Comparaison de l’industrie
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Current language: Français (2018)
Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:
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Produits chimiques
Les entreprises du secteur des Produits chimiques transforment des matières premières organiques et inorganiques en plus de 70 000 produits divers destinés à toute une série d’applications industrielles, pharmaceutiques, agricoles, immobilières, automobiles et de consommation. Le secteur est généralement segmenté en produits chimiques de base (de consommation), produits chimiques agricoles et produits chimiques spécialisés. Les produits chimiques de base, le plus grand segment en volume produit, incluent les polymères en masse, les produits pétrochimiques, les produits chimiques inorganiques et les autres produits chimiques industriels. Les produits chimiques agricoles comprennent les engrais, les produits chimiques pour les cultures et les produits biotechnologiques agricoles. Enfin, les produits chimiques spécialisés comprennent les peintures et les revêtements, les produits agrochimiques, les produits d’étanchéité, les colles, les colorations, les gaz industriels, les résines et les catalyseurs. Les grandes sociétés peuvent produire des produits chimiques de base, agricoles et spécialisés, bien que la plupart des entreprises soient spécialisées. Les entreprises de produits chimiques fabriquent et vendent généralement leurs produits dans le monde entier -
Métaux et exploitation minière
L’industrie des métaux et de l’exploitation minière comprend l’extraction des métaux et des minéraux, la production de minerai, l’exploitation de pierres, la fusion et la fabrication de métaux, le raffinage des métaux et la fourniture d’activités de soutien d’exploitation minière. Elle produit également le minerai de fer, les terres rares ainsi que les métaux précieux et les pierres précieuses. Les entreprises plus grandes de cette industrie sont intégrées verticalement, des opérations d’exploitation minière à travers les opérations globales à la vente en gros des métaux aux clients.
Questions pertinentes pour les deux Industries (13 de 26)
Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ?
Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.-
Environnement
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3). -
Qualité de l’air
La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte. -
Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application. -
Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques. -
Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes. -
Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.
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Capital social
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Droits de l’homme et relations communautaires
La catégorie aborde la gestion de la relation entre les entreprises et les communautés dans lesquelles elles exercent leur activité, y compris, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts directs et indirects sur les droits de l’homme fondamentaux ainsi que le traitement des peuples indigènes. En particulier, cette gestion peut traiter des impacts socio-économiques sur la communauté, de l’engagement de la communauté, de la justice environnementale, de la formation des mains-d’œuvre locales, de l’impact sur les entreprises locales, du permis d’exploitation, ainsi que des évaluations de l’impact environnemental/social. La catégorie ne comprend pas les impacts environnementaux tels que la pollution atmosphérique ou les déchets qui, même s’ils peuvent avoir un impact sur la santé et la sécurité des membres de la communauté locale, sont abordés dans des catégories distinctes. - Vie privée des clients
- Sécurité des données
- Accès et caractère abordable
- Qualité et sécurité des produits
- Bien-être des clients
- Méthodes de vente et étiquetage des produits
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Capital humain
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Pratiques de travail
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association. -
Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle. - Engagement des employés, diversité et inclusion
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Modèle économique et innovation
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories. - Résilience du modèle économique
- Gestion de la chaîne d’approvisionnement
- Approvisionnement en matériaux et efficacité
- Impacts physiques du changement climatique
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Direction et gouvernance
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Éthique des affaires
La catégorie aborde l’approche de l’entreprise concernant la gestion des opportunités et des risques autour de la conduite éthique des affaires, y compris la fraude, la corruption, les pots-de-vin et les paiements de facilitation, les responsabilités fiduciaires, et d’autres comportements qui peuvent avoir un élément éthique. Cela comprend la sensibilité aux normes et règles commerciales au fil de leur évolution, à la juridiction et à la culture. Elle aborde la capacité de l’entreprise à fournir des services qui satisfont les normes professionnelles et éthiques les plus exigeantes de l’industrie, ce qui signifie éviter les conflits d’intérêts, les fausses déclarations, les préjugés, et la négligence à travers la formation adéquate des employés et la mise en œuvre de politiques et de procédures pour s’assurer que les employés fournissent des services sans préjugés et sans erreurs. - Comportement concurrentiel
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Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
La catégorie aborde l’approche d’une entreprise de la coopération avec des organismes de réglementation dans les cas où des intérêts commerciaux et publics peuvent potentiellement avoir des impacts négatifs directs ou indirects sur le plan environnemental et social, sur le long terme. La catégorie aborde le niveau de dépendance d’une entreprise vis-à-vis des politiques réglementaires ou des incitations financières (comme les subventions et les taxes), ses actions pour influencer la politique industrielle (par exemple à travers le lobbying), sa dépendance générale vis-à-vis d’un environnement réglementaire favorable pour la compétitivité des entreprises, et sa capacité à respecter les réglementations pertinentes. Elle peut avoir trait à l’alignement des perspectives de la direction et des investisseurs de l’engagement réglementaire et de la conformité en général. -
Gestion des risques d’incidents critiques
La catégorie aborde l’usage que fait l’entreprise des systèmes de gestion et de la planification des scénarios pour identifier, comprendre et éviter ou minimiser l’occurrence d’accidents et d’urgences à fort impact et à faible probabilité, qui impliquent des externalités environnementales et sociales potentielles importantes. Elle porte sur la culture de sécurité dans une entreprise ; sur ses systèmes de gestion de la sécurité et ses contrôles technologiques pertinents ; sur les implications humaines, environnementales et sociales potentielles de l’occurrence de tels événements ; ainsi que sur les effets sur le long terme sur une organisation, ses employés, et la société si ces événements se réalisaient. - Gestion des risques systémiques
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Sujets de divulgation
Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ?
La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.-
Access Standard
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).-
Émissions de gaz à effet de serre
La production des produits chimiques génère des émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) en raison de la combustion de combustibles fossiles dans les procédés de fabrication et de cogénération, ainsi que des émissions de procédés découlant de la transformation chimique des matières premières. Les émissions de GES peuvent générer des coûts de conformité réglementaire ou des sanctions et des risques opérationnels pour les entreprises de fabrication de produits chimiques. Toutefois, les impacts financiers qui en découlent sont variables, en fonction de l’amplitude des émissions et des réglementations sur les émissions en vigueur. L’industrie peut être soumise à des réglementations de plus en plus strictes, les nations cherchant à limiter ou réduire les émissions. Les entreprises qui gèrent leurs émissions de GES de manière rentable grâce à un meilleur rendement énergétique, à l’utilisation de combustibles de remplacement ou à des améliorations des procédés de fabrication peuvent bénéficier d’économies opérationnelles accrues et d’un risque réglementaire amoindri, entre autres avantages financiers.
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Qualité de l’air
La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte.-
Qualité de l’air
En plus des gaz à effet de serre (GES), la fabrication de produits chimiques peut générer des émissions atmosphériques, notamment des dioxydes de soufre (SOx), des oxydes d’azote (NOx) et des polluants atmosphériques dangereux (PAD). Comme avec les GES, ces émissions découlent généralement de la combustion des carburants et du traitement des matières premières. Par rapport aux autres secteurs, l’industrie des Produits chimiques est une source plus importante de certaines de ces émissions. Les entreprises sont confrontées à des coûts opérationnels, des coûts de conformité réglementaire, des sanctions réglementaires en cas de non-conformité et des dépenses en capital associées à la gestion des émissions, tandis que les impacts financiers associés varient en fonction de l’amplitude des émissions et des réglementations en vigueur. Ainsi, une gestion active de cette question par le biais d’améliorations des procédés techniques ou d’autres stratégies peut atténuer ces impacts, tout en améliorant les performances financières et en renforçant la valeur de la marque.
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.-
Gestion de l’énergie
La fabrication de produits chimiques nécessite généralement une haute intensité énergétique. L’énergie est utilisée pour alimenter des unités de transformation, des centrales de cogénération, des machines et des installations hors fabrication. Le type d’énergie utilisée, l’amplitude de la consommation et les stratégies de gestion de l’énergie dépendent du type de produits fabriqués. En général, les combustibles fossiles, dont le gaz naturel et le gaz naturel liquide, constituent la forme prédominante d’énergie hors matière première utilisée, bien que l’électricité achetée puisse également représenter une partie non négligeable. Par conséquent, les achats d’énergie peuvent représenter une partie importante des coûts de production. Le bouquet énergétique d’une entreprise peut inclure l’énergie générée sur place, l’électricité du réseau achetée et les combustibles fossiles, ainsi que les énergies renouvelables et alternatives. Les compromis associés à l’utilisation de ces sources d’énergie incluent le coût, la fiabilité de l’alimentation, l’utilisation d’eau et les émissions atmosphériques associées, ainsi que le risque et la conformité réglementaires. Ainsi, les décisions d’une entreprise en matière d’intensité énergétique et d’approvisionnement en énergie peuvent affecter ses économies opérationnelles et son profil de risque au fil du temps.
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Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.-
Gestion de l’eau
L’eau est un intrant essentiel dans la production de produits chimiques. Elle est principalement utilisée pour le refroidissement, la production de vapeur et la transformation des matières premières. L’augmentation historique à long terme de la rareté et du coût de l’eau, ainsi que les prévisions d’augmentation continue (due à la surconsommation et aux limites d’approvisionnement, lesquelles résultent de la croissance et des déplacements de population, de la pollution et du changement climatique), indiquent l’importance accrue de la gestion de l’eau. La rareté de l’eau peut aboutir à un risque supérieur de perturbation des activités pour les entreprises ayant des opérations à forte intensité en eau, et peut également augmenter les coûts d’approvisionnement en eau et les dépenses en capital. Dans le même temps, la fabrication de produits chimiques peut générer des eaux usées de procédé qui doivent être traitées avant d’être éliminées. Le non-respect des réglementations relatives à la qualité de l’eau peut donner lieu à des coûts d’atténuation et de conformité réglementaire ou à des frais juridiques découlant de litiges. La réduction de l’utilisation et de la consommation d’eau par le biais d’une amélioration de l’efficacité et d’autres stratégies de gestion de l’eau peut permettre de réduire les coûts opérationnels au fil du temps et d’atténuer les répercussions financières des réglementations, des pénuries d’eau et des perturbations des opérations liées à la communauté.
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Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.-
Gestion des déchets dangereux
La fabrication de produits chimiques peut générer des déchets de procédé dangereux, y compris, sans toutefois s’y limiter, des métaux lourds, des acides usés, des catalyseurs et le traitement des boues dans les eaux usées. Les entreprises font face à des défis opérationnels et réglementaires dans la gestion des déchets, car certains déchets sont soumis à des réglementations relatives au transport, au traitement, au stockage et à la mise au rebut. Les stratégies de gestion des déchets incluent la production réduite, le traitement efficace et la mise au rebut, ainsi que le recyclage et la récupération, le cas échéant. De telles activités, malgré l’investissement initial nécessaire et les coûts d’opération, peuvent baisser la structure des coûts de l’entreprise à long terme et limiter le risque de coûts liés aux amendes ou aux sanctions réglementaires.
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Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.None -
Droits de l’homme et relations communautaires
La catégorie aborde la gestion de la relation entre les entreprises et les communautés dans lesquelles elles exercent leur activité, y compris, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts directs et indirects sur les droits de l’homme fondamentaux ainsi que le traitement des peuples indigènes. En particulier, cette gestion peut traiter des impacts socio-économiques sur la communauté, de l’engagement de la communauté, de la justice environnementale, de la formation des mains-d’œuvre locales, de l’impact sur les entreprises locales, du permis d’exploitation, ainsi que des évaluations de l’impact environnemental/social. La catégorie ne comprend pas les impacts environnementaux tels que la pollution atmosphérique ou les déchets qui, même s’ils peuvent avoir un impact sur la santé et la sécurité des membres de la communauté locale, sont abordés dans des catégories distinctes.-
Relations communautaires
Les entreprises de fabrication de produits chimiques sont des acteurs économiques importants pour de nombreuses communautés. Elles offrent des possibilités d’emploi et de développement des communautés par le biais des taxes et de la génération de capital. Dans le même temps, les questions de politique environnementale, de santé de la communauté et de sécurité des procédés sont essentielles et ont des implications réglementaires, opérationnelles, financières et de réputation importantes pour les entreprises. Les externalités environnementales, dont les émissions atmosphériques et l’utilisation de l’eau, peuvent affecter la santé des personnes vivant à proximité des installations de produits chimiques sur le long terme. En parallèle, les incidents de sécurité des procédés peuvent représenter des dangers pour la santé et la sécurité des communautés et aboutir à des sanctions réglementaires, à des actions en justice et à des coûts d’atténuation. Par conséquent, les entreprises de fabrication de produits chimiques peuvent tirer des avantages en établissant des liens forts avec les communautés afin d’atténuer les éventuelles perturbations des opérations, réduire le risque réglementaire, conserver les meilleurs employés, réduire le risque de frais juridiques dans le cadre de litiges en cas d’incident de sécurité des procédés et garantir un permis social d’exploitation solide. Les entreprises peuvent adopter diverses stratégies de mobilisation de la communauté, telles que le développement de plans d’engagement de la communauté, l’établissement de codes et de directives pour s’assurer de l’alignement des intérêts de l’organisation avec ceux des communautés voisines, ou encore la réalisation d’évaluation de l’impact pour évaluer les projets et atténuer les éventuels impacts négatifs.
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Pratiques de travail
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association.None -
Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.-
Santé et sécurité des collaborateurs
Les employés travaillant dans les installations de fabrication de produits chimiques sont confrontés à des risques pour la santé et la sécurité en raison de leur exposition à des équipements lourds, à des substances néfastes, à des températures et pressions élevées et à des dangers électriques, entre autres. La création d’une culture de la sécurité efficace est essentielle à l’atténuation proactive des impacts pour la sécurité, lesquels peuvent avoir des conséquences financières, notamment des coûts de soins de santé plus élevés, des litiges et des perturbations des activités. En maintenant un environnement de travail sécurisé et en favorisant une culture de la sécurité, les entreprises peuvent réduire les dépenses liées à la sécurité et éventuellement améliorer la productivité.
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.-
Conception de produit pour l’efficacité pendant la phase d’utilisation
Tandis que la pénurie des ressources croissante et le renforcement des réglementations exigent une amélioration de l’efficacité des matériaux et une réduction de la consommation d’énergie et des émissions, l’industrie des Produits chimiques a avantage à mettre au point des produits qui améliorent l’efficacité client. De la réduction des émissions automobiles à l’optimisation des matériaux, en passant par l’amélioration de la performance de l’isolation des bâtiments, les produits du secteur des produits chimiques peuvent améliorer l’efficacité dans de nombreuses applications. Les entreprises qui élaborent des solutions rentables pour répondre aux besoins des clients en efficacité renforcée peuvent ainsi profiter d’une augmentation des recettes et de la part de marché, d’une meilleure compétitivité et d’un renforcement de la valeur de la marque. -
Sécurité et gérance environnementale des produits chimiques
La sécurité et la gérance des produits sont une question critique pour les entreprises de l’industrie des Produits chimiques. Le potentiel d’impact des produits sur la santé humaine ou sur l’environnement pendant la phase d’utilisation peut influencer la demande du produit et le risque réglementaire, ce qui peut alors affecter les revenus et aboutir à des frais opérationnels plus élevés, à des coûts de conformité réglementaire et à des mesures d’atténuation. Le secteur peut atténuer le risque réglementaire et accroître sa part de marché en développant des approches innovantes pour gérer les impacts potentiels des produits pendant la phase d’utilisation, notamment en développant des produits de remplacement ayant une toxicité moindre. Cela peut contribuer à la valeur pour les actionnaires grâce à une meilleure compétitivité, à une plus grande part de marché, à une réduction des risques réglementaires et à un renforcement de la valeur de la marque. -
Organismes génétiquement modifiés
Certaines entreprises de fabrication de produits chimiques produisent des semences élaborées à l’aide de la technologie des organismes génétiquement modifiés (OGM). La technologie OGM a amélioré le rendement de certaines cultures, dont le maïs et le soja, en modifiant la résistance de la plante aux pesticides et aux herbicides et en améliorant la résistance à la sécheresse, entre autres facteurs. Dans le même temps, dans certaines régions, les consommateurs et les organismes de réglementation ont manifesté leurs préoccupations quant à l’utilisation de la technologie OGM en raison des impacts sanitaires, environnementaux et sociaux perçus de la culture et de la consommation d’OGM. Par conséquent, les entreprises qui emploient cette technologie se retrouvent confrontées à la fois à des débouchés et à des risques commerciaux associés à cette utilisation. L’adoption de la technologie des cultures OGM est considérable aux États-Unis. Dans d’autres régions toutefois, notamment dans l’Union européenne et en Chine, les organismes de réglementation ont mis en œuvre des interdictions, des quotas ou des obligations d’étiquetage sur les produits à base d’OGM. Ces interdictions de produits ou obligations d’étiquetage peuvent entraîner une baisse des recettes ou une augmentation des coûts pour les fabricants, tandis que la perception du public et des organismes de réglementation peut affecter le risque pour la réputation. Ains, les entreprises qui répondent efficacement aux moteurs du marché liés aux produits OGM peuvent atténuer les risques et tirer profit des opportunités.
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Éthique des affaires
La catégorie aborde l’approche de l’entreprise concernant la gestion des opportunités et des risques autour de la conduite éthique des affaires, y compris la fraude, la corruption, les pots-de-vin et les paiements de facilitation, les responsabilités fiduciaires, et d’autres comportements qui peuvent avoir un élément éthique. Cela comprend la sensibilité aux normes et règles commerciales au fil de leur évolution, à la juridiction et à la culture. Elle aborde la capacité de l’entreprise à fournir des services qui satisfont les normes professionnelles et éthiques les plus exigeantes de l’industrie, ce qui signifie éviter les conflits d’intérêts, les fausses déclarations, les préjugés, et la négligence à travers la formation adéquate des employés et la mise en œuvre de politiques et de procédures pour s’assurer que les employés fournissent des services sans préjugés et sans erreurs.None -
Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
La catégorie aborde l’approche d’une entreprise de la coopération avec des organismes de réglementation dans les cas où des intérêts commerciaux et publics peuvent potentiellement avoir des impacts négatifs directs ou indirects sur le plan environnemental et social, sur le long terme. La catégorie aborde le niveau de dépendance d’une entreprise vis-à-vis des politiques réglementaires ou des incitations financières (comme les subventions et les taxes), ses actions pour influencer la politique industrielle (par exemple à travers le lobbying), sa dépendance générale vis-à-vis d’un environnement réglementaire favorable pour la compétitivité des entreprises, et sa capacité à respecter les réglementations pertinentes. Elle peut avoir trait à l’alignement des perspectives de la direction et des investisseurs de l’engagement réglementaire et de la conformité en général.-
Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
L’industrie des Produits chimiques est confrontée à des réglementations strictes concernant les émissions atmosphériques, les rejets d’eau, la sécurité chimique et la sécurité des procédés, entre autres. L’anticipation et l’adaptation aux évolutions des réglementations, à court terme et à long terme, constituent une question critique pour le secteur, l’évolution des réglementations pouvant avoir une incidence considérable sur la demande en produit, sur les coûts de fabrication et sur la valeur de la marque. Par conséquent, les entreprises ayant défini clairement une stratégie de gestion de l’environnement réglementaire qui aligne la performance de l’entreprise avec les résultats environnementaux durables et tient compte des externalités sociales peuvent bénéficier d’une diminution de l’incertitude réglementaire, d’un renforcement de la valeur de la marque et d’une meilleure compétitivité.
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Gestion des risques d’incidents critiques
La catégorie aborde l’usage que fait l’entreprise des systèmes de gestion et de la planification des scénarios pour identifier, comprendre et éviter ou minimiser l’occurrence d’accidents et d’urgences à fort impact et à faible probabilité, qui impliquent des externalités environnementales et sociales potentielles importantes. Elle porte sur la culture de sécurité dans une entreprise ; sur ses systèmes de gestion de la sécurité et ses contrôles technologiques pertinents ; sur les implications humaines, environnementales et sociales potentielles de l’occurrence de tels événements ; ainsi que sur les effets sur le long terme sur une organisation, ses employés, et la société si ces événements se réalisaient.-
Sécurité opérationnelle, préparation et réponse aux situations d’urgence
La santé, la sécurité et la gestion des urgences sont une question critique pour les entreprises de l’industrie des Produits chimiques. Les défaillances techniques, les erreurs humaines ou les facteurs externes tels que le climat peuvent aboutir au rejet accidentel de substances chimiques dans l’environnement dans les installations de transformation ou pendant le stockage et le transport. De plus, la nature combustible des substances chimiques, combinée aux températures et pressions de fonctionnement élevées qui interviennent dans la fabrication, augmente le risque d’explosions, de déversements dangereux ou d’autres situations d’urgence. Ces événements peuvent blesser les travailleurs ou les personnes appartenant aux communautés voisines par le biais du rejet d’émissions atmosphériques et de substances chimiques néfastes, et peuvent également avoir des effets négatifs sur l’environnement. Les entreprises peuvent se retrouver confrontées à des perturbations des opérations, à un endommagement des installations, à une atteinte à la réputation et à une augmentation des coûts de remédiation et de conformité réglementaire en cas d’incident de procédé. Ainsi, une gestion solide de la sécurité des procédés peut réduire le temps d’interruption des opérations, atténuer les coûts et le risque réglementaire et assurer la productivité des collaborateurs.
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Access Standard
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).-
Émissions de gaz à effet de serre
L’exploitation minière est une activité à forte intensité énergétique qui génère des émissions directes de gaz à effet de serre (GES) considérables, notamment du dioxyde de carbone provenant de l’utilisation de combustible lors des activités d’exploitation minière, de traitement et de fusion des minerais. La portée et le type des émissions de GES peuvent varier en fonction des métaux exploités et traités. Les efforts de réglementation visant à réduire les émissions de GES pour répondre aux risques présentés par le changement climatique peuvent aboutir à des coûts de conformité réglementaire supplémentaires et à des risques pour les entreprises de métaux et d’exploitation minière en raison des politiques en matière d’atténuation du changement climatique. Des économies opérationnelles peuvent être réalisées par le biais d’une réduction rentable des émissions de GES. Ces économies peuvent atténuer l’impact financier potentiel de l’augmentation des coûts de carburant due aux réglementations visant à limiter ou imposer un prix sur les émissions de GES.
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Qualité de l’air
La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte.-
Qualité de l’air
Les émissions atmosphériques de non-gaz à effet de serre (GES) provenant d’entreprises de l’industrie des métaux et de l’exploitation minière comprennent des polluants atmosphériques dangereux, des polluants atmosphériques clés et des composés organiques volatils (COV) provenant des activités de fusion et de raffinage. Elles peuvent avoir des répercussions considérables localisées sur la santé humaine et l’environnement. En fonction du métal, le dioxyde de soufre non capturé, le plomb, le mercure, le cadmium et l’arsenic comptent parmi les premiers polluants, avec les particules en suspension. Les répercussions financières découlant des émissions atmosphériques vont dépendre de l’emplacement spécifique des opérations et des réglementations applicables en matière d’émissions atmosphériques. La gestion active du problème (à l’aide d’améliorations technologiques et des processus) pourrait permettre aux entreprises de limiter l’impact des réglementations de plus en plus strictes en matière de qualité de l’air. Les entreprises pourraient bénéficier d’économies opérationnelles qui pourraient entraîner, avec le temps, une structure de coûts plus faibles.
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.-
Gestion de l’énergie
La production minière et de métaux nécessite des quantités importantes d’énergie, avec une proportion importante de consommation énergétique dans l’industrie représentée par l’énergie achetée. La combustion de carburant sur site contribue aux émissions directes de GES (Scope 1) de l’industrie et les achats d’électricité sur le réseau peuvent entraîner des émissions indirectes de Scope 2. L’intensité énergétique des opérations peut augmenter avec des teneurs de dépôts en baisse et une augmentation de la profondeur et de la portée des opérations minières. Le choix entre l’électricité sur site et l’électricité sur le réseau, et l’utilisation d’une énergie alternative, peut jouer un rôle important dans l’influence des coûts et de la fiabilité de l’approvisionnement en énergie. Une énergie abordable et facilement accessible est un facteur concurrentiel important sur un marché de matières premières dirigé par la concurrence internationale, et les combustibles et l’électricité achetés peuvent représenter une part importante des coûts totaux de production. La manière dont une entreprise gère son rendement et son intensité énergétiques globaux, sa dépendance à l’égard de différents types d’énergie et sa capacité à accéder à d’autres sources d’énergie peut donc être un facteur important.
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Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.-
Gestion de l’eau
La production de minerais et de métaux peut affecter la disponibilité et la qualité des ressources en eau locales. Les entreprises de métaux et d’exploitation minière font face à des risques opérationnels, réglementaires et de réputation en raison de la rareté de l’eau, des coûts d’acquisition de l’eau, des règlements sur les effluents ou la quantité d’eau utilisée et de la concurrence avec les collectivités locales et d’autres industries pour des ressources en eau limitées. Les répercussions associées à la gestion de l’eau peuvent inclure une augmentation des coûts, des dettes et des revenus perdus en raison de l’abaissement ou de la suspension des opérations. La gravité de ces risques peut varier en fonction de la disponibilité de l’eau de la région et de l’environnement réglementaire. Les entreprises de l’industrie peuvent déployer de nouvelles technologies pour gérer les risques associés aux risques liés à l’eau, y compris le dessalage, la recirculation de l’eau et des solutions innovantes pour l’évacuation de l’eau. La réduction de l’utilisation et de la contamination de l’eau peut créer des économies opérationnelles pour les entreprises et baisser leurs coûts d’exploitation.
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Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.-
Gestion des déchets et des matières dangereuses
L’industrie des métaux et de l’exploitation minière génère de gros volumes de déchets de traitement et de fusion des minéraux, y compris les scories et les résidus de mine, dont certains peuvent être dangereux ou chimiquement réactifs. Les résidus de mine peuvent couvrir de grandes zones de terres. Cela peut représenter une menace importante si un éclatement, un effondrement ou une fuite des retenues entraîne un décès ou des dommages aux biens et aux écosystèmes. Les déchets de minéraux sont aussi souvent stockés en fosse, utilisant des mines de surface à ciel ouvert abandonnées. Ledit stockage peut créer le potentiel de contamination des eaux souterraines et pourrait affecter la stabilité des mines actives de la zone. Les entreprises qui réduisent et recyclent les flux de déchets tout en mettant en œuvre des politiques pour gérer les risques associés à l’intégrité des installations de résidus de mine peuvent profiter d’une baisse des risques réglementaires et de litige, des coûts liés aux amendes et des coûts en général. En outre, les résidus de mine peuvent contenir des résidus chimiques dangereux provenant des activités d’extraction et de traitement. La capacité de l’entreprise à gérer l’approvisionnement, le transport, l’utilisation et l’élimination des produits chimiques et des sous-produits de traitement des minerais et des métaux peut réduire les risques associés.
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Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.-
Répercussions sur la biodiversité
Le développement, l’exploitation, la fermeture et l’assainissement des mines peuvent avoir de nombreuses répercussions sur la biodiversité, comme l’altération du paysage, l’élimination de la végétation et des répercussions sur la faune. Le drainage rocheux présente un risque particulièrement important : il s’agit d’eau fortement acide, riche en métaux lourds, qui se forme lorsque l’eau de surface et l’eau de sous-surface peu profonde entrent en contact avec le mort-terrain de l’exploitation minière. Cela peut avoir des effets néfastes sur les personnes, les animaux et les plantes. Les répercussions des opérations d’exploitation minière sur la biodiversité peuvent affecter la valorisation des réserves et créer des risques opérationnels. Les caractéristiques environnementales des terres sur lesquelles les réserves se trouvent peuvent accroître les coûts d’extraction en raison de la sensibilisation croissante et de la protection des écosystèmes. Les entreprises peuvent également être confrontées à des obstacles réglementaires ou réputationnels pour accéder aux réserves situées dans des zones écologiquement fragiles. Cela peut impliquer un nouveau statut de protection assigné aux zones dans lesquelles les réserves sont situées. Les entreprises de métaux et d’exploitation minière font face à des risques réglementaires associés à la régénération après la mise hors service d’une mine, selon les exigences réglementaires applicables de restaurer la propriété exploitée conformément à un plan de régénération approuvé au préalable. Des coûts matériels peuvent survenir dans le cadre de l’élimination ou de la couverture des empilements de détritus, du respect des obligations de traitement de l’eau et de démantèlement de l’infrastructure à la fin de sa durée de vie. De plus, les opérations d’exploitation minière continues sont soumises à des lois de protection des espèces menacées. Les entreprises disposant d’un plan de gestion environnementale efficace pour les différentes étapes du cycle de vie du projet peuvent minimiser leurs coûts de conformité et leurs responsabilités juridiques, être confrontées à une moindre résistance lors du développement de nouvelles mines, éviter les retards d’achèvement des projets et éviter les difficultés d’obtention des permis et d’accès aux réserves.
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Droits de l’homme et relations communautaires
La catégorie aborde la gestion de la relation entre les entreprises et les communautés dans lesquelles elles exercent leur activité, y compris, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts directs et indirects sur les droits de l’homme fondamentaux ainsi que le traitement des peuples indigènes. En particulier, cette gestion peut traiter des impacts socio-économiques sur la communauté, de l’engagement de la communauté, de la justice environnementale, de la formation des mains-d’œuvre locales, de l’impact sur les entreprises locales, du permis d’exploitation, ainsi que des évaluations de l’impact environnemental/social. La catégorie ne comprend pas les impacts environnementaux tels que la pollution atmosphérique ou les déchets qui, même s’ils peuvent avoir un impact sur la santé et la sécurité des membres de la communauté locale, sont abordés dans des catégories distinctes.-
Sécurité, droits de la personne et droits de la population autochtone
Les entreprises de métaux et d’exploitation minière font face à des risques liés à la communauté supplémentaires lorsqu’elles opèrent dans des zones de conflit ; dans les régions avec des institutions gouvernementales, un état de droit et des lois pour protéger les droits de l’homme faibles ou absentes ; ou dans des régions avec une communauté vulnérable telle que les populations autochtones. Les entreprises qui utilisent de forces de sécurité gouvernementales ou privées pour protéger leurs travailleurs et actifs peuvent volontairement ou involontairement contribuer à des violations des droits de l’homme, y compris l’utilisation d’une force excessive. La population autochtone est souvent la section démographique la plus vulnérable avec des capacités limitées à défendre de ses droits et intérêts uniques. Les entreprises perçues comme contribuant à des violations des droits de l’homme ou qui échouent à respecter les droits des populations autochtones peuvent être affectées en raison de protestations, émeutes ou d’une suspension de permis. Elles pourraient faire face à des coûts considérables associés à la compensation ou aux paiements de règlements, ainsi qu’à des évaluations à la baisse de la valeur de leurs réserves dans ces régions. En l’absence de lois nationales pour répondre à de tels cas, plusieurs instruments internationaux ont été créés pour offrir des directives aux entreprises. Ces instruments incluent l’obtention d’un consentement libre, antérieur et avisé de la part des populations autochtones pour les décisions qui pourraient les affecter. Avec une meilleure sensibilisation, plusieurs pays ont également commencé à mettre en place des lois spécifiques pour protéger les droits des populations autochtones, créant un risque réglementaire accru pour certaines entreprises. -
Relations communautaires
Les installations d’exploitation minière sont fréquemment actives sur de longues périodes, et les entreprises peuvent être impliquées dans plusieurs projets dans une région qui peut être grandement impactée au niveau de la communauté. Les droits et intérêts communautaires peuvent être touchés par les répercussions environnementales et sociales des activités d’exploitation minière, telles que la concurrence pour accéder aux ressources énergétiques et en eau locales, les émissions atmosphériques et dans l’eau, et les déchets provenant de ces activités. Les entreprises d’exploitation minière comptent sur le soutien fréquent des communautés locales pour être en mesure d’obtenir des permis et baux et pour mener à bien leurs activités sans interruption. Les entreprises peuvent subir des répercussions financières défavorables si la communauté interfère, ou si les lobbies gouvernementaux interfèrent, avec les droits d’une entreprise d’exploitation minière en relation avec leur capacité d’accès, de développement et de production des réserves. En plus des préoccupations de la communauté concernant les répercussions directes des projets, la présence d’activités d’exploitation minière peut entraîner des préoccupations socioéconomiques, comme l’éducation, la santé, les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire pour la communauté. Les entreprises de métaux et d’exploitation minière qui sont perçues comme s’engageant dans une maximisation des rentes et comme exploitant les ressources d’un pays ou d’une communauté sans offrir d’avantages socioéconomiques en retour peuvent être exposées à un risque, motivé par le nationalisme des ressources par les communautés et gouvernements d’accueil. Ceci pourrait impliquer l’imposition de taxes ad hoc et des limitations à l’exportation. Les entreprises dans les industries d’extraction peuvent adopter plusieurs stratégies d’engagement communautaire dans leurs activités mondiales afin de gérer les risques et occasions associés aux droits et intérêts de la communauté. Les stratégies sont souvent soutenues par l’intégration de l’engagement de la communauté dans les phases du cycle du projet. Les entreprises commencent à adopter une approche de « valeur partagée » visant à offrir des avantages socioéconomiques clés aux communautés tout en permettant à l’entreprise d’opérer de façon rentable.
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Pratiques de travail
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association.-
Relations de travail
Les entreprises de métaux et d’exploitation minière sont confrontées à la tension inhérente entre la nécessité de réduire le coût de la main-d’œuvre pour rester concurrentielles et de gérer les ressources humaines pour garantir la performance à long terme. Les conditions de travail associées à l’exploitation des métaux et des minerais sont souvent dangereuses et exigeantes physiquement. Les syndicats jouent un rôle essentiel dans la représentation des intérêts des travailleurs et la gestion des négociations collectives pour obtenir des améliorations des salaires et des conditions de travail. En parallèle, les entreprises de métaux et d’exploitation minière opèrent souvent dans des zones où les droits des travailleurs ne sont pas protégés de manière adéquate. Les nuances des préoccupations au sujet des travailleurs nationaux et internationaux rendent critique la gestion des relations avec la main-d’œuvre, pour les entreprises de métaux et d’exploitation minière. Un conflit avec les travailleurs peut aboutir à des grèves et à d’autres perturbations causant des retards ou des arrêts de production. Ceux-ci entraînent fréquemment à leur tour des pertes de chiffre d’affaires considérables et une atteinte à la réputation. Le stress associé au travail continuel peut avoir une incidence sur la profitabilité à long terme de l’entreprise. Dans le même temps, les résultats positifs d’un engagement efficace de la main-d’œuvre peuvent inclure une amélioration des pratiques de travail et de l’utilisation de la main-d’œuvre, ainsi qu’une réduction des incidents de sécurité, des accidents ou des décès.
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Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.-
Santé et sécurité des collaborateurs
La sécurité est essentielle dans les opérations d’exploitation minière en raison des conditions de travail souvent dangereuses. L’industrie des métaux et de l’exploitation minière a des taux de mortalité relativement élevés par rapport aux autres industries. Plusieurs dangers associés à l’industrie peuvent provoquer des décès ou des blessures, notamment des accidents routiers, de machines et d’intégrité de la mine. De mauvais dossiers de santé et de sécurité peuvent entraîner des amendes et des sanctions, et une augmentation des coûts de conformité réglementaire provenant d’une surveillance plus stricte. La capacité d’une entreprise à protéger la santé et la sécurité des employés et à créer une culture de la sécurité et du bien-être parmi les employés de tous niveaux peut aider à prévenir les accidents, atténuer les coûts et les temps d’arrêt des opérations et améliorer la productivité des collaborateurs.
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.None -
Éthique des affaires
La catégorie aborde l’approche de l’entreprise concernant la gestion des opportunités et des risques autour de la conduite éthique des affaires, y compris la fraude, la corruption, les pots-de-vin et les paiements de facilitation, les responsabilités fiduciaires, et d’autres comportements qui peuvent avoir un élément éthique. Cela comprend la sensibilité aux normes et règles commerciales au fil de leur évolution, à la juridiction et à la culture. Elle aborde la capacité de l’entreprise à fournir des services qui satisfont les normes professionnelles et éthiques les plus exigeantes de l’industrie, ce qui signifie éviter les conflits d’intérêts, les fausses déclarations, les préjugés, et la négligence à travers la formation adéquate des employés et la mise en œuvre de politiques et de procédures pour s’assurer que les employés fournissent des services sans préjugés et sans erreurs.-
Éthique des affaires et transparence
La gestion de l’éthique des affaires et la conservation d’un niveau approprié de transparence dans les paiements aux gouvernements et aux individus sont des questions importantes pour les entreprises d’exploitation minière. Ceci est dû à l’importance des relations gouvernementales dans la capacité des entreprises à mener leurs affaires dans cette industrie et à obtenir un accès aux réserves minières. L’émergence de plusieurs lois et initiatives pour lutter contre la corruption et pour assurer la transparence des paiements crée des mécanismes réglementaires qui permettent de réduire certains risques. Les infractions à ces lois et initiatives peuvent entraîner des coûts ponctuels significatifs ou une augmentation des coûts de conformité en cours, alors qu’une conformité fructueuse de ces réglementations pourrait offrir des occasions de limiter les risques et éviter des résultats négatifs. Les entreprises disposant de réserves ou d’activités significatives dans des pays vulnérables à la corruption pourraient faire face à des risques plus élevés. Les entreprises mettent la pression pour garantir que leurs structures de gouvernance et leurs pratiques commerciales peuvent répondre à la corruption et à la participation volontaire ou non à des paiements ou cadeaux illégaux ou non éthiques à des fonctionnaires ou personnes privées.
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Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
La catégorie aborde l’approche d’une entreprise de la coopération avec des organismes de réglementation dans les cas où des intérêts commerciaux et publics peuvent potentiellement avoir des impacts négatifs directs ou indirects sur le plan environnemental et social, sur le long terme. La catégorie aborde le niveau de dépendance d’une entreprise vis-à-vis des politiques réglementaires ou des incitations financières (comme les subventions et les taxes), ses actions pour influencer la politique industrielle (par exemple à travers le lobbying), sa dépendance générale vis-à-vis d’un environnement réglementaire favorable pour la compétitivité des entreprises, et sa capacité à respecter les réglementations pertinentes. Elle peut avoir trait à l’alignement des perspectives de la direction et des investisseurs de l’engagement réglementaire et de la conformité en général.None -
Gestion des risques d’incidents critiques
La catégorie aborde l’usage que fait l’entreprise des systèmes de gestion et de la planification des scénarios pour identifier, comprendre et éviter ou minimiser l’occurrence d’accidents et d’urgences à fort impact et à faible probabilité, qui impliquent des externalités environnementales et sociales potentielles importantes. Elle porte sur la culture de sécurité dans une entreprise ; sur ses systèmes de gestion de la sécurité et ses contrôles technologiques pertinents ; sur les implications humaines, environnementales et sociales potentielles de l’occurrence de tels événements ; ainsi que sur les effets sur le long terme sur une organisation, ses employés, et la société si ces événements se réalisaient.None
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Catégorie des problématiques générales
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Produits chimiques
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Métaux et exploitation minière
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Émissions de GES
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Émissions de gaz à effet de serre
La production des produits chimiques génère des émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) en raison de la combustion de combustibles fossiles dans les procédés de fabrication et de cogénération, ainsi que des émissions de procédés découlant de la transformation chimique des matières premières. Les émissions de GES peuvent générer des coûts de conformité réglementaire ou des sanctions et des risques opérationnels pour les entreprises de fabrication de produits chimiques. Toutefois, les impacts financiers qui en découlent sont variables, en fonction de l’amplitude des émissions et des réglementations sur les émissions en vigueur. L’industrie peut être soumise à des réglementations de plus en plus strictes, les nations cherchant à limiter ou réduire les émissions. Les entreprises qui gèrent leurs émissions de GES de manière rentable grâce à un meilleur rendement énergétique, à l’utilisation de combustibles de remplacement ou à des améliorations des procédés de fabrication peuvent bénéficier d’économies opérationnelles accrues et d’un risque réglementaire amoindri, entre autres avantages financiers.
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Émissions de gaz à effet de serre
L’exploitation minière est une activité à forte intensité énergétique qui génère des émissions directes de gaz à effet de serre (GES) considérables, notamment du dioxyde de carbone provenant de l’utilisation de combustible lors des activités d’exploitation minière, de traitement et de fusion des minerais. La portée et le type des émissions de GES peuvent varier en fonction des métaux exploités et traités. Les efforts de réglementation visant à réduire les émissions de GES pour répondre aux risques présentés par le changement climatique peuvent aboutir à des coûts de conformité réglementaire supplémentaires et à des risques pour les entreprises de métaux et d’exploitation minière en raison des politiques en matière d’atténuation du changement climatique. Des économies opérationnelles peuvent être réalisées par le biais d’une réduction rentable des émissions de GES. Ces économies peuvent atténuer l’impact financier potentiel de l’augmentation des coûts de carburant due aux réglementations visant à limiter ou imposer un prix sur les émissions de GES.
Qualité de l’air
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Qualité de l’air
En plus des gaz à effet de serre (GES), la fabrication de produits chimiques peut générer des émissions atmosphériques, notamment des dioxydes de soufre (SOx), des oxydes d’azote (NOx) et des polluants atmosphériques dangereux (PAD). Comme avec les GES, ces émissions découlent généralement de la combustion des carburants et du traitement des matières premières. Par rapport aux autres secteurs, l’industrie des Produits chimiques est une source plus importante de certaines de ces émissions. Les entreprises sont confrontées à des coûts opérationnels, des coûts de conformité réglementaire, des sanctions réglementaires en cas de non-conformité et des dépenses en capital associées à la gestion des émissions, tandis que les impacts financiers associés varient en fonction de l’amplitude des émissions et des réglementations en vigueur. Ainsi, une gestion active de cette question par le biais d’améliorations des procédés techniques ou d’autres stratégies peut atténuer ces impacts, tout en améliorant les performances financières et en renforçant la valeur de la marque.
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Qualité de l’air
Les émissions atmosphériques de non-gaz à effet de serre (GES) provenant d’entreprises de l’industrie des métaux et de l’exploitation minière comprennent des polluants atmosphériques dangereux, des polluants atmosphériques clés et des composés organiques volatils (COV) provenant des activités de fusion et de raffinage. Elles peuvent avoir des répercussions considérables localisées sur la santé humaine et l’environnement. En fonction du métal, le dioxyde de soufre non capturé, le plomb, le mercure, le cadmium et l’arsenic comptent parmi les premiers polluants, avec les particules en suspension. Les répercussions financières découlant des émissions atmosphériques vont dépendre de l’emplacement spécifique des opérations et des réglementations applicables en matière d’émissions atmosphériques. La gestion active du problème (à l’aide d’améliorations technologiques et des processus) pourrait permettre aux entreprises de limiter l’impact des réglementations de plus en plus strictes en matière de qualité de l’air. Les entreprises pourraient bénéficier d’économies opérationnelles qui pourraient entraîner, avec le temps, une structure de coûts plus faibles.
Gestion de l’énergie
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Gestion de l’énergie
La fabrication de produits chimiques nécessite généralement une haute intensité énergétique. L’énergie est utilisée pour alimenter des unités de transformation, des centrales de cogénération, des machines et des installations hors fabrication. Le type d’énergie utilisée, l’amplitude de la consommation et les stratégies de gestion de l’énergie dépendent du type de produits fabriqués. En général, les combustibles fossiles, dont le gaz naturel et le gaz naturel liquide, constituent la forme prédominante d’énergie hors matière première utilisée, bien que l’électricité achetée puisse également représenter une partie non négligeable. Par conséquent, les achats d’énergie peuvent représenter une partie importante des coûts de production. Le bouquet énergétique d’une entreprise peut inclure l’énergie générée sur place, l’électricité du réseau achetée et les combustibles fossiles, ainsi que les énergies renouvelables et alternatives. Les compromis associés à l’utilisation de ces sources d’énergie incluent le coût, la fiabilité de l’alimentation, l’utilisation d’eau et les émissions atmosphériques associées, ainsi que le risque et la conformité réglementaires. Ainsi, les décisions d’une entreprise en matière d’intensité énergétique et d’approvisionnement en énergie peuvent affecter ses économies opérationnelles et son profil de risque au fil du temps.
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Gestion de l’énergie
La production minière et de métaux nécessite des quantités importantes d’énergie, avec une proportion importante de consommation énergétique dans l’industrie représentée par l’énergie achetée. La combustion de carburant sur site contribue aux émissions directes de GES (Scope 1) de l’industrie et les achats d’électricité sur le réseau peuvent entraîner des émissions indirectes de Scope 2. L’intensité énergétique des opérations peut augmenter avec des teneurs de dépôts en baisse et une augmentation de la profondeur et de la portée des opérations minières. Le choix entre l’électricité sur site et l’électricité sur le réseau, et l’utilisation d’une énergie alternative, peut jouer un rôle important dans l’influence des coûts et de la fiabilité de l’approvisionnement en énergie. Une énergie abordable et facilement accessible est un facteur concurrentiel important sur un marché de matières premières dirigé par la concurrence internationale, et les combustibles et l’électricité achetés peuvent représenter une part importante des coûts totaux de production. La manière dont une entreprise gère son rendement et son intensité énergétiques globaux, sa dépendance à l’égard de différents types d’énergie et sa capacité à accéder à d’autres sources d’énergie peut donc être un facteur important.
Gestion de l’eau et des eaux usées
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Gestion de l’eau
L’eau est un intrant essentiel dans la production de produits chimiques. Elle est principalement utilisée pour le refroidissement, la production de vapeur et la transformation des matières premières. L’augmentation historique à long terme de la rareté et du coût de l’eau, ainsi que les prévisions d’augmentation continue (due à la surconsommation et aux limites d’approvisionnement, lesquelles résultent de la croissance et des déplacements de population, de la pollution et du changement climatique), indiquent l’importance accrue de la gestion de l’eau. La rareté de l’eau peut aboutir à un risque supérieur de perturbation des activités pour les entreprises ayant des opérations à forte intensité en eau, et peut également augmenter les coûts d’approvisionnement en eau et les dépenses en capital. Dans le même temps, la fabrication de produits chimiques peut générer des eaux usées de procédé qui doivent être traitées avant d’être éliminées. Le non-respect des réglementations relatives à la qualité de l’eau peut donner lieu à des coûts d’atténuation et de conformité réglementaire ou à des frais juridiques découlant de litiges. La réduction de l’utilisation et de la consommation d’eau par le biais d’une amélioration de l’efficacité et d’autres stratégies de gestion de l’eau peut permettre de réduire les coûts opérationnels au fil du temps et d’atténuer les répercussions financières des réglementations, des pénuries d’eau et des perturbations des opérations liées à la communauté.
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Gestion de l’eau
La production de minerais et de métaux peut affecter la disponibilité et la qualité des ressources en eau locales. Les entreprises de métaux et d’exploitation minière font face à des risques opérationnels, réglementaires et de réputation en raison de la rareté de l’eau, des coûts d’acquisition de l’eau, des règlements sur les effluents ou la quantité d’eau utilisée et de la concurrence avec les collectivités locales et d’autres industries pour des ressources en eau limitées. Les répercussions associées à la gestion de l’eau peuvent inclure une augmentation des coûts, des dettes et des revenus perdus en raison de l’abaissement ou de la suspension des opérations. La gravité de ces risques peut varier en fonction de la disponibilité de l’eau de la région et de l’environnement réglementaire. Les entreprises de l’industrie peuvent déployer de nouvelles technologies pour gérer les risques associés aux risques liés à l’eau, y compris le dessalage, la recirculation de l’eau et des solutions innovantes pour l’évacuation de l’eau. La réduction de l’utilisation et de la contamination de l’eau peut créer des économies opérationnelles pour les entreprises et baisser leurs coûts d’exploitation.
Gestion des déchets et des matières dangereuses
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Gestion des déchets dangereux
La fabrication de produits chimiques peut générer des déchets de procédé dangereux, y compris, sans toutefois s’y limiter, des métaux lourds, des acides usés, des catalyseurs et le traitement des boues dans les eaux usées. Les entreprises font face à des défis opérationnels et réglementaires dans la gestion des déchets, car certains déchets sont soumis à des réglementations relatives au transport, au traitement, au stockage et à la mise au rebut. Les stratégies de gestion des déchets incluent la production réduite, le traitement efficace et la mise au rebut, ainsi que le recyclage et la récupération, le cas échéant. De telles activités, malgré l’investissement initial nécessaire et les coûts d’opération, peuvent baisser la structure des coûts de l’entreprise à long terme et limiter le risque de coûts liés aux amendes ou aux sanctions réglementaires.
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Gestion des déchets et des matières dangereuses
L’industrie des métaux et de l’exploitation minière génère de gros volumes de déchets de traitement et de fusion des minéraux, y compris les scories et les résidus de mine, dont certains peuvent être dangereux ou chimiquement réactifs. Les résidus de mine peuvent couvrir de grandes zones de terres. Cela peut représenter une menace importante si un éclatement, un effondrement ou une fuite des retenues entraîne un décès ou des dommages aux biens et aux écosystèmes. Les déchets de minéraux sont aussi souvent stockés en fosse, utilisant des mines de surface à ciel ouvert abandonnées. Ledit stockage peut créer le potentiel de contamination des eaux souterraines et pourrait affecter la stabilité des mines actives de la zone. Les entreprises qui réduisent et recyclent les flux de déchets tout en mettant en œuvre des politiques pour gérer les risques associés à l’intégrité des installations de résidus de mine peuvent profiter d’une baisse des risques réglementaires et de litige, des coûts liés aux amendes et des coûts en général. En outre, les résidus de mine peuvent contenir des résidus chimiques dangereux provenant des activités d’extraction et de traitement. La capacité de l’entreprise à gérer l’approvisionnement, le transport, l’utilisation et l’élimination des produits chimiques et des sous-produits de traitement des minerais et des métaux peut réduire les risques associés.
Répercussions écologiques
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Répercussions sur la biodiversité
Le développement, l’exploitation, la fermeture et l’assainissement des mines peuvent avoir de nombreuses répercussions sur la biodiversité, comme l’altération du paysage, l’élimination de la végétation et des répercussions sur la faune. Le drainage rocheux présente un risque particulièrement important : il s’agit d’eau fortement acide, riche en métaux lourds, qui se forme lorsque l’eau de surface et l’eau de sous-surface peu profonde entrent en contact avec le mort-terrain de l’exploitation minière. Cela peut avoir des effets néfastes sur les personnes, les animaux et les plantes. Les répercussions des opérations d’exploitation minière sur la biodiversité peuvent affecter la valorisation des réserves et créer des risques opérationnels. Les caractéristiques environnementales des terres sur lesquelles les réserves se trouvent peuvent accroître les coûts d’extraction en raison de la sensibilisation croissante et de la protection des écosystèmes. Les entreprises peuvent également être confrontées à des obstacles réglementaires ou réputationnels pour accéder aux réserves situées dans des zones écologiquement fragiles. Cela peut impliquer un nouveau statut de protection assigné aux zones dans lesquelles les réserves sont situées. Les entreprises de métaux et d’exploitation minière font face à des risques réglementaires associés à la régénération après la mise hors service d’une mine, selon les exigences réglementaires applicables de restaurer la propriété exploitée conformément à un plan de régénération approuvé au préalable. Des coûts matériels peuvent survenir dans le cadre de l’élimination ou de la couverture des empilements de détritus, du respect des obligations de traitement de l’eau et de démantèlement de l’infrastructure à la fin de sa durée de vie. De plus, les opérations d’exploitation minière continues sont soumises à des lois de protection des espèces menacées. Les entreprises disposant d’un plan de gestion environnementale efficace pour les différentes étapes du cycle de vie du projet peuvent minimiser leurs coûts de conformité et leurs responsabilités juridiques, être confrontées à une moindre résistance lors du développement de nouvelles mines, éviter les retards d’achèvement des projets et éviter les difficultés d’obtention des permis et d’accès aux réserves.
Droits de l’homme et relations communautaires
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Relations communautaires
Les entreprises de fabrication de produits chimiques sont des acteurs économiques importants pour de nombreuses communautés. Elles offrent des possibilités d’emploi et de développement des communautés par le biais des taxes et de la génération de capital. Dans le même temps, les questions de politique environnementale, de santé de la communauté et de sécurité des procédés sont essentielles et ont des implications réglementaires, opérationnelles, financières et de réputation importantes pour les entreprises. Les externalités environnementales, dont les émissions atmosphériques et l’utilisation de l’eau, peuvent affecter la santé des personnes vivant à proximité des installations de produits chimiques sur le long terme. En parallèle, les incidents de sécurité des procédés peuvent représenter des dangers pour la santé et la sécurité des communautés et aboutir à des sanctions réglementaires, à des actions en justice et à des coûts d’atténuation. Par conséquent, les entreprises de fabrication de produits chimiques peuvent tirer des avantages en établissant des liens forts avec les communautés afin d’atténuer les éventuelles perturbations des opérations, réduire le risque réglementaire, conserver les meilleurs employés, réduire le risque de frais juridiques dans le cadre de litiges en cas d’incident de sécurité des procédés et garantir un permis social d’exploitation solide. Les entreprises peuvent adopter diverses stratégies de mobilisation de la communauté, telles que le développement de plans d’engagement de la communauté, l’établissement de codes et de directives pour s’assurer de l’alignement des intérêts de l’organisation avec ceux des communautés voisines, ou encore la réalisation d’évaluation de l’impact pour évaluer les projets et atténuer les éventuels impacts négatifs.
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Sécurité, droits de la personne et droits de la population autochtone
Les entreprises de métaux et d’exploitation minière font face à des risques liés à la communauté supplémentaires lorsqu’elles opèrent dans des zones de conflit ; dans les régions avec des institutions gouvernementales, un état de droit et des lois pour protéger les droits de l’homme faibles ou absentes ; ou dans des régions avec une communauté vulnérable telle que les populations autochtones. Les entreprises qui utilisent de forces de sécurité gouvernementales ou privées pour protéger leurs travailleurs et actifs peuvent volontairement ou involontairement contribuer à des violations des droits de l’homme, y compris l’utilisation d’une force excessive. La population autochtone est souvent la section démographique la plus vulnérable avec des capacités limitées à défendre de ses droits et intérêts uniques. Les entreprises perçues comme contribuant à des violations des droits de l’homme ou qui échouent à respecter les droits des populations autochtones peuvent être affectées en raison de protestations, émeutes ou d’une suspension de permis. Elles pourraient faire face à des coûts considérables associés à la compensation ou aux paiements de règlements, ainsi qu’à des évaluations à la baisse de la valeur de leurs réserves dans ces régions. En l’absence de lois nationales pour répondre à de tels cas, plusieurs instruments internationaux ont été créés pour offrir des directives aux entreprises. Ces instruments incluent l’obtention d’un consentement libre, antérieur et avisé de la part des populations autochtones pour les décisions qui pourraient les affecter. Avec une meilleure sensibilisation, plusieurs pays ont également commencé à mettre en place des lois spécifiques pour protéger les droits des populations autochtones, créant un risque réglementaire accru pour certaines entreprises. -
Relations communautaires
Les installations d’exploitation minière sont fréquemment actives sur de longues périodes, et les entreprises peuvent être impliquées dans plusieurs projets dans une région qui peut être grandement impactée au niveau de la communauté. Les droits et intérêts communautaires peuvent être touchés par les répercussions environnementales et sociales des activités d’exploitation minière, telles que la concurrence pour accéder aux ressources énergétiques et en eau locales, les émissions atmosphériques et dans l’eau, et les déchets provenant de ces activités. Les entreprises d’exploitation minière comptent sur le soutien fréquent des communautés locales pour être en mesure d’obtenir des permis et baux et pour mener à bien leurs activités sans interruption. Les entreprises peuvent subir des répercussions financières défavorables si la communauté interfère, ou si les lobbies gouvernementaux interfèrent, avec les droits d’une entreprise d’exploitation minière en relation avec leur capacité d’accès, de développement et de production des réserves. En plus des préoccupations de la communauté concernant les répercussions directes des projets, la présence d’activités d’exploitation minière peut entraîner des préoccupations socioéconomiques, comme l’éducation, la santé, les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire pour la communauté. Les entreprises de métaux et d’exploitation minière qui sont perçues comme s’engageant dans une maximisation des rentes et comme exploitant les ressources d’un pays ou d’une communauté sans offrir d’avantages socioéconomiques en retour peuvent être exposées à un risque, motivé par le nationalisme des ressources par les communautés et gouvernements d’accueil. Ceci pourrait impliquer l’imposition de taxes ad hoc et des limitations à l’exportation. Les entreprises dans les industries d’extraction peuvent adopter plusieurs stratégies d’engagement communautaire dans leurs activités mondiales afin de gérer les risques et occasions associés aux droits et intérêts de la communauté. Les stratégies sont souvent soutenues par l’intégration de l’engagement de la communauté dans les phases du cycle du projet. Les entreprises commencent à adopter une approche de « valeur partagée » visant à offrir des avantages socioéconomiques clés aux communautés tout en permettant à l’entreprise d’opérer de façon rentable.
Pratiques de travail
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Relations de travail
Les entreprises de métaux et d’exploitation minière sont confrontées à la tension inhérente entre la nécessité de réduire le coût de la main-d’œuvre pour rester concurrentielles et de gérer les ressources humaines pour garantir la performance à long terme. Les conditions de travail associées à l’exploitation des métaux et des minerais sont souvent dangereuses et exigeantes physiquement. Les syndicats jouent un rôle essentiel dans la représentation des intérêts des travailleurs et la gestion des négociations collectives pour obtenir des améliorations des salaires et des conditions de travail. En parallèle, les entreprises de métaux et d’exploitation minière opèrent souvent dans des zones où les droits des travailleurs ne sont pas protégés de manière adéquate. Les nuances des préoccupations au sujet des travailleurs nationaux et internationaux rendent critique la gestion des relations avec la main-d’œuvre, pour les entreprises de métaux et d’exploitation minière. Un conflit avec les travailleurs peut aboutir à des grèves et à d’autres perturbations causant des retards ou des arrêts de production. Ceux-ci entraînent fréquemment à leur tour des pertes de chiffre d’affaires considérables et une atteinte à la réputation. Le stress associé au travail continuel peut avoir une incidence sur la profitabilité à long terme de l’entreprise. Dans le même temps, les résultats positifs d’un engagement efficace de la main-d’œuvre peuvent inclure une amélioration des pratiques de travail et de l’utilisation de la main-d’œuvre, ainsi qu’une réduction des incidents de sécurité, des accidents ou des décès.
Santé et sécurité des employés
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Santé et sécurité des collaborateurs
Les employés travaillant dans les installations de fabrication de produits chimiques sont confrontés à des risques pour la santé et la sécurité en raison de leur exposition à des équipements lourds, à des substances néfastes, à des températures et pressions élevées et à des dangers électriques, entre autres. La création d’une culture de la sécurité efficace est essentielle à l’atténuation proactive des impacts pour la sécurité, lesquels peuvent avoir des conséquences financières, notamment des coûts de soins de santé plus élevés, des litiges et des perturbations des activités. En maintenant un environnement de travail sécurisé et en favorisant une culture de la sécurité, les entreprises peuvent réduire les dépenses liées à la sécurité et éventuellement améliorer la productivité.
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Santé et sécurité des collaborateurs
La sécurité est essentielle dans les opérations d’exploitation minière en raison des conditions de travail souvent dangereuses. L’industrie des métaux et de l’exploitation minière a des taux de mortalité relativement élevés par rapport aux autres industries. Plusieurs dangers associés à l’industrie peuvent provoquer des décès ou des blessures, notamment des accidents routiers, de machines et d’intégrité de la mine. De mauvais dossiers de santé et de sécurité peuvent entraîner des amendes et des sanctions, et une augmentation des coûts de conformité réglementaire provenant d’une surveillance plus stricte. La capacité d’une entreprise à protéger la santé et la sécurité des employés et à créer une culture de la sécurité et du bien-être parmi les employés de tous niveaux peut aider à prévenir les accidents, atténuer les coûts et les temps d’arrêt des opérations et améliorer la productivité des collaborateurs.
Conception de produit et gestion du cycle de vie
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Conception de produit pour l’efficacité pendant la phase d’utilisation
Tandis que la pénurie des ressources croissante et le renforcement des réglementations exigent une amélioration de l’efficacité des matériaux et une réduction de la consommation d’énergie et des émissions, l’industrie des Produits chimiques a avantage à mettre au point des produits qui améliorent l’efficacité client. De la réduction des émissions automobiles à l’optimisation des matériaux, en passant par l’amélioration de la performance de l’isolation des bâtiments, les produits du secteur des produits chimiques peuvent améliorer l’efficacité dans de nombreuses applications. Les entreprises qui élaborent des solutions rentables pour répondre aux besoins des clients en efficacité renforcée peuvent ainsi profiter d’une augmentation des recettes et de la part de marché, d’une meilleure compétitivité et d’un renforcement de la valeur de la marque. -
Sécurité et gérance environnementale des produits chimiques
La sécurité et la gérance des produits sont une question critique pour les entreprises de l’industrie des Produits chimiques. Le potentiel d’impact des produits sur la santé humaine ou sur l’environnement pendant la phase d’utilisation peut influencer la demande du produit et le risque réglementaire, ce qui peut alors affecter les revenus et aboutir à des frais opérationnels plus élevés, à des coûts de conformité réglementaire et à des mesures d’atténuation. Le secteur peut atténuer le risque réglementaire et accroître sa part de marché en développant des approches innovantes pour gérer les impacts potentiels des produits pendant la phase d’utilisation, notamment en développant des produits de remplacement ayant une toxicité moindre. Cela peut contribuer à la valeur pour les actionnaires grâce à une meilleure compétitivité, à une plus grande part de marché, à une réduction des risques réglementaires et à un renforcement de la valeur de la marque. -
Organismes génétiquement modifiés
Certaines entreprises de fabrication de produits chimiques produisent des semences élaborées à l’aide de la technologie des organismes génétiquement modifiés (OGM). La technologie OGM a amélioré le rendement de certaines cultures, dont le maïs et le soja, en modifiant la résistance de la plante aux pesticides et aux herbicides et en améliorant la résistance à la sécheresse, entre autres facteurs. Dans le même temps, dans certaines régions, les consommateurs et les organismes de réglementation ont manifesté leurs préoccupations quant à l’utilisation de la technologie OGM en raison des impacts sanitaires, environnementaux et sociaux perçus de la culture et de la consommation d’OGM. Par conséquent, les entreprises qui emploient cette technologie se retrouvent confrontées à la fois à des débouchés et à des risques commerciaux associés à cette utilisation. L’adoption de la technologie des cultures OGM est considérable aux États-Unis. Dans d’autres régions toutefois, notamment dans l’Union européenne et en Chine, les organismes de réglementation ont mis en œuvre des interdictions, des quotas ou des obligations d’étiquetage sur les produits à base d’OGM. Ces interdictions de produits ou obligations d’étiquetage peuvent entraîner une baisse des recettes ou une augmentation des coûts pour les fabricants, tandis que la perception du public et des organismes de réglementation peut affecter le risque pour la réputation. Ains, les entreprises qui répondent efficacement aux moteurs du marché liés aux produits OGM peuvent atténuer les risques et tirer profit des opportunités.
Éthique des affaires
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Éthique des affaires et transparence
La gestion de l’éthique des affaires et la conservation d’un niveau approprié de transparence dans les paiements aux gouvernements et aux individus sont des questions importantes pour les entreprises d’exploitation minière. Ceci est dû à l’importance des relations gouvernementales dans la capacité des entreprises à mener leurs affaires dans cette industrie et à obtenir un accès aux réserves minières. L’émergence de plusieurs lois et initiatives pour lutter contre la corruption et pour assurer la transparence des paiements crée des mécanismes réglementaires qui permettent de réduire certains risques. Les infractions à ces lois et initiatives peuvent entraîner des coûts ponctuels significatifs ou une augmentation des coûts de conformité en cours, alors qu’une conformité fructueuse de ces réglementations pourrait offrir des occasions de limiter les risques et éviter des résultats négatifs. Les entreprises disposant de réserves ou d’activités significatives dans des pays vulnérables à la corruption pourraient faire face à des risques plus élevés. Les entreprises mettent la pression pour garantir que leurs structures de gouvernance et leurs pratiques commerciales peuvent répondre à la corruption et à la participation volontaire ou non à des paiements ou cadeaux illégaux ou non éthiques à des fonctionnaires ou personnes privées.
Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
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Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
L’industrie des Produits chimiques est confrontée à des réglementations strictes concernant les émissions atmosphériques, les rejets d’eau, la sécurité chimique et la sécurité des procédés, entre autres. L’anticipation et l’adaptation aux évolutions des réglementations, à court terme et à long terme, constituent une question critique pour le secteur, l’évolution des réglementations pouvant avoir une incidence considérable sur la demande en produit, sur les coûts de fabrication et sur la valeur de la marque. Par conséquent, les entreprises ayant défini clairement une stratégie de gestion de l’environnement réglementaire qui aligne la performance de l’entreprise avec les résultats environnementaux durables et tient compte des externalités sociales peuvent bénéficier d’une diminution de l’incertitude réglementaire, d’un renforcement de la valeur de la marque et d’une meilleure compétitivité.
Gestion des risques d’incidents critiques
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Sécurité opérationnelle, préparation et réponse aux situations d’urgence
La santé, la sécurité et la gestion des urgences sont une question critique pour les entreprises de l’industrie des Produits chimiques. Les défaillances techniques, les erreurs humaines ou les facteurs externes tels que le climat peuvent aboutir au rejet accidentel de substances chimiques dans l’environnement dans les installations de transformation ou pendant le stockage et le transport. De plus, la nature combustible des substances chimiques, combinée aux températures et pressions de fonctionnement élevées qui interviennent dans la fabrication, augmente le risque d’explosions, de déversements dangereux ou d’autres situations d’urgence. Ces événements peuvent blesser les travailleurs ou les personnes appartenant aux communautés voisines par le biais du rejet d’émissions atmosphériques et de substances chimiques néfastes, et peuvent également avoir des effets négatifs sur l’environnement. Les entreprises peuvent se retrouver confrontées à des perturbations des opérations, à un endommagement des installations, à une atteinte à la réputation et à une augmentation des coûts de remédiation et de conformité réglementaire en cas d’incident de procédé. Ainsi, une gestion solide de la sécurité des procédés peut réduire le temps d’interruption des opérations, atténuer les coûts et le risque réglementaire et assurer la productivité des collaborateurs.