Comparaison de l’industrie
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Current language: Français (2018)
Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:
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Machines et produits industriels
L’industrie des machines et produits industriels fabrique de l’équipement pour diverses industries, notamment la construction, l’agriculture, l’énergie, les services publics, l’exploitation minière, la fabrication, l’automobile et le transport. Les produits comprennent les moteurs, le matériel de terrassement, les camions, les tracteurs, les navires, les pompes industrielles, les locomotives et les turbines. Les fabricants de machines utilisent de grandes quantités de matières premières pour la production, y compris l’acier, les plastiques, le caoutchouc, les peintures et le verre. Les fabricants peuvent également effectuer l’usinage et le moulage des pièces avant l’assemblage final. La demande dans le secteur est étroitement liée à la production industrielle, tandis que les normes d’émissions du gouvernement et la demande des clients stimulent les innovations visant à améliorer l’efficacité énergétique et à limiter les émissions atmosphériques pendant l’utilisation des produits. -
Immobilier
L’industrie de l’immobilier est composée d’entreprises qui détiennent, développent et gèrent généralement des actifs immobiliers générateurs de revenus. Les entreprises de cette industrie sont, de manière générale, structurées comme des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) et opèrent dans un grand éventail de segments au sein de l’industrie de l’immobilier, y compris les propriétés résidentielles, les commerces de détail, les bureaux, les établissements de soins, les établissements industriels et les hôtels. Les SCPI se concentrent habituellement sur la propriété directe d’actifs immobiliers, fournissant ainsi aux investisseurs l’occasion d’obtenir une exposition immobilière sans propriété ni gestion directes des actifs. Bien que les SCPI soient souvent concentrées dans un seul segment de l’industrie de l’immobilier, de nombreuses SCPI sont diversifiées par le biais d’investissements dans de multiples types de propriétés.
Questions pertinentes pour les deux Industries (6 de 26)
Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ?
Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.-
Environnement
- Émissions de GES
- Qualité de l’air
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application. -
Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques. - Gestion des déchets et des matières dangereuses
- Répercussions écologiques
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Capital social
- Droits de l’homme et relations communautaires
- Vie privée des clients
- Sécurité des données
- Accès et caractère abordable
- Qualité et sécurité des produits
- Bien-être des clients
- Méthodes de vente et étiquetage des produits
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Capital humain
- Pratiques de travail
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Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle. - Engagement des employés, diversité et inclusion
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Modèle économique et innovation
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories. - Résilience du modèle économique
- Gestion de la chaîne d’approvisionnement
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Approvisionnement en matériaux et efficacité
La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte. -
Impacts physiques du changement climatique
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à gérer les opportunités et les risques associés à l’exposition directe des ressources qu’elle possède ou contrôle et des activités aux impacts physiques réels ou potentiels du changement climatique. Elle englobe les problèmes environnementaux et sociaux qui peuvent découler de perturbations opérationnelles attribuables aux impacts physiques du changement climatique. Elle englobe également les problèmes socio-économiques résultant de l’incapacité des entreprises à intégrer les considérations liées au changement climatique dans les produits et services qu’elles vendent, comme les politiques d’assurance et les hypothèques. La catégorie se rapporte à la capacité de l’entreprise à s’adapter à la fréquence et à la gravité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes, aux changements climatiques, aux risques liés au niveau de la mer, et aux autres impacts physiques attendus du changement climatique. Cette gestion peut impliquer l’amélioration de la résilience des ressources physiques et/ou de l’infrastructure environnante, ainsi que l’intégration de considérations liées au changement climatique dans les activités économiques clés (comme la souscription d’hypothèques et d’assurances, la planification et le développement de projets immobiliers).
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Direction et gouvernance
- Éthique des affaires
- Comportement concurrentiel
- Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
- Gestion des risques d’incidents critiques
- Gestion des risques systémiques
Sujets de divulgation
Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ?
La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.-
Access Standard
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.-
Gestion de l’énergie
L’énergie est un intrant essentiel dans la fabrication de machines industrielles. L’électricité achetée représente la plus grosse part de dépenses dans les énergies du secteur, suivie par les carburants achetés. Le type d’énergie utilisé, la magnitude de consommation et les stratégies de gestion de l’énergie dépendent du type de produits fabriqués. Le bouquet énergétique d’une entreprise, y compris l’utilisation de l’électricité générée sur site, l’électricité en provenance du réseau et l’utilisation d’énergies alternatives, peut jouer un rôle conséquent en influençant les coûts et la fiabilité de l’alimentation énergétique, et peut finalement affecter la structure des coûts et le risque réglementaire de l’entreprise.
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Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.None -
Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.-
Santé et sécurité des employés
Les employés des installations de fabrication de machines industrielles sont exposés, entre autres, à des risques pour la santé et la sécurité liés à l’exposition à la machinerie lourde, à l’équipement en mouvement et aux dangers électriques. La création d’une culture de sécurité efficace est essentielle pour atténuer de façon proactive les incidents de sécurité, ce qui pourrait entraîner des coûts de soins de santé plus élevés, des litiges et des arrêts de travail. En mettant en œuvre de solides protocoles de sécurité, y compris le signalement des incidents et les enquêtes, et en favorisant une culture de la sécurité, les entreprises peuvent réduire au minimum les dépenses liées à la sécurité et potentiellement améliorer la productivité à long terme.
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.-
Économie de carburant et émissions en phase d’utilisation
Bon nombre des produits de l’industrie des machines et produits industriels sont alimentés par des combustibles fossiles et rejettent donc des gaz à effet de serre (GES) et d’autres émissions atmosphériques pendant leur utilisation. Les préférences des clients en matière d’amélioration de l’économie de carburant, combinées aux règlements sur les émissions, augmentent la demande de produits écoénergétiques et à faibles émissions dans l’industrie. Par conséquent, les entreprises qui mettent au point des produits présentant ces caractéristiques peuvent être bien placées pour obtenir une part de marché croissante, réduire les risques réglementaires et améliorer la valeur de la marque.
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Approvisionnement en matériaux et efficacité
La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte.-
Approvisionnement en matériaux
Les entreprises de machines industrielles sont exposées à des risques liés à la chaîne d’approvisionnement lorsque des matériaux critiques sont utilisés dans leurs produits. Les entreprises du secteur fabriquent des produits à l’aide de matériaux critiques avec peu ou pas de substituts disponibles, dont la plupart sont fournis par des dépôts concentrés dans seulement quelques pays sujets à une incertitude géopolitique. Les entreprises de ce secteur font également face à une compétition due à la demande mondiale croissante pour ces matériaux par d’autres secteurs, ce qui peut entraîner une hausse des prix et des risques à l’approvisionnement. Les entreprises qui sont capables de limiter l’utilisation de matériaux critiques par le biais de solutions alternatives, ainsi que de sécuriser leur approvisionnement, peuvent limiter les répercussions financières potentielles provenant des ruptures d’approvisionnement et des prix volatils pour les produits entrants. -
Conception et services de seconde transformation
La fabrication de machines et de biens industriels utilise de grandes quantités d’acier, de fer, d’aluminium, de verre, de plastique et d’autres matériaux. La remise à neuf des systèmes de machines industrielles (appelés « noyaux ») est l’occasion pour les entreprises de machines industrielles de limiter la quantité de matières premières nécessaires à la production de nouvelles machines, ainsi que le temps et les autres ressources nécessaires à la production de produits finis. Les produits remanufacturés peuvent également créer de la valeur à partir de produits autrement destinés à l’élimination ou au recyclage. Les entreprises de machines industrielles peuvent réaliser des économies en réutilisant des pièces en fin de vie utile pour construire des machines remises à neuf, qui peuvent être revendues aux clients. Ainsi, la seconde transformation dans le processus et la conception peut réduire la demande de matières premières, réduire les coûts de fabrication et créer de nouveaux canaux de vente.
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Impacts physiques du changement climatique
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à gérer les opportunités et les risques associés à l’exposition directe des ressources qu’elle possède ou contrôle et des activités aux impacts physiques réels ou potentiels du changement climatique. Elle englobe les problèmes environnementaux et sociaux qui peuvent découler de perturbations opérationnelles attribuables aux impacts physiques du changement climatique. Elle englobe également les problèmes socio-économiques résultant de l’incapacité des entreprises à intégrer les considérations liées au changement climatique dans les produits et services qu’elles vendent, comme les politiques d’assurance et les hypothèques. La catégorie se rapporte à la capacité de l’entreprise à s’adapter à la fréquence et à la gravité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes, aux changements climatiques, aux risques liés au niveau de la mer, et aux autres impacts physiques attendus du changement climatique. Cette gestion peut impliquer l’amélioration de la résilience des ressources physiques et/ou de l’infrastructure environnante, ainsi que l’intégration de considérations liées au changement climatique dans les activités économiques clés (comme la souscription d’hypothèques et d’assurances, la planification et le développement de projets immobiliers).None
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Access Standard
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.-
Gestion de l’énergie
Les actifs immobiliers consomment des quantités d’énergie significatives, principalement dues au chauffage, à la ventilation, à la climatisation, à l’eau chaude, à l’éclairage et à l’utilisation d’équipements et d’appareils. Le type d’énergie utilisé, l’ampleur de la consommation et les stratégies de gestion de l’énergie dépendent fortement de la catégorie d’actifs immobiliers, parmi d’autres facteurs. De manière générale, la consommation d’électricité du réseau est la forme prédominante d’énergie consommée, bien que la combustion de carburant sur site et la production d’énergie renouvelable jouent également des rôles importants. Bien que les coûts énergétiques soient supportés par les entreprises de l’industrie et/ou les occupants de la propriété ; dans un cas comme dans l’autre, la gestion de l’énergie constitue un problème industriel significatif. Dans la mesure où le propriétaire d’immeubles assume la responsabilité directe des coûts énergétiques, ces coûts représentent souvent des coûts d’exploitation importants, indiquant intrinsèquement l’importance de la gestion de l’énergie. La volatilité de la tarification de l’énergie et une tendance générale à l’augmentation des prix de l’électricité, les réglementations relatives à l’énergie, les grandes variations de la performance énergétique du patrimoine bâti existant et les occasions d’améliorations de l’efficacité par le biais d’investissements de capital économiquement attractifs pointent tous davantage vers l’importance d’une gestion de l’énergie. Les coûts énergétiques assumés par les occupants, soit en totalité, soit en partie, ont néanmoins probablement des répercussions significatives sur les entreprises de l’industrie, bien que par différents canaux. La performance énergétique des bâtiments est un moteur notable de la demande des locataires, car elle leur permet de contrôler les coûts d’exploitation, de réduire les répercussions environnementales des activités et, souvent de manière tout aussi importante, de maintenir leur réputation pour la conservation des ressources. En outre, les propriétaires d’immeubles peuvent être exposés à des réglementations relatives à l’énergie, même lorsque les coûts énergétiques relèvent de la responsabilité des occupants. De manière générale, les entreprises de l’industrie qui gèrent, de manière effective, la performance énergétique de leurs actifs, peuvent voir leurs coûts d’exploitation et leurs risques réglementaires réduits, ainsi qu’une augmentation de la demande des locataires, des taux de location et d’occupation, chacun étant un moteur de revenus et d’appréciation de la valeur des actifs. L’amélioration de la performance énergétique des actifs dépend fortement du type de propriété et de l’emplacement, du marché de locataires cible, des codes locaux en matière de construction, des occasions physiques et juridiques de déployer l’énergie renouvelable distribuée, de la capacité à mesurer la consommation et de la performance du patrimoine bâti existant, parmi d’autres facteurs.
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Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.-
Gestion de l’eau
Les bâtiments consomment des quantités très importantes d’eau dans leurs opérations, par le biais de dispositifs de distribution d’eau, de l’équipement du bâtiment, des appareils et de l’irrigation. Les coûts d’exploitation résultant de la consommation d’eau peuvent représenter des coûts significatifs en fonction du type de propriété, des opérations des locataires, des emplacements géographiques et d’autres facteurs. Les entreprises de l’industrie peuvent être responsables des coûts de l’eau d’un bâtiment ou d’un espace commun, bien qu’il soit courant d’imputer tout ou partie de ces coûts aux occupants. Dans ces dispositions, la gestion de l’eau joue toujours un rôle important à travers la demande des locataires et l’exposition à la réglementation. Les locataires peuvent évaluer l’utilisation rationnelle de l’eau des actifs immobiliers dans le but de contrôler les coûts d’exploitation, de réduire les répercussions environnementales des opérations et, souvent de manière tout aussi importante, de se forger une réputation pour la conservation des ressources. En outre, les propriétaires d’immeubles peuvent être exposés à des réglementations relatives à l’eau, même lorsque les coûts de l’eau sont la responsabilité des occupants. De manière générale, les entreprises de l’industrie qui gèrent de manière effective l’utilisation rationnelle de l’eau des actifs, même lorsqu’elles ne sont pas directement exposées aux coûts de l’eau, peuvent voir une réduction de leurs coûts d’exploitation et de leur exposition aux réglementations, ainsi qu’une augmentation de la demande des locataires, des taux de location et d’occupation, chacun constituant un moteur de revenus et d’appréciation de la valeur des actifs. Les hausses historiques à long terme des coûts de l’eau et les augmentations continues anticipées dues à la surconsommation et aux limites d’approvisionnement résultant de la croissance démographique et des déplacements de population, de la pollution et du changement climatique, indiquent une importance accrue de la gestion de l’eau. La capacité à améliorer l’utilisation rationnelle de l’eau des actifs dépend fortement du type de propriété, de la disponibilité de l’eau localement, du marché de locataires cible, des codes locaux en matière de construction, de la capacité à mesurer la consommation et le niveau d’efficacité actuel du patrimoine bâti existant, parmi d’autres facteurs.
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Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.None -
Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.-
Gestion des répercussions sur la durabilité locative
Les actifs immobiliers ont des répercussions significatives sur la durabilité, y compris la consommation des ressources (à savoir l’énergie et l’eau) et la production de déchets, ainsi que sur la santé des occupants à travers la qualité de l’environnement intérieur. Si les entreprises de l’industrie possèdent des actifs immobiliers, ce sont les opérations des locataires desdits actifs qui constituent un moteur dominant de répercussions sur la durabilité engendrées par l’environnement de construction. Les locataires peuvent concevoir et construire des espaces loués selon leurs besoins d’exploitation. Cependant, leurs opérations consomment des quantités significatives d’énergie et d’eau, produisent des déchets et impactent la santé de ceux vivant, travaillant, faisant des achats ou visitant les propriétés. Si ces répercussions sur la durabilité sont souvent générées par les opérations et les activités des locataires, les propriétaires d’immeubles jouent un rôle important en influençant les répercussions sur la durabilité des locataires. La manière dont les entreprises de l’industrie structurent leurs accords, leurs contrats et leurs relations avec les locataires contribue à la gestion efficace des répercussions sur la durabilité de leurs locataires et, à terme, des impacts sur leurs actifs. La gestion des répercussions sur la durabilité des locataires peut inclure de pallier le problème des divergences d’intérêts en alignant les intérêts financiers des parties avec les résultats de durabilité, de mettre en place la mesure et la communication systématiques des données de consommation des ressources, de créer des objectifs de performance partagés et d’établir des exigences minimales de performance de la durabilité ou de conception, entre autres stratégies. La gestion efficace des répercussions sur la durabilité des locataires, en particulier concernant l’énergie, l’eau et la qualité de l’environnement intérieur, peut encourager l’appréciation de la valeur des actifs, augmenter la demande et la satisfaction des locataires, diminuer les coûts d’exploitation directs et/ou diminuer les risques liés aux codes et règlements en matière de construction.
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Approvisionnement en matériaux et efficacité
La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte.None -
Impacts physiques du changement climatique
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à gérer les opportunités et les risques associés à l’exposition directe des ressources qu’elle possède ou contrôle et des activités aux impacts physiques réels ou potentiels du changement climatique. Elle englobe les problèmes environnementaux et sociaux qui peuvent découler de perturbations opérationnelles attribuables aux impacts physiques du changement climatique. Elle englobe également les problèmes socio-économiques résultant de l’incapacité des entreprises à intégrer les considérations liées au changement climatique dans les produits et services qu’elles vendent, comme les politiques d’assurance et les hypothèques. La catégorie se rapporte à la capacité de l’entreprise à s’adapter à la fréquence et à la gravité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes, aux changements climatiques, aux risques liés au niveau de la mer, et aux autres impacts physiques attendus du changement climatique. Cette gestion peut impliquer l’amélioration de la résilience des ressources physiques et/ou de l’infrastructure environnante, ainsi que l’intégration de considérations liées au changement climatique dans les activités économiques clés (comme la souscription d’hypothèques et d’assurances, la planification et le développement de projets immobiliers).-
Adaptation au changement climatique
Le changement climatique affecte les entreprises de l’industrie par le biais de phénomènes météorologiques extrêmes fréquents ou d’incidence élevée et de modifications du climat. La manière dont le modèle commercial d’une entreprise est structuré de façon à intégrer les évaluations actuelles des risques liés au changement climatique et l’adaptation à ces risques est susceptible d’être connectée, de plus en plus étroitement, à la valeur de l’entreprise sur le long terme. Plus précisément, les stratégies d’investissement avec des actifs situés dans des plaines inondables et des régions côtières exposées au mauvais temps peuvent avoir des besoins accrus en matière d’atténuation des risques et d’adaptation du modèle commercial au changement climatique sur le long terme. Ces stratégies sont d’autant plus importantes à la vue des défis à long terme associés aux tarifs d’assurance contre les inondations, à la stabilité des programmes d’assurance contre les inondations subventionnés par le gouvernement, ainsi qu’aux dispositions relatives aux finances ou autres préoccupations des créanciers. Outre l’assurance, d’autres mesures de réduction des risques incluent des améliorations de la résilience des actifs physiques et des conditions de location qui transfèrent les risques aux locataires, bien que ces mesures puissent engendrer leurs propres coûts et risques pour les entreprises de l’immobilier. Afin de s’assurer de la croissance à long terme et de la protection de la valeur actionnariale, les entreprises doivent mettre en place des stratégies d’adaptation au changement climatique qui soient exhaustives, justifier les compromis entre les diverses stratégies de réduction des risques et intégrer la prise en compte de tous les coûts et bénéfices anticipés sur le long terme.
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Catégorie des problématiques générales
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Machines et produits industriels
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Gestion de l’énergie
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Gestion de l’énergie
L’énergie est un intrant essentiel dans la fabrication de machines industrielles. L’électricité achetée représente la plus grosse part de dépenses dans les énergies du secteur, suivie par les carburants achetés. Le type d’énergie utilisé, la magnitude de consommation et les stratégies de gestion de l’énergie dépendent du type de produits fabriqués. Le bouquet énergétique d’une entreprise, y compris l’utilisation de l’électricité générée sur site, l’électricité en provenance du réseau et l’utilisation d’énergies alternatives, peut jouer un rôle conséquent en influençant les coûts et la fiabilité de l’alimentation énergétique, et peut finalement affecter la structure des coûts et le risque réglementaire de l’entreprise.
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Gestion de l’énergie
Les actifs immobiliers consomment des quantités d’énergie significatives, principalement dues au chauffage, à la ventilation, à la climatisation, à l’eau chaude, à l’éclairage et à l’utilisation d’équipements et d’appareils. Le type d’énergie utilisé, l’ampleur de la consommation et les stratégies de gestion de l’énergie dépendent fortement de la catégorie d’actifs immobiliers, parmi d’autres facteurs. De manière générale, la consommation d’électricité du réseau est la forme prédominante d’énergie consommée, bien que la combustion de carburant sur site et la production d’énergie renouvelable jouent également des rôles importants. Bien que les coûts énergétiques soient supportés par les entreprises de l’industrie et/ou les occupants de la propriété ; dans un cas comme dans l’autre, la gestion de l’énergie constitue un problème industriel significatif. Dans la mesure où le propriétaire d’immeubles assume la responsabilité directe des coûts énergétiques, ces coûts représentent souvent des coûts d’exploitation importants, indiquant intrinsèquement l’importance de la gestion de l’énergie. La volatilité de la tarification de l’énergie et une tendance générale à l’augmentation des prix de l’électricité, les réglementations relatives à l’énergie, les grandes variations de la performance énergétique du patrimoine bâti existant et les occasions d’améliorations de l’efficacité par le biais d’investissements de capital économiquement attractifs pointent tous davantage vers l’importance d’une gestion de l’énergie. Les coûts énergétiques assumés par les occupants, soit en totalité, soit en partie, ont néanmoins probablement des répercussions significatives sur les entreprises de l’industrie, bien que par différents canaux. La performance énergétique des bâtiments est un moteur notable de la demande des locataires, car elle leur permet de contrôler les coûts d’exploitation, de réduire les répercussions environnementales des activités et, souvent de manière tout aussi importante, de maintenir leur réputation pour la conservation des ressources. En outre, les propriétaires d’immeubles peuvent être exposés à des réglementations relatives à l’énergie, même lorsque les coûts énergétiques relèvent de la responsabilité des occupants. De manière générale, les entreprises de l’industrie qui gèrent, de manière effective, la performance énergétique de leurs actifs, peuvent voir leurs coûts d’exploitation et leurs risques réglementaires réduits, ainsi qu’une augmentation de la demande des locataires, des taux de location et d’occupation, chacun étant un moteur de revenus et d’appréciation de la valeur des actifs. L’amélioration de la performance énergétique des actifs dépend fortement du type de propriété et de l’emplacement, du marché de locataires cible, des codes locaux en matière de construction, des occasions physiques et juridiques de déployer l’énergie renouvelable distribuée, de la capacité à mesurer la consommation et de la performance du patrimoine bâti existant, parmi d’autres facteurs.
Gestion de l’eau et des eaux usées
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Gestion de l’eau
Les bâtiments consomment des quantités très importantes d’eau dans leurs opérations, par le biais de dispositifs de distribution d’eau, de l’équipement du bâtiment, des appareils et de l’irrigation. Les coûts d’exploitation résultant de la consommation d’eau peuvent représenter des coûts significatifs en fonction du type de propriété, des opérations des locataires, des emplacements géographiques et d’autres facteurs. Les entreprises de l’industrie peuvent être responsables des coûts de l’eau d’un bâtiment ou d’un espace commun, bien qu’il soit courant d’imputer tout ou partie de ces coûts aux occupants. Dans ces dispositions, la gestion de l’eau joue toujours un rôle important à travers la demande des locataires et l’exposition à la réglementation. Les locataires peuvent évaluer l’utilisation rationnelle de l’eau des actifs immobiliers dans le but de contrôler les coûts d’exploitation, de réduire les répercussions environnementales des opérations et, souvent de manière tout aussi importante, de se forger une réputation pour la conservation des ressources. En outre, les propriétaires d’immeubles peuvent être exposés à des réglementations relatives à l’eau, même lorsque les coûts de l’eau sont la responsabilité des occupants. De manière générale, les entreprises de l’industrie qui gèrent de manière effective l’utilisation rationnelle de l’eau des actifs, même lorsqu’elles ne sont pas directement exposées aux coûts de l’eau, peuvent voir une réduction de leurs coûts d’exploitation et de leur exposition aux réglementations, ainsi qu’une augmentation de la demande des locataires, des taux de location et d’occupation, chacun constituant un moteur de revenus et d’appréciation de la valeur des actifs. Les hausses historiques à long terme des coûts de l’eau et les augmentations continues anticipées dues à la surconsommation et aux limites d’approvisionnement résultant de la croissance démographique et des déplacements de population, de la pollution et du changement climatique, indiquent une importance accrue de la gestion de l’eau. La capacité à améliorer l’utilisation rationnelle de l’eau des actifs dépend fortement du type de propriété, de la disponibilité de l’eau localement, du marché de locataires cible, des codes locaux en matière de construction, de la capacité à mesurer la consommation et le niveau d’efficacité actuel du patrimoine bâti existant, parmi d’autres facteurs.
Santé et sécurité des employés
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Santé et sécurité des employés
Les employés des installations de fabrication de machines industrielles sont exposés, entre autres, à des risques pour la santé et la sécurité liés à l’exposition à la machinerie lourde, à l’équipement en mouvement et aux dangers électriques. La création d’une culture de sécurité efficace est essentielle pour atténuer de façon proactive les incidents de sécurité, ce qui pourrait entraîner des coûts de soins de santé plus élevés, des litiges et des arrêts de travail. En mettant en œuvre de solides protocoles de sécurité, y compris le signalement des incidents et les enquêtes, et en favorisant une culture de la sécurité, les entreprises peuvent réduire au minimum les dépenses liées à la sécurité et potentiellement améliorer la productivité à long terme.
Conception de produit et gestion du cycle de vie
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Économie de carburant et émissions en phase d’utilisation
Bon nombre des produits de l’industrie des machines et produits industriels sont alimentés par des combustibles fossiles et rejettent donc des gaz à effet de serre (GES) et d’autres émissions atmosphériques pendant leur utilisation. Les préférences des clients en matière d’amélioration de l’économie de carburant, combinées aux règlements sur les émissions, augmentent la demande de produits écoénergétiques et à faibles émissions dans l’industrie. Par conséquent, les entreprises qui mettent au point des produits présentant ces caractéristiques peuvent être bien placées pour obtenir une part de marché croissante, réduire les risques réglementaires et améliorer la valeur de la marque.
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Gestion des répercussions sur la durabilité locative
Les actifs immobiliers ont des répercussions significatives sur la durabilité, y compris la consommation des ressources (à savoir l’énergie et l’eau) et la production de déchets, ainsi que sur la santé des occupants à travers la qualité de l’environnement intérieur. Si les entreprises de l’industrie possèdent des actifs immobiliers, ce sont les opérations des locataires desdits actifs qui constituent un moteur dominant de répercussions sur la durabilité engendrées par l’environnement de construction. Les locataires peuvent concevoir et construire des espaces loués selon leurs besoins d’exploitation. Cependant, leurs opérations consomment des quantités significatives d’énergie et d’eau, produisent des déchets et impactent la santé de ceux vivant, travaillant, faisant des achats ou visitant les propriétés. Si ces répercussions sur la durabilité sont souvent générées par les opérations et les activités des locataires, les propriétaires d’immeubles jouent un rôle important en influençant les répercussions sur la durabilité des locataires. La manière dont les entreprises de l’industrie structurent leurs accords, leurs contrats et leurs relations avec les locataires contribue à la gestion efficace des répercussions sur la durabilité de leurs locataires et, à terme, des impacts sur leurs actifs. La gestion des répercussions sur la durabilité des locataires peut inclure de pallier le problème des divergences d’intérêts en alignant les intérêts financiers des parties avec les résultats de durabilité, de mettre en place la mesure et la communication systématiques des données de consommation des ressources, de créer des objectifs de performance partagés et d’établir des exigences minimales de performance de la durabilité ou de conception, entre autres stratégies. La gestion efficace des répercussions sur la durabilité des locataires, en particulier concernant l’énergie, l’eau et la qualité de l’environnement intérieur, peut encourager l’appréciation de la valeur des actifs, augmenter la demande et la satisfaction des locataires, diminuer les coûts d’exploitation directs et/ou diminuer les risques liés aux codes et règlements en matière de construction.
Approvisionnement en matériaux et efficacité
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Approvisionnement en matériaux
Les entreprises de machines industrielles sont exposées à des risques liés à la chaîne d’approvisionnement lorsque des matériaux critiques sont utilisés dans leurs produits. Les entreprises du secteur fabriquent des produits à l’aide de matériaux critiques avec peu ou pas de substituts disponibles, dont la plupart sont fournis par des dépôts concentrés dans seulement quelques pays sujets à une incertitude géopolitique. Les entreprises de ce secteur font également face à une compétition due à la demande mondiale croissante pour ces matériaux par d’autres secteurs, ce qui peut entraîner une hausse des prix et des risques à l’approvisionnement. Les entreprises qui sont capables de limiter l’utilisation de matériaux critiques par le biais de solutions alternatives, ainsi que de sécuriser leur approvisionnement, peuvent limiter les répercussions financières potentielles provenant des ruptures d’approvisionnement et des prix volatils pour les produits entrants. -
Conception et services de seconde transformation
La fabrication de machines et de biens industriels utilise de grandes quantités d’acier, de fer, d’aluminium, de verre, de plastique et d’autres matériaux. La remise à neuf des systèmes de machines industrielles (appelés « noyaux ») est l’occasion pour les entreprises de machines industrielles de limiter la quantité de matières premières nécessaires à la production de nouvelles machines, ainsi que le temps et les autres ressources nécessaires à la production de produits finis. Les produits remanufacturés peuvent également créer de la valeur à partir de produits autrement destinés à l’élimination ou au recyclage. Les entreprises de machines industrielles peuvent réaliser des économies en réutilisant des pièces en fin de vie utile pour construire des machines remises à neuf, qui peuvent être revendues aux clients. Ainsi, la seconde transformation dans le processus et la conception peut réduire la demande de matières premières, réduire les coûts de fabrication et créer de nouveaux canaux de vente.
Impacts physiques du changement climatique
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Adaptation au changement climatique
Le changement climatique affecte les entreprises de l’industrie par le biais de phénomènes météorologiques extrêmes fréquents ou d’incidence élevée et de modifications du climat. La manière dont le modèle commercial d’une entreprise est structuré de façon à intégrer les évaluations actuelles des risques liés au changement climatique et l’adaptation à ces risques est susceptible d’être connectée, de plus en plus étroitement, à la valeur de l’entreprise sur le long terme. Plus précisément, les stratégies d’investissement avec des actifs situés dans des plaines inondables et des régions côtières exposées au mauvais temps peuvent avoir des besoins accrus en matière d’atténuation des risques et d’adaptation du modèle commercial au changement climatique sur le long terme. Ces stratégies sont d’autant plus importantes à la vue des défis à long terme associés aux tarifs d’assurance contre les inondations, à la stabilité des programmes d’assurance contre les inondations subventionnés par le gouvernement, ainsi qu’aux dispositions relatives aux finances ou autres préoccupations des créanciers. Outre l’assurance, d’autres mesures de réduction des risques incluent des améliorations de la résilience des actifs physiques et des conditions de location qui transfèrent les risques aux locataires, bien que ces mesures puissent engendrer leurs propres coûts et risques pour les entreprises de l’immobilier. Afin de s’assurer de la croissance à long terme et de la protection de la valeur actionnariale, les entreprises doivent mettre en place des stratégies d’adaptation au changement climatique qui soient exhaustives, justifier les compromis entre les diverses stratégies de réduction des risques et intégrer la prise en compte de tous les coûts et bénéfices anticipés sur le long terme.