Comparaison de l’industrie
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Current language: Français (2018)
Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:
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Produits chimiques
Les entreprises du secteur des Produits chimiques transforment des matières premières organiques et inorganiques en plus de 70 000 produits divers destinés à toute une série d’applications industrielles, pharmaceutiques, agricoles, immobilières, automobiles et de consommation. Le secteur est généralement segmenté en produits chimiques de base (de consommation), produits chimiques agricoles et produits chimiques spécialisés. Les produits chimiques de base, le plus grand segment en volume produit, incluent les polymères en masse, les produits pétrochimiques, les produits chimiques inorganiques et les autres produits chimiques industriels. Les produits chimiques agricoles comprennent les engrais, les produits chimiques pour les cultures et les produits biotechnologiques agricoles. Enfin, les produits chimiques spécialisés comprennent les peintures et les revêtements, les produits agrochimiques, les produits d’étanchéité, les colles, les colorations, les gaz industriels, les résines et les catalyseurs. Les grandes sociétés peuvent produire des produits chimiques de base, agricoles et spécialisés, bien que la plupart des entreprises soient spécialisées. Les entreprises de produits chimiques fabriquent et vendent généralement leurs produits dans le monde entier -
Exploitation du charbon
L’industrie de l’exploitation du charbon regroupe les entreprises qui extraient du charbon et celles qui fabriquent des produits du charbon. L’activité d’exploitation minière inclut l’exploitation souterraine et l’exploitation à ciel ouvert, le charbon thermique et le charbon métallurgique.
Questions pertinentes pour les deux Industries (13 de 26)
Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ?
Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.-
Environnement
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3). -
Qualité de l’air
La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte. -
Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application. -
Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques. -
Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes. -
Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.
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Capital social
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Droits de l’homme et relations communautaires
La catégorie aborde la gestion de la relation entre les entreprises et les communautés dans lesquelles elles exercent leur activité, y compris, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts directs et indirects sur les droits de l’homme fondamentaux ainsi que le traitement des peuples indigènes. En particulier, cette gestion peut traiter des impacts socio-économiques sur la communauté, de l’engagement de la communauté, de la justice environnementale, de la formation des mains-d’œuvre locales, de l’impact sur les entreprises locales, du permis d’exploitation, ainsi que des évaluations de l’impact environnemental/social. La catégorie ne comprend pas les impacts environnementaux tels que la pollution atmosphérique ou les déchets qui, même s’ils peuvent avoir un impact sur la santé et la sécurité des membres de la communauté locale, sont abordés dans des catégories distinctes. - Vie privée des clients
- Sécurité des données
- Accès et caractère abordable
- Qualité et sécurité des produits
- Bien-être des clients
- Méthodes de vente et étiquetage des produits
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Capital humain
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Pratiques de travail
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association. -
Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle. - Engagement des employés, diversité et inclusion
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Modèle économique et innovation
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories. -
Résilience du modèle économique
La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques. - Gestion de la chaîne d’approvisionnement
- Approvisionnement en matériaux et efficacité
- Impacts physiques du changement climatique
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Direction et gouvernance
- Éthique des affaires
- Comportement concurrentiel
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Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
La catégorie aborde l’approche d’une entreprise de la coopération avec des organismes de réglementation dans les cas où des intérêts commerciaux et publics peuvent potentiellement avoir des impacts négatifs directs ou indirects sur le plan environnemental et social, sur le long terme. La catégorie aborde le niveau de dépendance d’une entreprise vis-à-vis des politiques réglementaires ou des incitations financières (comme les subventions et les taxes), ses actions pour influencer la politique industrielle (par exemple à travers le lobbying), sa dépendance générale vis-à-vis d’un environnement réglementaire favorable pour la compétitivité des entreprises, et sa capacité à respecter les réglementations pertinentes. Elle peut avoir trait à l’alignement des perspectives de la direction et des investisseurs de l’engagement réglementaire et de la conformité en général. -
Gestion des risques d’incidents critiques
La catégorie aborde l’usage que fait l’entreprise des systèmes de gestion et de la planification des scénarios pour identifier, comprendre et éviter ou minimiser l’occurrence d’accidents et d’urgences à fort impact et à faible probabilité, qui impliquent des externalités environnementales et sociales potentielles importantes. Elle porte sur la culture de sécurité dans une entreprise ; sur ses systèmes de gestion de la sécurité et ses contrôles technologiques pertinents ; sur les implications humaines, environnementales et sociales potentielles de l’occurrence de tels événements ; ainsi que sur les effets sur le long terme sur une organisation, ses employés, et la société si ces événements se réalisaient. - Gestion des risques systémiques
Sujets de divulgation
Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ?
La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.-
Access Standard
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).-
Émissions de gaz à effet de serre
La production des produits chimiques génère des émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) en raison de la combustion de combustibles fossiles dans les procédés de fabrication et de cogénération, ainsi que des émissions de procédés découlant de la transformation chimique des matières premières. Les émissions de GES peuvent générer des coûts de conformité réglementaire ou des sanctions et des risques opérationnels pour les entreprises de fabrication de produits chimiques. Toutefois, les impacts financiers qui en découlent sont variables, en fonction de l’amplitude des émissions et des réglementations sur les émissions en vigueur. L’industrie peut être soumise à des réglementations de plus en plus strictes, les nations cherchant à limiter ou réduire les émissions. Les entreprises qui gèrent leurs émissions de GES de manière rentable grâce à un meilleur rendement énergétique, à l’utilisation de combustibles de remplacement ou à des améliorations des procédés de fabrication peuvent bénéficier d’économies opérationnelles accrues et d’un risque réglementaire amoindri, entre autres avantages financiers.
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Qualité de l’air
La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte.-
Qualité de l’air
En plus des gaz à effet de serre (GES), la fabrication de produits chimiques peut générer des émissions atmosphériques, notamment des dioxydes de soufre (SOx), des oxydes d’azote (NOx) et des polluants atmosphériques dangereux (PAD). Comme avec les GES, ces émissions découlent généralement de la combustion des carburants et du traitement des matières premières. Par rapport aux autres secteurs, l’industrie des Produits chimiques est une source plus importante de certaines de ces émissions. Les entreprises sont confrontées à des coûts opérationnels, des coûts de conformité réglementaire, des sanctions réglementaires en cas de non-conformité et des dépenses en capital associées à la gestion des émissions, tandis que les impacts financiers associés varient en fonction de l’amplitude des émissions et des réglementations en vigueur. Ainsi, une gestion active de cette question par le biais d’améliorations des procédés techniques ou d’autres stratégies peut atténuer ces impacts, tout en améliorant les performances financières et en renforçant la valeur de la marque.
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.-
Gestion de l’énergie
La fabrication de produits chimiques nécessite généralement une haute intensité énergétique. L’énergie est utilisée pour alimenter des unités de transformation, des centrales de cogénération, des machines et des installations hors fabrication. Le type d’énergie utilisée, l’amplitude de la consommation et les stratégies de gestion de l’énergie dépendent du type de produits fabriqués. En général, les combustibles fossiles, dont le gaz naturel et le gaz naturel liquide, constituent la forme prédominante d’énergie hors matière première utilisée, bien que l’électricité achetée puisse également représenter une partie non négligeable. Par conséquent, les achats d’énergie peuvent représenter une partie importante des coûts de production. Le bouquet énergétique d’une entreprise peut inclure l’énergie générée sur place, l’électricité du réseau achetée et les combustibles fossiles, ainsi que les énergies renouvelables et alternatives. Les compromis associés à l’utilisation de ces sources d’énergie incluent le coût, la fiabilité de l’alimentation, l’utilisation d’eau et les émissions atmosphériques associées, ainsi que le risque et la conformité réglementaires. Ainsi, les décisions d’une entreprise en matière d’intensité énergétique et d’approvisionnement en énergie peuvent affecter ses économies opérationnelles et son profil de risque au fil du temps.
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Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.-
Gestion de l’eau
L’eau est un intrant essentiel dans la production de produits chimiques. Elle est principalement utilisée pour le refroidissement, la production de vapeur et la transformation des matières premières. L’augmentation historique à long terme de la rareté et du coût de l’eau, ainsi que les prévisions d’augmentation continue (due à la surconsommation et aux limites d’approvisionnement, lesquelles résultent de la croissance et des déplacements de population, de la pollution et du changement climatique), indiquent l’importance accrue de la gestion de l’eau. La rareté de l’eau peut aboutir à un risque supérieur de perturbation des activités pour les entreprises ayant des opérations à forte intensité en eau, et peut également augmenter les coûts d’approvisionnement en eau et les dépenses en capital. Dans le même temps, la fabrication de produits chimiques peut générer des eaux usées de procédé qui doivent être traitées avant d’être éliminées. Le non-respect des réglementations relatives à la qualité de l’eau peut donner lieu à des coûts d’atténuation et de conformité réglementaire ou à des frais juridiques découlant de litiges. La réduction de l’utilisation et de la consommation d’eau par le biais d’une amélioration de l’efficacité et d’autres stratégies de gestion de l’eau peut permettre de réduire les coûts opérationnels au fil du temps et d’atténuer les répercussions financières des réglementations, des pénuries d’eau et des perturbations des opérations liées à la communauté.
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Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.-
Gestion des déchets dangereux
La fabrication de produits chimiques peut générer des déchets de procédé dangereux, y compris, sans toutefois s’y limiter, des métaux lourds, des acides usés, des catalyseurs et le traitement des boues dans les eaux usées. Les entreprises font face à des défis opérationnels et réglementaires dans la gestion des déchets, car certains déchets sont soumis à des réglementations relatives au transport, au traitement, au stockage et à la mise au rebut. Les stratégies de gestion des déchets incluent la production réduite, le traitement efficace et la mise au rebut, ainsi que le recyclage et la récupération, le cas échéant. De telles activités, malgré l’investissement initial nécessaire et les coûts d’opération, peuvent baisser la structure des coûts de l’entreprise à long terme et limiter le risque de coûts liés aux amendes ou aux sanctions réglementaires.
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Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.None -
Droits de l’homme et relations communautaires
La catégorie aborde la gestion de la relation entre les entreprises et les communautés dans lesquelles elles exercent leur activité, y compris, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts directs et indirects sur les droits de l’homme fondamentaux ainsi que le traitement des peuples indigènes. En particulier, cette gestion peut traiter des impacts socio-économiques sur la communauté, de l’engagement de la communauté, de la justice environnementale, de la formation des mains-d’œuvre locales, de l’impact sur les entreprises locales, du permis d’exploitation, ainsi que des évaluations de l’impact environnemental/social. La catégorie ne comprend pas les impacts environnementaux tels que la pollution atmosphérique ou les déchets qui, même s’ils peuvent avoir un impact sur la santé et la sécurité des membres de la communauté locale, sont abordés dans des catégories distinctes.-
Relations communautaires
Les entreprises de fabrication de produits chimiques sont des acteurs économiques importants pour de nombreuses communautés. Elles offrent des possibilités d’emploi et de développement des communautés par le biais des taxes et de la génération de capital. Dans le même temps, les questions de politique environnementale, de santé de la communauté et de sécurité des procédés sont essentielles et ont des implications réglementaires, opérationnelles, financières et de réputation importantes pour les entreprises. Les externalités environnementales, dont les émissions atmosphériques et l’utilisation de l’eau, peuvent affecter la santé des personnes vivant à proximité des installations de produits chimiques sur le long terme. En parallèle, les incidents de sécurité des procédés peuvent représenter des dangers pour la santé et la sécurité des communautés et aboutir à des sanctions réglementaires, à des actions en justice et à des coûts d’atténuation. Par conséquent, les entreprises de fabrication de produits chimiques peuvent tirer des avantages en établissant des liens forts avec les communautés afin d’atténuer les éventuelles perturbations des opérations, réduire le risque réglementaire, conserver les meilleurs employés, réduire le risque de frais juridiques dans le cadre de litiges en cas d’incident de sécurité des procédés et garantir un permis social d’exploitation solide. Les entreprises peuvent adopter diverses stratégies de mobilisation de la communauté, telles que le développement de plans d’engagement de la communauté, l’établissement de codes et de directives pour s’assurer de l’alignement des intérêts de l’organisation avec ceux des communautés voisines, ou encore la réalisation d’évaluation de l’impact pour évaluer les projets et atténuer les éventuels impacts négatifs.
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Pratiques de travail
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association.None -
Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.-
Santé et sécurité des collaborateurs
Les employés travaillant dans les installations de fabrication de produits chimiques sont confrontés à des risques pour la santé et la sécurité en raison de leur exposition à des équipements lourds, à des substances néfastes, à des températures et pressions élevées et à des dangers électriques, entre autres. La création d’une culture de la sécurité efficace est essentielle à l’atténuation proactive des impacts pour la sécurité, lesquels peuvent avoir des conséquences financières, notamment des coûts de soins de santé plus élevés, des litiges et des perturbations des activités. En maintenant un environnement de travail sécurisé et en favorisant une culture de la sécurité, les entreprises peuvent réduire les dépenses liées à la sécurité et éventuellement améliorer la productivité.
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.-
Conception de produit pour l’efficacité pendant la phase d’utilisation
Tandis que la pénurie des ressources croissante et le renforcement des réglementations exigent une amélioration de l’efficacité des matériaux et une réduction de la consommation d’énergie et des émissions, l’industrie des Produits chimiques a avantage à mettre au point des produits qui améliorent l’efficacité client. De la réduction des émissions automobiles à l’optimisation des matériaux, en passant par l’amélioration de la performance de l’isolation des bâtiments, les produits du secteur des produits chimiques peuvent améliorer l’efficacité dans de nombreuses applications. Les entreprises qui élaborent des solutions rentables pour répondre aux besoins des clients en efficacité renforcée peuvent ainsi profiter d’une augmentation des recettes et de la part de marché, d’une meilleure compétitivité et d’un renforcement de la valeur de la marque. -
Sécurité et gérance environnementale des produits chimiques
La sécurité et la gérance des produits sont une question critique pour les entreprises de l’industrie des Produits chimiques. Le potentiel d’impact des produits sur la santé humaine ou sur l’environnement pendant la phase d’utilisation peut influencer la demande du produit et le risque réglementaire, ce qui peut alors affecter les revenus et aboutir à des frais opérationnels plus élevés, à des coûts de conformité réglementaire et à des mesures d’atténuation. Le secteur peut atténuer le risque réglementaire et accroître sa part de marché en développant des approches innovantes pour gérer les impacts potentiels des produits pendant la phase d’utilisation, notamment en développant des produits de remplacement ayant une toxicité moindre. Cela peut contribuer à la valeur pour les actionnaires grâce à une meilleure compétitivité, à une plus grande part de marché, à une réduction des risques réglementaires et à un renforcement de la valeur de la marque. -
Organismes génétiquement modifiés
Certaines entreprises de fabrication de produits chimiques produisent des semences élaborées à l’aide de la technologie des organismes génétiquement modifiés (OGM). La technologie OGM a amélioré le rendement de certaines cultures, dont le maïs et le soja, en modifiant la résistance de la plante aux pesticides et aux herbicides et en améliorant la résistance à la sécheresse, entre autres facteurs. Dans le même temps, dans certaines régions, les consommateurs et les organismes de réglementation ont manifesté leurs préoccupations quant à l’utilisation de la technologie OGM en raison des impacts sanitaires, environnementaux et sociaux perçus de la culture et de la consommation d’OGM. Par conséquent, les entreprises qui emploient cette technologie se retrouvent confrontées à la fois à des débouchés et à des risques commerciaux associés à cette utilisation. L’adoption de la technologie des cultures OGM est considérable aux États-Unis. Dans d’autres régions toutefois, notamment dans l’Union européenne et en Chine, les organismes de réglementation ont mis en œuvre des interdictions, des quotas ou des obligations d’étiquetage sur les produits à base d’OGM. Ces interdictions de produits ou obligations d’étiquetage peuvent entraîner une baisse des recettes ou une augmentation des coûts pour les fabricants, tandis que la perception du public et des organismes de réglementation peut affecter le risque pour la réputation. Ains, les entreprises qui répondent efficacement aux moteurs du marché liés aux produits OGM peuvent atténuer les risques et tirer profit des opportunités.
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Résilience du modèle économique
La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques.None -
Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
La catégorie aborde l’approche d’une entreprise de la coopération avec des organismes de réglementation dans les cas où des intérêts commerciaux et publics peuvent potentiellement avoir des impacts négatifs directs ou indirects sur le plan environnemental et social, sur le long terme. La catégorie aborde le niveau de dépendance d’une entreprise vis-à-vis des politiques réglementaires ou des incitations financières (comme les subventions et les taxes), ses actions pour influencer la politique industrielle (par exemple à travers le lobbying), sa dépendance générale vis-à-vis d’un environnement réglementaire favorable pour la compétitivité des entreprises, et sa capacité à respecter les réglementations pertinentes. Elle peut avoir trait à l’alignement des perspectives de la direction et des investisseurs de l’engagement réglementaire et de la conformité en général.-
Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
L’industrie des Produits chimiques est confrontée à des réglementations strictes concernant les émissions atmosphériques, les rejets d’eau, la sécurité chimique et la sécurité des procédés, entre autres. L’anticipation et l’adaptation aux évolutions des réglementations, à court terme et à long terme, constituent une question critique pour le secteur, l’évolution des réglementations pouvant avoir une incidence considérable sur la demande en produit, sur les coûts de fabrication et sur la valeur de la marque. Par conséquent, les entreprises ayant défini clairement une stratégie de gestion de l’environnement réglementaire qui aligne la performance de l’entreprise avec les résultats environnementaux durables et tient compte des externalités sociales peuvent bénéficier d’une diminution de l’incertitude réglementaire, d’un renforcement de la valeur de la marque et d’une meilleure compétitivité.
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Gestion des risques d’incidents critiques
La catégorie aborde l’usage que fait l’entreprise des systèmes de gestion et de la planification des scénarios pour identifier, comprendre et éviter ou minimiser l’occurrence d’accidents et d’urgences à fort impact et à faible probabilité, qui impliquent des externalités environnementales et sociales potentielles importantes. Elle porte sur la culture de sécurité dans une entreprise ; sur ses systèmes de gestion de la sécurité et ses contrôles technologiques pertinents ; sur les implications humaines, environnementales et sociales potentielles de l’occurrence de tels événements ; ainsi que sur les effets sur le long terme sur une organisation, ses employés, et la société si ces événements se réalisaient.-
Sécurité opérationnelle, préparation et réponse aux situations d’urgence
La santé, la sécurité et la gestion des urgences sont une question critique pour les entreprises de l’industrie des Produits chimiques. Les défaillances techniques, les erreurs humaines ou les facteurs externes tels que le climat peuvent aboutir au rejet accidentel de substances chimiques dans l’environnement dans les installations de transformation ou pendant le stockage et le transport. De plus, la nature combustible des substances chimiques, combinée aux températures et pressions de fonctionnement élevées qui interviennent dans la fabrication, augmente le risque d’explosions, de déversements dangereux ou d’autres situations d’urgence. Ces événements peuvent blesser les travailleurs ou les personnes appartenant aux communautés voisines par le biais du rejet d’émissions atmosphériques et de substances chimiques néfastes, et peuvent également avoir des effets négatifs sur l’environnement. Les entreprises peuvent se retrouver confrontées à des perturbations des opérations, à un endommagement des installations, à une atteinte à la réputation et à une augmentation des coûts de remédiation et de conformité réglementaire en cas d’incident de procédé. Ainsi, une gestion solide de la sécurité des procédés peut réduire le temps d’interruption des opérations, atténuer les coûts et le risque réglementaire et assurer la productivité des collaborateurs.
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Access Standard
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).-
Émissions de gaz à effet de serre
L’exploitation du charbon est une activité à forte intensité énergétique qui génère des émissions directes de gaz à effet de serre (GES) considérables, notamment du dioxyde de carbone (provenant de l’utilisation de combustible) et du méthane (dégagé par les gisements de charbon pendant l’exploitation minière et les activités post-exploitation minière). Les efforts de réglementation visant à réduire les émissions de GES pour répondre aux risques présentés par le changement climatique peuvent aboutir à une augmentation des dépenses en capital et des frais opérationnels en fonction de l’amplitude des émissions directes. Des économies opérationnelles peuvent être réalisées par le biais d’une réduction efficace des émissions de GES. Ces économies peuvent atténuer l’impact financier potentiel de l’augmentation des coûts de carburant due aux réglementations visant à limiter ou imposer un prix sur les émissions de GES.
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Qualité de l’air
La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte.None -
Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.None -
Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.-
Gestion de l’eau
L’exploitation du charbon a un impact sur la qualité et sur la quantité des réserves d’eau locales. L’exploitation du charbon consomme beaucoup d’eau. L’utilisation de l’eau lors du lavage du charbon pour éliminer le soufre, pour le refroidissement des équipements de forage et pour le transport du charbon dans les carboducs peut affecter les ressources. La gravité de ces risques peut varier selon la disponibilité de l’eau et l’environnement réglementaire de la région. La réduction de la consommation et de la contamination de l’eau peut également donner lieu à des économies opérationnelles pour les entreprises et ainsi réduire leurs coûts opérationnels. Le traitement et le rejet des eaux usées sont souvent réglementés par les agences locales ou nationales. Le non-respect des limites concernant le sélénium, les sulfates et les solides dissous peut affecter les entreprises d’exploitation du charbon par le biais de sanctions importantes, de coûts de conformité, de retards de production ou d’une augmentation des coûts liés à la fermeture de la mine.
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Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.-
Gestion des déchets
La gestion des déchets de roche solide et d’argile, des détritus de procédés et des déchets de charbon liquides contenant des substances dangereuses telles que du mercure, de l’arsenic et du cadmium représentent des défis opérationnels et réglementaires pour les entreprises d’exploitation du charbon. Les boues de charbon ou bassins de décantation peuvent présenter une menace considérable en cas d’éclatement, d’effondrement ou de fuite des retenues, provoquant la destruction de vies, de propriétés et d’écosystèmes, avec des répercussions financières associées pouvant inclure des sanctions réglementaires, le paiement d’indemnités ou des obligations de conformité ou de remédiation. L’autorisation des opérations d’exploitation minière peut être affectée, entraînant une baisse du chiffre d’affaires de l’entreprise ou la nécessité de réaliser des dépenses supplémentaires avant approbation. La capacité des entreprises à réduire le nombre et la taille des bassins de décantation et à garantir l’intégrité structurelle des retenues peut aider à minimiser ces impacts.
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Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.-
Répercussions sur la biodiversité
L’exploitation du charbon peut avoir de nombreux impacts sur la biodiversité. L’exploitation à ciel ouvert et les déplacements de sommets peuvent modifier le paysage et éliminer la végétation et l’habitat de la faune. Le drainage rocheux revêt une importance particulière : il s’agit d’eau fortement acide, riche en métaux lourds, qui se forme lorsque l’eau de surface et l’eau de sous-surface peu profonde entrent en contact avec le mort-terrain de l’exploitation minière du charbon, ce qui peut avoir des effets néfastes sur les personnes, les animaux et les plantes. Les impacts de l’exploitation du charbon sur la biodiversité peuvent affecter la valorisation des réserves et créer des risques opérationnels. Les caractéristiques environnementales des terres sur lesquelles les réserves se trouvent peuvent accroître les coûts d’extraction en raison de la sensibilisation croissante et de la protection des écosystèmes. Les entreprises peuvent également être confrontées à des obstacles réglementaires ou réputationnels pour accéder aux réserves situées dans des zones écologiquement fragiles, tels que la classification des zones dans lesquelles les réserves sont situées comme « zones protégées ». Les entreprises d’exploitation du charbon font face à des risques réglementaires associés à la régénération après la mise hors service d’une mine, selon les exigences réglementaires applicables de restaurer la propriété exploitée conformément à un plan de régénération approuvé au préalable. Des coûts matériels peuvent survenir dans le cadre de l’élimination ou de la couverture des empilements de détritus, du respect des obligations de traitement de l’eau et de démantèlement de l’infrastructure à la fin de sa durée de vie. De plus, l’exploitation du charbon continue est soumise à des lois de protection des espèces en voie de disparition. Les entreprises disposant d’un plan de gestion environnementale efficace pour les différentes étapes du cycle de vie du projet peuvent minimiser leurs coûts de conformité et leurs responsabilités juridiques, être confrontées à une moindre résistance lors du développement de nouvelles mines, éviter les retards d’achèvement des projets et éviter les difficultés d’obtention des permis et d’accès aux réserves.
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Droits de l’homme et relations communautaires
La catégorie aborde la gestion de la relation entre les entreprises et les communautés dans lesquelles elles exercent leur activité, y compris, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts directs et indirects sur les droits de l’homme fondamentaux ainsi que le traitement des peuples indigènes. En particulier, cette gestion peut traiter des impacts socio-économiques sur la communauté, de l’engagement de la communauté, de la justice environnementale, de la formation des mains-d’œuvre locales, de l’impact sur les entreprises locales, du permis d’exploitation, ainsi que des évaluations de l’impact environnemental/social. La catégorie ne comprend pas les impacts environnementaux tels que la pollution atmosphérique ou les déchets qui, même s’ils peuvent avoir un impact sur la santé et la sécurité des membres de la communauté locale, sont abordés dans des catégories distinctes.-
Droits de la population autochtone
Les entreprises de l’industrie de l’exploitation du charbon peuvent mener des activités et détenir des actifs dans des zones occupées par des populations autochtones. Les entreprises perçues comme contribuant à des violations des droits de l’homme ou ne tenant pas compte des droits des populations autochtones peuvent être affectées par des contestations, des émeutes ou la suspension de permis. Elles peuvent être confrontées à des coûts significatifs associés à des indemnités ou à des paiements de règlement, et à des réductions de la valeur de leurs réserves dans ces zones. En l’absence de lois nationales relatives à ces situations, plusieurs instruments internationaux ont émergé pour fournir des lignes directrices aux entreprises. Ces instruments incluent l’obtention du consentement libre, préalable et éclairé des populations autochtones aux décisions qui les concernent. Avec la croissance de la sensibilisation, plusieurs pays commencent également à mettre en œuvre des lois spécifiques protégeant les droits des populations autochtones, ce qui entraîne un risque réglementaire accru pour les entreprises. Par ailleurs, les populations autochtones représentent souvent une partie vulnérable de la population, ayant une capacité limitée à défendre leurs droits et intérêts uniques. -
Relations communautaires
L’exploitation du charbon se déroule sur plusieurs années et peut avoir de nombreuses incidences sur les communautés. Les droits et intérêts des communautés peuvent être affectés par les répercussions environnementales et sociales des opérations, les émissions atmosphériques, la production de déchets, le rejet d’eaux usées et les activités de mise hors service. Les entreprises d’exploitation du charbon ont souvent besoin du soutien des communautés locales pour obtenir les permis et baux d’exploitation et mener leurs activités sans être perturbées. La valeur attendue des réserves peut être affectée si la communauté intervient ou fait pression sur son gouvernement pour interférer avec les droits d’une entreprise houillère en rapport avec ces réserves. Outre les préoccupations des communautés sur les conséquences directes des projets, la présence des activités d’exploitation minière du charbon peut donner lieu à des préoccupations socioéconomiques connexes concernant l’éducation, la santé et les revenus. Les entreprises houillères perçues comme participant à une recherche de rente et à l’exploitation des ressources de la communauté sans fournir d’avantages socioéconomiques en échange peuvent être exposées à un risque d’actions des communautés et gouvernements hôtes relevant du « nationalisme des ressources », qui limitent leurs activités ou imposent des coûts supplémentaires. Les entreprises des industries minières peuvent adopter diverses stratégies d’engagement des communautés dans leurs opérations mondiales pour gérer les risques et possibilités associés aux droits et intérêts des communautés, telles que l’intégration de l’engagement des communautés dans chaque phase du cycle du projet. Les entreprises qui adoptent une approche de « valeur partagée » peuvent être en mesure de fournir des avantages socioéconomiques importants aux communautés tout en maintenant des opérations rentables.
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Pratiques de travail
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association.-
Relations de travail
Les entreprises d’exploitation du charbon sont confrontées à la tension inhérente entre la nécessité de réduire le coût de la main-d’œuvre pour rester concurrentielles et la nécessité de gérer les ressources humaines pour garantir la performance à long terme. Les conditions de travail associées à l’exploitation du charbon sont souvent dangereuses et exigeantes physiquement. Les syndicats jouent un rôle essentiel dans la représentation des intérêts des travailleurs et la gestion des négociations collectives pour obtenir des améliorations des salaires et des conditions de travail. Cela rend critique la gestion des relations avec la main-d’œuvre, car un conflit avec les travailleurs peut aboutir à des grèves et à d’autres perturbations causant des retards ou des arrêts de production, lesquels entraînent à leur tour des pertes de chiffre d’affaires considérables et une atteinte à la réputation. Le stress associé au travail continuel peut avoir une incidence sur la profitabilité à long terme de l’entité. Dans le même temps, les résultats positifs d’un engagement efficace de la main d’œuvre peuvent inclure une amélioration des pratiques de travail et de l’utilisation de la main-d’œuvre, ainsi qu’une réduction des incidents de sécurité, des accidents ou des décès.
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Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.-
Santé et sécurité des collaborateurs
La sécurité est essentielle dans les opérations d’exploitation du charbon en raison des conditions de travail souvent dangereuses. Plusieurs dangers associés à l’industrie peuvent provoquer des décès ou des blessures, notamment des accidents, des éboulements, des explosions et des inondations. En raison de ces dangers, l’industrie se caractérise par des taux de mortalité et de blessures supérieurs à la moyenne. Les mineurs de charbon sont également exposés à des risques pour la santé à long terme tels que des maladies pulmonaires chroniques (la pneumoconiose des mineurs de charbon), ainsi que des problèmes de santé mentale. Des lois fédérales spécifiques relatives à la santé et à la sécurité protègent les travailleurs du secteur de l’exploitation du charbon et prévoient des indemnisations en cas de pneumoconiose. Elles peuvent imposer des coûts supplémentaires aux entreprises ou aboutir à des sanctions réglementaires. Les changements de législation peuvent entraîner des responsabilités supplémentaires. La capacité d’une entreprise à protéger la santé et la sécurité des employés et à créer une culture de la sécurité et du bien-être parmi les employés de tous niveaux peut aider à prévenir les accidents, atténuer les coûts et les temps d’arrêt des opérations et améliorer la productivité des collaborateurs.
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.None -
Résilience du modèle économique
La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques.-
Valorisation des réserves et dépenses en capital
Les estimations suggèrent que les entreprises houillères ne seront pas en mesure d’extraire une partie significative de leurs réserves de charbon si les émissions de gaz à effet de serre (GES) doivent être contrôlées afin de limiter l’augmentation de la température planétaire à deux degrés Celsius, conformément à l’accord de Paris. La gérance des ressources en capital, tout en tenant compte des tendances à moyen et long terme, notamment en ce qui concerne les actions d’atténuation du changement climatique, est essentielle pour empêcher la dépréciation des actifs et maintenir la rentabilité et la solvabilité. Dans le monde entier, des réglementations et des politiques sont mises en place, et pourront continuer d’être mises en place, pour limiter les émissions de GES des centrales à charbon (les clients des entreprises houillères), ce qui réduit la demande, et donc les prix, du charbon. La demande en charbon est également affectée par les réglementations qui régissent les autres émissions atmosphériques néfastes applicables aux centrales à charbon. Un développement des réglementations en matière d’atténuation des GES peut donc accroître l’amplitude des éventuels impacts financiers sur les moyen et long termes. En plus de l’amélioration de la compétitivité des technologies des énergies alternatives, cela pose un risque à long terme pour les réserves et les dépenses en capital des entreprises d’exploitation du charbon.
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Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
La catégorie aborde l’approche d’une entreprise de la coopération avec des organismes de réglementation dans les cas où des intérêts commerciaux et publics peuvent potentiellement avoir des impacts négatifs directs ou indirects sur le plan environnemental et social, sur le long terme. La catégorie aborde le niveau de dépendance d’une entreprise vis-à-vis des politiques réglementaires ou des incitations financières (comme les subventions et les taxes), ses actions pour influencer la politique industrielle (par exemple à travers le lobbying), sa dépendance générale vis-à-vis d’un environnement réglementaire favorable pour la compétitivité des entreprises, et sa capacité à respecter les réglementations pertinentes. Elle peut avoir trait à l’alignement des perspectives de la direction et des investisseurs de l’engagement réglementaire et de la conformité en général.None -
Gestion des risques d’incidents critiques
La catégorie aborde l’usage que fait l’entreprise des systèmes de gestion et de la planification des scénarios pour identifier, comprendre et éviter ou minimiser l’occurrence d’accidents et d’urgences à fort impact et à faible probabilité, qui impliquent des externalités environnementales et sociales potentielles importantes. Elle porte sur la culture de sécurité dans une entreprise ; sur ses systèmes de gestion de la sécurité et ses contrôles technologiques pertinents ; sur les implications humaines, environnementales et sociales potentielles de l’occurrence de tels événements ; ainsi que sur les effets sur le long terme sur une organisation, ses employés, et la société si ces événements se réalisaient.None
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Catégorie des problématiques générales
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Produits chimiques
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Exploitation du charbon
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Émissions de GES
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Émissions de gaz à effet de serre
La production des produits chimiques génère des émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) en raison de la combustion de combustibles fossiles dans les procédés de fabrication et de cogénération, ainsi que des émissions de procédés découlant de la transformation chimique des matières premières. Les émissions de GES peuvent générer des coûts de conformité réglementaire ou des sanctions et des risques opérationnels pour les entreprises de fabrication de produits chimiques. Toutefois, les impacts financiers qui en découlent sont variables, en fonction de l’amplitude des émissions et des réglementations sur les émissions en vigueur. L’industrie peut être soumise à des réglementations de plus en plus strictes, les nations cherchant à limiter ou réduire les émissions. Les entreprises qui gèrent leurs émissions de GES de manière rentable grâce à un meilleur rendement énergétique, à l’utilisation de combustibles de remplacement ou à des améliorations des procédés de fabrication peuvent bénéficier d’économies opérationnelles accrues et d’un risque réglementaire amoindri, entre autres avantages financiers.
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Émissions de gaz à effet de serre
L’exploitation du charbon est une activité à forte intensité énergétique qui génère des émissions directes de gaz à effet de serre (GES) considérables, notamment du dioxyde de carbone (provenant de l’utilisation de combustible) et du méthane (dégagé par les gisements de charbon pendant l’exploitation minière et les activités post-exploitation minière). Les efforts de réglementation visant à réduire les émissions de GES pour répondre aux risques présentés par le changement climatique peuvent aboutir à une augmentation des dépenses en capital et des frais opérationnels en fonction de l’amplitude des émissions directes. Des économies opérationnelles peuvent être réalisées par le biais d’une réduction efficace des émissions de GES. Ces économies peuvent atténuer l’impact financier potentiel de l’augmentation des coûts de carburant due aux réglementations visant à limiter ou imposer un prix sur les émissions de GES.
Qualité de l’air
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Qualité de l’air
En plus des gaz à effet de serre (GES), la fabrication de produits chimiques peut générer des émissions atmosphériques, notamment des dioxydes de soufre (SOx), des oxydes d’azote (NOx) et des polluants atmosphériques dangereux (PAD). Comme avec les GES, ces émissions découlent généralement de la combustion des carburants et du traitement des matières premières. Par rapport aux autres secteurs, l’industrie des Produits chimiques est une source plus importante de certaines de ces émissions. Les entreprises sont confrontées à des coûts opérationnels, des coûts de conformité réglementaire, des sanctions réglementaires en cas de non-conformité et des dépenses en capital associées à la gestion des émissions, tandis que les impacts financiers associés varient en fonction de l’amplitude des émissions et des réglementations en vigueur. Ainsi, une gestion active de cette question par le biais d’améliorations des procédés techniques ou d’autres stratégies peut atténuer ces impacts, tout en améliorant les performances financières et en renforçant la valeur de la marque.
Gestion de l’énergie
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Gestion de l’énergie
La fabrication de produits chimiques nécessite généralement une haute intensité énergétique. L’énergie est utilisée pour alimenter des unités de transformation, des centrales de cogénération, des machines et des installations hors fabrication. Le type d’énergie utilisée, l’amplitude de la consommation et les stratégies de gestion de l’énergie dépendent du type de produits fabriqués. En général, les combustibles fossiles, dont le gaz naturel et le gaz naturel liquide, constituent la forme prédominante d’énergie hors matière première utilisée, bien que l’électricité achetée puisse également représenter une partie non négligeable. Par conséquent, les achats d’énergie peuvent représenter une partie importante des coûts de production. Le bouquet énergétique d’une entreprise peut inclure l’énergie générée sur place, l’électricité du réseau achetée et les combustibles fossiles, ainsi que les énergies renouvelables et alternatives. Les compromis associés à l’utilisation de ces sources d’énergie incluent le coût, la fiabilité de l’alimentation, l’utilisation d’eau et les émissions atmosphériques associées, ainsi que le risque et la conformité réglementaires. Ainsi, les décisions d’une entreprise en matière d’intensité énergétique et d’approvisionnement en énergie peuvent affecter ses économies opérationnelles et son profil de risque au fil du temps.
Gestion de l’eau et des eaux usées
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Gestion de l’eau
L’eau est un intrant essentiel dans la production de produits chimiques. Elle est principalement utilisée pour le refroidissement, la production de vapeur et la transformation des matières premières. L’augmentation historique à long terme de la rareté et du coût de l’eau, ainsi que les prévisions d’augmentation continue (due à la surconsommation et aux limites d’approvisionnement, lesquelles résultent de la croissance et des déplacements de population, de la pollution et du changement climatique), indiquent l’importance accrue de la gestion de l’eau. La rareté de l’eau peut aboutir à un risque supérieur de perturbation des activités pour les entreprises ayant des opérations à forte intensité en eau, et peut également augmenter les coûts d’approvisionnement en eau et les dépenses en capital. Dans le même temps, la fabrication de produits chimiques peut générer des eaux usées de procédé qui doivent être traitées avant d’être éliminées. Le non-respect des réglementations relatives à la qualité de l’eau peut donner lieu à des coûts d’atténuation et de conformité réglementaire ou à des frais juridiques découlant de litiges. La réduction de l’utilisation et de la consommation d’eau par le biais d’une amélioration de l’efficacité et d’autres stratégies de gestion de l’eau peut permettre de réduire les coûts opérationnels au fil du temps et d’atténuer les répercussions financières des réglementations, des pénuries d’eau et des perturbations des opérations liées à la communauté.
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Gestion de l’eau
L’exploitation du charbon a un impact sur la qualité et sur la quantité des réserves d’eau locales. L’exploitation du charbon consomme beaucoup d’eau. L’utilisation de l’eau lors du lavage du charbon pour éliminer le soufre, pour le refroidissement des équipements de forage et pour le transport du charbon dans les carboducs peut affecter les ressources. La gravité de ces risques peut varier selon la disponibilité de l’eau et l’environnement réglementaire de la région. La réduction de la consommation et de la contamination de l’eau peut également donner lieu à des économies opérationnelles pour les entreprises et ainsi réduire leurs coûts opérationnels. Le traitement et le rejet des eaux usées sont souvent réglementés par les agences locales ou nationales. Le non-respect des limites concernant le sélénium, les sulfates et les solides dissous peut affecter les entreprises d’exploitation du charbon par le biais de sanctions importantes, de coûts de conformité, de retards de production ou d’une augmentation des coûts liés à la fermeture de la mine.
Gestion des déchets et des matières dangereuses
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Gestion des déchets dangereux
La fabrication de produits chimiques peut générer des déchets de procédé dangereux, y compris, sans toutefois s’y limiter, des métaux lourds, des acides usés, des catalyseurs et le traitement des boues dans les eaux usées. Les entreprises font face à des défis opérationnels et réglementaires dans la gestion des déchets, car certains déchets sont soumis à des réglementations relatives au transport, au traitement, au stockage et à la mise au rebut. Les stratégies de gestion des déchets incluent la production réduite, le traitement efficace et la mise au rebut, ainsi que le recyclage et la récupération, le cas échéant. De telles activités, malgré l’investissement initial nécessaire et les coûts d’opération, peuvent baisser la structure des coûts de l’entreprise à long terme et limiter le risque de coûts liés aux amendes ou aux sanctions réglementaires.
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Gestion des déchets
La gestion des déchets de roche solide et d’argile, des détritus de procédés et des déchets de charbon liquides contenant des substances dangereuses telles que du mercure, de l’arsenic et du cadmium représentent des défis opérationnels et réglementaires pour les entreprises d’exploitation du charbon. Les boues de charbon ou bassins de décantation peuvent présenter une menace considérable en cas d’éclatement, d’effondrement ou de fuite des retenues, provoquant la destruction de vies, de propriétés et d’écosystèmes, avec des répercussions financières associées pouvant inclure des sanctions réglementaires, le paiement d’indemnités ou des obligations de conformité ou de remédiation. L’autorisation des opérations d’exploitation minière peut être affectée, entraînant une baisse du chiffre d’affaires de l’entreprise ou la nécessité de réaliser des dépenses supplémentaires avant approbation. La capacité des entreprises à réduire le nombre et la taille des bassins de décantation et à garantir l’intégrité structurelle des retenues peut aider à minimiser ces impacts.
Répercussions écologiques
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Répercussions sur la biodiversité
L’exploitation du charbon peut avoir de nombreux impacts sur la biodiversité. L’exploitation à ciel ouvert et les déplacements de sommets peuvent modifier le paysage et éliminer la végétation et l’habitat de la faune. Le drainage rocheux revêt une importance particulière : il s’agit d’eau fortement acide, riche en métaux lourds, qui se forme lorsque l’eau de surface et l’eau de sous-surface peu profonde entrent en contact avec le mort-terrain de l’exploitation minière du charbon, ce qui peut avoir des effets néfastes sur les personnes, les animaux et les plantes. Les impacts de l’exploitation du charbon sur la biodiversité peuvent affecter la valorisation des réserves et créer des risques opérationnels. Les caractéristiques environnementales des terres sur lesquelles les réserves se trouvent peuvent accroître les coûts d’extraction en raison de la sensibilisation croissante et de la protection des écosystèmes. Les entreprises peuvent également être confrontées à des obstacles réglementaires ou réputationnels pour accéder aux réserves situées dans des zones écologiquement fragiles, tels que la classification des zones dans lesquelles les réserves sont situées comme « zones protégées ». Les entreprises d’exploitation du charbon font face à des risques réglementaires associés à la régénération après la mise hors service d’une mine, selon les exigences réglementaires applicables de restaurer la propriété exploitée conformément à un plan de régénération approuvé au préalable. Des coûts matériels peuvent survenir dans le cadre de l’élimination ou de la couverture des empilements de détritus, du respect des obligations de traitement de l’eau et de démantèlement de l’infrastructure à la fin de sa durée de vie. De plus, l’exploitation du charbon continue est soumise à des lois de protection des espèces en voie de disparition. Les entreprises disposant d’un plan de gestion environnementale efficace pour les différentes étapes du cycle de vie du projet peuvent minimiser leurs coûts de conformité et leurs responsabilités juridiques, être confrontées à une moindre résistance lors du développement de nouvelles mines, éviter les retards d’achèvement des projets et éviter les difficultés d’obtention des permis et d’accès aux réserves.
Droits de l’homme et relations communautaires
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Relations communautaires
Les entreprises de fabrication de produits chimiques sont des acteurs économiques importants pour de nombreuses communautés. Elles offrent des possibilités d’emploi et de développement des communautés par le biais des taxes et de la génération de capital. Dans le même temps, les questions de politique environnementale, de santé de la communauté et de sécurité des procédés sont essentielles et ont des implications réglementaires, opérationnelles, financières et de réputation importantes pour les entreprises. Les externalités environnementales, dont les émissions atmosphériques et l’utilisation de l’eau, peuvent affecter la santé des personnes vivant à proximité des installations de produits chimiques sur le long terme. En parallèle, les incidents de sécurité des procédés peuvent représenter des dangers pour la santé et la sécurité des communautés et aboutir à des sanctions réglementaires, à des actions en justice et à des coûts d’atténuation. Par conséquent, les entreprises de fabrication de produits chimiques peuvent tirer des avantages en établissant des liens forts avec les communautés afin d’atténuer les éventuelles perturbations des opérations, réduire le risque réglementaire, conserver les meilleurs employés, réduire le risque de frais juridiques dans le cadre de litiges en cas d’incident de sécurité des procédés et garantir un permis social d’exploitation solide. Les entreprises peuvent adopter diverses stratégies de mobilisation de la communauté, telles que le développement de plans d’engagement de la communauté, l’établissement de codes et de directives pour s’assurer de l’alignement des intérêts de l’organisation avec ceux des communautés voisines, ou encore la réalisation d’évaluation de l’impact pour évaluer les projets et atténuer les éventuels impacts négatifs.
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Droits de la population autochtone
Les entreprises de l’industrie de l’exploitation du charbon peuvent mener des activités et détenir des actifs dans des zones occupées par des populations autochtones. Les entreprises perçues comme contribuant à des violations des droits de l’homme ou ne tenant pas compte des droits des populations autochtones peuvent être affectées par des contestations, des émeutes ou la suspension de permis. Elles peuvent être confrontées à des coûts significatifs associés à des indemnités ou à des paiements de règlement, et à des réductions de la valeur de leurs réserves dans ces zones. En l’absence de lois nationales relatives à ces situations, plusieurs instruments internationaux ont émergé pour fournir des lignes directrices aux entreprises. Ces instruments incluent l’obtention du consentement libre, préalable et éclairé des populations autochtones aux décisions qui les concernent. Avec la croissance de la sensibilisation, plusieurs pays commencent également à mettre en œuvre des lois spécifiques protégeant les droits des populations autochtones, ce qui entraîne un risque réglementaire accru pour les entreprises. Par ailleurs, les populations autochtones représentent souvent une partie vulnérable de la population, ayant une capacité limitée à défendre leurs droits et intérêts uniques. -
Relations communautaires
L’exploitation du charbon se déroule sur plusieurs années et peut avoir de nombreuses incidences sur les communautés. Les droits et intérêts des communautés peuvent être affectés par les répercussions environnementales et sociales des opérations, les émissions atmosphériques, la production de déchets, le rejet d’eaux usées et les activités de mise hors service. Les entreprises d’exploitation du charbon ont souvent besoin du soutien des communautés locales pour obtenir les permis et baux d’exploitation et mener leurs activités sans être perturbées. La valeur attendue des réserves peut être affectée si la communauté intervient ou fait pression sur son gouvernement pour interférer avec les droits d’une entreprise houillère en rapport avec ces réserves. Outre les préoccupations des communautés sur les conséquences directes des projets, la présence des activités d’exploitation minière du charbon peut donner lieu à des préoccupations socioéconomiques connexes concernant l’éducation, la santé et les revenus. Les entreprises houillères perçues comme participant à une recherche de rente et à l’exploitation des ressources de la communauté sans fournir d’avantages socioéconomiques en échange peuvent être exposées à un risque d’actions des communautés et gouvernements hôtes relevant du « nationalisme des ressources », qui limitent leurs activités ou imposent des coûts supplémentaires. Les entreprises des industries minières peuvent adopter diverses stratégies d’engagement des communautés dans leurs opérations mondiales pour gérer les risques et possibilités associés aux droits et intérêts des communautés, telles que l’intégration de l’engagement des communautés dans chaque phase du cycle du projet. Les entreprises qui adoptent une approche de « valeur partagée » peuvent être en mesure de fournir des avantages socioéconomiques importants aux communautés tout en maintenant des opérations rentables.
Pratiques de travail
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Relations de travail
Les entreprises d’exploitation du charbon sont confrontées à la tension inhérente entre la nécessité de réduire le coût de la main-d’œuvre pour rester concurrentielles et la nécessité de gérer les ressources humaines pour garantir la performance à long terme. Les conditions de travail associées à l’exploitation du charbon sont souvent dangereuses et exigeantes physiquement. Les syndicats jouent un rôle essentiel dans la représentation des intérêts des travailleurs et la gestion des négociations collectives pour obtenir des améliorations des salaires et des conditions de travail. Cela rend critique la gestion des relations avec la main-d’œuvre, car un conflit avec les travailleurs peut aboutir à des grèves et à d’autres perturbations causant des retards ou des arrêts de production, lesquels entraînent à leur tour des pertes de chiffre d’affaires considérables et une atteinte à la réputation. Le stress associé au travail continuel peut avoir une incidence sur la profitabilité à long terme de l’entité. Dans le même temps, les résultats positifs d’un engagement efficace de la main d’œuvre peuvent inclure une amélioration des pratiques de travail et de l’utilisation de la main-d’œuvre, ainsi qu’une réduction des incidents de sécurité, des accidents ou des décès.
Santé et sécurité des employés
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Santé et sécurité des collaborateurs
Les employés travaillant dans les installations de fabrication de produits chimiques sont confrontés à des risques pour la santé et la sécurité en raison de leur exposition à des équipements lourds, à des substances néfastes, à des températures et pressions élevées et à des dangers électriques, entre autres. La création d’une culture de la sécurité efficace est essentielle à l’atténuation proactive des impacts pour la sécurité, lesquels peuvent avoir des conséquences financières, notamment des coûts de soins de santé plus élevés, des litiges et des perturbations des activités. En maintenant un environnement de travail sécurisé et en favorisant une culture de la sécurité, les entreprises peuvent réduire les dépenses liées à la sécurité et éventuellement améliorer la productivité.
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Santé et sécurité des collaborateurs
La sécurité est essentielle dans les opérations d’exploitation du charbon en raison des conditions de travail souvent dangereuses. Plusieurs dangers associés à l’industrie peuvent provoquer des décès ou des blessures, notamment des accidents, des éboulements, des explosions et des inondations. En raison de ces dangers, l’industrie se caractérise par des taux de mortalité et de blessures supérieurs à la moyenne. Les mineurs de charbon sont également exposés à des risques pour la santé à long terme tels que des maladies pulmonaires chroniques (la pneumoconiose des mineurs de charbon), ainsi que des problèmes de santé mentale. Des lois fédérales spécifiques relatives à la santé et à la sécurité protègent les travailleurs du secteur de l’exploitation du charbon et prévoient des indemnisations en cas de pneumoconiose. Elles peuvent imposer des coûts supplémentaires aux entreprises ou aboutir à des sanctions réglementaires. Les changements de législation peuvent entraîner des responsabilités supplémentaires. La capacité d’une entreprise à protéger la santé et la sécurité des employés et à créer une culture de la sécurité et du bien-être parmi les employés de tous niveaux peut aider à prévenir les accidents, atténuer les coûts et les temps d’arrêt des opérations et améliorer la productivité des collaborateurs.
Conception de produit et gestion du cycle de vie
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Conception de produit pour l’efficacité pendant la phase d’utilisation
Tandis que la pénurie des ressources croissante et le renforcement des réglementations exigent une amélioration de l’efficacité des matériaux et une réduction de la consommation d’énergie et des émissions, l’industrie des Produits chimiques a avantage à mettre au point des produits qui améliorent l’efficacité client. De la réduction des émissions automobiles à l’optimisation des matériaux, en passant par l’amélioration de la performance de l’isolation des bâtiments, les produits du secteur des produits chimiques peuvent améliorer l’efficacité dans de nombreuses applications. Les entreprises qui élaborent des solutions rentables pour répondre aux besoins des clients en efficacité renforcée peuvent ainsi profiter d’une augmentation des recettes et de la part de marché, d’une meilleure compétitivité et d’un renforcement de la valeur de la marque. -
Sécurité et gérance environnementale des produits chimiques
La sécurité et la gérance des produits sont une question critique pour les entreprises de l’industrie des Produits chimiques. Le potentiel d’impact des produits sur la santé humaine ou sur l’environnement pendant la phase d’utilisation peut influencer la demande du produit et le risque réglementaire, ce qui peut alors affecter les revenus et aboutir à des frais opérationnels plus élevés, à des coûts de conformité réglementaire et à des mesures d’atténuation. Le secteur peut atténuer le risque réglementaire et accroître sa part de marché en développant des approches innovantes pour gérer les impacts potentiels des produits pendant la phase d’utilisation, notamment en développant des produits de remplacement ayant une toxicité moindre. Cela peut contribuer à la valeur pour les actionnaires grâce à une meilleure compétitivité, à une plus grande part de marché, à une réduction des risques réglementaires et à un renforcement de la valeur de la marque. -
Organismes génétiquement modifiés
Certaines entreprises de fabrication de produits chimiques produisent des semences élaborées à l’aide de la technologie des organismes génétiquement modifiés (OGM). La technologie OGM a amélioré le rendement de certaines cultures, dont le maïs et le soja, en modifiant la résistance de la plante aux pesticides et aux herbicides et en améliorant la résistance à la sécheresse, entre autres facteurs. Dans le même temps, dans certaines régions, les consommateurs et les organismes de réglementation ont manifesté leurs préoccupations quant à l’utilisation de la technologie OGM en raison des impacts sanitaires, environnementaux et sociaux perçus de la culture et de la consommation d’OGM. Par conséquent, les entreprises qui emploient cette technologie se retrouvent confrontées à la fois à des débouchés et à des risques commerciaux associés à cette utilisation. L’adoption de la technologie des cultures OGM est considérable aux États-Unis. Dans d’autres régions toutefois, notamment dans l’Union européenne et en Chine, les organismes de réglementation ont mis en œuvre des interdictions, des quotas ou des obligations d’étiquetage sur les produits à base d’OGM. Ces interdictions de produits ou obligations d’étiquetage peuvent entraîner une baisse des recettes ou une augmentation des coûts pour les fabricants, tandis que la perception du public et des organismes de réglementation peut affecter le risque pour la réputation. Ains, les entreprises qui répondent efficacement aux moteurs du marché liés aux produits OGM peuvent atténuer les risques et tirer profit des opportunités.
Résilience du modèle économique
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Valorisation des réserves et dépenses en capital
Les estimations suggèrent que les entreprises houillères ne seront pas en mesure d’extraire une partie significative de leurs réserves de charbon si les émissions de gaz à effet de serre (GES) doivent être contrôlées afin de limiter l’augmentation de la température planétaire à deux degrés Celsius, conformément à l’accord de Paris. La gérance des ressources en capital, tout en tenant compte des tendances à moyen et long terme, notamment en ce qui concerne les actions d’atténuation du changement climatique, est essentielle pour empêcher la dépréciation des actifs et maintenir la rentabilité et la solvabilité. Dans le monde entier, des réglementations et des politiques sont mises en place, et pourront continuer d’être mises en place, pour limiter les émissions de GES des centrales à charbon (les clients des entreprises houillères), ce qui réduit la demande, et donc les prix, du charbon. La demande en charbon est également affectée par les réglementations qui régissent les autres émissions atmosphériques néfastes applicables aux centrales à charbon. Un développement des réglementations en matière d’atténuation des GES peut donc accroître l’amplitude des éventuels impacts financiers sur les moyen et long termes. En plus de l’amélioration de la compétitivité des technologies des énergies alternatives, cela pose un risque à long terme pour les réserves et les dépenses en capital des entreprises d’exploitation du charbon.
Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
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Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
L’industrie des Produits chimiques est confrontée à des réglementations strictes concernant les émissions atmosphériques, les rejets d’eau, la sécurité chimique et la sécurité des procédés, entre autres. L’anticipation et l’adaptation aux évolutions des réglementations, à court terme et à long terme, constituent une question critique pour le secteur, l’évolution des réglementations pouvant avoir une incidence considérable sur la demande en produit, sur les coûts de fabrication et sur la valeur de la marque. Par conséquent, les entreprises ayant défini clairement une stratégie de gestion de l’environnement réglementaire qui aligne la performance de l’entreprise avec les résultats environnementaux durables et tient compte des externalités sociales peuvent bénéficier d’une diminution de l’incertitude réglementaire, d’un renforcement de la valeur de la marque et d’une meilleure compétitivité.
Gestion des risques d’incidents critiques
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Sécurité opérationnelle, préparation et réponse aux situations d’urgence
La santé, la sécurité et la gestion des urgences sont une question critique pour les entreprises de l’industrie des Produits chimiques. Les défaillances techniques, les erreurs humaines ou les facteurs externes tels que le climat peuvent aboutir au rejet accidentel de substances chimiques dans l’environnement dans les installations de transformation ou pendant le stockage et le transport. De plus, la nature combustible des substances chimiques, combinée aux températures et pressions de fonctionnement élevées qui interviennent dans la fabrication, augmente le risque d’explosions, de déversements dangereux ou d’autres situations d’urgence. Ces événements peuvent blesser les travailleurs ou les personnes appartenant aux communautés voisines par le biais du rejet d’émissions atmosphériques et de substances chimiques néfastes, et peuvent également avoir des effets négatifs sur l’environnement. Les entreprises peuvent se retrouver confrontées à des perturbations des opérations, à un endommagement des installations, à une atteinte à la réputation et à une augmentation des coûts de remédiation et de conformité réglementaire en cas d’incident de procédé. Ainsi, une gestion solide de la sécurité des procédés peut réduire le temps d’interruption des opérations, atténuer les coûts et le risque réglementaire et assurer la productivité des collaborateurs.