Comparaison de l’industrie

Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:

  • Machines et produits industriels L’industrie des machines et produits industriels fabrique de l’équipement pour diverses industries, notamment la construction, l’agriculture, l’énergie, les services publics, l’exploitation minière, la fabrication, l’automobile et le transport. Les produits comprennent les moteurs, le matériel de terrassement, les camions, les tracteurs, les navires, les pompes industrielles, les locomotives et les turbines. Les fabricants de machines utilisent de grandes quantités de matières premières pour la production, y compris l’acier, les plastiques, le caoutchouc, les peintures et le verre. Les fabricants peuvent également effectuer l’usinage et le moulage des pièces avant l’assemblage final. La demande dans le secteur est étroitement liée à la production industrielle, tandis que les normes d’émissions du gouvernement et la demande des clients stimulent les innovations visant à améliorer l’efficacité énergétique et à limiter les émissions atmosphériques pendant l’utilisation des produits.
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  • Viande, volaille et produits laitiers L’industrie de la viande, de la volaille et des produits laitiers fabrique des produits bruts et des produits animaux transformés, comme la viande, les œufs et les produits laitiers, pour la consommation humaine et animale. Les activités principales comprennent l’élevage d’animaux, l’abattage, la transformation et l’emballage. Les plus grandes entreprises de l’industrie ont des activités au niveau international et les sociétés sont intégrées verticalement à différents degrés, selon le type d’animal produit. Les grands opérateurs industriels dépendent généralement d’exploitants indépendants ou sous contrat pour la fourniture d’animaux et peuvent avoir des degrés variables de contrôle sur leurs activités. L’industrie vend principalement des produits à l’industrie des aliments transformés et aux distributeurs de vente au détail distribuant les produits finis aux principaux marchés finaux, tels que les restaurants, les consommateurs de nourriture pour bétail et animaux domestiques et les détaillants.
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Questions pertinentes pour les deux Industries (10 de 26)

Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ? Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.

Sujets de divulgation

Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ? La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.
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    • Émissions de GES La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).
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    • Gestion de l’énergie La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.
      • Gestion de l’énergie L’énergie est un intrant essentiel dans la fabrication de machines industrielles. L’électricité achetée représente la plus grosse part de dépenses dans les énergies du secteur, suivie par les carburants achetés. Le type d’énergie utilisé, la magnitude de consommation et les stratégies de gestion de l’énergie dépendent du type de produits fabriqués. Le bouquet énergétique d’une entreprise, y compris l’utilisation de l’électricité générée sur site, l’électricité en provenance du réseau et l’utilisation d’énergies alternatives, peut jouer un rôle conséquent en influençant les coûts et la fiabilité de l’alimentation énergétique, et peut finalement affecter la structure des coûts et le risque réglementaire de l’entreprise.
    • Gestion de l’eau et des eaux usées La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.
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    • Répercussions écologiques La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.
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    • Qualité et sécurité des produits La catégorie aborde les problèmes qui impliquent des caractéristiques non intentionnelles de produits vendus ou de services fournis, qui peuvent créer des risques pour la santé ou la sécurité des utilisateurs finaux. Elle aborde la capacité d’une entreprise à proposer des produits manufacturés et/ou des services qui répondent aux attentes des clients par rapport à leurs caractéristiques sanitaires et sécuritaires. Cela comprend, mais sans s’y limiter, les problèmes impliquant la responsabilité, la gestion des rappels et des retraits du marché, les tests de produits, ainsi que la gestion des produits chimiques / du contenu / des ingrédients des produits.
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    • Bien-être des clients La catégorie aborde les préoccupations relatives au bien-être des clients par rapport à des problèmes qui comprennent, mais sans s’y limiter, les caractéristiques sanitaires et nutritionnelles des produits alimentaires et des boissons, l’usage d’antibiotiques dans le cadre de la production animale, ainsi que la gestion des substances réglementées. La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à proposer aux consommateurs des produits manufacturés et des services en alignement avec les attentes de la société. Elle ne comprend pas les problèmes directement liés aux dysfonctionnements en matière de qualité et de sécurité des produits manufacturés et des services, mais elle aborde plutôt les qualités inhérentes à la conception et à la livraison des produits et services là où le bien-être des clients peut être en cause. Le champ d’application de la catégorie englobe également la capacité des entreprises à prévenir les produits contrefaits.
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    • Santé et sécurité des employés La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.
      • Santé et sécurité des employés Les employés des installations de fabrication de machines industrielles sont exposés, entre autres, à des risques pour la santé et la sécurité liés à l’exposition à la machinerie lourde, à l’équipement en mouvement et aux dangers électriques. La création d’une culture de sécurité efficace est essentielle pour atténuer de façon proactive les incidents de sécurité, ce qui pourrait entraîner des coûts de soins de santé plus élevés, des litiges et des arrêts de travail. En mettant en œuvre de solides protocoles de sécurité, y compris le signalement des incidents et les enquêtes, et en favorisant une culture de la sécurité, les entreprises peuvent réduire au minimum les dépenses liées à la sécurité et potentiellement améliorer la productivité à long terme.
    • Conception de produit et gestion du cycle de vie La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.
      • Économie de carburant et émissions en phase d’utilisation Bon nombre des produits de l’industrie des machines et produits industriels sont alimentés par des combustibles fossiles et rejettent donc des gaz à effet de serre (GES) et d’autres émissions atmosphériques pendant leur utilisation. Les préférences des clients en matière d’amélioration de l’économie de carburant, combinées aux règlements sur les émissions, augmentent la demande de produits écoénergétiques et à faibles émissions dans l’industrie. Par conséquent, les entreprises qui mettent au point des produits présentant ces caractéristiques peuvent être bien placées pour obtenir une part de marché croissante, réduire les risques réglementaires et améliorer la valeur de la marque.
    • Gestion de la chaîne d’approvisionnement La catégorie aborde la gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise. Elle aborde les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par les fournisseurs par le biais de leurs activités opérationnelles. Ces problèmes comprennent, mais sans s’y limiter, la responsabilité environnementale, les droits de l’homme, les pratiques de travail, ainsi que l’éthique et la corruption. La gestion peut impliquer le tri, la sélection, la surveillance et l’engagement avec les fournisseurs concernant leurs impacts environnementaux et sociaux. La catégorie n’aborde pas les impacts des facteurs externes (comme le changement climatique et d’autres facteurs environnementaux et sociaux) sur les activités des fournisseurs et/ou sur la disponibilité et la tarification des ressources clés. Tout cela est traité dans une catégorie distincte.
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    • Approvisionnement en matériaux et efficacité La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte.
      • Approvisionnement en matériaux Les entreprises de machines industrielles sont exposées à des risques liés à la chaîne d’approvisionnement lorsque des matériaux critiques sont utilisés dans leurs produits. Les entreprises du secteur fabriquent des produits à l’aide de matériaux critiques avec peu ou pas de substituts disponibles, dont la plupart sont fournis par des dépôts concentrés dans seulement quelques pays sujets à une incertitude géopolitique. Les entreprises de ce secteur font également face à une compétition due à la demande mondiale croissante pour ces matériaux par d’autres secteurs, ce qui peut entraîner une hausse des prix et des risques à l’approvisionnement. Les entreprises qui sont capables de limiter l’utilisation de matériaux critiques par le biais de solutions alternatives, ainsi que de sécuriser leur approvisionnement, peuvent limiter les répercussions financières potentielles provenant des ruptures d’approvisionnement et des prix volatils pour les produits entrants.
      • Conception et services de seconde transformation La fabrication de machines et de biens industriels utilise de grandes quantités d’acier, de fer, d’aluminium, de verre, de plastique et d’autres matériaux. La remise à neuf des systèmes de machines industrielles (appelés « noyaux ») est l’occasion pour les entreprises de machines industrielles de limiter la quantité de matières premières nécessaires à la production de nouvelles machines, ainsi que le temps et les autres ressources nécessaires à la production de produits finis. Les produits remanufacturés peuvent également créer de la valeur à partir de produits autrement destinés à l’élimination ou au recyclage. Les entreprises de machines industrielles peuvent réaliser des économies en réutilisant des pièces en fin de vie utile pour construire des machines remises à neuf, qui peuvent être revendues aux clients. Ainsi, la seconde transformation dans le processus et la conception peut réduire la demande de matières premières, réduire les coûts de fabrication et créer de nouveaux canaux de vente.
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    • Émissions de GES La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).
      • Émissions de gaz à effet de serre L’industrie de la viande, de la volaille et des produits laitiers génère des émissions de gaz à effet de serre (GES) globales brutes de Scope 1 provenant du bétail et des processus industriels énergétiquement dispendieux. Les émissions de GES contribuent au changement climatique et engendrent des coûts supplémentaires de conformité réglementaire et des risques pour les entreprises de viande, de volaille et de produits laitiers du fait de politique d’atténuation du changement climatique. La majorité des émissions de l’industrie provient directement des animaux eux-mêmes par la libération de méthane lors de la fermentation entérique et du stockage et traitement des effluents d’élevage. Les émissions directes provenant de l’élevage et de la production de bétail représentent une part significative des émissions totales de GES relâchées parmi toutes les sources, à la fois aux États-Unis et dans le monde. Ces sources d’émissions ne sont actuellement pas largement réglementées, ce qui présente des incertitudes quant au futur des réglementations de GES pour l’industrie. Les entreprises de cette industrie utilisent également de larges quantités de combustibles fossiles pour répondre à leurs besoins en énergie, engendrant des émissions de GES directes supplémentaires et augmentant l’exposition à des risques réglementaires. Les futures réglementations des émissions pourraient causer des coûts de fonctionnement et/ou de conformité supplémentaires. À travers la mise en place de nouvelles technologies visant à capturer les émissions animales et à se concentrer sur le rendement énergétique, les entreprises peuvent réduire le risque réglementaire et les coûts d’énergie volatiles tout en limitant également leurs émissions de GES.
    • Gestion de l’énergie La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.
      • Gestion de l’énergie L’industrie de la viande, de la volaille et des produits laitiers dépend largement de l’électricité et de combustibles achetés en tant qu’intrants critiques pour la création de valeur. L’utilisation d’électricité et de combustibles fossiles par l’entreprise dans ses opérations conduit à des émissions de gaz à effet de serre (GES) directes et indirectes, ce qui contribue aux impacts environnementaux, y compris au changement climatique et à la pollution. L’électricité achetée représente un coût d’exploitation significatif pour les entreprises de la viande, de la volaille et des produits laitiers. Une utilisation efficace de l’énergie est essentielle pour conserver un avantage concurrentiel dans cette industrie, les combustibles et l’électricité achetés représentant une part importante des coûts totaux de production. Les décisions relatives à l’utilisation de carburants de substitution, d’énergie renouvelable et de production d’électricité sur site, contrairement à l’électricité en provenance du réseau, peuvent jouer un rôle important en influençant à la fois les coûts et la fiabilité de l’alimentation énergétique.
    • Gestion de l’eau et des eaux usées La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.
      • Gestion de l’eau La consommation d’eau de l’industrie de la viande, de la volaille et des produits laitiers est intensive à la fois dans l’élevage de bétail et dans le traitement industriel. En outre, les entreprises de l’industrie génèrent généralement des eaux usées, ou de l’effluent, provenant à la fois des activités de production animale et traitement. La rareté de l’eau devenant une question d’importance grandissante du fait de la croissance démographique, de l’augmentation de la consommation par habitant, de la mauvaise gestion de l’eau et du changement climatique, les entreprises de l’industrie peuvent devoir faire face à une augmentation des coûts d’exploitation ou des pertes de revenus résultant de pénuries en eau et/ou de réglementations imposant une réduction de la production. Les entreprises peuvent gérer les risques et les occasions liés à l’eau par le biais d’investissements de capital et d’une évaluation de la localisation des installations en rapport avec les risques de pénurie en eau, les améliorations de l’efficacité opérationnelle et les partenariats avec les organismes de réglementation et les communautés sur des questions comme l’accès à l’eau ou l’effluent.
    • Répercussions écologiques La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.
      • Utilisation des sols et répercussions écologiques Les opérations de l’industrie de la viande, de la volaille et des produits laitiers ont divers impacts écologiques, principalement à cause de besoins importants d’utilisation des sols pour l’élevage de bétail et de la contamination de l’air, des sols et des eaux souterraines à travers les déchets d’origine animale. Si les impacts sont différents, les exploitations intensives d’engraissement du bétail (CAFO) et les exploitations plus classiques ont des répercussions écologiques significatives. La principale préoccupation concernant les CAFO et les installations de transformation des produits animaux porte sur la génération de larges quantités concentrées de déchets et de polluants dans l’environnement. Le traitement de l’effluent et des déchets provenant des installations implique des coûts significatifs. L’élevage des animaux hors CAFO, qui nécessite de vastes étendues de pâturages, peut conduire à une dégradation physique des ressources terrestres. L’utilisation des sols et les impacts écologiques présentent des risques juridiques et réglementaires sous la forme d’amendes, de litiges et de difficultés d’obtention de permis pour l’expansion des installations ou les rejets de déchets.
    • Qualité et sécurité des produits La catégorie aborde les problèmes qui impliquent des caractéristiques non intentionnelles de produits vendus ou de services fournis, qui peuvent créer des risques pour la santé ou la sécurité des utilisateurs finaux. Elle aborde la capacité d’une entreprise à proposer des produits manufacturés et/ou des services qui répondent aux attentes des clients par rapport à leurs caractéristiques sanitaires et sécuritaires. Cela comprend, mais sans s’y limiter, les problèmes impliquant la responsabilité, la gestion des rappels et des retraits du marché, les tests de produits, ainsi que la gestion des produits chimiques / du contenu / des ingrédients des produits.
      • Sécurité alimentaire Les produits de viande, de volaille et les produits laitiers sont soit vendus directement aux consommateurs (par ex., le lait ou les œufs), soit transformés davantage en une large variété d’aliments. Le maintien de la qualité des produits et de la sécurité est crucial, car la contamination par des agents pathogènes, des produits chimiques, ou des déchets présente de graves risques pour la santé humaine et animale. Les pratiques et les procédures de sécurité alimentaire dans l’industrie ont récemment fait l’objet d’un contrôle et d’une surveillance intensifiés et de futures apparitions de maladies du bétail pourraient conduire à davantage de réglementations gouvernementales. Les rappels de produits peuvent nuire à la réputation d’une marque, engendrer des amendes élevées, réduire les revenus et augmenter le contrôle réglementaire comme les restrictions commerciales. Obtenir des certificats de sécurité alimentaire ou s’assurer du respect par les fournisseurs des directives de sécurité alimentaire pourrait aider les entreprises dans l’industrie à protéger la sécurité des produits et à communiquer la qualité de leurs produits aux acheteurs.
    • Bien-être des clients La catégorie aborde les préoccupations relatives au bien-être des clients par rapport à des problèmes qui comprennent, mais sans s’y limiter, les caractéristiques sanitaires et nutritionnelles des produits alimentaires et des boissons, l’usage d’antibiotiques dans le cadre de la production animale, ainsi que la gestion des substances réglementées. La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à proposer aux consommateurs des produits manufacturés et des services en alignement avec les attentes de la société. Elle ne comprend pas les problèmes directement liés aux dysfonctionnements en matière de qualité et de sécurité des produits manufacturés et des services, mais elle aborde plutôt les qualités inhérentes à la conception et à la livraison des produits et services là où le bien-être des clients peut être en cause. Le champ d’application de la catégorie englobe également la capacité des entreprises à prévenir les produits contrefaits.
      • Utilisation d’antibiotiques dans la production animale L’utilisation d’antibiotiques dans la production de bétail est l’objet d’une préoccupation croissante due aux potentiels impacts sur la santé publique. L’utilisation répandue d’antibiotiques dans la production de bétail qui sont également administrés à des humains peut encourager le développement de souches de bactéries résistantes aux antibiotiques. Si l’utilisation d’antibiotiques dans les approvisionnements en aliments pour animaux ou en eau peut améliorer les résultats de la production animale et renforcer le bien-être animal dans le milieu de l’élevage industriel, les entreprises de l’industrie doivent équilibrer ces avantages et les risques potentiellement néfastes pour la santé du public. L’utilisation d’antibiotiques dans la production animale présente des risques réglementaires et pour la réputation, chacun d’eux pouvant affecter la rentabilité à long terme par leurs impacts sur la demande et la part de marché de la viande, de la volaille et des produits laitiers. En fonction des espèces animales, les entreprises de l’industrie exercent différents niveaux de contrôle sur et des approches de gestion de cette question, allant d’un contrôle direct sur les aliments pour animaux et les médicaments administrés par des fournisseurs sous contrat, à l’établissement d’exigences de manière plus large envers les fournisseurs.
    • Santé et sécurité des employés La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.
      • Santé et sécurité des collaborateurs L’industrie de la viande, de la volaille et des produits présente des taux de blessures relativement élevés par rapport à d’autres industries, du fait de la prévalence de machines industrielles, de produits chimiques et d’un environnement de travail bruyant et dynamique. Les dangers graves et chroniques courants comprennent les troubles musculo-squelettiques, l’exposition à des produits chimiques et à des agents pathogènes et les blessures traumatiques dues aux machines et aux outils. Les blessures et les décès de travailleurs peuvent conduire à des risques pour la réputation, des risques de taux élevé de renouvellement du personnel, d’un moral bas et d’une faible productivité des travailleurs, des risques de responsabilité liés à des blessures et de coûts associés pour d’indemnités pour les soins de santé et l’indemnisation des travailleurs. En outre, les organismes de réglementation peuvent prélever des amendes auprès des entreprises pour non-respect des normes de sécurité et de santé des travailleurs ou imposer une formation des employés sur la prévention des accidents. En développant une culture de sécurité forte et en réduisant l’exposition des employés à des situations potentiellement dangereuses, une entreprise peut, de manière proactive, protéger contre les accidents et améliorer la sécurité et la santé des collaborateurs.
    • Conception de produit et gestion du cycle de vie La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.
      • Soins et bien-être des animaux Les entreprises de viande, de volaille et de produits laitiers et le traitement des animaux par leurs fournisseurs sont sous un contrôle réglementaire et public accru. Tandis qu’aux États-Unis, les animaux d’élevage sont largement exclus des statuts de bien-être des animaux étatiques et fédéraux, y compris de l’Animal Welfare Act (loi américaine sur le bien-être animal), la pression des consommateurs et des groupes de défense a conduit l’industrie à améliorer l’état du bien-être animal pour son bétail. La demande des consommateurs a conduit à des changements dans les pratiques industrielles, comme l’élimination de l’utilisation de cages de gestation dans la production de porcs et l’élimination de cages grillagées pour la volaille. Les entreprises prêtes à anticiper ou à s’adapter à cette tendance sont susceptibles d’augmenter leur part de marché en captant cette demande changeante et en étant les premières sur le marché à proposer des produits se conformant aux nouvelles réglementations.
    • Gestion de la chaîne d’approvisionnement La catégorie aborde la gestion des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise. Elle aborde les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par les fournisseurs par le biais de leurs activités opérationnelles. Ces problèmes comprennent, mais sans s’y limiter, la responsabilité environnementale, les droits de l’homme, les pratiques de travail, ainsi que l’éthique et la corruption. La gestion peut impliquer le tri, la sélection, la surveillance et l’engagement avec les fournisseurs concernant leurs impacts environnementaux et sociaux. La catégorie n’aborde pas les impacts des facteurs externes (comme le changement climatique et d’autres facteurs environnementaux et sociaux) sur les activités des fournisseurs et/ou sur la disponibilité et la tarification des ressources clés. Tout cela est traité dans une catégorie distincte.
      • Impacts environnementaux et sociaux de la chaîne d’approvisionnement d’animaux Les entreprises de l’industrie de la viande, de la volaille et des produits laitiers dépendent d’une variété d’exploitants sous contrat et de fournisseurs. Les impacts environnementaux et sociaux au sein de la chaîne d’approvisionnement de l’industrie incluent ceux liés à la déforestation, à l’utilisation des sols et à la gestion des déchets, aux prélèvements d’eau, au bien-être animal, à l’utilisation d’antibiotiques et à la sécurité alimentaire. La gestion des risques environnementaux et sociaux au sein de la chaîne d’approvisionnement d’une entreprise est essentielle pour maintenir le coût du capital, sécuriser un approvisionnement constant d’animaux au niveau de prix souhaité et prévenir une atteinte à la réputation, pouvant diminuer le revenu et la part de marché.
    • Approvisionnement en matériaux et efficacité La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte.
      • Approvisionnement en animaux et en aliments pour animaux Les entreprises de la viande, de la volaille et des produits laitiers s’approvisionnent en animaux et en aliments pour animaux auprès d’un éventail de fournisseurs, en fonction des espèces animales. La capacité de l’industrie à s’approvisionner de manière fiable en animaux et en aliments pour animaux au niveau de prix souhaité peut être affectée par le changement climatique, la pénurie en eau, la gestion des terres et toute autre considération de pénurie des ressources. Les entreprises sélectionnant et travaillant avec des fournisseurs dont la consommation des ressources est moins intensive et qui gèrent activement l’adaptation au changement climatique et aux risques de pénurie d’autres ressources seront mieux protégées d’une potentielle volatilité des prix et des perturbations de l’approvisionnement. En outre, lesdites entreprises peuvent améliorer la réputation de leur marque et développer des opportunités de nouveaux marchés. Ne pas gérer de manière les risques d’approvisionnement peut conduire à une augmentation des coûts du capital, une réduction des marges et une croissance du chiffre d’affaires restreinte.

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