Comparaison de l’industrie
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Current language: Français (2018)
Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:
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Gestion forestière
L’industrie de la gestion forestière s’articule autour d’entreprises qui possèdent et/ou assurent la gestion de terrains forestiers et de zones boisées, ou gèrent des pépinières forestières non commerciales et des plantations de caoutchouc. Le secteur exerce ses activités sur des terrains pouvant être détenus par des entreprises ou loués auprès de propriétaires fonciers publics ou privés. En règle générale, les entreprises vendent du bois à des fabricants de produits en bois, de produits de pâtes et papiers, des producteurs d’énergie et de nombreux autres utilisateurs. Les plus grandes entreprises du secteur sont domiciliées et opèrent principalement aux États-Unis et au Canada. Certaines conduisent également des activités au Brésil et en Nouvelle-Zélande. Alors que certaines entreprises intégrées du secteur peuvent également gérer des scieries, des usines de fabrication de produits en bois ou de pâtes et papiers, ces activités soulèvent des questions de durabilité, traitées dans les normes industrielles SASB relatives aux Matériaux de construction et ameublement (CG-BP) et Produits de pâtes et papiers (RR-PP). -
Produits agricoles
L’industrie des produits agricoles participe au traitement, au commerce et à la distribution de fruits et légumes, et à la production et à la mouture de produits agricoles comme le grain, le sucre, les huiles consommables, le maïs, le soja et les aliments pour animaux. Les produits agricoles sont directement vendus aux consommateurs et aux entreprises pour être utilisés dans des produits de consommation et industriels. Les entreprises de l’industrie achètent généralement des produits agricoles à des entités qui cultivent ces produits (directement ou indirectement) puis exercent des activités créatrices de valeur ajoutée (par ex., transformation, commerce, distribution et mouture). Les entreprises de produits agricoles sont également impliquées dans le commerce de gros et la distribution. Les entreprises de l’industrie peuvent acheter une partie significative de produits agricoles à des producteurs tiers dans divers pays. Par conséquent, la gestion des risques de durabilité au sein de la chaîne d’approvisionnement est essentielle pour garantir l’approvisionnement fiable de matières premières et pour réduire le risque d’augmentation et de volatilité des prix sur le long terme.
Questions pertinentes pour les deux Industries (10 de 26)
Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ?
Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.-
Environnement
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3). - Qualité de l’air
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application. -
Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques. - Gestion des déchets et des matières dangereuses
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Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.
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Capital social
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Droits de l’homme et relations communautaires
La catégorie aborde la gestion de la relation entre les entreprises et les communautés dans lesquelles elles exercent leur activité, y compris, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts directs et indirects sur les droits de l’homme fondamentaux ainsi que le traitement des peuples indigènes. En particulier, cette gestion peut traiter des impacts socio-économiques sur la communauté, de l’engagement de la communauté, de la justice environnementale, de la formation des mains-d’œuvre locales, de l’impact sur les entreprises locales, du permis d’exploitation, ainsi que des évaluations de l’impact environnemental/social. La catégorie ne comprend pas les impacts environnementaux tels que la pollution atmosphérique ou les déchets qui, même s’ils peuvent avoir un impact sur la santé et la sécurité des membres de la communauté locale, sont abordés dans des catégories distinctes. - Vie privée des clients
- Sécurité des données
- Accès et caractère abordable
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Qualité et sécurité des produits
La catégorie aborde les problèmes qui impliquent des caractéristiques non intentionnelles de produits vendus ou de services fournis, qui peuvent créer des risques pour la santé ou la sécurité des utilisateurs finaux. Elle aborde la capacité d’une entreprise à proposer des produits manufacturés et/ou des services qui répondent aux attentes des clients par rapport à leurs caractéristiques sanitaires et sécuritaires. Cela comprend, mais sans s’y limiter, les problèmes impliquant la responsabilité, la gestion des rappels et des retraits du marché, les tests de produits, ainsi que la gestion des produits chimiques / du contenu / des ingrédients des produits. - Bien-être des clients
- Méthodes de vente et étiquetage des produits
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Capital humain
- Pratiques de travail
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Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle. - Engagement des employés, diversité et inclusion
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Modèle économique et innovation
- Conception de produit et gestion du cycle de vie
- Résilience du modèle économique
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Gestion de la chaîne d’approvisionnement
La catégorie aborde la gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise. Elle aborde les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par les fournisseurs par le biais de leurs activités opérationnelles. Ces problèmes comprennent, mais sans s’y limiter, la responsabilité environnementale, les droits de l’homme, les pratiques de travail, ainsi que l’éthique et la corruption. La gestion peut impliquer le tri, la sélection, la surveillance et l’engagement avec les fournisseurs concernant leurs impacts environnementaux et sociaux. La catégorie n’aborde pas les impacts des facteurs externes (comme le changement climatique et d’autres facteurs environnementaux et sociaux) sur les activités des fournisseurs et/ou sur la disponibilité et la tarification des ressources clés. Tout cela est traité dans une catégorie distincte. -
Approvisionnement en matériaux et efficacité
La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte. -
Impacts physiques du changement climatique
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à gérer les opportunités et les risques associés à l’exposition directe des ressources qu’elle possède ou contrôle et des activités aux impacts physiques réels ou potentiels du changement climatique. Elle englobe les problèmes environnementaux et sociaux qui peuvent découler de perturbations opérationnelles attribuables aux impacts physiques du changement climatique. Elle englobe également les problèmes socio-économiques résultant de l’incapacité des entreprises à intégrer les considérations liées au changement climatique dans les produits et services qu’elles vendent, comme les politiques d’assurance et les hypothèques. La catégorie se rapporte à la capacité de l’entreprise à s’adapter à la fréquence et à la gravité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes, aux changements climatiques, aux risques liés au niveau de la mer, et aux autres impacts physiques attendus du changement climatique. Cette gestion peut impliquer l’amélioration de la résilience des ressources physiques et/ou de l’infrastructure environnante, ainsi que l’intégration de considérations liées au changement climatique dans les activités économiques clés (comme la souscription d’hypothèques et d’assurances, la planification et le développement de projets immobiliers).
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Direction et gouvernance
- Éthique des affaires
- Comportement concurrentiel
- Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
- Gestion des risques d’incidents critiques
- Gestion des risques systémiques
Sujets de divulgation
Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ?
La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.-
Access Standard
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).None -
Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.None -
Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.None -
Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.-
Services écosystémiques et impacts
En complément de leur production de bois, les forêts fournissent des services écosystémiques précieux, dont la séquestration du carbone, des habitats sauvages, la purification et le stockage des eaux, la formation des sols ainsi que des possibilités de loisirs. En parallèle, les réglementations liées à la qualité de l’eau et à la protection des espèces en voie de disparition, tout comme les droits d’exploitation contingents à la préservation environnementale, peuvent créer des risques opérationnels pour les entreprises. De fait, la protection et le renforcement des services écosystémiques au sein des terrains forestiers sous gestion pourraient réduire les risques liés à la réputation, à la demande et à l’exploitation induits par les potentielles répercussions environnementales défavorables de la foresterie. Les entreprises ont de plus en plus recours à des certifications par un tiers pour exposer leurs pratiques durables de gestion forestière, permettant de renforcer la valeur et la productivité de leurs actifs forestiers, tout en répondant à la demande croissante de produits en bois durables.
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Droits de l’homme et relations communautaires
La catégorie aborde la gestion de la relation entre les entreprises et les communautés dans lesquelles elles exercent leur activité, y compris, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts directs et indirects sur les droits de l’homme fondamentaux ainsi que le traitement des peuples indigènes. En particulier, cette gestion peut traiter des impacts socio-économiques sur la communauté, de l’engagement de la communauté, de la justice environnementale, de la formation des mains-d’œuvre locales, de l’impact sur les entreprises locales, du permis d’exploitation, ainsi que des évaluations de l’impact environnemental/social. La catégorie ne comprend pas les impacts environnementaux tels que la pollution atmosphérique ou les déchets qui, même s’ils peuvent avoir un impact sur la santé et la sécurité des membres de la communauté locale, sont abordés dans des catégories distinctes.-
Droits des peuples autochtones
Les forêts contribuent directement aux moyens de subsistance de millions d’individus dans le monde. La mise en place de relations bénéfiques avec les communautés locales et les populations autochtones, ainsi que leur implication, peut avoir un réel impact sur les entreprises de gestion forestière. Les communautés peuvent être touchées par les opérations de gestion des forêts, notamment par la dégradation ou la concurrence liées aux ressources naturelles telles que les terres et l’eau. Un conflit impliquant les communautés, y compris les populations autochtones, peut peser sur la capacité d’exploitation de l’entreprise dans certaines régions, conduire à des mesures réglementaires et nuire à l’image de marque. À l’inverse, les entreprises ont la possibilité de profiter de façon positive aux parties prenantes de la communauté, à travers l’accès à l’emploi, le partage des bénéfices et a croissance du commerce local. Les entreprises peuvent adopter plusieurs stratégies d’implication communautaire afin de gérer les risques et les occasions associés aux droits et intérêts des communautés, ainsi que de maintenir de bonnes relations avec les acteurs locaux et répondre aux besoins communautaires.
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Qualité et sécurité des produits
La catégorie aborde les problèmes qui impliquent des caractéristiques non intentionnelles de produits vendus ou de services fournis, qui peuvent créer des risques pour la santé ou la sécurité des utilisateurs finaux. Elle aborde la capacité d’une entreprise à proposer des produits manufacturés et/ou des services qui répondent aux attentes des clients par rapport à leurs caractéristiques sanitaires et sécuritaires. Cela comprend, mais sans s’y limiter, les problèmes impliquant la responsabilité, la gestion des rappels et des retraits du marché, les tests de produits, ainsi que la gestion des produits chimiques / du contenu / des ingrédients des produits.None -
Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.None -
Gestion de la chaîne d’approvisionnement
La catégorie aborde la gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise. Elle aborde les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par les fournisseurs par le biais de leurs activités opérationnelles. Ces problèmes comprennent, mais sans s’y limiter, la responsabilité environnementale, les droits de l’homme, les pratiques de travail, ainsi que l’éthique et la corruption. La gestion peut impliquer le tri, la sélection, la surveillance et l’engagement avec les fournisseurs concernant leurs impacts environnementaux et sociaux. La catégorie n’aborde pas les impacts des facteurs externes (comme le changement climatique et d’autres facteurs environnementaux et sociaux) sur les activités des fournisseurs et/ou sur la disponibilité et la tarification des ressources clés. Tout cela est traité dans une catégorie distincte.None -
Approvisionnement en matériaux et efficacité
La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte.None -
Impacts physiques du changement climatique
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à gérer les opportunités et les risques associés à l’exposition directe des ressources qu’elle possède ou contrôle et des activités aux impacts physiques réels ou potentiels du changement climatique. Elle englobe les problèmes environnementaux et sociaux qui peuvent découler de perturbations opérationnelles attribuables aux impacts physiques du changement climatique. Elle englobe également les problèmes socio-économiques résultant de l’incapacité des entreprises à intégrer les considérations liées au changement climatique dans les produits et services qu’elles vendent, comme les politiques d’assurance et les hypothèques. La catégorie se rapporte à la capacité de l’entreprise à s’adapter à la fréquence et à la gravité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes, aux changements climatiques, aux risques liés au niveau de la mer, et aux autres impacts physiques attendus du changement climatique. Cette gestion peut impliquer l’amélioration de la résilience des ressources physiques et/ou de l’infrastructure environnante, ainsi que l’intégration de considérations liées au changement climatique dans les activités économiques clés (comme la souscription d’hypothèques et d’assurances, la planification et le développement de projets immobiliers).-
Adaptation au changement climatique
Le changement climatique peut créer une incertitude quant à l’avenir du secteur pour certaines entreprises de gestion forestière. Les variations de précipitations et de températures, les phénomènes météorologiques extrêmes et les incendies forestiers de plus en plus fréquents, ainsi que la prolifération croissante des maladies et insectes ravageurs de l’arbre pourraient nuire aux exploitations forestières et se traduire par une augmentation de mortalité et une diminution de la productivité des arbres. Au contraire, le changement climatique pourrait également simplifier la productivité des exploitations grâce à l’augmentation du taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, à une saison de croissance plus longue, à des températures plus tempérées dans les hautes latitudes, à des précipitations plus importantes, ainsi qu’à une expansion des zones géographiques pour certaines espèces ; profitant à la productivité forestière. Au regard d’une telle variabilité, les entreprises pourraient tirer profit de l’identification et de la compréhension des potentielles répercussions sur le long terme du changement climatique sur les terrains forestiers, et adapter leurs stratégies de gestion des forêts en vue d’optimiser le rendement de leurs actifs forestiers.
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Access Standard
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).-
Émissions de gaz à effet de serre
Les entreprises de l’industrie des produits agricoles génèrent des émissions de gaz à effet de serre (GES) directes découlant du traitement et du transport de marchandises à l’occasion des opérations de fret terrestres et marines. Les réglementations sur les émissions peuvent augmenter le coût du capital, les coûts opérationnels et toucher l’efficacité opérationnelle des entreprises qui ne disposent pas de stratégies permettant de gérer les émissions de GES. L’emploi de technologies innovantes qui utilisent des carburants et entrants énergétiques alternatifs (notamment les déchets de la biomasse générés par les procédés internes) et l’amélioration du rendement énergétique permettent aux entreprises de limiter l’exposition à l’instabilité des prix du carburant, à des perturbations de l’approvisionnement, à des coûts réglementaires futurs et à d’autres conséquences éventuelles des émissions de GES.
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.-
Gestion de l’énergie
Le traitement et la mouture de produits agricoles nécessitent un apport énergétique important. Certaines entreprises de produits agricoles génèrent de l’énergie sur site à l’aide de la combustion directe de combustibles fossiles et/ou de biomasse, mais la majorité de l’énergie provient du réseau électrique. La consommation d’énergie contribue aux répercussions énergétiques, notamment le changement climatique et la pollution. La gestion de l’énergie affecte les coûts actuels et futurs des opérations. La réglementation sur le climat et d’autres facteurs de durabilité pourraient entraîner la hausse et/ou une volatilité accrue des prix de l’électricité et du carburant, et l’augmentation des coûts opérationnels pour les entreprises de produits agricoles. Par conséquent, le rendement énergétique obtenu à l’aide de l’amélioration des procédés peut réduire les coûts opérationnels. Le compromis entre l’électricité sur site et en provenance du réseau ainsi que l’utilisation d’énergie alternative peuvent jouer un rôle important sur l’influence des coûts à long terme, la fiabilité de l’approvisionnement en énergie d’une entreprise et la mesure de l’impact réglementaire des émissions directes et indirectes.
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Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.-
Gestion de l’eau
L’industrie des produits agricoles a recours à l’eau pour les activités de traitement et les entreprises de l’industrie génèrent en général des eaux usées ou des effluents. En raison de la disponibilité physique et/ou de l’accès réglementaire, la disponibilité de l’eau touche directement la capacité de l’industrie à gérer efficacement les installations de traitement. Les entreprises de l’industrie sont de plus en plus exposées aux risques et réglementations liés à l’eau, ce qui peut augmenter les coûts de dépenses en capital, les coûts opérationnels, les coûts de remédiation et/ou les potentielles amendes. Les entreprises peuvent gérer les risques et les occasions liés à l’eau et réduire les coûts à long terme par le biais d’investissements de capital et d’une évaluation de la localisation des installations en rapport avec les risques de pénurie en eau, les améliorations de l’efficacité opérationnelle et les partenariats avec les organismes de réglementation et les communautés sur des questions comme l’accès à l’eau ou aux effluents. Les risques liés à la production de cultures entraînés par la disponibilité de l’eau et son accès sont traités dans un résumé distinct axé sur la chaîne d’approvisionnement, Approvisionnement en composants.
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Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.None -
Droits de l’homme et relations communautaires
La catégorie aborde la gestion de la relation entre les entreprises et les communautés dans lesquelles elles exercent leur activité, y compris, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts directs et indirects sur les droits de l’homme fondamentaux ainsi que le traitement des peuples indigènes. En particulier, cette gestion peut traiter des impacts socio-économiques sur la communauté, de l’engagement de la communauté, de la justice environnementale, de la formation des mains-d’œuvre locales, de l’impact sur les entreprises locales, du permis d’exploitation, ainsi que des évaluations de l’impact environnemental/social. La catégorie ne comprend pas les impacts environnementaux tels que la pollution atmosphérique ou les déchets qui, même s’ils peuvent avoir un impact sur la santé et la sécurité des membres de la communauté locale, sont abordés dans des catégories distinctes.None -
Qualité et sécurité des produits
La catégorie aborde les problèmes qui impliquent des caractéristiques non intentionnelles de produits vendus ou de services fournis, qui peuvent créer des risques pour la santé ou la sécurité des utilisateurs finaux. Elle aborde la capacité d’une entreprise à proposer des produits manufacturés et/ou des services qui répondent aux attentes des clients par rapport à leurs caractéristiques sanitaires et sécuritaires. Cela comprend, mais sans s’y limiter, les problèmes impliquant la responsabilité, la gestion des rappels et des retraits du marché, les tests de produits, ainsi que la gestion des produits chimiques / du contenu / des ingrédients des produits.-
Sécurité alimentaire
Les produits agricoles sont soit vendus directement aux consommateurs sous forme brute, soit transformés davantage avant de parvenir aux consommateurs. Le maintien de la qualité et de la sécurité des produits est essentiel, car la contamination par des pathogènes, des produits chimiques, ou des déchets présente de graves risques pour la santé humaine et animale. La contamination peut découler de mauvaises pratiques en matière d’agriculture, de stockage ou de manipulation. Les questions de qualité et de sécurité alimentaires peuvent entraîner des modifications des demandes des consommateurs et des actions réglementaires. Les rappels de produits peuvent nuire à la réputation d’une marque, réduire les revenus et entraîner des amendes élevées. Obtenir des certificats de sécurité alimentaire ou s’assurer du respect par les fournisseurs des directives de sécurité alimentaire pourrait aider les entreprises dans l’industrie à protéger contre les risques pour la sécurité des produits et à communiquer la qualité de leurs produits aux acheteurs.
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Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.-
Santé et sécurité des collaborateurs
Les procédés industriels utilisés dans l’industrie de produits agricoles constituent des dangers professionnels importants. Les employés exercent de nombreuses activités à forte intensité de main-d’œuvre. Les dangers courants comprennent des chutes, des accidents de transport, des accidents liés à l’équipement, et des maladies ou des blessures liées à la chaleur, entre autres. Les violations de normes de santé et de sécurité pourraient entraîner des sanctions monétaires et des frais pour les mesures correctives. Les taux de blessure élevés, notamment les taux de mortalité, peuvent être le signe d’une structure de gouvernance fragile et d’une faible culture de sécurité sur le lieu de travail, et entraîner une atteinte importante à la réputation. Les bons résultats de la gestion de la santé et de la sécurité des collaborateurs peuvent aider à construire une image de marque tout en promouvant la moralité des collaborateurs, ce qui peut entraîner une productivité accrue, un faible roulement des collaborateurs et des relations communautaires renforcées.
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Gestion de la chaîne d’approvisionnement
La catégorie aborde la gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise. Elle aborde les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par les fournisseurs par le biais de leurs activités opérationnelles. Ces problèmes comprennent, mais sans s’y limiter, la responsabilité environnementale, les droits de l’homme, les pratiques de travail, ainsi que l’éthique et la corruption. La gestion peut impliquer le tri, la sélection, la surveillance et l’engagement avec les fournisseurs concernant leurs impacts environnementaux et sociaux. La catégorie n’aborde pas les impacts des facteurs externes (comme le changement climatique et d’autres facteurs environnementaux et sociaux) sur les activités des fournisseurs et/ou sur la disponibilité et la tarification des ressources clés. Tout cela est traité dans une catégorie distincte.-
Impacts environnementaux et sociaux de la chaîne d’approvisionnement des composants
Les entreprises de produits agricoles acquièrent les entrants agricoles auprès d’un grand nombre de fournisseurs. La façon dont les entreprises de l’industrie examinent et contrôlent les fournisseurs, et nouent le dialogue avec eux, sur des sujets environnementaux et sociaux peut influer sur la demande des consommateurs, les risques pour la réputation et la capacité des entreprises à gérer efficacement leur approvisionnement en culture et à répondre à la fluctuation des prix. Les questions de la gestion de la chaîne d’approvisionnement liées au travail, aux pratiques environnementales, à l’éthique ou à la corruption peuvent entraîner des sanctions réglementaires et/ou des frais opérationnels accrus à long terme pour les entreprises. De même, les entreprises de produits agricoles peuvent être confrontées à une atteinte à la réputation si les résultats de leurs fournisseurs quant aux questions environnementales et sociales sont mauvais. Les entreprises peuvent atténuer ces risques et augmenter éventuellement la demande des consommateurs ou obtenir de nouveaux débouchés commerciaux en nouant le dialogue avec les fournisseurs clés afin de mettre en œuvre les pratiques agricoles durables ou de s’approvisionner auprès de fournisseurs certifiés. -
Gestion des OGM
Les produits agricoles développés à l’aide de la technologie des organismes génétiquement modifiés (OGM) ont de plus en plus suscité l’intérêt des consommateurs. La technologie OGM a, dans de nombreux cas, permis des améliorations en matière de rendement des cultures par le développement de traits résistants aux maladies ou à la sécheresse chez les plantes, mais les consommateurs s’inquiètent plus en plus des impacts perçus sur la santé, l’environnement et/ou sociaux liés à la culture et à la consommation d’OGM. Certains pays et certaines régions géographiques ont adopté des réglementations qui interdisent l’utilisation ou la culture d’OGM. Les entreprises d’aliments et de boissons de la chaîne d’approvisionnement d’aliments, y compris les entreprises de cette industrie, sont à la recherche de moyens efficaces d’analyser les risques et occasions liés aux OGM, et communiquent à ce sujet avec les consommateurs. Les entreprises de produits agricoles en mesure de répondre aux tendances des consommateurs en constante évolution et aux modifications réglementaires par leur portefeuille de produits ou des communications effectives peuvent réduire les risques pour la réputation, la perte de revenue et saisir des occasions d’obtenir de nouvelles parts de marché.
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Approvisionnement en matériaux et efficacité
La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte.-
Approvisionnement en composants
Les entreprises de produits agricoles acquièrent une série de marchandises et d’ingrédients auprès d’agriculteurs et/ou de distributeurs intermédiaires. La capacité de l’industrie à s’approvisionner de manière fiable en ingrédients au niveau de prix souhaité fluctue avec le rendement des cultures. Elle peut être affectée par le changement climatique, la pénurie en eau, la gestion des terres et toute autre considération de pénurie des ressources. Les entreprises qui acquièrent des cultures plus productives et qui consomment moins de ressources, ou celles qui collaborent étroitement avec les fournisseurs pour accroître leur flexibilité face au changement climatique et aux autres risques de pénurie des ressources seront mieux protégées d’une potentielle volatilité des prix et des perturbations de l’approvisionnement en cultures. En outre, les entreprises peuvent améliorer la réputation de leur marque et développer de nouveaux débouchés commerciaux. La mauvaise gestion des risques d’approvisionnement peut conduire à une augmentation des coûts du capital, à une réduction des marges et à une croissance restreinte du chiffre d’affaires.
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Impacts physiques du changement climatique
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à gérer les opportunités et les risques associés à l’exposition directe des ressources qu’elle possède ou contrôle et des activités aux impacts physiques réels ou potentiels du changement climatique. Elle englobe les problèmes environnementaux et sociaux qui peuvent découler de perturbations opérationnelles attribuables aux impacts physiques du changement climatique. Elle englobe également les problèmes socio-économiques résultant de l’incapacité des entreprises à intégrer les considérations liées au changement climatique dans les produits et services qu’elles vendent, comme les politiques d’assurance et les hypothèques. La catégorie se rapporte à la capacité de l’entreprise à s’adapter à la fréquence et à la gravité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes, aux changements climatiques, aux risques liés au niveau de la mer, et aux autres impacts physiques attendus du changement climatique. Cette gestion peut impliquer l’amélioration de la résilience des ressources physiques et/ou de l’infrastructure environnante, ainsi que l’intégration de considérations liées au changement climatique dans les activités économiques clés (comme la souscription d’hypothèques et d’assurances, la planification et le développement de projets immobiliers).None
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Catégorie des problématiques générales
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Gestion forestière
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Produits agricoles
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Émissions de GES
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Émissions de gaz à effet de serre
Les entreprises de l’industrie des produits agricoles génèrent des émissions de gaz à effet de serre (GES) directes découlant du traitement et du transport de marchandises à l’occasion des opérations de fret terrestres et marines. Les réglementations sur les émissions peuvent augmenter le coût du capital, les coûts opérationnels et toucher l’efficacité opérationnelle des entreprises qui ne disposent pas de stratégies permettant de gérer les émissions de GES. L’emploi de technologies innovantes qui utilisent des carburants et entrants énergétiques alternatifs (notamment les déchets de la biomasse générés par les procédés internes) et l’amélioration du rendement énergétique permettent aux entreprises de limiter l’exposition à l’instabilité des prix du carburant, à des perturbations de l’approvisionnement, à des coûts réglementaires futurs et à d’autres conséquences éventuelles des émissions de GES.
Gestion de l’énergie
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Gestion de l’énergie
Le traitement et la mouture de produits agricoles nécessitent un apport énergétique important. Certaines entreprises de produits agricoles génèrent de l’énergie sur site à l’aide de la combustion directe de combustibles fossiles et/ou de biomasse, mais la majorité de l’énergie provient du réseau électrique. La consommation d’énergie contribue aux répercussions énergétiques, notamment le changement climatique et la pollution. La gestion de l’énergie affecte les coûts actuels et futurs des opérations. La réglementation sur le climat et d’autres facteurs de durabilité pourraient entraîner la hausse et/ou une volatilité accrue des prix de l’électricité et du carburant, et l’augmentation des coûts opérationnels pour les entreprises de produits agricoles. Par conséquent, le rendement énergétique obtenu à l’aide de l’amélioration des procédés peut réduire les coûts opérationnels. Le compromis entre l’électricité sur site et en provenance du réseau ainsi que l’utilisation d’énergie alternative peuvent jouer un rôle important sur l’influence des coûts à long terme, la fiabilité de l’approvisionnement en énergie d’une entreprise et la mesure de l’impact réglementaire des émissions directes et indirectes.
Gestion de l’eau et des eaux usées
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Gestion de l’eau
L’industrie des produits agricoles a recours à l’eau pour les activités de traitement et les entreprises de l’industrie génèrent en général des eaux usées ou des effluents. En raison de la disponibilité physique et/ou de l’accès réglementaire, la disponibilité de l’eau touche directement la capacité de l’industrie à gérer efficacement les installations de traitement. Les entreprises de l’industrie sont de plus en plus exposées aux risques et réglementations liés à l’eau, ce qui peut augmenter les coûts de dépenses en capital, les coûts opérationnels, les coûts de remédiation et/ou les potentielles amendes. Les entreprises peuvent gérer les risques et les occasions liés à l’eau et réduire les coûts à long terme par le biais d’investissements de capital et d’une évaluation de la localisation des installations en rapport avec les risques de pénurie en eau, les améliorations de l’efficacité opérationnelle et les partenariats avec les organismes de réglementation et les communautés sur des questions comme l’accès à l’eau ou aux effluents. Les risques liés à la production de cultures entraînés par la disponibilité de l’eau et son accès sont traités dans un résumé distinct axé sur la chaîne d’approvisionnement, Approvisionnement en composants.
Répercussions écologiques
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Services écosystémiques et impacts
En complément de leur production de bois, les forêts fournissent des services écosystémiques précieux, dont la séquestration du carbone, des habitats sauvages, la purification et le stockage des eaux, la formation des sols ainsi que des possibilités de loisirs. En parallèle, les réglementations liées à la qualité de l’eau et à la protection des espèces en voie de disparition, tout comme les droits d’exploitation contingents à la préservation environnementale, peuvent créer des risques opérationnels pour les entreprises. De fait, la protection et le renforcement des services écosystémiques au sein des terrains forestiers sous gestion pourraient réduire les risques liés à la réputation, à la demande et à l’exploitation induits par les potentielles répercussions environnementales défavorables de la foresterie. Les entreprises ont de plus en plus recours à des certifications par un tiers pour exposer leurs pratiques durables de gestion forestière, permettant de renforcer la valeur et la productivité de leurs actifs forestiers, tout en répondant à la demande croissante de produits en bois durables.
Droits de l’homme et relations communautaires
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Droits des peuples autochtones
Les forêts contribuent directement aux moyens de subsistance de millions d’individus dans le monde. La mise en place de relations bénéfiques avec les communautés locales et les populations autochtones, ainsi que leur implication, peut avoir un réel impact sur les entreprises de gestion forestière. Les communautés peuvent être touchées par les opérations de gestion des forêts, notamment par la dégradation ou la concurrence liées aux ressources naturelles telles que les terres et l’eau. Un conflit impliquant les communautés, y compris les populations autochtones, peut peser sur la capacité d’exploitation de l’entreprise dans certaines régions, conduire à des mesures réglementaires et nuire à l’image de marque. À l’inverse, les entreprises ont la possibilité de profiter de façon positive aux parties prenantes de la communauté, à travers l’accès à l’emploi, le partage des bénéfices et a croissance du commerce local. Les entreprises peuvent adopter plusieurs stratégies d’implication communautaire afin de gérer les risques et les occasions associés aux droits et intérêts des communautés, ainsi que de maintenir de bonnes relations avec les acteurs locaux et répondre aux besoins communautaires.
Qualité et sécurité des produits
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Sécurité alimentaire
Les produits agricoles sont soit vendus directement aux consommateurs sous forme brute, soit transformés davantage avant de parvenir aux consommateurs. Le maintien de la qualité et de la sécurité des produits est essentiel, car la contamination par des pathogènes, des produits chimiques, ou des déchets présente de graves risques pour la santé humaine et animale. La contamination peut découler de mauvaises pratiques en matière d’agriculture, de stockage ou de manipulation. Les questions de qualité et de sécurité alimentaires peuvent entraîner des modifications des demandes des consommateurs et des actions réglementaires. Les rappels de produits peuvent nuire à la réputation d’une marque, réduire les revenus et entraîner des amendes élevées. Obtenir des certificats de sécurité alimentaire ou s’assurer du respect par les fournisseurs des directives de sécurité alimentaire pourrait aider les entreprises dans l’industrie à protéger contre les risques pour la sécurité des produits et à communiquer la qualité de leurs produits aux acheteurs.
Santé et sécurité des employés
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Santé et sécurité des collaborateurs
Les procédés industriels utilisés dans l’industrie de produits agricoles constituent des dangers professionnels importants. Les employés exercent de nombreuses activités à forte intensité de main-d’œuvre. Les dangers courants comprennent des chutes, des accidents de transport, des accidents liés à l’équipement, et des maladies ou des blessures liées à la chaleur, entre autres. Les violations de normes de santé et de sécurité pourraient entraîner des sanctions monétaires et des frais pour les mesures correctives. Les taux de blessure élevés, notamment les taux de mortalité, peuvent être le signe d’une structure de gouvernance fragile et d’une faible culture de sécurité sur le lieu de travail, et entraîner une atteinte importante à la réputation. Les bons résultats de la gestion de la santé et de la sécurité des collaborateurs peuvent aider à construire une image de marque tout en promouvant la moralité des collaborateurs, ce qui peut entraîner une productivité accrue, un faible roulement des collaborateurs et des relations communautaires renforcées.
Gestion de la chaîne d’approvisionnement
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Impacts environnementaux et sociaux de la chaîne d’approvisionnement des composants
Les entreprises de produits agricoles acquièrent les entrants agricoles auprès d’un grand nombre de fournisseurs. La façon dont les entreprises de l’industrie examinent et contrôlent les fournisseurs, et nouent le dialogue avec eux, sur des sujets environnementaux et sociaux peut influer sur la demande des consommateurs, les risques pour la réputation et la capacité des entreprises à gérer efficacement leur approvisionnement en culture et à répondre à la fluctuation des prix. Les questions de la gestion de la chaîne d’approvisionnement liées au travail, aux pratiques environnementales, à l’éthique ou à la corruption peuvent entraîner des sanctions réglementaires et/ou des frais opérationnels accrus à long terme pour les entreprises. De même, les entreprises de produits agricoles peuvent être confrontées à une atteinte à la réputation si les résultats de leurs fournisseurs quant aux questions environnementales et sociales sont mauvais. Les entreprises peuvent atténuer ces risques et augmenter éventuellement la demande des consommateurs ou obtenir de nouveaux débouchés commerciaux en nouant le dialogue avec les fournisseurs clés afin de mettre en œuvre les pratiques agricoles durables ou de s’approvisionner auprès de fournisseurs certifiés. -
Gestion des OGM
Les produits agricoles développés à l’aide de la technologie des organismes génétiquement modifiés (OGM) ont de plus en plus suscité l’intérêt des consommateurs. La technologie OGM a, dans de nombreux cas, permis des améliorations en matière de rendement des cultures par le développement de traits résistants aux maladies ou à la sécheresse chez les plantes, mais les consommateurs s’inquiètent plus en plus des impacts perçus sur la santé, l’environnement et/ou sociaux liés à la culture et à la consommation d’OGM. Certains pays et certaines régions géographiques ont adopté des réglementations qui interdisent l’utilisation ou la culture d’OGM. Les entreprises d’aliments et de boissons de la chaîne d’approvisionnement d’aliments, y compris les entreprises de cette industrie, sont à la recherche de moyens efficaces d’analyser les risques et occasions liés aux OGM, et communiquent à ce sujet avec les consommateurs. Les entreprises de produits agricoles en mesure de répondre aux tendances des consommateurs en constante évolution et aux modifications réglementaires par leur portefeuille de produits ou des communications effectives peuvent réduire les risques pour la réputation, la perte de revenue et saisir des occasions d’obtenir de nouvelles parts de marché.
Approvisionnement en matériaux et efficacité
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Approvisionnement en composants
Les entreprises de produits agricoles acquièrent une série de marchandises et d’ingrédients auprès d’agriculteurs et/ou de distributeurs intermédiaires. La capacité de l’industrie à s’approvisionner de manière fiable en ingrédients au niveau de prix souhaité fluctue avec le rendement des cultures. Elle peut être affectée par le changement climatique, la pénurie en eau, la gestion des terres et toute autre considération de pénurie des ressources. Les entreprises qui acquièrent des cultures plus productives et qui consomment moins de ressources, ou celles qui collaborent étroitement avec les fournisseurs pour accroître leur flexibilité face au changement climatique et aux autres risques de pénurie des ressources seront mieux protégées d’une potentielle volatilité des prix et des perturbations de l’approvisionnement en cultures. En outre, les entreprises peuvent améliorer la réputation de leur marque et développer de nouveaux débouchés commerciaux. La mauvaise gestion des risques d’approvisionnement peut conduire à une augmentation des coûts du capital, à une réduction des marges et à une croissance restreinte du chiffre d’affaires.
Impacts physiques du changement climatique
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Adaptation au changement climatique
Le changement climatique peut créer une incertitude quant à l’avenir du secteur pour certaines entreprises de gestion forestière. Les variations de précipitations et de températures, les phénomènes météorologiques extrêmes et les incendies forestiers de plus en plus fréquents, ainsi que la prolifération croissante des maladies et insectes ravageurs de l’arbre pourraient nuire aux exploitations forestières et se traduire par une augmentation de mortalité et une diminution de la productivité des arbres. Au contraire, le changement climatique pourrait également simplifier la productivité des exploitations grâce à l’augmentation du taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, à une saison de croissance plus longue, à des températures plus tempérées dans les hautes latitudes, à des précipitations plus importantes, ainsi qu’à une expansion des zones géographiques pour certaines espèces ; profitant à la productivité forestière. Au regard d’une telle variabilité, les entreprises pourraient tirer profit de l’identification et de la compréhension des potentielles répercussions sur le long terme du changement climatique sur les terrains forestiers, et adapter leurs stratégies de gestion des forêts en vue d’optimiser le rendement de leurs actifs forestiers.