Comparaison de l’industrie

Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:

  • Services de fabrication de produits électroniques et ODM (original design manufacturer) Le secteur des services de fabrication électronique (EMS) et de la création de modèles originaux (ODM) consiste en deux segments principaux. Les entreprises EMS fournissent des services d’assemblage, de logistique et après-vente pour les équipementiers. Le segment ODM du secteur fournit des services d’ingénierie et de conception pour les équipementiers et peut être titulaire d’une propriété intellectuelle significative. Bien que les entreprises EMS et ODM produisent des équipements pour une grande variété de secteurs, l’industrie est associée de près au secteur du hardware, qui consiste en des entreprises qui conçoivent des produits matériels technologiques tels que des ordinateurs personnels, de l’électronique grand public et des dispositifs de stockage à la fois pour les consommateurs particuliers et les entreprises.
    Supprimer
  • Constructeurs d’habitations L’industrie des constructeurs d’habitations est composée d’entreprises chargées du développement de nouvelles habitations et communautés résidentielles. Les travaux de développement incluent généralement l’acquisition de terrain, la préparation des sites, la construction et la vente d’habitations. Une majeure partie de l’activité de l’industrie est dédiée au développement et à la vente d’habitations unifamiliales, habituellement intégrées à des communautés résidentielles conçues par des entreprises. L’industrie se concentre à moindre mesure sur les maisons de ville, les habitations en copropriété, les habitations multifamiliales et le développement polyvalent. De nombreuses entreprises de l’industrie proposent des services financiers aux acheteurs particuliers. L’industrie est fragmentée du fait du grand nombre de développeurs de toutes les envergures, dont la structure et la zone de concentration géographique varient. Les entreprises cotées en Bourse sont en règle générale beaucoup plus grandes et mieux intégrées que les nombreux constructeurs d’habitations privés.
    Supprimer

Questions pertinentes pour les deux Industries (8 de 26)

Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ? Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.

Sujets de divulgation

Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ? La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.
  • Services de fabrication de produits électroniques et ODM (original design manufacturer) Remove
    Access Standard
    • Gestion de l’eau et des eaux usées La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.
      • Gestion de l’eau La fabrication d’ordinateurs, composants d’ordinateurs et autres produits électroniques nécessite des volumes d’eau importants. L’eau est devenue une ressource limitée dans le monde, en raison de l’augmentation de la consommation due à la croissance démographique et à l’urbanisation rapide, et des réductions en approvisionnement à cause du changement climatique. Sans planification rigoureuse, la rareté de l’eau peut entraîner des coûts d’approvisionnement plus élevés, des tensions sociales vis-à-vis des communautés et gouvernements locaux et/ou une perte d’accès à l’eau dans des régions déficitaires en eau, ce qui présente un risque critique pour la production, et donc pour le chiffre d’affaire. Les entreprises de services de fabrication électronique (EMS) et création de modèles originaux (ODM) qui sont en mesure d’augmenter l’efficacité de leur utilisation en eau pendant la fabrication peuvent réduire les frais d’opération et maintenir un risque moins élevé, ce qui finira par avoir des répercussions sur le coût du capital et l’évaluation boursière. En outre, les entreprises qui privilégient une utilisation de l’eau réduite et une meilleure efficacité peuvent faire face à des risques réglementaires moindres à l’heure où les lois environnementales locales, régionales et nationales mettent l’accent sur la conservation des ressources.
    • Gestion des déchets et des matières dangereuses La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.
      • Gestion des déchets La fabrication des ordinateurs, composants d’ordinateurs et autres produits électroniques nécessite des volumes importants de produits chimiques et génère des émissions dans l’eau et dans l’air ainsi que des déchets solides, y compris des substances dangereuses. La manipulation et la mise au rebut des déchets dangereux produits pendant la phase de fabrication peuvent entraîner l’augmentation des coûts opérationnels, des dépenses du capital et, dans certains cas, une augmentation des coûts de conformité ou des amendes et sanctions réglementaires. Les entreprises dans l’industrie des services de fabrication électroniques (EMS) et de la création de modèles originaux (ODM) qui sont en mesure de réduire les déchets produits pendant la phase de fabrication qui sont réutilisés, recyclés ou mis au rebut de manière adéquate, sont susceptibles de maintenir un risque moins élevé et de faire face à des risques réglementaires moindres à l’heure où les lois environnementales locales, régionales et nationales mettent l’accent sur la conservation des ressources et la gestion des déchets.
    • Répercussions écologiques La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.
      None
    • Pratiques de travail La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association.
      • Pratiques de travail Les entreprises de services de fabrication électronique (EMS) et de création de modèles originaux (ODM) opèrent dans un environnement extrêmement concurrentiel basé sur les coûts et sont donc très sensibles concernant les coûts de main-d’œuvre et les risques. En outre, les entreprises doivent généralement respecter des délais de production serrés pour les lancements de produits attendus par les entreprises de matériel. Ces deux facteurs combinés intensifient l’importance des entreprises à maintenir des relations fortes avec leur force ouvrière. En cas d’absence de relation, les entreprises peuvent s’exposer à des arrêts de travail et à des ruptures de production. Ces ruptures peuvent entraîner une réduction des revenus à court terme, ainsi que des répercussions possibles à long terme sur la productivité en raison du moral affaibli des employés. En plus de protéger la réputation de l’entreprise et le permis social pour opérer, des améliorations dans les pratiques de travail peuvent limiter les ruptures de production.
    • Santé et sécurité des employés La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.
      • Conditions de travail Le traitement des travailleurs et la protection des droits des travailleurs dans l’industrie des services de fabrication électronique (EMS) et de la création de modèles originaux (ODM) sont une préoccupation grandissante parmi les clients, régulateurs et entreprises importantes. Les aspects critiques permettent de poser la question des conditions de travail, de la responsabilité environnementale et de la santé et sécurité des collaborateurs, en particulier si cela concerne des matériaux dangereux et des équipements potentiellement dangereux utilisés pour la fabrication. Les entreprises du secteur opèrent dans un environnement extrêmement concurrentiel basé sur les coûts et reposent donc essentiellement sur la garantie d’une main-d’œuvre peu coûteuse et contractuelle. Le recours du secteur a des sous-traitants, des entreprises de recrutement de personnel et un système de fournisseur multi-=-tiers peut rendre difficile l’amélioration des performances sur la question. En outre, les entreprises sont souvent situées dans des pays avec des coûts directs relativement faibles et disposent de plusieurs degrés de réglementation et d’applications pour protéger les travailleurs. Cette dynamique peut accroitre l’exposition de l’entreprise à des risques pour la réputation et à des répercussions sur les coûts et les ventes à court et à long terme. De tels effets peuvent survenir d’une réglementation renforcée et de son application en réponse à des incidents de travail et de sécurité importants, ou par le biais d’un déplacement de la demande contre les entreprises associées à de tels incidents. Les entreprises avec des normes concernant la chaîne d’approvisionnement, un contrôle et un engagement avec les fournisseurs assez solides pour traiter les préoccupations liées au travail peuvent ainsi être mieux positionnées pour protéger la valeur pour l’actionnaire sur le long terme.
    • Conception de produit et gestion du cycle de vie La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.
      • Gestion du cycle de vie des produits Les entreprises du secteur des services de fabrication électronique (EMS) et de la création de modèles originaux (ODM), en plus des clients de l’industrie tels que les entreprises de matériel, font face aux défis croissants associés aux externalités environnementales attribuées à la fabrication, au transport, à l’utilisation et à la mise au rebut des produits. L’obsolescence rapide des produits matériels exacerbe ces externalités. Les produits du secteur contiennent généralement des matériaux dangereux, qui font de la mise au rebut en fin de vie en toute sécurité un aspect critique à gérer. Les entreprises qui ne sont pas en mesure de minimiser les effets sur l’environnement de leurs produits peuvent faire face à une augmentation des coûts réglementaires à l’heure où les lois locales, régionales et nationales mettent l’accent sur la préservation des ressources et la gestion des déchets. Grâce à l’innovation produit qui facilite la récupération des produits en fin de vie et l’utilisation de matériaux qui auront des répercussions moindres, les fabricants du secteur EMS et ODM peuvent améliorer les répercussions du cycle de vie, réduire les risques réglementaires et économiser des coûts.
    • Résilience du modèle économique La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques.
      None
    • Approvisionnement en matériaux et efficacité La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte.
      • Approvisionnement en matériaux Les entreprises de l’industrie des services de fabrication électronique (EMS) et de la création de modèles originaux (ODM) s’appuient sur de nombreux matériaux critiques en tant qu’intrants majeurs pour les produits finis. La plupart de ces intrants présentent peu ou pas de substituts disponibles et proviennent souvent de dépôts concentrés dans certains pays, dont la plupart sont sujets à une incertitude géopolitique. D’autres répercussions sur la durabilité liées au changement climatique, à l’utilisation des sols, à la pénurie des ressources et aux conflits dans des régions où la chaîne d’approvisionnement du secteur opère changent de manière exponentielle la manière de s’approvisionner du secteur. En outre, l’augmentation de la concurrence pour ces matériaux en raison d’une demande mondiale grandissante de la part des autres secteurs peut entraîner une hausse des prix et des risques à l’approvisionnement. La capacité des entreprises à gérer les pénuries potentielles de matériaux, les ruptures d’approvisionnement, la volatilité des prix et les risques pour la réputation est rendue encore plus difficile par le fait que ces entreprises s’approvisionnent en matériaux provenant de chaînes d’approvisionnement qui manquent souvent de transparence. Une incapacité à gérer de manière efficace cette question peut entraîner une incapacité à accéder aux matériaux nécessaires, à des marges réduites, à une croissance du chiffre d’affaires limitées et/ou à des coûts ou capitaux plus élevés.
  • Constructeurs d’habitations Remove
    Access Standard
    • Gestion de l’eau et des eaux usées La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.
      None
    • Gestion des déchets et des matières dangereuses La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.
      None
    • Répercussions écologiques La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.
      • Utilisation des sols et répercussions écologiques Les constructeurs d’habitations sont confrontés à des défis directement liés aux répercussions écologiques des activités de développement. Les développements sont souvent réalisés sur des terres n’ayant pas encore été exploitées, et les entreprises doivent gérer la perturbation de l’écosystème engendrée par les activités de construction ainsi que les réglementations et les processus d’octroi de permis accompagnant les développements de terres « vierges ». Indépendamment des décisions relatives au site prises par les entreprises, les activités de développement de l’industrie comportent généralement des risques concernant la contamination des terres ou des eaux, la mauvaise gestion des déchets et la pression excessive sur les ressources en eaux au cours des phases de construction et d’utilisation. La violation des réglementations peut se traduire par des amendes élevées et des retards qui réduisent les rendements financiers tout en portant possiblement atteinte à la réputation des entreprises. Les entreprises ayant violé les réglementations à plusieurs reprises, ou qui présentent des antécédents d’activités à trop fortes répercussions écologiques peuvent se heurter à des difficultés pour obtenir l’approbation des communautés locales pour réaliser de nouveaux développements, ce qui réduit leurs bénéfices futurs et leur part de marché. Les entreprises qui concentrent leurs activités dans des régions de stress hydrique sont susceptibles de devoir affronter des défis supplémentaires pour l’obtention de permis. Elles sont également soumises aux risques liés à la dépréciation des terres et des habitations due aux inquiétudes par rapport à la pénurie d’eau. Les procédures de contrôle de qualité de l’environnement, les stratégies de « croissance intelligente » (y compris celles orientées sur les sites de rénovation) et les stratégies de conservation peuvent permettre d’assurer la conformité avec les lois environnementales, et d’atténuer ainsi les risques financiers tout en améliorant les futures opportunités de croissance.
    • Pratiques de travail La catégorie aborde la capacité de l’entreprise à faire respecter les normes de travail communément admises sur le lieu de travail, y compris la conformité avec le droit du travail et les normes internationalement reconnues. Cela comprend, mais sans s’y limiter, l’assurance des droits de l’homme de base liés au travail des enfants, au travail forcé ou servile, à l’exploitation, à l’équité des salaires et à la rémunération des heures supplémentaires, ainsi qu’à d’autres droits des travailleurs. Cela comprend également les politiques relatives au salaire minimum et à l’octroi d’avantages, qui peuvent influencer la mesure dans laquelle une main-d’œuvre est recrutée, conservée et motivée. La catégorie aborde également la relation d’une entreprise avec les syndicats et la liberté d’association.
      None
    • Santé et sécurité des employés La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.
      • Santé et sécurité des collaborateurs La construction d’habitations requiert une quantité importante de travail manuel de la part des employés et des sous-traitants de l’entreprise. Les activités de chantier et de construction d’habitations sont exigeantes physiquement, et exposent les travailleurs aux risques de chute et aux équipements lourds, ce qui se traduit par un taux de mortalité et de blessure relativement élevé. Les blessures et les décès ont des conséquences internes et externes qui peuvent toucher de façon significative les résultats des opérations ainsi que le permis social d’exploitation des entreprises. Parmi les répercussions figurent les amendes, les sanctions, les coûts d’indemnisation des travailleurs touchés, les coûts de mise en conformité réglementaire dus à une surveillance plus stricte, les primes d’assurance plus élevées et les retards et temps d’arrêt des projets. Pour éviter ces frais, les entreprises peuvent encourager une culture de la sécurité en mettant en place des plans de gestion de la sécurité, des formations pour les employés et les sous-traitants et des audits réguliers.
    • Conception de produit et gestion du cycle de vie La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.
      • Conception éco-efficace Les bâtiments résidentiels consomment d’importantes quantités d’énergie et d’eau lorsqu’ils sont occupés. Les entreprises de l’industrie de la construction d’habitations peuvent améliorer l’éco-efficacité des habitations tout au long de leur cycle de vie par le biais de pratiques de conception durables et du choix des matériaux. Les produits et techniques permettant des économies d’énergie, comme le fait de concevoir des habitations avec des systèmes de chauffage et de refroidissement durables peuvent aider à réduire la dépendance énergétique, qu’elle soit liée au réseau électrique ou à la combustion d’énergies fossiles sur site. Ces mesures, dont l’objectif est d’améliorer l’éco-efficacité des habitations, peuvent réduire les coûts liés à la propriété à travers des factures d’électricité et de chauffage plus basses. Les systèmes d’économie d’eau, tels que les robinets à débit réduit, atténuent la pression sur les communautés locales et permettent probablement de réduire les coûts. La conscience de l’acquéreur à propos de l’importance du rendement énergétique et de la consommation d’eau crée une opportunité pour les entreprises d’augmenter la demande au sein de leur marché cible, ce qui permettrait d’augmenter leurs revenus et/ou leurs marges. L’application efficace et rentable de principes de conception durables peut constituer un avantage concurrentiel, notamment lorsque les entreprises parviennent à sensibiliser systématiquement les clients aux avantages à long terme de ce type d’habitations.
      • Répercussions des nouveaux développements sur les communautés La planification communautaire et urbaine offre aux constructeurs d’habitations la possibilité de concevoir de manière réfléchie des constructions résidentielles offrant des avantages à leurs clients ainsi qu’à la communauté voisine existante. Le développement de nouvelles habitations peut se traduire par une croissance économique et des opportunités pour les collaborateurs, tout en limitant les augmentations du coût de la vie et en garantissant des quartiers sécurisés et dynamiques aux communautés. Les entreprises peuvent chercher à améliorer l’impact environnemental et social des communautés par l’accès aux services de transport public et/ou en n’accablant pas les transports existants ou les infrastructures publiques, par l’accès à des espaces verts, par le développement d’espaces polyvalents et par la création de communautés plus piétonnes. Ces stratégies peuvent aider à augmenter la demande globale et les prix des habitations, et permettent également de réduire les risques liés à l’obtention de permis et à l’opposition communautaire ou des parties prenantes concernant les projets en cours ou à venir. Lorsque les entreprises ont recours à des stratégies de développement qui intègrent de façon inadéquate leurs nouvelles communautés au sein des communautés voisines existantes, elles risquent des prix de vente trop bas, des coûts excessifs liés aux besoins et aux évaluations en matière d’infrastructure et s’exposent à des retards et des refus de permis et/ou de soutien de la communauté pour les futurs développements.
    • Résilience du modèle économique La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques.
      • Adaptation au changement climatique Les répercussions du changement climatique, y compris les phénomènes météorologiques extrêmes et les modifications du climat, peuvent avoir une influence sur les marchés sélectionnés par les entreprises pour développer des habitations et des communautés résidentielles. Les entreprises qui possèdent des modèles commerciaux qui intègrent les évaluations actuelles des risques liés au changement climatique, et qui s’adaptent à ces risques, voient leurs chances d’augmenter leur valeur à long terme renforcées, en partie à travers la réduction des risques. Plus précisément, les stratégies orientées sur les activités de développement d’habitation dans des régions côtières et de plaines inondables exposées à des phénomènes météorologiques extrêmes, des inondations notamment, exigent que leurs modèles commerciaux soient adaptés au changement climatique. Cette adaptation est d’autant plus importante concernant les défis à long terme, comme les tarifs d’assurance contre les inondations, la stabilité des programmes d’assurance contre les inondations subventionnés par le gouvernement, les octrois de permis et les dispositions relatives au financement. Les risques climatiques croissants ainsi que l’augmentation des coûts de propriété au sein des régions instables peuvent conduire à une baisse de la demande sur le long terme, à la dépréciation des terres, et à des inquiétudes vis-à-vis de la sous-évaluation des coûts liés à la propriété. De plus, les entreprises opérant dans des régions soumises au stress hydrique se confrontent à une possible baisse de la valeur foncière ainsi qu’à des difficultés d’obtention de permis. L’évaluation active des risques liés au changement climatique et une vision globale de la demande d’achat d’habitations sur le long terme constituent des mesures qui permettent aux entreprises de s’adapter auxdits risques.
    • Approvisionnement en matériaux et efficacité La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte.
      None

Sélectionner jusqu’à 4 industries

actuelle Industries:
Services de fabrication de produits électroniques et ODM (original design manufacturer)
|
Constructeurs d’habitations
Secteur de l’infrastructure
Secteur de la technologie et des communications
Secteur des biens de consommation
Secteur de l’exploitation minière et du traitement des minerais
Secteur des données financières
Secteur des aliments et boissons
Secteur de la santé
Secteur des ressources renouvelables et des énergies alternatives
Secteur de la transformation des ressources
Secteur des services
Secteur du transport