Comparaison de l’industrie
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Current language: Français (2018)
Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:
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Services de fabrication de produits électroniques et ODM (original design manufacturer)
Le secteur des services de fabrication électronique (EMS) et de la création de modèles originaux (ODM) consiste en deux segments principaux. Les entreprises EMS fournissent des services d’assemblage, de logistique et après-vente pour les équipementiers. Le segment ODM du secteur fournit des services d’ingénierie et de conception pour les équipementiers et peut être titulaire d’une propriété intellectuelle significative. Bien que les entreprises EMS et ODM produisent des équipements pour une grande variété de secteurs, l’industrie est associée de près au secteur du hardware, qui consiste en des entreprises qui conçoivent des produits matériels technologiques tels que des ordinateurs personnels, de l’électronique grand public et des dispositifs de stockage à la fois pour les consommateurs particuliers et les entreprises. -
Assurance
L’industrie de l’assurance fournit des produits associés à l’assurance traditionnels et non traditionnels. Les produits traditionnels incluent les biens, la vie, les sinistres et la réassurance. Les produits non traditionnels incluent les rentes, les transferts de risque alternatifs et les garanties financières. Les entreprises dans l’industrie de l’assurance participent également à des investissements pour compte propre. Les compagnies d’assurance opèrent généralement dans un seul segment de l’industrie, par exemple, les dommages des biens immeubles et des biens meubles, bien qu’il existe certaines grandes compagnies d’assurance ayant des opérations diversifiées. De la même manière, les entreprises peuvent se diversifier en se basant sur le niveau de leur segmentation géographique. Tandis que les grandes compagnies peuvent souscrire des primes d’assurance dans plusieurs pays, des compagnies plus petites opèrent généralement au niveau national ou même local. Les primes d’assurance, les revenus de souscription et les revenus des investissements stimulent la croissance de l’industrie, tandis que les règlements de réclamations d’assurance représentent les coûts les plus importants et sont source d’incertitude concernant les bénéfices. Les compagnies d’assurance fournissent les produits et les services qui permettent le transfert, la mutualisation et le partage du risque nécessaires à une économie qui fonctionne bien. Les compagnies d’assurance, au moyen de leurs produits, peuvent également créer une forme de risque moral, réduisant les incitations pour améliorer le comportement et les performances sous-jacents, contribuant ainsi aux répercussions en termes de durabilité. Comme pour d’autres établissements financiers, les compagnies d’assurance font face aux risques associés aux marchés du crédit et financier. Dans l’industrie, les entreprises qui participent à des activités non traditionnelles ou autres que liées à l’assurance, y compris la protection des contrats d’échange sur risque de défaut (CDS) et l’assurance des obligations, ont été identifiées par les régulateurs comme étant plus vulnérables aux développements du marché financier et, par la suite, plus susceptibles d’amplifier le risque systémique ou d’y contribuer. Par conséquent, les compagnies d’assurance font face au potentiel d’être désignées comme des établissements financiers systémiquement importantes, les exposant à une réglementation et à une surveillance plus poussée.
Questions pertinentes pour les deux Industries (9 de 26)
Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ?
Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.-
Environnement
- Émissions de GES
- Qualité de l’air
- Gestion de l’énergie
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Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques. -
Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes. - Répercussions écologiques
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Capital social
- Droits de l’homme et relations communautaires
- Vie privée des clients
- Sécurité des données
- Accès et caractère abordable
- Qualité et sécurité des produits
- Bien-être des clients
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Méthodes de vente et étiquetage des produits
La catégorie aborde les enjeux sociaux qui peuvent découler d’une incapacité à gérer la transparence, l’exactitude et la clarté des communiqués commerciaux, de la publicité, et de l’étiquetage des produits et services. Elle comprend, mais sans s’y limiter, les normes et réglementations en matière de publicité, les pratiques de vente éthiques et responsables, l’étiquetage trompeur ou mensonger, ainsi que les pratiques de vente et de prêt discriminatoires ou prédatrices. Cela peut inclure les pratiques de vente mensongères ou agressives pour lesquelles des structures incitatives pour les employés peuvent encourager la vente de produits ou de services qui ne sont pas dans l’intérêt des clients.
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Capital humain
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Pratiques de travail
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association. -
Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle. - Engagement des employés, diversité et inclusion
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Modèle économique et innovation
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories. - Résilience du modèle économique
- Gestion de la chaîne d’approvisionnement
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Approvisionnement en matériaux et efficacité
La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte. -
Impacts physiques du changement climatique
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à gérer les opportunités et les risques associés à l’exposition directe des ressources qu’elle possède ou contrôle et des activités aux impacts physiques réels ou potentiels du changement climatique. Elle englobe les problèmes environnementaux et sociaux qui peuvent découler de perturbations opérationnelles attribuables aux impacts physiques du changement climatique. Elle englobe également les problèmes socio-économiques résultant de l’incapacité des entreprises à intégrer les considérations liées au changement climatique dans les produits et services qu’elles vendent, comme les politiques d’assurance et les hypothèques. La catégorie se rapporte à la capacité de l’entreprise à s’adapter à la fréquence et à la gravité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes, aux changements climatiques, aux risques liés au niveau de la mer, et aux autres impacts physiques attendus du changement climatique. Cette gestion peut impliquer l’amélioration de la résilience des ressources physiques et/ou de l’infrastructure environnante, ainsi que l’intégration de considérations liées au changement climatique dans les activités économiques clés (comme la souscription d’hypothèques et d’assurances, la planification et le développement de projets immobiliers).
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Direction et gouvernance
- Éthique des affaires
- Comportement concurrentiel
- Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
- Gestion des risques d’incidents critiques
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Gestion des risques systémiques
La catégorie aborde les contributions ou la gestion de l’entreprise par rapport aux risques systémiques résultant de l’affaiblissement ou de l’effondrement à grande échelle des systèmes sur lesquels l’économie et la société dépendent. Cela comprend les systèmes financiers, les systèmes de ressources naturelles, et les systèmes technologiques. Elle aborde les mécanismes mis en place par une entreprise pour réduire ses contributions aux risques systémiques, et pour améliorer les dispositifs de protection qui peuvent atténuer les impacts d’un échec du système. Pour les institutions financières, la catégorie englobe également la capacité de l’entreprise à absorber les chocs découlant de difficultés financières et économiques, ainsi que sa capacité à satisfaire des exigences réglementaires plus strictes concernant la complexité et l’interdépendance des entreprises dans l’industrie.
Sujets de divulgation
Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ?
La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.-
Access Standard
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Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.-
Gestion de l’eau
La fabrication d’ordinateurs, composants d’ordinateurs et autres produits électroniques nécessite des volumes d’eau importants. L’eau est devenue une ressource limitée dans le monde, en raison de l’augmentation de la consommation due à la croissance démographique et à l’urbanisation rapide, et des réductions en approvisionnement à cause du changement climatique. Sans planification rigoureuse, la rareté de l’eau peut entraîner des coûts d’approvisionnement plus élevés, des tensions sociales vis-à-vis des communautés et gouvernements locaux et/ou une perte d’accès à l’eau dans des régions déficitaires en eau, ce qui présente un risque critique pour la production, et donc pour le chiffre d’affaire. Les entreprises de services de fabrication électronique (EMS) et création de modèles originaux (ODM) qui sont en mesure d’augmenter l’efficacité de leur utilisation en eau pendant la fabrication peuvent réduire les frais d’opération et maintenir un risque moins élevé, ce qui finira par avoir des répercussions sur le coût du capital et l’évaluation boursière. En outre, les entreprises qui privilégient une utilisation de l’eau réduite et une meilleure efficacité peuvent faire face à des risques réglementaires moindres à l’heure où les lois environnementales locales, régionales et nationales mettent l’accent sur la conservation des ressources.
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Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.-
Gestion des déchets
La fabrication des ordinateurs, composants d’ordinateurs et autres produits électroniques nécessite des volumes importants de produits chimiques et génère des émissions dans l’eau et dans l’air ainsi que des déchets solides, y compris des substances dangereuses. La manipulation et la mise au rebut des déchets dangereux produits pendant la phase de fabrication peuvent entraîner l’augmentation des coûts opérationnels, des dépenses du capital et, dans certains cas, une augmentation des coûts de conformité ou des amendes et sanctions réglementaires. Les entreprises dans l’industrie des services de fabrication électroniques (EMS) et de la création de modèles originaux (ODM) qui sont en mesure de réduire les déchets produits pendant la phase de fabrication qui sont réutilisés, recyclés ou mis au rebut de manière adéquate, sont susceptibles de maintenir un risque moins élevé et de faire face à des risques réglementaires moindres à l’heure où les lois environnementales locales, régionales et nationales mettent l’accent sur la conservation des ressources et la gestion des déchets.
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Méthodes de vente et étiquetage des produits
La catégorie aborde les enjeux sociaux qui peuvent découler d’une incapacité à gérer la transparence, l’exactitude et la clarté des communiqués commerciaux, de la publicité, et de l’étiquetage des produits et services. Elle comprend, mais sans s’y limiter, les normes et réglementations en matière de publicité, les pratiques de vente éthiques et responsables, l’étiquetage trompeur ou mensonger, ainsi que les pratiques de vente et de prêt discriminatoires ou prédatrices. Cela peut inclure les pratiques de vente mensongères ou agressives pour lesquelles des structures incitatives pour les employés peuvent encourager la vente de produits ou de services qui ne sont pas dans l’intérêt des clients.None -
Pratiques de travail
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association.-
Pratiques de travail
Les entreprises de services de fabrication électronique (EMS) et de création de modèles originaux (ODM) opèrent dans un environnement extrêmement concurrentiel basé sur les coûts et sont donc très sensibles concernant les coûts de main-d’œuvre et les risques. En outre, les entreprises doivent généralement respecter des délais de production serrés pour les lancements de produits attendus par les entreprises de matériel. Ces deux facteurs combinés intensifient l’importance des entreprises à maintenir des relations fortes avec leur force ouvrière. En cas d’absence de relation, les entreprises peuvent s’exposer à des arrêts de travail et à des ruptures de production. Ces ruptures peuvent entraîner une réduction des revenus à court terme, ainsi que des répercussions possibles à long terme sur la productivité en raison du moral affaibli des employés. En plus de protéger la réputation de l’entreprise et le permis social pour opérer, des améliorations dans les pratiques de travail peuvent limiter les ruptures de production.
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Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.-
Conditions de travail
Le traitement des travailleurs et la protection des droits des travailleurs dans l’industrie des services de fabrication électronique (EMS) et de la création de modèles originaux (ODM) sont une préoccupation grandissante parmi les clients, régulateurs et entreprises importantes. Les aspects critiques permettent de poser la question des conditions de travail, de la responsabilité environnementale et de la santé et sécurité des collaborateurs, en particulier si cela concerne des matériaux dangereux et des équipements potentiellement dangereux utilisés pour la fabrication. Les entreprises du secteur opèrent dans un environnement extrêmement concurrentiel basé sur les coûts et reposent donc essentiellement sur la garantie d’une main-d’œuvre peu coûteuse et contractuelle. Le recours du secteur a des sous-traitants, des entreprises de recrutement de personnel et un système de fournisseur multi-=-tiers peut rendre difficile l’amélioration des performances sur la question. En outre, les entreprises sont souvent situées dans des pays avec des coûts directs relativement faibles et disposent de plusieurs degrés de réglementation et d’applications pour protéger les travailleurs. Cette dynamique peut accroitre l’exposition de l’entreprise à des risques pour la réputation et à des répercussions sur les coûts et les ventes à court et à long terme. De tels effets peuvent survenir d’une réglementation renforcée et de son application en réponse à des incidents de travail et de sécurité importants, ou par le biais d’un déplacement de la demande contre les entreprises associées à de tels incidents. Les entreprises avec des normes concernant la chaîne d’approvisionnement, un contrôle et un engagement avec les fournisseurs assez solides pour traiter les préoccupations liées au travail peuvent ainsi être mieux positionnées pour protéger la valeur pour l’actionnaire sur le long terme.
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.-
Gestion du cycle de vie des produits
Les entreprises du secteur des services de fabrication électronique (EMS) et de la création de modèles originaux (ODM), en plus des clients de l’industrie tels que les entreprises de matériel, font face aux défis croissants associés aux externalités environnementales attribuées à la fabrication, au transport, à l’utilisation et à la mise au rebut des produits. L’obsolescence rapide des produits matériels exacerbe ces externalités. Les produits du secteur contiennent généralement des matériaux dangereux, qui font de la mise au rebut en fin de vie en toute sécurité un aspect critique à gérer. Les entreprises qui ne sont pas en mesure de minimiser les effets sur l’environnement de leurs produits peuvent faire face à une augmentation des coûts réglementaires à l’heure où les lois locales, régionales et nationales mettent l’accent sur la préservation des ressources et la gestion des déchets. Grâce à l’innovation produit qui facilite la récupération des produits en fin de vie et l’utilisation de matériaux qui auront des répercussions moindres, les fabricants du secteur EMS et ODM peuvent améliorer les répercussions du cycle de vie, réduire les risques réglementaires et économiser des coûts.
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Approvisionnement en matériaux et efficacité
La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte.-
Approvisionnement en matériaux
Les entreprises de l’industrie des services de fabrication électronique (EMS) et de la création de modèles originaux (ODM) s’appuient sur de nombreux matériaux critiques en tant qu’intrants majeurs pour les produits finis. La plupart de ces intrants présentent peu ou pas de substituts disponibles et proviennent souvent de dépôts concentrés dans certains pays, dont la plupart sont sujets à une incertitude géopolitique. D’autres répercussions sur la durabilité liées au changement climatique, à l’utilisation des sols, à la pénurie des ressources et aux conflits dans des régions où la chaîne d’approvisionnement du secteur opère changent de manière exponentielle la manière de s’approvisionner du secteur. En outre, l’augmentation de la concurrence pour ces matériaux en raison d’une demande mondiale grandissante de la part des autres secteurs peut entraîner une hausse des prix et des risques à l’approvisionnement. La capacité des entreprises à gérer les pénuries potentielles de matériaux, les ruptures d’approvisionnement, la volatilité des prix et les risques pour la réputation est rendue encore plus difficile par le fait que ces entreprises s’approvisionnent en matériaux provenant de chaînes d’approvisionnement qui manquent souvent de transparence. Une incapacité à gérer de manière efficace cette question peut entraîner une incapacité à accéder aux matériaux nécessaires, à des marges réduites, à une croissance du chiffre d’affaires limitées et/ou à des coûts ou capitaux plus élevés.
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Impacts physiques du changement climatique
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à gérer les opportunités et les risques associés à l’exposition directe des ressources qu’elle possède ou contrôle et des activités aux impacts physiques réels ou potentiels du changement climatique. Elle englobe les problèmes environnementaux et sociaux qui peuvent découler de perturbations opérationnelles attribuables aux impacts physiques du changement climatique. Elle englobe également les problèmes socio-économiques résultant de l’incapacité des entreprises à intégrer les considérations liées au changement climatique dans les produits et services qu’elles vendent, comme les politiques d’assurance et les hypothèques. La catégorie se rapporte à la capacité de l’entreprise à s’adapter à la fréquence et à la gravité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes, aux changements climatiques, aux risques liés au niveau de la mer, et aux autres impacts physiques attendus du changement climatique. Cette gestion peut impliquer l’amélioration de la résilience des ressources physiques et/ou de l’infrastructure environnante, ainsi que l’intégration de considérations liées au changement climatique dans les activités économiques clés (comme la souscription d’hypothèques et d’assurances, la planification et le développement de projets immobiliers).None -
Gestion des risques systémiques
La catégorie aborde les contributions ou la gestion de l’entreprise par rapport aux risques systémiques résultant de l’affaiblissement ou de l’effondrement à grande échelle des systèmes sur lesquels l’économie et la société dépendent. Cela comprend les systèmes financiers, les systèmes de ressources naturelles, et les systèmes technologiques. Elle aborde les mécanismes mis en place par une entreprise pour réduire ses contributions aux risques systémiques, et pour améliorer les dispositifs de protection qui peuvent atténuer les impacts d’un échec du système. Pour les institutions financières, la catégorie englobe également la capacité de l’entreprise à absorber les chocs découlant de difficultés financières et économiques, ainsi que sa capacité à satisfaire des exigences réglementaires plus strictes concernant la complexité et l’interdépendance des entreprises dans l’industrie.None
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Access Standard
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Gestion de l’eau et des eaux usées
La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.None -
Gestion des déchets et des matières dangereuses
La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.None -
Méthodes de vente et étiquetage des produits
La catégorie aborde les enjeux sociaux qui peuvent découler d’une incapacité à gérer la transparence, l’exactitude et la clarté des communiqués commerciaux, de la publicité, et de l’étiquetage des produits et services. Elle comprend, mais sans s’y limiter, les normes et réglementations en matière de publicité, les pratiques de vente éthiques et responsables, l’étiquetage trompeur ou mensonger, ainsi que les pratiques de vente et de prêt discriminatoires ou prédatrices. Cela peut inclure les pratiques de vente mensongères ou agressives pour lesquelles des structures incitatives pour les employés peuvent encourager la vente de produits ou de services qui ne sont pas dans l’intérêt des clients.-
Informations transparentes et conseils justes pour les clients
Les produits d’assurance jouent un rôle important dans la société en réduisant l’impact des chocs économiques inattendus, permettant aux assurés de limiter l’impact financier des événements comme les maladies, les accidents et les décès. Cependant, les risques des polices d’assurance non claires, des conditions ambiguës des produits et potentiellement des tactiques de vente trompeuses peuvent détruire la réputation de la marque, entraîner des litiges juridiques et réduire le nombre de services et de produits proposés. Cela peut être vrai en particulier si les régulateurs jugent certaines polices trop complexes et inadaptées pour les clients. En outre, les compagnies d’assurance se concurrencent sur la solidité financière, le prix, la réputation de la marque, les services proposés et les relations client. Le mécontentement des clients peut réduire l’utilisation de l’assurance, entraînant potentiellement des résultats financiers extrêmement négatifs pour les personnes et les familles, comme les faillites personnelles. Étant donné que les régulateurs financiers continuent de mettre l’accent sur la protection et la responsabilité du consommateur, les entreprises qui maintiennent des conditions de police transparentes et dirigent les clients vers les produits les mieux adaptés pour eux seront mieux placées pour conserver la réputation de leur marque, éviter le contrôle réglementaire et protéger la valeur des actionnaires. Le défaut d’informer les clients au sujet des produits d’une manière claire et transparente peut entraîner un nombre plus élevé de plaintes déposées contre les entreprises, de résiliation des clients et, dans certains cas, d’amendes et de règlements réglementaires.
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Pratiques de travail
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association.None -
Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.None -
Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.-
Intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance à la gestion des investissements
Il incombe aux compagnies d’assurance d’investir du capital pour assurer la conservation des revenus de primes équivalents aux indemnités des sinistres de police attendues et elles doivent pouvoir conserver cette parité actifs-passifs sur le long terme. Étant donné que les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) se sont de plus en plus avérés avoir des répercussions importantes sur les performances des entreprises et les autres actifs, les compagnies d’assurance ont de plus en plus besoin d’intégrer ces facteurs dans la gestion de leurs investissements. Le défaut de traiter ces problèmes pourrait entraîner des rendements moindre de leurs portefeuilles ajustés selon le risque et limiter la capacité d’une entreprise à émettre des règlements de sinistre. Les entreprises doivent donc améliorer la communication sur la manière dont les facteurs ESG, y compris les contraintes liées au changement climatique et aux ressources naturelles, sont intégrés dans l’investissement de primes de police et la manière dont ils affectent le risque de portefeuille. -
Politiques conçues pour encourager le comportement responsable
Les avancées dans la technologie et le développement de nouveaux produits de police ont autorisé les compagnies d’assurance à limiter les règlements de sinistre tout en encourageant un comportement responsable. L’industrie est par la suite dans une position unique pour générer des externalités sociales et environnementales positives. Les compagnies d’assurance peuvent encourager les modes de vie sains et les comportements sûrs ainsi que le développement de projets et de technologies durables comme ceux axés sur l’énergie renouvelable, le rendement énergétique et le captage de carbone. Étant donné que l’industrie de l’énergie renouvelable continue de se développer, les compagnies d’assurance peuvent chercher des opportunités de croissance associées en souscrivant une assurance dans ce domaine. En outre, lesdites clauses de police qui stipulent des incitations au moyen de l’intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) peuvent servir d’outils pour limiter le risque dans le portefeuille de souscription en général, ce qui peut réduire les indemnités d’assurance sur le long terme. Par conséquent, la communication sur les primes rédigée en relation avec le rendement énergétique et la technologie sobre en carbone ainsi que la discussion sur la manière dont les entreprises encouragent les actions ou comportements responsables en matière de santé, de sécurité et/ou d’environnement permettraient aux investisseurs d’évaluer la manière dont les compagnies d’assurance gèrent leurs performances sur ce sujet. -
Émissions financées
Les entités participant à des activités d'assurance sont confrontées à des risques et opportunités liés aux émissions de gaz à effet de serre associées à ces activités. Les contreparties, les emprunteurs ou les entreprises émettrices les plus élevées pourraient être plus sensibles aux risques associés aux changements technologiques, aux changements de l'offre et de la demande et aux changements de politique qui, à leur tour, peuvent avoir une incidence sur les perspectives d'une institution financière qui fournit des services financiers à ces entités. Ces risques et opportunités peuvent prendre la forme d'un risque de crédit, d'un risque de marché, d'un risque de réputation et d'autres risques financiers et opérationnels. Par exemple, un risque de crédit peut survenir en relation avec le financement de clients touchés par des taxes sur le carbone, des réglementations en matière d'efficacité énergétique ou d'autres politiques de plus en plus strictes ; le risque de crédit peut également découler de changements technologiques connexes. Le risque de réputation pourrait découler du financement de projets de combustibles fossiles. Les entités participant aux activités d'assurance surveillent et gèrent de plus en plus ces risques en mesurant leurs émissions financées. Cette mesure sert d'indicateur de l'exposition d'une entité aux risques et opportunités liés au climat et de la manière dont elle pourrait devoir adapter ses activités financières au fil du temps.
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Approvisionnement en matériaux et efficacité
La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte.None -
Impacts physiques du changement climatique
La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à gérer les opportunités et les risques associés à l’exposition directe des ressources qu’elle possède ou contrôle et des activités aux impacts physiques réels ou potentiels du changement climatique. Elle englobe les problèmes environnementaux et sociaux qui peuvent découler de perturbations opérationnelles attribuables aux impacts physiques du changement climatique. Elle englobe également les problèmes socio-économiques résultant de l’incapacité des entreprises à intégrer les considérations liées au changement climatique dans les produits et services qu’elles vendent, comme les politiques d’assurance et les hypothèques. La catégorie se rapporte à la capacité de l’entreprise à s’adapter à la fréquence et à la gravité accrues des phénomènes météorologiques extrêmes, aux changements climatiques, aux risques liés au niveau de la mer, et aux autres impacts physiques attendus du changement climatique. Cette gestion peut impliquer l’amélioration de la résilience des ressources physiques et/ou de l’infrastructure environnante, ainsi que l’intégration de considérations liées au changement climatique dans les activités économiques clés (comme la souscription d’hypothèques et d’assurances, la planification et le développement de projets immobiliers).-
Exposition aux risques environnementaux
Les destructions d’actifs dues à des catastrophes associées aux événements climatiques extrêmes continueront à avoir des répercussions négatives importantes sur l’industrie de l’assurance. L’étendue des répercussions est susceptible d’évoluer à mesure que le changement climatique augmente la fréquence et la gravité des catastrophes naturelles modélisées et non modélisées, y compris les ouragans, les inondations et les sécheresses. La mauvaise compréhension des risques environnementaux et de leur estimation dans les produits d’assurance souscrits peut entraîner des sinistres sur les polices plus élevés qu’attendu. Par la suite, les compagnies d’assurance qui intègrent les considérations de changement climatique dans leur processus de souscription pour les contrats individuels, ainsi que la gestion des risques au niveau de l’entreprise et la suffisance du capital, seront mieux placées pour protéger la valeur des actionnaires. La communication améliorée de l’approche d’une entreprise quant à l’intégration de ces facteurs, en plus des données quantitatives comme la perte maximale probable et les pertes totales attribuables aux indemnités d’assurance, fournira aux investisseurs les informations nécessaires pour évaluer les performances actuelles et futures sur ce problème.
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Gestion des risques systémiques
La catégorie aborde les contributions ou la gestion de l’entreprise par rapport aux risques systémiques résultant de l’affaiblissement ou de l’effondrement à grande échelle des systèmes sur lesquels l’économie et la société dépendent. Cela comprend les systèmes financiers, les systèmes de ressources naturelles, et les systèmes technologiques. Elle aborde les mécanismes mis en place par une entreprise pour réduire ses contributions aux risques systémiques, et pour améliorer les dispositifs de protection qui peuvent atténuer les impacts d’un échec du système. Pour les institutions financières, la catégorie englobe également la capacité de l’entreprise à absorber les chocs découlant de difficultés financières et économiques, ainsi que sa capacité à satisfaire des exigences réglementaires plus strictes concernant la complexité et l’interdépendance des entreprises dans l’industrie.-
Gestion des risques systémiques
Les compagnies d’assurance ont le potentiel de poser, d’amplifier ou de transmettre une menace au système financier. La taille, l’interconnectivité et la complexité des compagnies d’assurance sont des facteurs qui mettent en évidence l’exposition au risque systémique pour les entreprises de l’industrie. Les compagnies d’assurance qui participent à des activités non traditionnelles ou autres que liées à l’assurance ont été identifiées par les régulateurs comme étant plus vulnérables aux développements du marché financier et, par la suite, plus susceptibles d’amplifier le risque systématique ou d’y contribuer. Par conséquent, les compagnies d’assurance font face au potentiel d’être désignées comme des établissements financiers systémiquement importants. Ces entreprises sont soumises aux normes réglementaires prudentielles plus strictes et la surveillance par les systèmes bancaires centraux dans différentes juridictions. En particulier, ces compagnies d’assurance seront susceptibles de faire face à des limites relatives au capital basé sur le risque, à l’effet levier, à la liquidité et au risque de crédit. Les compagnies d’assurance devront également maintenir un plan pour la dissolution rapide et ordonnée en cas d’événement de détresse financière. La conformité réglementaire peut être très coûteuse, tandis que le défaut de respecter les seuils de performances réglementaires en termes de qualité et de quantité pourrait entraîner des sanctions importantes. Afin de démontrer la manière dont ces risques sont gérés, les compagnies d’assurance doivent améliorer leurs communication des aspects clés de la gestion des risques systémiques et leur capacité à respecter des exigences réglementaires plus strictes.
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Catégorie des problématiques générales
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Services de fabrication de produits électroniques et ODM (original design manufacturer)
Access Standard
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Assurance
Access Standard
Gestion de l’eau et des eaux usées
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Gestion de l’eau
La fabrication d’ordinateurs, composants d’ordinateurs et autres produits électroniques nécessite des volumes d’eau importants. L’eau est devenue une ressource limitée dans le monde, en raison de l’augmentation de la consommation due à la croissance démographique et à l’urbanisation rapide, et des réductions en approvisionnement à cause du changement climatique. Sans planification rigoureuse, la rareté de l’eau peut entraîner des coûts d’approvisionnement plus élevés, des tensions sociales vis-à-vis des communautés et gouvernements locaux et/ou une perte d’accès à l’eau dans des régions déficitaires en eau, ce qui présente un risque critique pour la production, et donc pour le chiffre d’affaire. Les entreprises de services de fabrication électronique (EMS) et création de modèles originaux (ODM) qui sont en mesure d’augmenter l’efficacité de leur utilisation en eau pendant la fabrication peuvent réduire les frais d’opération et maintenir un risque moins élevé, ce qui finira par avoir des répercussions sur le coût du capital et l’évaluation boursière. En outre, les entreprises qui privilégient une utilisation de l’eau réduite et une meilleure efficacité peuvent faire face à des risques réglementaires moindres à l’heure où les lois environnementales locales, régionales et nationales mettent l’accent sur la conservation des ressources.
Gestion des déchets et des matières dangereuses
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Gestion des déchets
La fabrication des ordinateurs, composants d’ordinateurs et autres produits électroniques nécessite des volumes importants de produits chimiques et génère des émissions dans l’eau et dans l’air ainsi que des déchets solides, y compris des substances dangereuses. La manipulation et la mise au rebut des déchets dangereux produits pendant la phase de fabrication peuvent entraîner l’augmentation des coûts opérationnels, des dépenses du capital et, dans certains cas, une augmentation des coûts de conformité ou des amendes et sanctions réglementaires. Les entreprises dans l’industrie des services de fabrication électroniques (EMS) et de la création de modèles originaux (ODM) qui sont en mesure de réduire les déchets produits pendant la phase de fabrication qui sont réutilisés, recyclés ou mis au rebut de manière adéquate, sont susceptibles de maintenir un risque moins élevé et de faire face à des risques réglementaires moindres à l’heure où les lois environnementales locales, régionales et nationales mettent l’accent sur la conservation des ressources et la gestion des déchets.
Méthodes de vente et étiquetage des produits
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Informations transparentes et conseils justes pour les clients
Les produits d’assurance jouent un rôle important dans la société en réduisant l’impact des chocs économiques inattendus, permettant aux assurés de limiter l’impact financier des événements comme les maladies, les accidents et les décès. Cependant, les risques des polices d’assurance non claires, des conditions ambiguës des produits et potentiellement des tactiques de vente trompeuses peuvent détruire la réputation de la marque, entraîner des litiges juridiques et réduire le nombre de services et de produits proposés. Cela peut être vrai en particulier si les régulateurs jugent certaines polices trop complexes et inadaptées pour les clients. En outre, les compagnies d’assurance se concurrencent sur la solidité financière, le prix, la réputation de la marque, les services proposés et les relations client. Le mécontentement des clients peut réduire l’utilisation de l’assurance, entraînant potentiellement des résultats financiers extrêmement négatifs pour les personnes et les familles, comme les faillites personnelles. Étant donné que les régulateurs financiers continuent de mettre l’accent sur la protection et la responsabilité du consommateur, les entreprises qui maintiennent des conditions de police transparentes et dirigent les clients vers les produits les mieux adaptés pour eux seront mieux placées pour conserver la réputation de leur marque, éviter le contrôle réglementaire et protéger la valeur des actionnaires. Le défaut d’informer les clients au sujet des produits d’une manière claire et transparente peut entraîner un nombre plus élevé de plaintes déposées contre les entreprises, de résiliation des clients et, dans certains cas, d’amendes et de règlements réglementaires.
Pratiques de travail
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Pratiques de travail
Les entreprises de services de fabrication électronique (EMS) et de création de modèles originaux (ODM) opèrent dans un environnement extrêmement concurrentiel basé sur les coûts et sont donc très sensibles concernant les coûts de main-d’œuvre et les risques. En outre, les entreprises doivent généralement respecter des délais de production serrés pour les lancements de produits attendus par les entreprises de matériel. Ces deux facteurs combinés intensifient l’importance des entreprises à maintenir des relations fortes avec leur force ouvrière. En cas d’absence de relation, les entreprises peuvent s’exposer à des arrêts de travail et à des ruptures de production. Ces ruptures peuvent entraîner une réduction des revenus à court terme, ainsi que des répercussions possibles à long terme sur la productivité en raison du moral affaibli des employés. En plus de protéger la réputation de l’entreprise et le permis social pour opérer, des améliorations dans les pratiques de travail peuvent limiter les ruptures de production.
Santé et sécurité des employés
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Conditions de travail
Le traitement des travailleurs et la protection des droits des travailleurs dans l’industrie des services de fabrication électronique (EMS) et de la création de modèles originaux (ODM) sont une préoccupation grandissante parmi les clients, régulateurs et entreprises importantes. Les aspects critiques permettent de poser la question des conditions de travail, de la responsabilité environnementale et de la santé et sécurité des collaborateurs, en particulier si cela concerne des matériaux dangereux et des équipements potentiellement dangereux utilisés pour la fabrication. Les entreprises du secteur opèrent dans un environnement extrêmement concurrentiel basé sur les coûts et reposent donc essentiellement sur la garantie d’une main-d’œuvre peu coûteuse et contractuelle. Le recours du secteur a des sous-traitants, des entreprises de recrutement de personnel et un système de fournisseur multi-=-tiers peut rendre difficile l’amélioration des performances sur la question. En outre, les entreprises sont souvent situées dans des pays avec des coûts directs relativement faibles et disposent de plusieurs degrés de réglementation et d’applications pour protéger les travailleurs. Cette dynamique peut accroitre l’exposition de l’entreprise à des risques pour la réputation et à des répercussions sur les coûts et les ventes à court et à long terme. De tels effets peuvent survenir d’une réglementation renforcée et de son application en réponse à des incidents de travail et de sécurité importants, ou par le biais d’un déplacement de la demande contre les entreprises associées à de tels incidents. Les entreprises avec des normes concernant la chaîne d’approvisionnement, un contrôle et un engagement avec les fournisseurs assez solides pour traiter les préoccupations liées au travail peuvent ainsi être mieux positionnées pour protéger la valeur pour l’actionnaire sur le long terme.
Conception de produit et gestion du cycle de vie
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Gestion du cycle de vie des produits
Les entreprises du secteur des services de fabrication électronique (EMS) et de la création de modèles originaux (ODM), en plus des clients de l’industrie tels que les entreprises de matériel, font face aux défis croissants associés aux externalités environnementales attribuées à la fabrication, au transport, à l’utilisation et à la mise au rebut des produits. L’obsolescence rapide des produits matériels exacerbe ces externalités. Les produits du secteur contiennent généralement des matériaux dangereux, qui font de la mise au rebut en fin de vie en toute sécurité un aspect critique à gérer. Les entreprises qui ne sont pas en mesure de minimiser les effets sur l’environnement de leurs produits peuvent faire face à une augmentation des coûts réglementaires à l’heure où les lois locales, régionales et nationales mettent l’accent sur la préservation des ressources et la gestion des déchets. Grâce à l’innovation produit qui facilite la récupération des produits en fin de vie et l’utilisation de matériaux qui auront des répercussions moindres, les fabricants du secteur EMS et ODM peuvent améliorer les répercussions du cycle de vie, réduire les risques réglementaires et économiser des coûts.
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Intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance à la gestion des investissements
Il incombe aux compagnies d’assurance d’investir du capital pour assurer la conservation des revenus de primes équivalents aux indemnités des sinistres de police attendues et elles doivent pouvoir conserver cette parité actifs-passifs sur le long terme. Étant donné que les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) se sont de plus en plus avérés avoir des répercussions importantes sur les performances des entreprises et les autres actifs, les compagnies d’assurance ont de plus en plus besoin d’intégrer ces facteurs dans la gestion de leurs investissements. Le défaut de traiter ces problèmes pourrait entraîner des rendements moindre de leurs portefeuilles ajustés selon le risque et limiter la capacité d’une entreprise à émettre des règlements de sinistre. Les entreprises doivent donc améliorer la communication sur la manière dont les facteurs ESG, y compris les contraintes liées au changement climatique et aux ressources naturelles, sont intégrés dans l’investissement de primes de police et la manière dont ils affectent le risque de portefeuille. -
Politiques conçues pour encourager le comportement responsable
Les avancées dans la technologie et le développement de nouveaux produits de police ont autorisé les compagnies d’assurance à limiter les règlements de sinistre tout en encourageant un comportement responsable. L’industrie est par la suite dans une position unique pour générer des externalités sociales et environnementales positives. Les compagnies d’assurance peuvent encourager les modes de vie sains et les comportements sûrs ainsi que le développement de projets et de technologies durables comme ceux axés sur l’énergie renouvelable, le rendement énergétique et le captage de carbone. Étant donné que l’industrie de l’énergie renouvelable continue de se développer, les compagnies d’assurance peuvent chercher des opportunités de croissance associées en souscrivant une assurance dans ce domaine. En outre, lesdites clauses de police qui stipulent des incitations au moyen de l’intégration des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) peuvent servir d’outils pour limiter le risque dans le portefeuille de souscription en général, ce qui peut réduire les indemnités d’assurance sur le long terme. Par conséquent, la communication sur les primes rédigée en relation avec le rendement énergétique et la technologie sobre en carbone ainsi que la discussion sur la manière dont les entreprises encouragent les actions ou comportements responsables en matière de santé, de sécurité et/ou d’environnement permettraient aux investisseurs d’évaluer la manière dont les compagnies d’assurance gèrent leurs performances sur ce sujet. -
Émissions financées
Les entités participant à des activités d'assurance sont confrontées à des risques et opportunités liés aux émissions de gaz à effet de serre associées à ces activités. Les contreparties, les emprunteurs ou les entreprises émettrices les plus élevées pourraient être plus sensibles aux risques associés aux changements technologiques, aux changements de l'offre et de la demande et aux changements de politique qui, à leur tour, peuvent avoir une incidence sur les perspectives d'une institution financière qui fournit des services financiers à ces entités. Ces risques et opportunités peuvent prendre la forme d'un risque de crédit, d'un risque de marché, d'un risque de réputation et d'autres risques financiers et opérationnels. Par exemple, un risque de crédit peut survenir en relation avec le financement de clients touchés par des taxes sur le carbone, des réglementations en matière d'efficacité énergétique ou d'autres politiques de plus en plus strictes ; le risque de crédit peut également découler de changements technologiques connexes. Le risque de réputation pourrait découler du financement de projets de combustibles fossiles. Les entités participant aux activités d'assurance surveillent et gèrent de plus en plus ces risques en mesurant leurs émissions financées. Cette mesure sert d'indicateur de l'exposition d'une entité aux risques et opportunités liés au climat et de la manière dont elle pourrait devoir adapter ses activités financières au fil du temps.
Approvisionnement en matériaux et efficacité
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Approvisionnement en matériaux
Les entreprises de l’industrie des services de fabrication électronique (EMS) et de la création de modèles originaux (ODM) s’appuient sur de nombreux matériaux critiques en tant qu’intrants majeurs pour les produits finis. La plupart de ces intrants présentent peu ou pas de substituts disponibles et proviennent souvent de dépôts concentrés dans certains pays, dont la plupart sont sujets à une incertitude géopolitique. D’autres répercussions sur la durabilité liées au changement climatique, à l’utilisation des sols, à la pénurie des ressources et aux conflits dans des régions où la chaîne d’approvisionnement du secteur opère changent de manière exponentielle la manière de s’approvisionner du secteur. En outre, l’augmentation de la concurrence pour ces matériaux en raison d’une demande mondiale grandissante de la part des autres secteurs peut entraîner une hausse des prix et des risques à l’approvisionnement. La capacité des entreprises à gérer les pénuries potentielles de matériaux, les ruptures d’approvisionnement, la volatilité des prix et les risques pour la réputation est rendue encore plus difficile par le fait que ces entreprises s’approvisionnent en matériaux provenant de chaînes d’approvisionnement qui manquent souvent de transparence. Une incapacité à gérer de manière efficace cette question peut entraîner une incapacité à accéder aux matériaux nécessaires, à des marges réduites, à une croissance du chiffre d’affaires limitées et/ou à des coûts ou capitaux plus élevés.
Impacts physiques du changement climatique
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Exposition aux risques environnementaux
Les destructions d’actifs dues à des catastrophes associées aux événements climatiques extrêmes continueront à avoir des répercussions négatives importantes sur l’industrie de l’assurance. L’étendue des répercussions est susceptible d’évoluer à mesure que le changement climatique augmente la fréquence et la gravité des catastrophes naturelles modélisées et non modélisées, y compris les ouragans, les inondations et les sécheresses. La mauvaise compréhension des risques environnementaux et de leur estimation dans les produits d’assurance souscrits peut entraîner des sinistres sur les polices plus élevés qu’attendu. Par la suite, les compagnies d’assurance qui intègrent les considérations de changement climatique dans leur processus de souscription pour les contrats individuels, ainsi que la gestion des risques au niveau de l’entreprise et la suffisance du capital, seront mieux placées pour protéger la valeur des actionnaires. La communication améliorée de l’approche d’une entreprise quant à l’intégration de ces facteurs, en plus des données quantitatives comme la perte maximale probable et les pertes totales attribuables aux indemnités d’assurance, fournira aux investisseurs les informations nécessaires pour évaluer les performances actuelles et futures sur ce problème.
Gestion des risques systémiques
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Gestion des risques systémiques
Les compagnies d’assurance ont le potentiel de poser, d’amplifier ou de transmettre une menace au système financier. La taille, l’interconnectivité et la complexité des compagnies d’assurance sont des facteurs qui mettent en évidence l’exposition au risque systémique pour les entreprises de l’industrie. Les compagnies d’assurance qui participent à des activités non traditionnelles ou autres que liées à l’assurance ont été identifiées par les régulateurs comme étant plus vulnérables aux développements du marché financier et, par la suite, plus susceptibles d’amplifier le risque systématique ou d’y contribuer. Par conséquent, les compagnies d’assurance font face au potentiel d’être désignées comme des établissements financiers systémiquement importants. Ces entreprises sont soumises aux normes réglementaires prudentielles plus strictes et la surveillance par les systèmes bancaires centraux dans différentes juridictions. En particulier, ces compagnies d’assurance seront susceptibles de faire face à des limites relatives au capital basé sur le risque, à l’effet levier, à la liquidité et au risque de crédit. Les compagnies d’assurance devront également maintenir un plan pour la dissolution rapide et ordonnée en cas d’événement de détresse financière. La conformité réglementaire peut être très coûteuse, tandis que le défaut de respecter les seuils de performances réglementaires en termes de qualité et de quantité pourrait entraîner des sanctions importantes. Afin de démontrer la manière dont ces risques sont gérés, les compagnies d’assurance doivent améliorer leurs communication des aspects clés de la gestion des risques systémiques et leur capacité à respecter des exigences réglementaires plus strictes.