Comparaison de l’industrie
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Current language: Français (2018)
Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:
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Conteneurs et emballage
L’industrie des Conteneurs et emballages transforme des matières premières, notamment le métal, le plastique, le papier et le verre en produits d’emballage finis ou semi-finis. Les entreprises produisent un large éventail de produits, parmi lesquels : emballages en carton ondulé, conteneurs d’aliments et de boissons, bouteilles de produits ménagers, canettes en aluminium, fûts en acier et autres formes d’emballage. Les entreprises de l’industrie agissent généralement comme des entités interentreprises et nombre d’entre elles exercent des activités dans le monde entier. -
Services de distribution d’eau
Les entreprises de l’industrie de distribution d’eau détiennent et exploitent des systèmes d’alimentation en eau et de traitement des eaux usées (généralement structurés en tant que services publics réglementés), ou fournissent des services d’eau spécialisés opérationnels ou autres pour les propriétaires du système (généralement des activités basées sur le marché). Les systèmes d’alimentation en eau incluent l’approvisionnement, le traitement et la distribution en eau des résidences, commerces et autres entités telles que les gouvernements. Les systèmes d’eaux usées collectent et traitent les eaux usées, y compris les eaux d’égout, les eaux grises, les liquides industriels résiduels et le ruissellement des eaux pluviales, avant de déverser à nouveau les effluents correspondants dans l’environnement.
Questions pertinentes pour les deux Industries (12 de 26)
Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ?
Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.-
Environnement
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3). -
Qualité de l’air
La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte. -
Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application. -
Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques. -
Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes. - Répercussions écologiques
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Capital social
- Droits de l’homme et relations communautaires
- Vie privée des clients
- Sécurité des données
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Accès et caractère abordable
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à assurer un accès étendu à ses produits et services, spécifiquement dans le contexte des marchés et/ou des groupes de population mal desservis. Elle comprend la gestion de problèmes liés aux besoins universels, comme l’accessibilité et le caractère abordable des services de santé, des services financiers, des services publics, de l’éducation, ainsi que des télécommunications. -
Qualité et sécurité des produits
La catégorie aborde les problèmes qui impliquent des caractéristiques non intentionnelles de produits vendus ou de services fournis, qui peuvent créer des risques pour la santé ou la sécurité des utilisateurs finaux. Elle aborde la capacité d’une entreprise à proposer des produits manufacturés et/ou des services qui répondent aux attentes des clients par rapport à leurs caractéristiques sanitaires et sécuritaires. Cela comprend, mais sans s’y limiter, les problèmes impliquant la responsabilité, la gestion des rappels et des retraits du marché, les tests de produits, ainsi que la gestion des produits chimiques / du contenu / des ingrédients des produits. - Bien-être des clients
- Méthodes de vente et étiquetage des produits
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Capital humain
- Pratiques de travail
- Santé et sécurité des employés
- Engagement des employés, diversité et inclusion
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Modèle économique et innovation
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories. -
Résilience du modèle économique
La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques. -
Gestion de la chaîne d’approvisionnement
La catégorie aborde la gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise. Elle aborde les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par les fournisseurs par le biais de leurs activités opérationnelles. Ces problèmes comprennent, mais sans s’y limiter, la responsabilité environnementale, les droits de l’homme, les pratiques de travail, ainsi que l’éthique et la corruption. La gestion peut impliquer le tri, la sélection, la surveillance et l’engagement avec les fournisseurs concernant leurs impacts environnementaux et sociaux. La catégorie n’aborde pas les impacts des facteurs externes (comme le changement climatique et d’autres facteurs environnementaux et sociaux) sur les activités des fournisseurs et/ou sur la disponibilité et la tarification des ressources clés. Tout cela est traité dans une catégorie distincte. -
Approvisionnement en matériaux et efficacité
La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte. -
Impacts physiques du changement climatique
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à gérer les opportunités et les risques associés à l’exposition directe des ressources qu’elle possède ou contrôle et des activités aux impacts physiques réels ou potentiels du changement climatique. Elle englobe les problèmes environnementaux et sociaux qui peuvent découler de perturbations opérationnelles attribuables aux impacts physiques du changement climatique. Elle englobe également les problèmes socio-économiques résultant de l’incapacité des entreprises à intégrer les considérations liées au changement climatique dans les produits et services qu’elles vendent, comme les politiques d’assurance et les hypothèques. La catégorie se rapporte à la capacité de l’entreprise à s’adapter à la fréquence et à la gravité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes, aux changements climatiques, aux risques liés au niveau de la mer, et aux autres impacts physiques attendus du changement climatique. Cette gestion peut impliquer l’amélioration de la résilience des ressources physiques et/ou de l’infrastructure environnante, ainsi que l’intégration de considérations liées au changement climatique dans les activités économiques clés (comme la souscription d’hypothèques et d’assurances, la planification et le développement de projets immobiliers).
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Direction et gouvernance
- Éthique des affaires
- Comportement concurrentiel
- Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
- Gestion des risques d’incidents critiques
- Gestion des risques systémiques
Sujets de divulgation
Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ?
La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.-
Access Standard
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).-
Émissions de gaz à effet de serre
L’industrie des Conteneurs et emballages génère des émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (Champ d’application 1) en raison de la combustion de combustibles fossiles dans les procédés de fabrication et de cogénération. Les émissions de GES peuvent générer des coûts de conformité réglementaire ou des sanctions et des risques opérationnels pour les entreprises de l’industrie. Toutefois, les impacts financiers qui en découlent sont variables, en fonction de l’amplitude des émissions et des réglementations sur les émissions en vigueur. L’industrie peut être soumise à des réglementations de plus en plus strictes, les nations cherchant à limiter ou réduire les émissions. Les entreprises qui gèrent leurs émissions de GES de manière rentable grâce à un meilleur rendement énergétique, à l’utilisation de combustibles de remplacement ou à des améliorations des procédés de fabrication peuvent bénéficier d’économies opérationnelles accrues et d’un risque réglementaire amoindri, entre autres avantages financiers.
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Qualité de l’air
La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte.-
Qualité de l’air
En plus des gaz à effet de serre (GES), la fabrication des conteneurs et emballages peut générer des émissions atmosphériques, notamment, sans toutefois s’y limiter, des dioxydes de soufre (SOx), des oxydes d’azote (NOx) et des particules en suspension (PM). Comme avec les GES, ces émissions découlent généralement de la combustion des carburants pour produire de l’énergie. Par rapport aux autres secteurs, l’industrie des Conteneurs et emballages est une source importante de certaines de ces émissions. Les entreprises sont confrontées à des coûts opérationnels, des coûts de conformité réglementaire, des sanctions réglementaires en cas de non-conformité et des dépenses en capital associées à la gestion des émissions, tandis que les impacts financiers associés varient en fonction de l’amplitude des émissions et des réglementations en vigueur. Ainsi, une gestion active de cette question par le biais d’améliorations des procédés techniques ou d’autres stratégies peut atténuer ces impacts, tout en améliorant les performances financières et en renforçant la valeur de la marque.
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.-
Gestion de l’énergie
La fabrication de conteneurs et emballages nécessite une haute intensité énergétique. L’énergie est utilisée pour alimenter des unités de transformation, des centrales de cogénération, des machines et des installations hors fabrication. Le type d’énergie utilisée, l’amplitude de la consommation et les stratégies de gestion de l’énergie dépendent du type de produits fabriqués. En général, les combustibles fossiles tels que le gaz naturel et la biomasse constituent la forme prédominante d’énergie utilisée, bien que l’électricité achetée puisse également représenter une partie non négligeable. Par conséquent, les achats d’énergie peuvent représenter une partie importante des coûts de production. Le bouquet énergétique d’une entreprise peut inclure l’énergie générée sur place, l’électricité du réseau achetée et les combustibles fossiles, ainsi que les énergies renouvelables et alternatives. Les compromis associés à l’utilisation de ces sources d’énergie incluent le coût, la fiabilité de l’alimentation, l’utilisation d’eau et les émissions atmosphériques associées, ainsi que le risque et la conformité réglementaires. Ainsi, les décisions d’une entreprise en matière d’intensité énergétique et d’approvisionnement en énergie peuvent affecter ses économies opérationnelles et son profil de risque au fil du temps.
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Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.-
Gestion de l’eau
La fabrication des conteneurs et emballages nécessite de l’eau à diverses étapes de la production, notamment la transformation des matières premières, le refroidissement des procédés et la production de vapeur dans les centrales de cogénération situées sur place. L’augmentation historique à long terme de la rareté et du coût de l’eau, ainsi que les prévisions d’augmentation continue (due à la surconsommation et aux limites d’approvisionnement, lesquelles résultent de la croissance et des déplacements de population, de la pollution et du changement climatique), indiquent l’importance accrue de la gestion de l’eau. La rareté de l’eau peut aboutir à un risque supérieur de perturbation des activités pour les entreprises ayant des opérations à forte intensité en eau, et peut également augmenter les coûts d’approvisionnement en eau et les dépenses en capital. Dans le même temps, la fabrication des conteneurs et emballages peut générer des eaux usées de procédé qui doivent être traitées avant d’être éliminées. Le non-respect des réglementations relatives à la qualité de l’eau peut donner lieu à des coûts d’atténuation et de conformité réglementaire ou à des frais juridiques découlant de litiges. La réduction de l’utilisation et de la consommation d’eau par le biais d’une amélioration de l’efficacité et d’autres stratégies de gestion de l’eau peut permettre de réduire les coûts opérationnels au fil du temps et d’atténuer les répercussions financières des réglementations, des pénuries d’eau et des perturbations des opérations liées à la communauté.
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Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.-
Gestion des déchets
La fabrication de conteneurs et emballages peut générer des déchets de procédé dangereux, y compris, sans toutefois s’y limiter, des métaux lourds, des acides usés, des catalyseurs et le traitement des boues dans les eaux usées. Les entreprises font face à des défis opérationnels et réglementaires dans la gestion des déchets, car certains déchets sont soumis à des réglementations relatives au transport, au traitement, au stockage et à la mise au rebut. Les stratégies de gestion des déchets incluent la production réduite, le traitement efficace et la mise au rebut, ainsi que le recyclage et la récupération, le cas échéant. De telles activités, malgré l’investissement initial nécessaire et les coûts d’opération, peuvent baisser la structure des coûts de l’entreprise à long terme et limiter le risque de coûts liés aux amendes ou aux sanctions réglementaires.
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Accès et caractère abordable
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à assurer un accès étendu à ses produits et services, spécifiquement dans le contexte des marchés et/ou des groupes de population mal desservis. Elle comprend la gestion de problèmes liés aux besoins universels, comme l’accessibilité et le caractère abordable des services de santé, des services financiers, des services publics, de l’éducation, ainsi que des télécommunications.None -
Qualité et sécurité des produits
La catégorie aborde les problèmes qui impliquent des caractéristiques non intentionnelles de produits vendus ou de services fournis, qui peuvent créer des risques pour la santé ou la sécurité des utilisateurs finaux. Elle aborde la capacité d’une entreprise à proposer des produits manufacturés et/ou des services qui répondent aux attentes des clients par rapport à leurs caractéristiques sanitaires et sécuritaires. Cela comprend, mais sans s’y limiter, les problèmes impliquant la responsabilité, la gestion des rappels et des retraits du marché, les tests de produits, ainsi que la gestion des produits chimiques / du contenu / des ingrédients des produits.-
Sécurité des produits
La sécurité des produits des conteneurs et emballages représente un facteur critique pour l’industrie, car de nombreux produits sont utilisés dans des applications grand public, notamment dans les industries des aliments et de la santé. Les aspects de la sécurité des emballages incluent les dangers physiques et la présence de substances chimiques. En cas d’incident de sécurité des produits, les produits peuvent être rappelés ou nécessiter une reconception, ce qui peut augmenter les coûts pour le fabricant et ainsi réduire les revenus et nuire à la valeur de la marque. Par conséquent, les entreprises qui gèrent de façon proactive leurs risques de sécurité des produits peuvent améliorer la réputation de leur marque et réduire le risque de répercussions financières négatives.
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.-
Gestion du cycle de vie des produits
Plusieurs occasions et défis associés aux impacts environnementaux potentiels des produits tout au long du cycle de vie se présentent aux entreprises du secteur des conteneurs et des emballages. Il est important pour les fabricants de concevoir des produits ayant des impacts environnementaux réduits en phase d’utilisation et en fin de vie. La demande en emballages produits avec des produits chimiques sûrs et utilisant des matériaux recyclés et renouvelables est croissante, ainsi que la demande en produits recyclables, réutilisables et compostables. Bien que l’impact des produits sur le cycle de vie dépende largement de leur utilisation et de leur élimination, les entreprises capables d’optimiser efficacement ces attributs pendant la phase de conception peuvent en tirer un avantage concurrentiel.
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Résilience du modèle économique
La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques.None -
Gestion de la chaîne d’approvisionnement
La catégorie aborde la gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise. Elle aborde les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par les fournisseurs par le biais de leurs activités opérationnelles. Ces problèmes comprennent, mais sans s’y limiter, la responsabilité environnementale, les droits de l’homme, les pratiques de travail, ainsi que l’éthique et la corruption. La gestion peut impliquer le tri, la sélection, la surveillance et l’engagement avec les fournisseurs concernant leurs impacts environnementaux et sociaux. La catégorie n’aborde pas les impacts des facteurs externes (comme le changement climatique et d’autres facteurs environnementaux et sociaux) sur les activités des fournisseurs et/ou sur la disponibilité et la tarification des ressources clés. Tout cela est traité dans une catégorie distincte.-
Gestion de la chaîne d’approvisionnement
La fabrication des conteneurs et emballages utilise de grandes quantités de matières premières, notamment de la fibre de bois et de l’aluminium. La production durable de ces matières est un aspect important pour la chaîne d’approvisionnement des entreprises de l’industrie, car des impacts négatifs pour l’environnement pourraient augmenter le coût des matériaux et affecter la valeur de la marque des entreprises du secteur des conteneurs et emballages. Pour atténuer ces risques, les entreprises peuvent mettre en œuvre des pratiques de vérification de la chaîne d’approvisionnement et appliquer des normes tierces dans les opérations internes et avec les fournisseurs pour garantir que les matériaux qu’elles obtiennent sont produits de manière durable. De plus, ces actions peuvent accroître la valeur de la marque et répondre aux demandes des clients en produits d’emballages produits de manière durable, ce qui permet d’accéder à de nouveaux marchés et à de nouvelles possibilités de croissance.
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Approvisionnement en matériaux et efficacité
La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte.None -
Impacts physiques du changement climatique
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à gérer les opportunités et les risques associés à l’exposition directe des ressources qu’elle possède ou contrôle et des activités aux impacts physiques réels ou potentiels du changement climatique. Elle englobe les problèmes environnementaux et sociaux qui peuvent découler de perturbations opérationnelles attribuables aux impacts physiques du changement climatique. Elle englobe également les problèmes socio-économiques résultant de l’incapacité des entreprises à intégrer les considérations liées au changement climatique dans les produits et services qu’elles vendent, comme les politiques d’assurance et les hypothèques. La catégorie se rapporte à la capacité de l’entreprise à s’adapter à la fréquence et à la gravité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes, aux changements climatiques, aux risques liés au niveau de la mer, et aux autres impacts physiques attendus du changement climatique. Cette gestion peut impliquer l’amélioration de la résilience des ressources physiques et/ou de l’infrastructure environnante, ainsi que l’intégration de considérations liées au changement climatique dans les activités économiques clés (comme la souscription d’hypothèques et d’assurances, la planification et le développement de projets immobiliers).None
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Access Standard
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Émissions de GES
La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).None -
Qualité de l’air
La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte.None -
Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.-
Gestion de l’énergie
Les entreprises de l’industrie des services de distribution d’eau nécessitent des intrants énergétiques conséquents pour le retrait, le transport, le traitement et la distribution ou le déversement de l’eau potable et d’eaux usées. Les coûts opérationnels du service sont directement liés à l’utilisation énergétique, qui est généralement le coût opérationnel le plus élevé de l’entreprise après l’approvisionnement en eau, en produits chimiques et en main-d’œuvre. L’électricité du réseau approvisionnée est l’intrant énergétique le plus commun. Dans des lieux plus isolés, la production sur site est utilisée pour alimenter les équipements. Une utilisation inefficace de l’électricité du réseau approvisionnée crée des effets externes sur l’environnement, tels que des émissions de gaz à effet de serre de Champ d’application 2. Les réglementations qui répondent aux préoccupations environnementales sont susceptibles d’affecter le futur bouquet énergétique du réseau, entraînant des augmentations de prix. En outre, le changement climatique devrait également affecter la fiabilité du réseau, et la disponibilité des ressources en eau. En conséquence, l’intensité énergétique des services d’eau est susceptible d’augmenter dans le futur alors que les sources d’eau deviennent de plus en plus difficiles d’accès. Un traitement alternatif de l’eau, tel que le recyclage ou le dessalement, peut également nécessiter plus d’énergie. Avec les décisions prises à propos de l’utilisation de carburants de substitution, de l’énergie renouvelable et de la production d’électricité sur site, l’efficacité énergétique peut jouer un rôle important dans l’influence sur les coûts comme sur la fiabilité des approvisionnements en énergie.
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Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.-
Efficacité du réseau de distribution
Les services d’eau développent, conservent et exploitent des réseaux d’infrastructures complexes interconnectés qui incluent des conduites, canaux, réservoirs et stations de pompage coûteux. Des volumes conséquents d’eau sont perdus dans le réseau de distribution (appelés « les eaux non comptabilisées », car il s’agit d’un volume d’eau distribué qui n’est pas comptabilisé dans les factures du client). Cette eau est principalement perdue en raison de défaillances et inefficacités de l’infrastructure, telles que des fuites dans les conduites et les connexions de service. Les pertes d’eau non comptabilisée peuvent affecter négativement les performances financières, augmenter les tarifs du client et gaspiller de l’eau et autres ressources telles que l’énergie et les produits chimiques de traitement. Réciproquement, des améliorations des infrastructures et des processus opérationnels peuvent limiter les pertes non comptabilisées, affecter positivement les revenus et potentiellement réduire les coûts. Des dépenses de maintenance et opérationnelles ou des dépenses en capital gérées de manière efficace pour les systèmes de distribution, principalement la réparation, la rénovation ou le remplacement des conduites et des connexions de services, peuvent améliorer la valeur de l’entreprise et fournir des rendements accrus sur les investissements. -
Gestion de la qualité de l’effluent
Les installations de traitement de l’eau et des eaux usées produisent des effluents qui engendrent de potentiels risques environnementaux et pour la santé humaine. Les effluents incluent des résidus et solides qui sont formés à partir des produits chimiques utilisés dans le processus de traitement et des contaminants retirés des intrants d’eau brute ou d’eaux usées. Les effluents traités sont déversés depuis les installations dans les eaux de surface ou pompés dans les eaux souterraines. Les répercussions environnementales potentielles varient selon le processus de traitement et de mise au rebut. En outre, les consommateurs et régulateurs sont de plus en plus préoccupés par les substances comprenant des produits chimiques qui perturbent le système endocrinien (EDC), qui ne sont généralement pas pris en compte par les installations de traitement des eaux usées. En conséquence aux risques environnementaux associés aux effluents, les installations de traitement sont soumises à des réglementations environnementales étendues prévues pour contrôler et surveiller leurs répercussions. Alors que la surveillance du public et réglementaire de la qualité des effluents augmente en même temps que les préoccupations concernant les substances d’intérêt nouveau, les entreprises devront innover et garantir que les effluents ne sont pas nocifs pour l’environnement ou la santé humaine. Les déversements d’effluents qui dépassent les limites maximales peuvent entraîner des sanctions réglementaires conséquentes et des épisodes fréquents peuvent mettre en péril le permis d’exploitation social d’une entreprise. Les entreprises peuvent activement gérer les répercussions financières par le biais de la planification, de l’entretien et de l’exploitation de l’infrastructure et de l’équipement, ainsi que par le déploiement d’une main-d’œuvre formée de manière adéquate et expérimentée.
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Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.None -
Accès et caractère abordable
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à assurer un accès étendu à ses produits et services, spécifiquement dans le contexte des marchés et/ou des groupes de population mal desservis. Elle comprend la gestion de problèmes liés aux besoins universels, comme l’accessibilité et le caractère abordable des services de santé, des services financiers, des services publics, de l’éducation, ainsi que des télécommunications.-
Accessibilité et accès à l’eau
Un accès fiable à une eau propre est généralement perçu comme un droit de l’homme fondamental. Des prix raisonnables et abordables sont une composante de ce droit. Ainsi, la structuration des tarifs de l’eau d’une manière que la communauté considère comme juste est importante pour la valeur des entreprises de services de distribution d’eau. Les entreprises qui sont en mesure de travailler avec les régulateurs afin de mettre en place des structures tarifaires qui augmentent les niveaux d’acceptation de la communauté sont susceptibles de créer une stabilité financière accrue et de réaliser potentiellement des occasions de croissance, notamment compte tenu de la nature insuffisante des infrastructures d’eau dans la plupart des régions du monde. Les services d’eau qui utilisent des mécanismes de tarification qui inhibe l’accès à l’eau, ou qui sont trop coûteux pour les populations à faibles revenus, peuvent connaître l’opposition de la communauté. Les entreprises doivent garantir des prix et un accès justes, ainsi que des tarifs qui peuvent financer de manière adéquate les infrastructures sur le long terme, fournir une eau potable sécurisée et un traitement des eaux usées adéquat, et collecter un rendement approprié sur le capital.
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Qualité et sécurité des produits
La catégorie aborde les problèmes qui impliquent des caractéristiques non intentionnelles de produits vendus ou de services fournis, qui peuvent créer des risques pour la santé ou la sécurité des utilisateurs finaux. Elle aborde la capacité d’une entreprise à proposer des produits manufacturés et/ou des services qui répondent aux attentes des clients par rapport à leurs caractéristiques sanitaires et sécuritaires. Cela comprend, mais sans s’y limiter, les problèmes impliquant la responsabilité, la gestion des rappels et des retraits du marché, les tests de produits, ainsi que la gestion des produits chimiques / du contenu / des ingrédients des produits.-
Qualité de l’eau potable
Les entreprises de l’industrie doivent s’assurer que l’eau est conforme aux réglementations, s’aligne aux attentes du client et est délivrée de manière fiable. Afin de protéger la santé humaine et de sauvegarder la valeur de l’entreprise, les entreprises doivent protéger les sources d’eau contre la contamination, qui peut réduire les processus de traitement et les coûts. Des processus de traitement complets sont conçus, développés et entretenus pour se conformer aux standards de qualité des eaux, alors que l’eau finale est surveillée régulièrement pour sa conformité et sa sécurité. Les événements naturels, tels que les incendies forestiers et les inondations, peuvent également affecter la qualité des sources d’eau. Dans l’ensemble, les entreprises investissent des ressources importantes afin de délivrer de manière constante une eau potable sécurisée aux clients. Une incapacité à fournir une eau de qualité adéquate peut entraîner des amendes réglementaires, de litiges, une augmentation des coûts opérationnels ou des dépenses en capital, des risques pour la réputation et une saisie des actifs ou du commerce.
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.None -
Résilience du modèle économique
La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques.-
Efficacité dans les utilisations finales
L’efficacité et la conservation de l’eau au niveau du client, que ce soit le produit d’un mandat gouvernemental, de la conscience environnementale ou de tendances démographiques, sont de plus en plus importantes pour la disponibilité des ressources à long terme et la performance financière du secteur de l’approvisionnement en eau de l’industrie. Le sujet de l’efficacité dans les utilisations finales répond à la manière dont les services travaillent avec les régulateurs pour limiter les déclins de revenus dans le contexte d’une augmentation du besoin en efficacité des ressources. Les mécanismes d’efficacité hydrique, y compris le découplage des taux, peuvent garantir que les revenus d’un service peuvent couvrir de manière adéquate ses coûts fixes et fournir les niveaux souhaités de rendements indépendamment du volume des ventes, tout en sensibilisant simultanément les clients pour la conservation de l’eau. Les mécanismes d’efficacité peuvent mieux aligner les incitations économiques de l’entité avec les intérêts environnementaux et sociaux, y compris l’efficacité des ressources, des taux plus bas et une augmentation des investissements en capital dans les infrastructures. Les services d’eau sont en mesure de gérer leur exposition aux répercussions des mécanismes de tarification par le biais des relations réglementaires positives, des cas de taux à long terme qui intègrent l’efficacité, et l’exécution de manière forte des stratégies d’efficacité.
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Gestion de la chaîne d’approvisionnement
La catégorie aborde la gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise. Elle aborde les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par les fournisseurs par le biais de leurs activités opérationnelles. Ces problèmes comprennent, mais sans s’y limiter, la responsabilité environnementale, les droits de l’homme, les pratiques de travail, ainsi que l’éthique et la corruption. La gestion peut impliquer le tri, la sélection, la surveillance et l’engagement avec les fournisseurs concernant leurs impacts environnementaux et sociaux. La catégorie n’aborde pas les impacts des facteurs externes (comme le changement climatique et d’autres facteurs environnementaux et sociaux) sur les activités des fournisseurs et/ou sur la disponibilité et la tarification des ressources clés. Tout cela est traité dans une catégorie distincte.None -
Approvisionnement en matériaux et efficacité
La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte.-
Résistance de l’approvisionnement en eau
Les systèmes d’approvisionnement en eau obtiennent de l’eau à partir de sources souterraines et des eaux de surface. Les sources en eau peuvent soit être accessibles directement ou achetées chez un tiers, la plupart du temps une entité gouvernementale. La pénurie en eau, la contamination des sources d’eau, les défaillances d’infrastructures, la concurrence des utilisateurs et une surconsommation par les clients sont tous des facteurs qui peuvent mettre en péril l’accès suffisant à des sources d’eau. Ces problèmes, combinés avec un risque accru de conditions extrêmes et de sécheresses fréquentes en raison du changement climatique, peuvent entraîner des approvisionnements inadéquats ou des limitations mandatées en eau. Les répercussions financières associées peuvent se manifester de différentes façons, selon la structure tarifaire, mais sont plus susceptibles d’affecter la valeur de l’entreprise avec une diminution des revenus. Les défis liés à l’approvisionnement en eau peuvent également entraîner une augmentation du prix d’achat de l’eau, qui pourrait contribuer à des coûts opérationnels plus élevés. Des défaillances d’infrastructures critiques telles que les aqueducs et les canaux, qui pourraient provenir d’événements comme les tremblements de terre, sont capables de présenter des risques catastrophiques pour les clients des systèmes d’approvisionnement en eau et pourraient infliger des conséquences financières sans précédent. Les entreprises sont en mesure de limiter les risques liés à l’approvisionnement en eau (et les risques financiers qui en découlent) par la diversification des sources d’eau, les niveaux de retrait durables, les améliorations technologiques et des infrastructures, la planification des éventualités, les relations positives avec les régulateurs et autres utilisateurs majeurs, ainsi que les structures tarifaires.
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Impacts physiques du changement climatique
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à gérer les opportunités et les risques associés à l’exposition directe des ressources qu’elle possède ou contrôle et des activités aux impacts physiques réels ou potentiels du changement climatique. Elle englobe les problèmes environnementaux et sociaux qui peuvent découler de perturbations opérationnelles attribuables aux impacts physiques du changement climatique. Elle englobe également les problèmes socio-économiques résultant de l’incapacité des entreprises à intégrer les considérations liées au changement climatique dans les produits et services qu’elles vendent, comme les politiques d’assurance et les hypothèques. La catégorie se rapporte à la capacité de l’entreprise à s’adapter à la fréquence et à la gravité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes, aux changements climatiques, aux risques liés au niveau de la mer, et aux autres impacts physiques attendus du changement climatique. Cette gestion peut impliquer l’amélioration de la résilience des ressources physiques et/ou de l’infrastructure environnante, ainsi que l’intégration de considérations liées au changement climatique dans les activités économiques clés (comme la souscription d’hypothèques et d’assurances, la planification et le développement de projets immobiliers).-
Résistance du réseau et répercussions du changement climatique
Le changement climatique est susceptible de créer des incertitudes commerciales pour les systèmes d’approvisionnement en eau et les systèmes d’eaux usées en raison des répercussions potentielles sur les infrastructures et les opérations. Le changement climatique peut entraîner une augmentation du stress hydrique, des événements météorologiques graves plus fréquents, une réduction de la qualité de l’eau et une augmentation des niveaux de la mer qui pourraient nuire aux actifs du service et à sa capacité d’exploitation. L’approvisionnement en eau et la mise au rebut des eaux usées sont des services de base pour lesquels il est important de maintenir une continuité. L’augmentation de la fréquence et de la gravité des tempêtes met en péril les installations de traitement des eaux et eaux usées, et peut affecter la continuité des services. Des précipitations intenses peuvent entraîner des volumes d’égout qui dépassent la capacité des installations de traitement, contribuant à la libération d’effluents non traités. La minimisation actuelle et future des risques de perturbations du service et la qualité inadéquate du service peuvent nécessiter des dépenses en capital supplémentaires et des dépenses opérationnelles. Alors que le changement climatique entraîne une probabilité plus élevée d’événements météorologiques extrêmes, les entreprises qui répondent à ces risques par le biais de redondances et d’une planification stratégique seront plus en mesure de servir les clients et de protéger la valeur de l’actionnaire.
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Catégorie des problématiques générales
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Conteneurs et emballage
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Services de distribution d’eau
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Émissions de GES
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Émissions de gaz à effet de serre
L’industrie des Conteneurs et emballages génère des émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (Champ d’application 1) en raison de la combustion de combustibles fossiles dans les procédés de fabrication et de cogénération. Les émissions de GES peuvent générer des coûts de conformité réglementaire ou des sanctions et des risques opérationnels pour les entreprises de l’industrie. Toutefois, les impacts financiers qui en découlent sont variables, en fonction de l’amplitude des émissions et des réglementations sur les émissions en vigueur. L’industrie peut être soumise à des réglementations de plus en plus strictes, les nations cherchant à limiter ou réduire les émissions. Les entreprises qui gèrent leurs émissions de GES de manière rentable grâce à un meilleur rendement énergétique, à l’utilisation de combustibles de remplacement ou à des améliorations des procédés de fabrication peuvent bénéficier d’économies opérationnelles accrues et d’un risque réglementaire amoindri, entre autres avantages financiers.
Qualité de l’air
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Qualité de l’air
En plus des gaz à effet de serre (GES), la fabrication des conteneurs et emballages peut générer des émissions atmosphériques, notamment, sans toutefois s’y limiter, des dioxydes de soufre (SOx), des oxydes d’azote (NOx) et des particules en suspension (PM). Comme avec les GES, ces émissions découlent généralement de la combustion des carburants pour produire de l’énergie. Par rapport aux autres secteurs, l’industrie des Conteneurs et emballages est une source importante de certaines de ces émissions. Les entreprises sont confrontées à des coûts opérationnels, des coûts de conformité réglementaire, des sanctions réglementaires en cas de non-conformité et des dépenses en capital associées à la gestion des émissions, tandis que les impacts financiers associés varient en fonction de l’amplitude des émissions et des réglementations en vigueur. Ainsi, une gestion active de cette question par le biais d’améliorations des procédés techniques ou d’autres stratégies peut atténuer ces impacts, tout en améliorant les performances financières et en renforçant la valeur de la marque.
Gestion de l’énergie
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Gestion de l’énergie
La fabrication de conteneurs et emballages nécessite une haute intensité énergétique. L’énergie est utilisée pour alimenter des unités de transformation, des centrales de cogénération, des machines et des installations hors fabrication. Le type d’énergie utilisée, l’amplitude de la consommation et les stratégies de gestion de l’énergie dépendent du type de produits fabriqués. En général, les combustibles fossiles tels que le gaz naturel et la biomasse constituent la forme prédominante d’énergie utilisée, bien que l’électricité achetée puisse également représenter une partie non négligeable. Par conséquent, les achats d’énergie peuvent représenter une partie importante des coûts de production. Le bouquet énergétique d’une entreprise peut inclure l’énergie générée sur place, l’électricité du réseau achetée et les combustibles fossiles, ainsi que les énergies renouvelables et alternatives. Les compromis associés à l’utilisation de ces sources d’énergie incluent le coût, la fiabilité de l’alimentation, l’utilisation d’eau et les émissions atmosphériques associées, ainsi que le risque et la conformité réglementaires. Ainsi, les décisions d’une entreprise en matière d’intensité énergétique et d’approvisionnement en énergie peuvent affecter ses économies opérationnelles et son profil de risque au fil du temps.
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Gestion de l’énergie
Les entreprises de l’industrie des services de distribution d’eau nécessitent des intrants énergétiques conséquents pour le retrait, le transport, le traitement et la distribution ou le déversement de l’eau potable et d’eaux usées. Les coûts opérationnels du service sont directement liés à l’utilisation énergétique, qui est généralement le coût opérationnel le plus élevé de l’entreprise après l’approvisionnement en eau, en produits chimiques et en main-d’œuvre. L’électricité du réseau approvisionnée est l’intrant énergétique le plus commun. Dans des lieux plus isolés, la production sur site est utilisée pour alimenter les équipements. Une utilisation inefficace de l’électricité du réseau approvisionnée crée des effets externes sur l’environnement, tels que des émissions de gaz à effet de serre de Champ d’application 2. Les réglementations qui répondent aux préoccupations environnementales sont susceptibles d’affecter le futur bouquet énergétique du réseau, entraînant des augmentations de prix. En outre, le changement climatique devrait également affecter la fiabilité du réseau, et la disponibilité des ressources en eau. En conséquence, l’intensité énergétique des services d’eau est susceptible d’augmenter dans le futur alors que les sources d’eau deviennent de plus en plus difficiles d’accès. Un traitement alternatif de l’eau, tel que le recyclage ou le dessalement, peut également nécessiter plus d’énergie. Avec les décisions prises à propos de l’utilisation de carburants de substitution, de l’énergie renouvelable et de la production d’électricité sur site, l’efficacité énergétique peut jouer un rôle important dans l’influence sur les coûts comme sur la fiabilité des approvisionnements en énergie.
Gestion de l’eau et des eaux usées
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Gestion de l’eau
La fabrication des conteneurs et emballages nécessite de l’eau à diverses étapes de la production, notamment la transformation des matières premières, le refroidissement des procédés et la production de vapeur dans les centrales de cogénération situées sur place. L’augmentation historique à long terme de la rareté et du coût de l’eau, ainsi que les prévisions d’augmentation continue (due à la surconsommation et aux limites d’approvisionnement, lesquelles résultent de la croissance et des déplacements de population, de la pollution et du changement climatique), indiquent l’importance accrue de la gestion de l’eau. La rareté de l’eau peut aboutir à un risque supérieur de perturbation des activités pour les entreprises ayant des opérations à forte intensité en eau, et peut également augmenter les coûts d’approvisionnement en eau et les dépenses en capital. Dans le même temps, la fabrication des conteneurs et emballages peut générer des eaux usées de procédé qui doivent être traitées avant d’être éliminées. Le non-respect des réglementations relatives à la qualité de l’eau peut donner lieu à des coûts d’atténuation et de conformité réglementaire ou à des frais juridiques découlant de litiges. La réduction de l’utilisation et de la consommation d’eau par le biais d’une amélioration de l’efficacité et d’autres stratégies de gestion de l’eau peut permettre de réduire les coûts opérationnels au fil du temps et d’atténuer les répercussions financières des réglementations, des pénuries d’eau et des perturbations des opérations liées à la communauté.
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Efficacité du réseau de distribution
Les services d’eau développent, conservent et exploitent des réseaux d’infrastructures complexes interconnectés qui incluent des conduites, canaux, réservoirs et stations de pompage coûteux. Des volumes conséquents d’eau sont perdus dans le réseau de distribution (appelés « les eaux non comptabilisées », car il s’agit d’un volume d’eau distribué qui n’est pas comptabilisé dans les factures du client). Cette eau est principalement perdue en raison de défaillances et inefficacités de l’infrastructure, telles que des fuites dans les conduites et les connexions de service. Les pertes d’eau non comptabilisée peuvent affecter négativement les performances financières, augmenter les tarifs du client et gaspiller de l’eau et autres ressources telles que l’énergie et les produits chimiques de traitement. Réciproquement, des améliorations des infrastructures et des processus opérationnels peuvent limiter les pertes non comptabilisées, affecter positivement les revenus et potentiellement réduire les coûts. Des dépenses de maintenance et opérationnelles ou des dépenses en capital gérées de manière efficace pour les systèmes de distribution, principalement la réparation, la rénovation ou le remplacement des conduites et des connexions de services, peuvent améliorer la valeur de l’entreprise et fournir des rendements accrus sur les investissements. -
Gestion de la qualité de l’effluent
Les installations de traitement de l’eau et des eaux usées produisent des effluents qui engendrent de potentiels risques environnementaux et pour la santé humaine. Les effluents incluent des résidus et solides qui sont formés à partir des produits chimiques utilisés dans le processus de traitement et des contaminants retirés des intrants d’eau brute ou d’eaux usées. Les effluents traités sont déversés depuis les installations dans les eaux de surface ou pompés dans les eaux souterraines. Les répercussions environnementales potentielles varient selon le processus de traitement et de mise au rebut. En outre, les consommateurs et régulateurs sont de plus en plus préoccupés par les substances comprenant des produits chimiques qui perturbent le système endocrinien (EDC), qui ne sont généralement pas pris en compte par les installations de traitement des eaux usées. En conséquence aux risques environnementaux associés aux effluents, les installations de traitement sont soumises à des réglementations environnementales étendues prévues pour contrôler et surveiller leurs répercussions. Alors que la surveillance du public et réglementaire de la qualité des effluents augmente en même temps que les préoccupations concernant les substances d’intérêt nouveau, les entreprises devront innover et garantir que les effluents ne sont pas nocifs pour l’environnement ou la santé humaine. Les déversements d’effluents qui dépassent les limites maximales peuvent entraîner des sanctions réglementaires conséquentes et des épisodes fréquents peuvent mettre en péril le permis d’exploitation social d’une entreprise. Les entreprises peuvent activement gérer les répercussions financières par le biais de la planification, de l’entretien et de l’exploitation de l’infrastructure et de l’équipement, ainsi que par le déploiement d’une main-d’œuvre formée de manière adéquate et expérimentée.
Gestion des déchets et des matières dangereuses
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Gestion des déchets
La fabrication de conteneurs et emballages peut générer des déchets de procédé dangereux, y compris, sans toutefois s’y limiter, des métaux lourds, des acides usés, des catalyseurs et le traitement des boues dans les eaux usées. Les entreprises font face à des défis opérationnels et réglementaires dans la gestion des déchets, car certains déchets sont soumis à des réglementations relatives au transport, au traitement, au stockage et à la mise au rebut. Les stratégies de gestion des déchets incluent la production réduite, le traitement efficace et la mise au rebut, ainsi que le recyclage et la récupération, le cas échéant. De telles activités, malgré l’investissement initial nécessaire et les coûts d’opération, peuvent baisser la structure des coûts de l’entreprise à long terme et limiter le risque de coûts liés aux amendes ou aux sanctions réglementaires.
Accès et caractère abordable
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Accessibilité et accès à l’eau
Un accès fiable à une eau propre est généralement perçu comme un droit de l’homme fondamental. Des prix raisonnables et abordables sont une composante de ce droit. Ainsi, la structuration des tarifs de l’eau d’une manière que la communauté considère comme juste est importante pour la valeur des entreprises de services de distribution d’eau. Les entreprises qui sont en mesure de travailler avec les régulateurs afin de mettre en place des structures tarifaires qui augmentent les niveaux d’acceptation de la communauté sont susceptibles de créer une stabilité financière accrue et de réaliser potentiellement des occasions de croissance, notamment compte tenu de la nature insuffisante des infrastructures d’eau dans la plupart des régions du monde. Les services d’eau qui utilisent des mécanismes de tarification qui inhibe l’accès à l’eau, ou qui sont trop coûteux pour les populations à faibles revenus, peuvent connaître l’opposition de la communauté. Les entreprises doivent garantir des prix et un accès justes, ainsi que des tarifs qui peuvent financer de manière adéquate les infrastructures sur le long terme, fournir une eau potable sécurisée et un traitement des eaux usées adéquat, et collecter un rendement approprié sur le capital.
Qualité et sécurité des produits
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Sécurité des produits
La sécurité des produits des conteneurs et emballages représente un facteur critique pour l’industrie, car de nombreux produits sont utilisés dans des applications grand public, notamment dans les industries des aliments et de la santé. Les aspects de la sécurité des emballages incluent les dangers physiques et la présence de substances chimiques. En cas d’incident de sécurité des produits, les produits peuvent être rappelés ou nécessiter une reconception, ce qui peut augmenter les coûts pour le fabricant et ainsi réduire les revenus et nuire à la valeur de la marque. Par conséquent, les entreprises qui gèrent de façon proactive leurs risques de sécurité des produits peuvent améliorer la réputation de leur marque et réduire le risque de répercussions financières négatives.
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Qualité de l’eau potable
Les entreprises de l’industrie doivent s’assurer que l’eau est conforme aux réglementations, s’aligne aux attentes du client et est délivrée de manière fiable. Afin de protéger la santé humaine et de sauvegarder la valeur de l’entreprise, les entreprises doivent protéger les sources d’eau contre la contamination, qui peut réduire les processus de traitement et les coûts. Des processus de traitement complets sont conçus, développés et entretenus pour se conformer aux standards de qualité des eaux, alors que l’eau finale est surveillée régulièrement pour sa conformité et sa sécurité. Les événements naturels, tels que les incendies forestiers et les inondations, peuvent également affecter la qualité des sources d’eau. Dans l’ensemble, les entreprises investissent des ressources importantes afin de délivrer de manière constante une eau potable sécurisée aux clients. Une incapacité à fournir une eau de qualité adéquate peut entraîner des amendes réglementaires, de litiges, une augmentation des coûts opérationnels ou des dépenses en capital, des risques pour la réputation et une saisie des actifs ou du commerce.
Conception de produit et gestion du cycle de vie
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Gestion du cycle de vie des produits
Plusieurs occasions et défis associés aux impacts environnementaux potentiels des produits tout au long du cycle de vie se présentent aux entreprises du secteur des conteneurs et des emballages. Il est important pour les fabricants de concevoir des produits ayant des impacts environnementaux réduits en phase d’utilisation et en fin de vie. La demande en emballages produits avec des produits chimiques sûrs et utilisant des matériaux recyclés et renouvelables est croissante, ainsi que la demande en produits recyclables, réutilisables et compostables. Bien que l’impact des produits sur le cycle de vie dépende largement de leur utilisation et de leur élimination, les entreprises capables d’optimiser efficacement ces attributs pendant la phase de conception peuvent en tirer un avantage concurrentiel.
Résilience du modèle économique
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Efficacité dans les utilisations finales
L’efficacité et la conservation de l’eau au niveau du client, que ce soit le produit d’un mandat gouvernemental, de la conscience environnementale ou de tendances démographiques, sont de plus en plus importantes pour la disponibilité des ressources à long terme et la performance financière du secteur de l’approvisionnement en eau de l’industrie. Le sujet de l’efficacité dans les utilisations finales répond à la manière dont les services travaillent avec les régulateurs pour limiter les déclins de revenus dans le contexte d’une augmentation du besoin en efficacité des ressources. Les mécanismes d’efficacité hydrique, y compris le découplage des taux, peuvent garantir que les revenus d’un service peuvent couvrir de manière adéquate ses coûts fixes et fournir les niveaux souhaités de rendements indépendamment du volume des ventes, tout en sensibilisant simultanément les clients pour la conservation de l’eau. Les mécanismes d’efficacité peuvent mieux aligner les incitations économiques de l’entité avec les intérêts environnementaux et sociaux, y compris l’efficacité des ressources, des taux plus bas et une augmentation des investissements en capital dans les infrastructures. Les services d’eau sont en mesure de gérer leur exposition aux répercussions des mécanismes de tarification par le biais des relations réglementaires positives, des cas de taux à long terme qui intègrent l’efficacité, et l’exécution de manière forte des stratégies d’efficacité.
Gestion de la chaîne d’approvisionnement
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Gestion de la chaîne d’approvisionnement
La fabrication des conteneurs et emballages utilise de grandes quantités de matières premières, notamment de la fibre de bois et de l’aluminium. La production durable de ces matières est un aspect important pour la chaîne d’approvisionnement des entreprises de l’industrie, car des impacts négatifs pour l’environnement pourraient augmenter le coût des matériaux et affecter la valeur de la marque des entreprises du secteur des conteneurs et emballages. Pour atténuer ces risques, les entreprises peuvent mettre en œuvre des pratiques de vérification de la chaîne d’approvisionnement et appliquer des normes tierces dans les opérations internes et avec les fournisseurs pour garantir que les matériaux qu’elles obtiennent sont produits de manière durable. De plus, ces actions peuvent accroître la valeur de la marque et répondre aux demandes des clients en produits d’emballages produits de manière durable, ce qui permet d’accéder à de nouveaux marchés et à de nouvelles possibilités de croissance.
Approvisionnement en matériaux et efficacité
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Résistance de l’approvisionnement en eau
Les systèmes d’approvisionnement en eau obtiennent de l’eau à partir de sources souterraines et des eaux de surface. Les sources en eau peuvent soit être accessibles directement ou achetées chez un tiers, la plupart du temps une entité gouvernementale. La pénurie en eau, la contamination des sources d’eau, les défaillances d’infrastructures, la concurrence des utilisateurs et une surconsommation par les clients sont tous des facteurs qui peuvent mettre en péril l’accès suffisant à des sources d’eau. Ces problèmes, combinés avec un risque accru de conditions extrêmes et de sécheresses fréquentes en raison du changement climatique, peuvent entraîner des approvisionnements inadéquats ou des limitations mandatées en eau. Les répercussions financières associées peuvent se manifester de différentes façons, selon la structure tarifaire, mais sont plus susceptibles d’affecter la valeur de l’entreprise avec une diminution des revenus. Les défis liés à l’approvisionnement en eau peuvent également entraîner une augmentation du prix d’achat de l’eau, qui pourrait contribuer à des coûts opérationnels plus élevés. Des défaillances d’infrastructures critiques telles que les aqueducs et les canaux, qui pourraient provenir d’événements comme les tremblements de terre, sont capables de présenter des risques catastrophiques pour les clients des systèmes d’approvisionnement en eau et pourraient infliger des conséquences financières sans précédent. Les entreprises sont en mesure de limiter les risques liés à l’approvisionnement en eau (et les risques financiers qui en découlent) par la diversification des sources d’eau, les niveaux de retrait durables, les améliorations technologiques et des infrastructures, la planification des éventualités, les relations positives avec les régulateurs et autres utilisateurs majeurs, ainsi que les structures tarifaires.
Impacts physiques du changement climatique
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Résistance du réseau et répercussions du changement climatique
Le changement climatique est susceptible de créer des incertitudes commerciales pour les systèmes d’approvisionnement en eau et les systèmes d’eaux usées en raison des répercussions potentielles sur les infrastructures et les opérations. Le changement climatique peut entraîner une augmentation du stress hydrique, des événements météorologiques graves plus fréquents, une réduction de la qualité de l’eau et une augmentation des niveaux de la mer qui pourraient nuire aux actifs du service et à sa capacité d’exploitation. L’approvisionnement en eau et la mise au rebut des eaux usées sont des services de base pour lesquels il est important de maintenir une continuité. L’augmentation de la fréquence et de la gravité des tempêtes met en péril les installations de traitement des eaux et eaux usées, et peut affecter la continuité des services. Des précipitations intenses peuvent entraîner des volumes d’égout qui dépassent la capacité des installations de traitement, contribuant à la libération d’effluents non traités. La minimisation actuelle et future des risques de perturbations du service et la qualité inadéquate du service peuvent nécessiter des dépenses en capital supplémentaires et des dépenses opérationnelles. Alors que le changement climatique entraîne une probabilité plus élevée d’événements météorologiques extrêmes, les entreprises qui répondent à ces risques par le biais de redondances et d’une planification stratégique seront plus en mesure de servir les clients et de protéger la valeur de l’actionnaire.