroidissement, de séchage, de distillation et de fermentation. Dans la plupart des régions, ces émissions sont généralement assujetties à des règlements régionaux et fédéraux qui visent à limiter les émissions en deçà de seuils précis. Par conséquent, les émissions atmosphériques sont souvent assujetties à des permis d’émissions et la réduction des émissions peut entraîner des coûts d’exploitation ou des dépenses en immobilisations. Les entreprises peuvent également faire face à des coûts et à des pénalités de conformité réglementaire, ainsi qu’à des restrictions ou des retards de permis de la part des agences étatiques et locales, si les installations ne sont pas conformes à la réglementation.
    • Gestion de l’eau et des eaux usées La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.
      • Gestion de l’eau dans la fabrication Le raffinage des biocarburants exige généralement beaucoup d’eau. Les bioraffineries ont besoin d’eau pour le traitement des matières premières, la fermentation, la distillation et le refroidissement. Bien que l’utilisation de l’eau dans les bioraffineries soit modeste par rapport aux quantités consommées pendant la production des cultures de matières premières, elle est concentrée et peut donc avoir des répercussions sur les ressources en eau locales. Les installations peuvent également produire des eaux usées contenant des sels, des composés organiques, des solides dissous, du phosphore et d’autres substances qui nécessitent un traitement des eaux usées. Les raffineries de biocarburants peuvent également être exposées au risque de réduction de la disponibilité de l’eau et d’augmentation des coûts connexes ou d’interruption des activités. L’extraction de l’eau de certaines zones à des fins de raffinage, ainsi que la contamination des ressources en eau due aux opérations de raffinage, pourraient également créer des risques réglementaires et des tensions avec les communautés locales. L’efficacité de l’eau dans les opérations et le traitement approprié des effluents sont donc des facteurs importants pour la performance des entreprises de biocarburants.
    • Répercussions écologiques La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.
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    • Qualité et sécurité des produits La catégorie aborde les problèmes qui impliquent des caractéristiques non intentionnelles de produits vendus ou de services fournis, qui peuvent créer des risques pour la santé ou la sécurité des utilisateurs finaux. Elle aborde la capacité d’une entreprise à proposer des produits manufacturés et/ou des services qui répondent aux attentes des clients par rapport à leurs caractéristiques sanitaires et sécuritaires. Cela comprend, mais sans s’y limiter, les problèmes impliquant la responsabilité, la gestion des rappels et des retraits du marché, les tests de produits, ainsi que la gestion des produits chimiques / du contenu / des ingrédients des produits.
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    • Pratiques de travail La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association.
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    • Santé et sécurité des employés La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.
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    • Conception de produit et gestion du cycle de vie La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.
      • Bilan des émissions calculées sur le cycle de vie La croissance rapide de la production mondiale de biocarburants est en grande partie attribuable aux politiques énergétiques gouvernementales qui visent à réduire les émissions nettes de GES provenant des carburants de transport et à réduire la dépendance aux combustibles fossiles. La plupart des grandes politiques sur les carburants renouvelables dans le monde exigent que les biocarburants permettent de réduire les émissions de GES tout au long de leur cycle de vie par rapport à une base de référence pour les combustibles fossiles afin d’être admissibles aux seuils du mandat sur les carburants renouvelables. Le calcul des émissions du cycle de vie des biocarburants peut inclure les émissions indirectes et directes provenant de la production de cultures de matières premières et de l’utilisation des sols, du raffinage du carburant, du transport du carburant et des matières premières et des émissions d’échappement des véhicules. Les producteurs de biocarburants peuvent influer directement sur les émissions nettes pendant le processus de raffinage grâce à la gestion de l’énergie (utilisation de carburant), aux innovations de processus et à l’utilisation de matières premières ayant des profils d’émissions moins élevés. Les carburants qui permettent de réduire les émissions nettes peuvent être considérés comme des biocarburants avancés qui, selon les mandats existants en matière de biocarburants aux États-Unis et en Europe, pourraient faire l’objet d’une demande accrue à l’avenir. Les entreprises de biocarburants qui réduisent de façon rentable les émissions nettes de carbone de leurs produits peuvent obtenir un avantage concurrentiel, ce qui entraîne une croissance du chiffre d’affaires et une augmentation de la part de marché.
    • Gestion de la chaîne d’approvisionnement La catégorie aborde la gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise. Elle aborde les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par les fournisseurs par le biais de leurs activités opérationnelles. Ces problèmes comprennent, mais sans s’y limiter, la responsabilité environnementale, les droits de l’homme, les pratiques de travail, ainsi que l’éthique et la corruption. La gestion peut impliquer le tri, la sélection, la surveillance et l’engagement avec les fournisseurs concernant leurs impacts environnementaux et sociaux. La catégorie n’aborde pas les impacts des facteurs externes (comme le changement climatique et d’autres facteurs environnementaux et sociaux) sur les activités des fournisseurs et/ou sur la disponibilité et la tarification des ressources clés. Tout cela est traité dans une catégorie distincte.
      • Approvisionnement et impacts environnementaux de la production de matières premières L’industrie des biocarburants utilise une variété de matières premières végétales comme matières premières pour la production. La plupart des entreprises achètent des matières premières aux producteurs et aux distributeurs agricoles. Une proportion croissante des terres arables du monde est maintenant occupée par des cultures de biocarburants. Les pratiques de culture non durables peuvent avoir des effets négatifs sur l’environnement, notamment la déforestation et la perte de biodiversité, la dégradation des sols et la pollution de l’eau. Ces facteurs pourraient nuire au rendement des cultures de matières premières à court et à long terme. Cela pourrait à son tour influer sur le prix et la disponibilité des matières premières pour les producteurs de biocarburants. Par conséquent, le contrôle de la durabilité des chaînes d’approvisionnement, notamment au moyen de certifications ou d’un engagement avec les fournisseurs, est une considération importante pour les producteurs de biocarburants.
    • Gestion de l’environnement juridique et réglementaire La catégorie aborde l’approche d’une entreprise de la coopération avec des organismes de réglementation dans les cas où des intérêts commerciaux et publics peuvent potentiellement avoir des impacts négatifs directs ou indirects sur le plan environnemental et social, sur le long terme. La catégorie aborde le niveau de dépendance d’une entreprise vis-à-vis des politiques réglementaires ou des incitations financières (comme les subventions et les taxes), ses actions pour influencer la politique industrielle (par exemple à travers le lobbying), sa dépendance générale vis-à-vis d’un environnement réglementaire favorable pour la compétitivité des entreprises, et sa capacité à respecter les réglementations pertinentes. Elle peut avoir trait à l’alignement des perspectives de la direction et des investisseurs de l’engagement réglementaire et de la conformité en général.
      • Gestion de l’environnement juridique et réglementaire L’industrie des biocarburants dépend beaucoup des politiques et des règlements gouvernementaux, qui créent une demande sur le marché et encouragent l’offre grâce à des allégements fiscaux et à d’autres mesures de soutien pour la production de matières premières. L’industrie des biocarburants appuie donc certains règlements et politiques liés à la politique sur les carburants renouvelables, aux crédits d’impôt à la production et à la production de matières premières. Bien que le soutien réglementaire puisse entraîner des gains positifs à court terme en soutenant le marché des biocarburants, les impacts environnementaux négatifs potentiels à long terme de la production de matières premières et de biocarburants peuvent entraîner un renversement des politiques bénéfiques, menant à un environnement réglementaire plus incertain. Par conséquent, les entreprises de biocarburants pourraient tirer profit de l’élaboration d’une stratégie claire pour mobiliser les organismes de réglementation qui s’harmonise avec les résultats commerciaux durables à long terme et qui tient compte des externalités environnementales.
    • Gestion des risques d’incidents critiques La catégorie aborde l’usage que fait l’entreprise des systèmes de gestion et de la planification des scénarios pour identifier, comprendre et éviter ou minimiser l’occurrence d’accidents et d’urgences à fort impact et à faible probabilité, qui impliquent des externalités environnementales et sociales potentielles importantes. Elle porte sur la culture de sécurité dans une entreprise ; sur ses systèmes de gestion de la sécurité et ses contrôles technologiques pertinents ; sur les implications humaines, environnementales et sociales potentielles de l’occurrence de tels événements ; ainsi que sur les effets sur le long terme sur une organisation, ses employés, et la société si ces événements se réalisaient.
      • Sécurité opérationnelle, préparation et réponse aux situations d’urgence La production de biocarburants présente des dangers pour la sécurité opérationnelle en raison de la présence de substances inflammables et explosives, de températures élevées et d’équipement sous pression. Les incidents liés à la sécurité des procédés peuvent endommager les installations, blesser des travailleurs et affecter l’environnement et les collectivités locales. Bien que la fréquence des accidents dans l’industrie soit relativement faible, lorsqu’ils se produisent, les résultats peuvent être graves et avoir des répercussions importantes sur le rendement financier. Les installations endommagées peuvent être inutilisables pendant de longues périodes, entraînant des pertes de revenus et d’importantes dépenses en immobilisations pour les réparations. Les entreprises perçues comme étant plus à risque de connaître des incidents liés à la sécurité des processus peuvent avoir un coût du capital plus élevé, tandis que les accidents du travail pourraient entraîner des pénalités réglementaires et des litiges. À l’inverse, les entreprises ayant une solide culture de sécurité et une surveillance de la sécurité opérationnelle peuvent détecter et réagir plus efficacement à de tels incidents, atténuer les risques financiers potentiels et améliorer l’efficacité opérationnelle.
  • Croisiéristes Remove
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    • Émissions de GES La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).
      • Émissions de gaz à effet de serre Les entreprises croisiéristes produisent principalement des émissions provenant de la combustion de diesel dans les moteurs de navires. La dépendance de l’industrie au fioul lourd (« combustible de soute ») est préoccupante en raison de la hausse des coûts du carburant et de l’intensification de la réglementation sur les gaz à effet de serre (GES). Les règlements environnementaux en constante évolution favorisent l’adoption de moteurs plus écoénergétiques, la modernisation des moteurs et l’utilisation de carburants plus propres. Le carburant représente une dépense importante pour les acteurs de l’industrie, offrant une incitation supplémentaire pour investir dans des mises à niveau ou des rénovations pour améliorer le rendement énergétique. En outre, la violation des réglementations sur les GES peut entraîner des sanctions et des coûts de conformité.
    • Qualité de l’air La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte.
      • Qualité de l’air L’utilisation de carburant par les croisiéristes génère des polluants atmosphériques comme l’oxyde de soufre (SOx), l’oxyde d’azote (NOx) et des particules en suspension (PM10). Ces polluants ont tendance à avoir des effets localisés sur l’environnement et la santé et sont particulièrement préoccupants dans les villes portuaires et les autres zones restreintes où les entreprises peuvent être sanctionnées lorsqu’elles dépassent les limites d’émissions. Les entreprises gèrent ces risques en commandant davantage de navires écoénergétiques, en modernisant les flottes existantes et en utilisant l’énergie onshore lorsqu’elle est disponible dans les ports.
    • Gestion de l’eau et des eaux usées La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.
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    • Répercussions écologiques La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.
      • Gestion des rejets et répercussions écologiques Les croisières proposent un accès unique à l’eau pure des océans et des destinations où les écosystèmes sont délicats. Ces écosystèmes fragiles peuvent être menacés par la taille des bateaux, l’afflux de touristes, l’ampleur des ressources consommées et les déchets générés à bord. Les bateaux de croisière rejettent de nombreux types d’eaux usées traitées et non traitées dans la mer, et des déchets solides non dégradables sur la terre. La gestion consciencieuse des rejets du bateau et l’atténuation des répercussions écologiques des activités de croisière assureront l’accès ininterrompu aux ports principaux et aideront à préserver la beauté naturelle que les visiteurs souhaitent connaître, essentiels pour que l’entreprise conserve ses parts de marché et attire de nouveaux clients.
    • Qualité et sécurité des produits La catégorie aborde les problèmes qui impliquent des caractéristiques non intentionnelles de produits vendus ou de services fournis, qui peuvent créer des risques pour la santé ou la sécurité des utilisateurs finaux. Elle aborde la capacité d’une entreprise à proposer des produits manufacturés et/ou des services qui répondent aux attentes des clients par rapport à leurs caractéristiques sanitaires et sécuritaires. Cela comprend, mais sans s’y limiter, les problèmes impliquant la responsabilité, la gestion des rappels et des retraits du marché, les tests de produits, ainsi que la gestion des produits chimiques / du contenu / des ingrédients des produits.
      • Santé et sécurité des clients Les croisiéristes offrent de nombreuses expériences et activités de luxe à leurs clients, notamment des spectacles perfectionnés, des casinos, des repas gastronomiques, du parachutisme intérieur, des cures thermales, de la natation et des installations de mise en forme. Chaque activité comporte ses responsabilités et ses défis de sécurité et de risque pour la santé que les entreprises de croisière doivent gérer. Les attentes des consommateurs en matière de sécurité et de confort sont élevées, il est alors particulièrement important d’éviter les problèmes relatifs aux risques pour la santé pour la sécurité physique. Les crimes, blessures et maladies très médiatisés sur des bateaux de croisière peuvent avoir des répercussions graves sur la valeur de la marque et la vente de tickets. Des coûts élevés peuvent également être liés à des plaintes de clients. Les taux de crime sont faibles par rapport aux statistiques sur la criminalité de la plupart des pays développés, mais l’application de la loi est plus délicate et les affaires ne sont pas si simples à résoudre. En effet, les bateaux amènent couramment les passagers dans les eaux internationales et battent pavillon étranger. Cela crée de l’incertitude à propos des juridictions compétentes en matière d’application de la loi. Les entreprises peuvent protéger la santé et la sécurité des clients en appliquant un système de gestion de la sécurité solide.
    • Pratiques de travail La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association.
      • Pratiques de travail Les croisiéristes emploient des milliers de travailleurs sur chaque navire. La plupart des navires sont immatriculés dans des pays où le droit du travail autorise une certaine souplesse dans de nombreux domaines, notamment en matière de rémunération, d'horaires, de traitement équitable et de licenciement. L’équipage des navires est multinational et est engagé sur une base contractuelle. Les travailleurs effectuent de longues heures de travail d’affilée et séjournent dans des logements partagés, ce qui peut rendre la récupération difficile. Certaines entreprises proposent une structure salariale basée sur les pourboires pour réduire les coûts des salaires. En raison des barrières de la langue et de la complexité du droit des États du pavillon et du droit des pays des travailleurs, il peut être difficile pour les travailleurs de déposer plainte au titre de la violation du droit du travail. Un moral bas peut affecter la capacité des travailleurs à répondre aux attentes du service client, réduire les revenus de l’entreprise et les parts de marché.
    • Santé et sécurité des employés La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.
      • Santé et sécurité des employés Les entreprises de croisière exploitent un service transitoire unique qui exige qu’elles contrôlent la sécurité d’une petite ville, notamment la réponse à tous les besoins médicaux et de sécurité. La volonté de fournir d’un environnement propre et sain à bord est importante pour la protection de la santé de l’équipage pouvant affecter la santé des clients, et donc la réputation et les parts de marché d’une entreprise. En outre, il peut exister plusieurs organes directeurs, notamment l’État pavillon, l’État du port et le pays d’un membre de l’équipage, impliqués dans la fourniture et l’application de réglementations sur la sécurité pour l’industrie. Ces réglementations peuvent être source de confusion en ce qui concerne les protections accordées aux membres de l’équipage. Les entreprises qui ne parviennent pas à protéger la santé et la sécurité des équipages peuvent également être confrontées à un taux de rotation du personnel plus élevé et à des difficultés de recrutement et de fidélisation des employés.
    • Conception de produit et gestion du cycle de vie La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.
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    • Gestion de la chaîne d’approvisionnement La catégorie aborde la gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise. Elle aborde les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par les fournisseurs par le biais de leurs activités opérationnelles. Ces problèmes comprennent, mais sans s’y limiter, la responsabilité environnementale, les droits de l’homme, les pratiques de travail, ainsi que l’éthique et la corruption. La gestion peut impliquer le tri, la sélection, la surveillance et l’engagement avec les fournisseurs concernant leurs impacts environnementaux et sociaux. La catégorie n’aborde pas les impacts des facteurs externes (comme le changement climatique et d’autres facteurs environnementaux et sociaux) sur les activités des fournisseurs et/ou sur la disponibilité et la tarification des ressources clés. Tout cela est traité dans une catégorie distincte.
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    • Gestion de l’environnement juridique et réglementaire La catégorie aborde l’approche d’une entreprise de la coopération avec des organismes de réglementation dans les cas où des intérêts commerciaux et publics peuvent potentiellement avoir des impacts négatifs directs ou indirects sur le plan environnemental et social, sur le long terme. La catégorie aborde le niveau de dépendance d’une entreprise vis-à-vis des politiques réglementaires ou des incitations financières (comme les subventions et les taxes), ses actions pour influencer la politique industrielle (par exemple à travers le lobbying), sa dépendance générale vis-à-vis d’un environnement réglementaire favorable pour la compétitivité des entreprises, et sa capacité à respecter les réglementations pertinentes. Elle peut avoir trait à l’alignement des perspectives de la direction et des investisseurs de l’engagement réglementaire et de la conformité en général.
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    • Gestion des risques d’incidents critiques La catégorie aborde l’usage que fait l’entreprise des systèmes de gestion et de la planification des scénarios pour identifier, comprendre et éviter ou minimiser l’occurrence d’accidents et d’urgences à fort impact et à faible probabilité, qui impliquent des externalités environnementales et sociales potentielles importantes. Elle porte sur la culture de sécurité dans une entreprise ; sur ses systèmes de gestion de la sécurité et ses contrôles technologiques pertinents ; sur les implications humaines, environnementales et sociales potentielles de l’occurrence de tels événements ; ainsi que sur les effets sur le long terme sur une organisation, ses employés, et la société si ces événements se réalisaient.
      • Gestion des accidents Bien que, statistiquement, les croisières soient une des formes de déplacement les plus sûres pour les vacances, l’industrie fait face à la concurrence en matière d’expérience et de satisfaction des clients et donne la priorité à la gestion de la sécurité. Étant donné la dimension des navires de croisière et la vulnérabilité des passagers en mer, un seul accident mal géré peut ébranler la confiance des consommateurs dans une entreprise. Si les accidents importants sont rares, ils sont susceptibles d’affecter non seulement les revenus et la réputation d’une entreprise, mais également ceux de l’industrie des croisiéristes dans son ensemble. La gestion correcte de l’équipement, la formation des employés et l’utilisation des dernières technologies et pratiques de sécurité dans l’ensemble de la flotte peuvent protéger le bilan de sécurité d’une entreprise et garantir une satisfaction élevée des clients tout en réduisant son profil de risque et son coût du capital.

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Secteur du transport
Secteur des biens de consommation
Secteur de l’exploitation minière et du traitement des minerais
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Secteur des aliments et boissons
Secteur de la santé
Secteur de l’infrastructure
Secteur de la transformation des ressources
Secteur des services
Secteur de la technologie et des communications