Comparaison de l’industrie
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Current language: Français (2018)
Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:
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Services de télécommunication
L’industrie des services de télécommunication comprend les entreprises de télécommunications sans fil et filaires, ainsi que les entreprises qui fournissent des services satellites et câblés. Le secteur des services sans fil fournit une communication directe par le biais de réseaux cellulaires à ondes radio et gère et entretien les installations de transmission et de transition. Le secteur filaire fournit une communication vocale locale et longue distance par le biais du Réseau téléphonique public commuté. Les fournisseurs de communication filaire peuvent également offrir des services de téléphonie vocale sur Internet (VoIP), de télévision et d’Internet à bande large grâce à un réseau étendu de câbles à fibres optiques. Les fournisseurs du câble distribuent des programmes télévisés à partir des réseaux câblés aux abonnés. Généralement, ils fournissent également aux consommateurs des services de vidéo, d’Internet à haut débit et de VoIP. Ces services sont en général intégrés à des formules qui proposent aux abonnés des options de paiement plus faciles qu’un paiement pour chacun des services proposés séparément. Les entreprises de services satellites distribuent des programmes télévisés par le biais des satellites de radiodiffusion qui orbitent autour de la Terre et par le biais de stations au sol. Les entreprises desservent principalement les consommateurs sur leur marché intérieur, bien que certaines entreprises opèrent dans plusieurs pays. -
Constructeurs d’habitations
L’industrie des constructeurs d’habitations est composée d’entreprises chargées du développement de nouvelles habitations et communautés résidentielles. Les travaux de développement incluent généralement l’acquisition de terrain, la préparation des sites, la construction et la vente d’habitations. Une majeure partie de l’activité de l’industrie est dédiée au développement et à la vente d’habitations unifamiliales, habituellement intégrées à des communautés résidentielles conçues par des entreprises. L’industrie se concentre à moindre mesure sur les maisons de ville, les habitations en copropriété, les habitations multifamiliales et le développement polyvalent. De nombreuses entreprises de l’industrie proposent des services financiers aux acheteurs particuliers. L’industrie est fragmentée du fait du grand nombre de développeurs de toutes les envergures, dont la structure et la zone de concentration géographique varient. Les entreprises cotées en Bourse sont en règle générale beaucoup plus grandes et mieux intégrées que les nombreux constructeurs d’habitations privés.
Questions pertinentes pour les deux Industries (10 de 26)
Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ?
Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.-
Environnement
- Émissions de GES
- Qualité de l’air
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application. - Gestion de l’eau et des eaux usées
- Gestion des déchets et des matières dangereuses
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Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.
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Capital social
- Droits de l’homme et relations communautaires
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Vie privée des clients
La catégorie aborde la gestion des risques liés à l’utilisation d’informations personnellement identifiables (PII) et d’autres données client ou utilisateur à des fins secondaires qui comprennent, sans s’y limiter, le marketing à travers des affiliés et non affiliés. Le champ d’application de la catégorie comprend les enjeux sociaux pouvant découler de l’approche d’une entreprise concernant la collecte de données, l’obtention du consentement (par exemple les politiques d’adhésion), la gestion des attentes des utilisateurs et des clients concernant l’usage de leurs données, ainsi que la gestion de l’évolution des réglementations. Il exclut les enjeux sociaux découlant des risques en matière de cybersécurité, qui sont traités dans une catégorie distincte. -
Sécurité des données
La catégorie aborde la gestion des risques liés à la collecte, à la conservation et à l’utilisation de données client ou utilisateur sensibles, confidentielles, et/ou exclusives. Cela comprend les enjeux sociaux pouvant découler d’incidents comme les violations de données dans le cadre desquelles des informations personnellement identifiables (PII) et d’autres données utilisateur ou client peuvent être exposées. Elle aborde la stratégie, les politiques, ainsi que les pratiques d’une entreprise liées à l’infrastructure informatique, à la formation du personnel, à la tenue des registres, à la coopération avec les forces de l’ordre, ainsi que d’autres mécanismes utilisés pour assurer la sécurité des données client ou utilisateur. - Accès et caractère abordable
- Qualité et sécurité des produits
- Bien-être des clients
- Méthodes de vente et étiquetage des produits
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Capital humain
- Pratiques de travail
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Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle. - Engagement des employés, diversité et inclusion
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Modèle économique et innovation
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories. -
Résilience du modèle économique
La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques. - Gestion de la chaîne d’approvisionnement
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Approvisionnement en matériaux et efficacité
La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte. - Impacts physiques du changement climatique
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Direction et gouvernance
- Éthique des affaires
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Comportement concurrentiel
La catégorie traite des enjeux sociaux associés à l’existence de monopoles, qui peuvent inclure, mais sans s’y limiter, les prix excessifs, la mauvaise qualité du service, et le manque d’efficacité. Elle aborde la gestion d’une entreprise concernant les attentes juridiques et sociales autour des pratiques monopolistes et anti-concurrentielles, y compris les problèmes liés au pouvoir de négociation, à la collusion, à la fixation ou à la manipulation des prix, et à la protection des brevets et de la propriété intellectuelle (PI). - Gestion de l’environnement juridique et réglementaire
- Gestion des risques d’incidents critiques
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Gestion des risques systémiques
La catégorie aborde les contributions ou la gestion de l’entreprise par rapport aux risques systémiques résultant de l’affaiblissement ou de l’effondrement à grande échelle des systèmes sur lesquels l’économie et la société dépendent. Cela comprend les systèmes financiers, les systèmes de ressources naturelles, et les systèmes technologiques. Elle aborde les mécanismes mis en place par une entreprise pour réduire ses contributions aux risques systémiques, et pour améliorer les dispositifs de protection qui peuvent atténuer les impacts d’un échec du système. Pour les institutions financières, la catégorie englobe également la capacité de l’entreprise à absorber les chocs découlant de difficultés financières et économiques, ainsi que sa capacité à satisfaire des exigences réglementaires plus strictes concernant la complexité et l’interdépendance des entreprises dans l’industrie.
Sujets de divulgation
Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ?
La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.-
Access Standard
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.-
Empreinte environnementale des activités
Les entreprises de services de télécommunication individuelles consomment des quantités considérables d’énergie. Selon la source d’énergie et l’efficacité de sa production, la consommation d’électricité par les infrastructures du réseau télécom peut contribuer à des effets externes importants sur l’environnement, tels que le changement climatique, créant des risques pour la durabilité de l’industrie. Bien que les équipements de réseau et les centres de données soient de plus en plus économe en énergie , leur consommation globale augmente avec l’expansion des infrastructures de télécommunications et du trafic des données. La manière avec laquelle les entreprises de services de télécommunication gèrent leur rendement ou leur intensité énergétique globale, leur dépendance envers différents types d’énergie et leur capacité à accéder à des sources d’énergie alternative deviendront de plus en plus matérielles comme l’attention réglementaire sera de plus en plus portée sur le changement climatique, apportant avec lui des incitations pour un meilleur rendement énergétique et des énergies renouvelables ainsi que pour une tarification des émissions des gaz à effet de serre (GES). Comme les dépenses pour l’énergie peuvent être conséquentes pour l’industrie, les entreprises qui sont en mesure d’améliorer le rendement énergétique de leurs activités sont susceptibles de connaître des économies de coûts et des marges de profit plus élevées.
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Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.None -
Vie privée des clients
La catégorie aborde la gestion des risques liés à l’utilisation d’informations personnellement identifiables (PII) et d’autres données client ou utilisateur à des fins secondaires qui comprennent, sans s’y limiter, le marketing à travers des affiliés et non affiliés. Le champ d’application de la catégorie comprend les enjeux sociaux pouvant découler de l’approche d’une entreprise concernant la collecte de données, l’obtention du consentement (par exemple les politiques d’adhésion), la gestion des attentes des utilisateurs et des clients concernant l’usage de leurs données, ainsi que la gestion de l’évolution des réglementations. Il exclut les enjeux sociaux découlant des risques en matière de cybersécurité, qui sont traités dans une catégorie distincte.-
Confidentialité des données
À l’heure où les clients portent une attention accrue aux problèmes de confidentialité entourant les téléphones portables, l’Internet et les services de messagerie électronique, les entreprises de services de télécommunication devront mettre en place des pratiques et directives de gestion fortes concernant leur utilisation des données du client. Les entreprises de services de télécommunication utilisent de plus en plus de données de localisation du client, de navigation et démographiques pour améliorer leurs services ainsi que pour générer des revenus en vendant ces données à des tiers. Les préoccupations grandissantes du public concernant la confidentialité ont causé une supervision réglementaire accrue de l’utilisation, de la collecte et de la vente des données du client. Ces tendances exacerbent l’importance, de la part des entreprises de services de télécommunication, d’adopter et de communiquer de manière transparente les politiques concernant la vente des données du client à des tiers, y compris la quantité et le type de données fournies et la nature de leur utilisation (par exemple, utilisation à des fins commerciales). En outre, les entreprises de services de télécommunication reçoivent et doivent déterminer si elles doivent se conformer aux demandes du gouvernement concernant les informations du client. Les entreprises de l’industrie qui échouent à gérer leurs performances dans ce domaine sont susceptibles de voir leurs revenus baisser à la suite d’une perte de confiance des consommateurs et de désaffections, ainsi que de connaître des répercussions financières provenant d’expositions judiciaires.
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Sécurité des données
La catégorie aborde la gestion des risques liés à la collecte, à la conservation et à l’utilisation de données client ou utilisateur sensibles, confidentielles, et/ou exclusives. Cela comprend les enjeux sociaux pouvant découler d’incidents comme les violations de données dans le cadre desquelles des informations personnellement identifiables (PII) et d’autres données utilisateur ou client peuvent être exposées. Elle aborde la stratégie, les politiques, ainsi que les pratiques d’une entreprise liées à l’infrastructure informatique, à la formation du personnel, à la tenue des registres, à la coopération avec les forces de l’ordre, ainsi que d’autres mécanismes utilisés pour assurer la sécurité des données client ou utilisateur.-
Sécurité des données
L’industrie des services de télécommunication est particulièrement vulnérable aux menaces pour la sécurité des données, comme les entreprises gèrent un volume grandissant de données du client, y compris des informations nominatives, ainsi que des données démographiques, comportementales et de localisation. Des exemples récents de cyberattaques sur des infrastructures de télécommunication critiques illustrent le besoin de renforcer la sécurité du réseau. Les préventions, détections et réparations inadéquates des menaces de sécurité des données peuvent influencer l’acquisition et la rétention des clients et causer une baisse de la part de marché, ainsi qu’une demande plus faible pour les produits de l’entreprise. Outre les atteintes à la réputation et le roulement des clients, les violations de données peuvent également causer des dépenses accrues, généralement associées aux efforts de réparation tels que des offres de protection de l’identité et la formation des employés sur la protection des données. En tant que fournisseurs d’infrastructures critiques, la capacité des entreprises à combattre les cyberattaques est susceptible d’affecter la réputation et la valeur de la marque, avec des répercussions à long terme sur la part de marché et la croissance du chiffre d’affaires potentielle. Ainsi, les entreprises qui peuvent identifier et répondre aux risques de sécurité des données dans un délai convenable sont susceptibles d’être en meilleure position pour protéger leur part de marché et leur valeur de la marque tout en réduisant également le risque d’exposition aux cyberattaques. En outre, de nouvelles normes et réglementations sur la sécurité des données sont susceptibles d’affecter les dépenses opérationnelles des entreprises par le biais de coûts de conformité accrus.
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Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.None -
Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.None -
Résilience du modèle économique
La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques.None -
Approvisionnement en matériaux et efficacité
La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte.-
Gestion de la fin de vie des produits
En raison de l’obsolescence rapide des dispositifs de communication, notamment des téléphones mobiles, ces derniers représentent une proportion croissante de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) jetés en décharge, en partie en raison d’un taux de recyclage faible. Les entreprises de services de télécommunication sont confrontées à l’augmentation des risques réglementaires associés à ce problème. De nombreuses juridictions ont mis en place des lois de recyclage des DEEE qui incitent les détaillants et fabricants de produits électroniques à créer un système de recyclage, réutilisation ou mise au rebut propre des dispositifs électroniques. Alors que la plupart de ces lois, à leurs débuts, couvraient une gamme limitée de produits, des lois plus récentes s’étendent aux dispositifs mobiles en exigeant des entreprises qu’elles financent la collecte, le traitement, le recyclage et la mise au rebut propre des DEEE, alors que les préoccupations concernant les DEEE des dispositifs de communication augmentent. Les lois sur les DEEE nécessitent généralement des vendeurs et fabricants qu’ils paient pour le recyclage de ces déchets ou qu’ils mettent en place des programmes de reprise du produit et de recyclage. Les sanctions ou coûts engendrés par ces lois, ainsi que les revenus potentiels générés à partir de la rénovation et de la revente des produits, représentent des incitations pour les entreprises de l’industrie afin qu’elles gèrent les répercussions en fin de vie. De nombreuses entreprises de services de télécommunication travaillent en collaboration avec des fabricants de téléphones pour associer services télécom et dispositifs mobiles, et ainsi disposer d’une part de responsabilité dans la gestion de ces dispositifs en fin de vie. Ces relations avec les clients fournissent l’occasion d’une gestion efficace du recyclage, de la réutilisation et de la mise au rebut des produits. L’établissement de programmes de reprise afin de récupérer les matériaux en fin de vie pour une réutilisation, un recyclage ou une refabrication peut permettre des économies sur les coûts pour les entreprises et un approvisionnement en matériaux de fabrication plus résistants.
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Comportement concurrentiel
La catégorie traite des enjeux sociaux associés à l’existence de monopoles, qui peuvent inclure, mais sans s’y limiter, les prix excessifs, la mauvaise qualité du service, et le manque d’efficacité. Elle aborde la gestion d’une entreprise concernant les attentes juridiques et sociales autour des pratiques monopolistes et anti-concurrentielles, y compris les problèmes liés au pouvoir de négociation, à la collusion, à la fixation ou à la manipulation des prix, et à la protection des brevets et de la propriété intellectuelle (PI).-
Comportement concurrentiel et Internet libre
L’industrie des services de télécommunication contient des exemples classiques de monopoles naturels, où des coûts du capital élevés peuvent permettre d’offrir la production la plus efficace. Étant donné la nature concentrée des entreprises de télécommunication, de câble et de satellite, ces dernières peuvent gérer leurs stratégies de croissance dans les paramètres du paysage réglementaire conçu pour assurer la concurrence. Outre le monopole naturel, de nombreuses entreprises de l’industrie bénéficient de monopoles sur l’accès aux terminaux sur les prétendus « derniers kilomètres » de leurs réseaux, étant donné leur relation contractuelle avec chaque abonné et les obstacles qui empêchent les abonnés de changer de fournisseurs de service. La nature de cette relation est la base de nombreuses discussions sur le besoin de protéger l’Internet libre, où toutes les données sur Internet sont traitées de manière égale en matière de performances et d’accès. L’industrie est confrontée aux actions réglementaires et judiciaires en cours visant à garantir la concurrence, qui pourraient limiter la part de marché et la potentielle croissance de certains acteurs plus importants. Les activités de fusion et d’acquisition par les acteurs dominants du marché sont sous surveillance réglementaire. Ceci a obligé certaines entreprises à abandonner leurs plans de consolidation, affectant leur valeur. Une dépendance forte envers une domination du marché peut également être une source de risque si les entreprises sont vulnérables aux défis juridiques, augmentant leur profil de risque et leur coût du capital.
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Gestion des risques systémiques
La catégorie aborde les contributions ou la gestion de l’entreprise par rapport aux risques systémiques résultant de l’affaiblissement ou de l’effondrement à grande échelle des systèmes sur lesquels l’économie et la société dépendent. Cela comprend les systèmes financiers, les systèmes de ressources naturelles, et les systèmes technologiques. Elle aborde les mécanismes mis en place par une entreprise pour réduire ses contributions aux risques systémiques, et pour améliorer les dispositifs de protection qui peuvent atténuer les impacts d’un échec du système. Pour les institutions financières, la catégorie englobe également la capacité de l’entreprise à absorber les chocs découlant de difficultés financières et économiques, ainsi que sa capacité à satisfaire des exigences réglementaires plus strictes concernant la complexité et l’interdépendance des entreprises dans l’industrie.-
Gestion des risques systémiques découlant des perturbations technologiques
Étant donné l’importance systémique des réseaux de télécommunication, une interruption systémique ou économique peut être créée si les infrastructures du réseau des entreprises de services de télécommunication sont peu fiables et enclines à des risques de continuité commerciale. Alors que la fréquence des événements météorologiques extrêmes associés au changement climatique augmente, les entreprises de services de télécommunication seront de plus en plus confrontées aux menaces physiques grandissantes sur les infrastructures du réseau, avec des répercussions sociales ou systémiques potentiellement importantes. En l’absence d’infrastructures fiables et résistantes, les entreprises peuvent être confrontées à une perte de revenus associée à des coupures du service et à des dépenses imprévues en capital pour réparer les équipements endommagés ou compromis. Les entreprises qui parviennent à mettre en place des mesures pour répondre aux risques de continuité commerciale, y compris une identification des activités commerciales critiques, ou pour améliorer la résistance du système, sont susceptibles de réduire considérablement leur exposition aux risques et ainsi de connaître une baisse de leur coût du capital. Bien que la mise en place de ces mesures puisse engendrer des coûts initiaux, les entreprises sont susceptibles de faire des bénéfices à long terme en ce qui concerne les dépenses liées aux réparations en cas d’interruptions à incidence considérable.
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Access Standard
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Gestion de l’énergie
La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.None -
Répercussions écologiques
La catégorie aborde la gestion des impacts de l’entreprise sur les écosystèmes et la biodiversité dans le cadre de ses activités qui comprennent, sans s’y limiter, l’exploitation du sol pour la prospection, l’extraction et la culture de ressources naturelles, ainsi que le développement, la construction et le choix du site pour un projet. Les impacts comprennent, mais sans s’y limiter, la perte de biodiversité, la destruction de l’habitat, ainsi que la déforestation à tous les stades : planification, acquisition des terres, l’obtention de permis, le développement, les activités, et la remise en état du site. La catégorie ne traite pas des impacts du changement climatique sur les écosystèmes et la biodiversité.-
Utilisation des sols et répercussions écologiques
Les constructeurs d’habitations sont confrontés à des défis directement liés aux répercussions écologiques des activités de développement. Les développements sont souvent réalisés sur des terres n’ayant pas encore été exploitées, et les entreprises doivent gérer la perturbation de l’écosystème engendrée par les activités de construction ainsi que les réglementations et les processus d’octroi de permis accompagnant les développements de terres « vierges ». Indépendamment des décisions relatives au site prises par les entreprises, les activités de développement de l’industrie comportent généralement des risques concernant la contamination des terres ou des eaux, la mauvaise gestion des déchets et la pression excessive sur les ressources en eaux au cours des phases de construction et d’utilisation. La violation des réglementations peut se traduire par des amendes élevées et des retards qui réduisent les rendements financiers tout en portant possiblement atteinte à la réputation des entreprises. Les entreprises ayant violé les réglementations à plusieurs reprises, ou qui présentent des antécédents d’activités à trop fortes répercussions écologiques peuvent se heurter à des difficultés pour obtenir l’approbation des communautés locales pour réaliser de nouveaux développements, ce qui réduit leurs bénéfices futurs et leur part de marché. Les entreprises qui concentrent leurs activités dans des régions de stress hydrique sont susceptibles de devoir affronter des défis supplémentaires pour l’obtention de permis. Elles sont également soumises aux risques liés à la dépréciation des terres et des habitations due aux inquiétudes par rapport à la pénurie d’eau. Les procédures de contrôle de qualité de l’environnement, les stratégies de « croissance intelligente » (y compris celles orientées sur les sites de rénovation) et les stratégies de conservation peuvent permettre d’assurer la conformité avec les lois environnementales, et d’atténuer ainsi les risques financiers tout en améliorant les futures opportunités de croissance.
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Vie privée des clients
La catégorie aborde la gestion des risques liés à l’utilisation d’informations personnellement identifiables (PII) et d’autres données client ou utilisateur à des fins secondaires qui comprennent, sans s’y limiter, le marketing à travers des affiliés et non affiliés. Le champ d’application de la catégorie comprend les enjeux sociaux pouvant découler de l’approche d’une entreprise concernant la collecte de données, l’obtention du consentement (par exemple les politiques d’adhésion), la gestion des attentes des utilisateurs et des clients concernant l’usage de leurs données, ainsi que la gestion de l’évolution des réglementations. Il exclut les enjeux sociaux découlant des risques en matière de cybersécurité, qui sont traités dans une catégorie distincte.None -
Sécurité des données
La catégorie aborde la gestion des risques liés à la collecte, à la conservation et à l’utilisation de données client ou utilisateur sensibles, confidentielles, et/ou exclusives. Cela comprend les enjeux sociaux pouvant découler d’incidents comme les violations de données dans le cadre desquelles des informations personnellement identifiables (PII) et d’autres données utilisateur ou client peuvent être exposées. Elle aborde la stratégie, les politiques, ainsi que les pratiques d’une entreprise liées à l’infrastructure informatique, à la formation du personnel, à la tenue des registres, à la coopération avec les forces de l’ordre, ainsi que d’autres mécanismes utilisés pour assurer la sécurité des données client ou utilisateur.None -
Santé et sécurité des employés
La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.-
Santé et sécurité des collaborateurs
La construction d’habitations requiert une quantité importante de travail manuel de la part des employés et des sous-traitants de l’entreprise. Les activités de chantier et de construction d’habitations sont exigeantes physiquement, et exposent les travailleurs aux risques de chute et aux équipements lourds, ce qui se traduit par un taux de mortalité et de blessure relativement élevé. Les blessures et les décès ont des conséquences internes et externes qui peuvent toucher de façon significative les résultats des opérations ainsi que le permis social d’exploitation des entreprises. Parmi les répercussions figurent les amendes, les sanctions, les coûts d’indemnisation des travailleurs touchés, les coûts de mise en conformité réglementaire dus à une surveillance plus stricte, les primes d’assurance plus élevées et les retards et temps d’arrêt des projets. Pour éviter ces frais, les entreprises peuvent encourager une culture de la sécurité en mettant en place des plans de gestion de la sécurité, des formations pour les employés et les sous-traitants et des audits réguliers.
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Conception de produit et gestion du cycle de vie
La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.-
Conception éco-efficace
Les bâtiments résidentiels consomment d’importantes quantités d’énergie et d’eau lorsqu’ils sont occupés. Les entreprises de l’industrie de la construction d’habitations peuvent améliorer l’éco-efficacité des habitations tout au long de leur cycle de vie par le biais de pratiques de conception durables et du choix des matériaux. Les produits et techniques permettant des économies d’énergie, comme le fait de concevoir des habitations avec des systèmes de chauffage et de refroidissement durables peuvent aider à réduire la dépendance énergétique, qu’elle soit liée au réseau électrique ou à la combustion d’énergies fossiles sur site. Ces mesures, dont l’objectif est d’améliorer l’éco-efficacité des habitations, peuvent réduire les coûts liés à la propriété à travers des factures d’électricité et de chauffage plus basses. Les systèmes d’économie d’eau, tels que les robinets à débit réduit, atténuent la pression sur les communautés locales et permettent probablement de réduire les coûts. La conscience de l’acquéreur à propos de l’importance du rendement énergétique et de la consommation d’eau crée une opportunité pour les entreprises d’augmenter la demande au sein de leur marché cible, ce qui permettrait d’augmenter leurs revenus et/ou leurs marges. L’application efficace et rentable de principes de conception durables peut constituer un avantage concurrentiel, notamment lorsque les entreprises parviennent à sensibiliser systématiquement les clients aux avantages à long terme de ce type d’habitations. -
Répercussions des nouveaux développements sur les communautés
La planification communautaire et urbaine offre aux constructeurs d’habitations la possibilité de concevoir de manière réfléchie des constructions résidentielles offrant des avantages à leurs clients ainsi qu’à la communauté voisine existante. Le développement de nouvelles habitations peut se traduire par une croissance économique et des opportunités pour les collaborateurs, tout en limitant les augmentations du coût de la vie et en garantissant des quartiers sécurisés et dynamiques aux communautés. Les entreprises peuvent chercher à améliorer l’impact environnemental et social des communautés par l’accès aux services de transport public et/ou en n’accablant pas les transports existants ou les infrastructures publiques, par l’accès à des espaces verts, par le développement d’espaces polyvalents et par la création de communautés plus piétonnes. Ces stratégies peuvent aider à augmenter la demande globale et les prix des habitations, et permettent également de réduire les risques liés à l’obtention de permis et à l’opposition communautaire ou des parties prenantes concernant les projets en cours ou à venir. Lorsque les entreprises ont recours à des stratégies de développement qui intègrent de façon inadéquate leurs nouvelles communautés au sein des communautés voisines existantes, elles risquent des prix de vente trop bas, des coûts excessifs liés aux besoins et aux évaluations en matière d’infrastructure et s’exposent à des retards et des refus de permis et/ou de soutien de la communauté pour les futurs développements.
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Résilience du modèle économique
La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques.-
Adaptation au changement climatique
Les répercussions du changement climatique, y compris les phénomènes météorologiques extrêmes et les modifications du climat, peuvent avoir une influence sur les marchés sélectionnés par les entreprises pour développer des habitations et des communautés résidentielles. Les entreprises qui possèdent des modèles commerciaux qui intègrent les évaluations actuelles des risques liés au changement climatique, et qui s’adaptent à ces risques, voient leurs chances d’augmenter leur valeur à long terme renforcées, en partie à travers la réduction des risques. Plus précisément, les stratégies orientées sur les activités de développement d’habitation dans des régions côtières et de plaines inondables exposées à des phénomènes météorologiques extrêmes, des inondations notamment, exigent que leurs modèles commerciaux soient adaptés au changement climatique. Cette adaptation est d’autant plus importante concernant les défis à long terme, comme les tarifs d’assurance contre les inondations, la stabilité des programmes d’assurance contre les inondations subventionnés par le gouvernement, les octrois de permis et les dispositions relatives au financement. Les risques climatiques croissants ainsi que l’augmentation des coûts de propriété au sein des régions instables peuvent conduire à une baisse de la demande sur le long terme, à la dépréciation des terres, et à des inquiétudes vis-à-vis de la sous-évaluation des coûts liés à la propriété. De plus, les entreprises opérant dans des régions soumises au stress hydrique se confrontent à une possible baisse de la valeur foncière ainsi qu’à des difficultés d’obtention de permis. L’évaluation active des risques liés au changement climatique et une vision globale de la demande d’achat d’habitations sur le long terme constituent des mesures qui permettent aux entreprises de s’adapter auxdits risques.
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Approvisionnement en matériaux et efficacité
La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte.None -
Comportement concurrentiel
La catégorie traite des enjeux sociaux associés à l’existence de monopoles, qui peuvent inclure, mais sans s’y limiter, les prix excessifs, la mauvaise qualité du service, et le manque d’efficacité. Elle aborde la gestion d’une entreprise concernant les attentes juridiques et sociales autour des pratiques monopolistes et anti-concurrentielles, y compris les problèmes liés au pouvoir de négociation, à la collusion, à la fixation ou à la manipulation des prix, et à la protection des brevets et de la propriété intellectuelle (PI).None -
Gestion des risques systémiques
La catégorie aborde les contributions ou la gestion de l’entreprise par rapport aux risques systémiques résultant de l’affaiblissement ou de l’effondrement à grande échelle des systèmes sur lesquels l’économie et la société dépendent. Cela comprend les systèmes financiers, les systèmes de ressources naturelles, et les systèmes technologiques. Elle aborde les mécanismes mis en place par une entreprise pour réduire ses contributions aux risques systémiques, et pour améliorer les dispositifs de protection qui peuvent atténuer les impacts d’un échec du système. Pour les institutions financières, la catégorie englobe également la capacité de l’entreprise à absorber les chocs découlant de difficultés financières et économiques, ainsi que sa capacité à satisfaire des exigences réglementaires plus strictes concernant la complexité et l’interdépendance des entreprises dans l’industrie.None
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Catégorie des problématiques générales
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Services de télécommunication
Access Standard
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Constructeurs d’habitations
Access Standard
Gestion de l’énergie
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Empreinte environnementale des activités
Les entreprises de services de télécommunication individuelles consomment des quantités considérables d’énergie. Selon la source d’énergie et l’efficacité de sa production, la consommation d’électricité par les infrastructures du réseau télécom peut contribuer à des effets externes importants sur l’environnement, tels que le changement climatique, créant des risques pour la durabilité de l’industrie. Bien que les équipements de réseau et les centres de données soient de plus en plus économe en énergie , leur consommation globale augmente avec l’expansion des infrastructures de télécommunications et du trafic des données. La manière avec laquelle les entreprises de services de télécommunication gèrent leur rendement ou leur intensité énergétique globale, leur dépendance envers différents types d’énergie et leur capacité à accéder à des sources d’énergie alternative deviendront de plus en plus matérielles comme l’attention réglementaire sera de plus en plus portée sur le changement climatique, apportant avec lui des incitations pour un meilleur rendement énergétique et des énergies renouvelables ainsi que pour une tarification des émissions des gaz à effet de serre (GES). Comme les dépenses pour l’énergie peuvent être conséquentes pour l’industrie, les entreprises qui sont en mesure d’améliorer le rendement énergétique de leurs activités sont susceptibles de connaître des économies de coûts et des marges de profit plus élevées.
Répercussions écologiques
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Utilisation des sols et répercussions écologiques
Les constructeurs d’habitations sont confrontés à des défis directement liés aux répercussions écologiques des activités de développement. Les développements sont souvent réalisés sur des terres n’ayant pas encore été exploitées, et les entreprises doivent gérer la perturbation de l’écosystème engendrée par les activités de construction ainsi que les réglementations et les processus d’octroi de permis accompagnant les développements de terres « vierges ». Indépendamment des décisions relatives au site prises par les entreprises, les activités de développement de l’industrie comportent généralement des risques concernant la contamination des terres ou des eaux, la mauvaise gestion des déchets et la pression excessive sur les ressources en eaux au cours des phases de construction et d’utilisation. La violation des réglementations peut se traduire par des amendes élevées et des retards qui réduisent les rendements financiers tout en portant possiblement atteinte à la réputation des entreprises. Les entreprises ayant violé les réglementations à plusieurs reprises, ou qui présentent des antécédents d’activités à trop fortes répercussions écologiques peuvent se heurter à des difficultés pour obtenir l’approbation des communautés locales pour réaliser de nouveaux développements, ce qui réduit leurs bénéfices futurs et leur part de marché. Les entreprises qui concentrent leurs activités dans des régions de stress hydrique sont susceptibles de devoir affronter des défis supplémentaires pour l’obtention de permis. Elles sont également soumises aux risques liés à la dépréciation des terres et des habitations due aux inquiétudes par rapport à la pénurie d’eau. Les procédures de contrôle de qualité de l’environnement, les stratégies de « croissance intelligente » (y compris celles orientées sur les sites de rénovation) et les stratégies de conservation peuvent permettre d’assurer la conformité avec les lois environnementales, et d’atténuer ainsi les risques financiers tout en améliorant les futures opportunités de croissance.
Vie privée des clients
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Confidentialité des données
À l’heure où les clients portent une attention accrue aux problèmes de confidentialité entourant les téléphones portables, l’Internet et les services de messagerie électronique, les entreprises de services de télécommunication devront mettre en place des pratiques et directives de gestion fortes concernant leur utilisation des données du client. Les entreprises de services de télécommunication utilisent de plus en plus de données de localisation du client, de navigation et démographiques pour améliorer leurs services ainsi que pour générer des revenus en vendant ces données à des tiers. Les préoccupations grandissantes du public concernant la confidentialité ont causé une supervision réglementaire accrue de l’utilisation, de la collecte et de la vente des données du client. Ces tendances exacerbent l’importance, de la part des entreprises de services de télécommunication, d’adopter et de communiquer de manière transparente les politiques concernant la vente des données du client à des tiers, y compris la quantité et le type de données fournies et la nature de leur utilisation (par exemple, utilisation à des fins commerciales). En outre, les entreprises de services de télécommunication reçoivent et doivent déterminer si elles doivent se conformer aux demandes du gouvernement concernant les informations du client. Les entreprises de l’industrie qui échouent à gérer leurs performances dans ce domaine sont susceptibles de voir leurs revenus baisser à la suite d’une perte de confiance des consommateurs et de désaffections, ainsi que de connaître des répercussions financières provenant d’expositions judiciaires.
Sécurité des données
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Sécurité des données
L’industrie des services de télécommunication est particulièrement vulnérable aux menaces pour la sécurité des données, comme les entreprises gèrent un volume grandissant de données du client, y compris des informations nominatives, ainsi que des données démographiques, comportementales et de localisation. Des exemples récents de cyberattaques sur des infrastructures de télécommunication critiques illustrent le besoin de renforcer la sécurité du réseau. Les préventions, détections et réparations inadéquates des menaces de sécurité des données peuvent influencer l’acquisition et la rétention des clients et causer une baisse de la part de marché, ainsi qu’une demande plus faible pour les produits de l’entreprise. Outre les atteintes à la réputation et le roulement des clients, les violations de données peuvent également causer des dépenses accrues, généralement associées aux efforts de réparation tels que des offres de protection de l’identité et la formation des employés sur la protection des données. En tant que fournisseurs d’infrastructures critiques, la capacité des entreprises à combattre les cyberattaques est susceptible d’affecter la réputation et la valeur de la marque, avec des répercussions à long terme sur la part de marché et la croissance du chiffre d’affaires potentielle. Ainsi, les entreprises qui peuvent identifier et répondre aux risques de sécurité des données dans un délai convenable sont susceptibles d’être en meilleure position pour protéger leur part de marché et leur valeur de la marque tout en réduisant également le risque d’exposition aux cyberattaques. En outre, de nouvelles normes et réglementations sur la sécurité des données sont susceptibles d’affecter les dépenses opérationnelles des entreprises par le biais de coûts de conformité accrus.
Santé et sécurité des employés
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Santé et sécurité des collaborateurs
La construction d’habitations requiert une quantité importante de travail manuel de la part des employés et des sous-traitants de l’entreprise. Les activités de chantier et de construction d’habitations sont exigeantes physiquement, et exposent les travailleurs aux risques de chute et aux équipements lourds, ce qui se traduit par un taux de mortalité et de blessure relativement élevé. Les blessures et les décès ont des conséquences internes et externes qui peuvent toucher de façon significative les résultats des opérations ainsi que le permis social d’exploitation des entreprises. Parmi les répercussions figurent les amendes, les sanctions, les coûts d’indemnisation des travailleurs touchés, les coûts de mise en conformité réglementaire dus à une surveillance plus stricte, les primes d’assurance plus élevées et les retards et temps d’arrêt des projets. Pour éviter ces frais, les entreprises peuvent encourager une culture de la sécurité en mettant en place des plans de gestion de la sécurité, des formations pour les employés et les sous-traitants et des audits réguliers.
Conception de produit et gestion du cycle de vie
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Conception éco-efficace
Les bâtiments résidentiels consomment d’importantes quantités d’énergie et d’eau lorsqu’ils sont occupés. Les entreprises de l’industrie de la construction d’habitations peuvent améliorer l’éco-efficacité des habitations tout au long de leur cycle de vie par le biais de pratiques de conception durables et du choix des matériaux. Les produits et techniques permettant des économies d’énergie, comme le fait de concevoir des habitations avec des systèmes de chauffage et de refroidissement durables peuvent aider à réduire la dépendance énergétique, qu’elle soit liée au réseau électrique ou à la combustion d’énergies fossiles sur site. Ces mesures, dont l’objectif est d’améliorer l’éco-efficacité des habitations, peuvent réduire les coûts liés à la propriété à travers des factures d’électricité et de chauffage plus basses. Les systèmes d’économie d’eau, tels que les robinets à débit réduit, atténuent la pression sur les communautés locales et permettent probablement de réduire les coûts. La conscience de l’acquéreur à propos de l’importance du rendement énergétique et de la consommation d’eau crée une opportunité pour les entreprises d’augmenter la demande au sein de leur marché cible, ce qui permettrait d’augmenter leurs revenus et/ou leurs marges. L’application efficace et rentable de principes de conception durables peut constituer un avantage concurrentiel, notamment lorsque les entreprises parviennent à sensibiliser systématiquement les clients aux avantages à long terme de ce type d’habitations. -
Répercussions des nouveaux développements sur les communautés
La planification communautaire et urbaine offre aux constructeurs d’habitations la possibilité de concevoir de manière réfléchie des constructions résidentielles offrant des avantages à leurs clients ainsi qu’à la communauté voisine existante. Le développement de nouvelles habitations peut se traduire par une croissance économique et des opportunités pour les collaborateurs, tout en limitant les augmentations du coût de la vie et en garantissant des quartiers sécurisés et dynamiques aux communautés. Les entreprises peuvent chercher à améliorer l’impact environnemental et social des communautés par l’accès aux services de transport public et/ou en n’accablant pas les transports existants ou les infrastructures publiques, par l’accès à des espaces verts, par le développement d’espaces polyvalents et par la création de communautés plus piétonnes. Ces stratégies peuvent aider à augmenter la demande globale et les prix des habitations, et permettent également de réduire les risques liés à l’obtention de permis et à l’opposition communautaire ou des parties prenantes concernant les projets en cours ou à venir. Lorsque les entreprises ont recours à des stratégies de développement qui intègrent de façon inadéquate leurs nouvelles communautés au sein des communautés voisines existantes, elles risquent des prix de vente trop bas, des coûts excessifs liés aux besoins et aux évaluations en matière d’infrastructure et s’exposent à des retards et des refus de permis et/ou de soutien de la communauté pour les futurs développements.
Résilience du modèle économique
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Adaptation au changement climatique
Les répercussions du changement climatique, y compris les phénomènes météorologiques extrêmes et les modifications du climat, peuvent avoir une influence sur les marchés sélectionnés par les entreprises pour développer des habitations et des communautés résidentielles. Les entreprises qui possèdent des modèles commerciaux qui intègrent les évaluations actuelles des risques liés au changement climatique, et qui s’adaptent à ces risques, voient leurs chances d’augmenter leur valeur à long terme renforcées, en partie à travers la réduction des risques. Plus précisément, les stratégies orientées sur les activités de développement d’habitation dans des régions côtières et de plaines inondables exposées à des phénomènes météorologiques extrêmes, des inondations notamment, exigent que leurs modèles commerciaux soient adaptés au changement climatique. Cette adaptation est d’autant plus importante concernant les défis à long terme, comme les tarifs d’assurance contre les inondations, la stabilité des programmes d’assurance contre les inondations subventionnés par le gouvernement, les octrois de permis et les dispositions relatives au financement. Les risques climatiques croissants ainsi que l’augmentation des coûts de propriété au sein des régions instables peuvent conduire à une baisse de la demande sur le long terme, à la dépréciation des terres, et à des inquiétudes vis-à-vis de la sous-évaluation des coûts liés à la propriété. De plus, les entreprises opérant dans des régions soumises au stress hydrique se confrontent à une possible baisse de la valeur foncière ainsi qu’à des difficultés d’obtention de permis. L’évaluation active des risques liés au changement climatique et une vision globale de la demande d’achat d’habitations sur le long terme constituent des mesures qui permettent aux entreprises de s’adapter auxdits risques.
Approvisionnement en matériaux et efficacité
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Gestion de la fin de vie des produits
En raison de l’obsolescence rapide des dispositifs de communication, notamment des téléphones mobiles, ces derniers représentent une proportion croissante de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) jetés en décharge, en partie en raison d’un taux de recyclage faible. Les entreprises de services de télécommunication sont confrontées à l’augmentation des risques réglementaires associés à ce problème. De nombreuses juridictions ont mis en place des lois de recyclage des DEEE qui incitent les détaillants et fabricants de produits électroniques à créer un système de recyclage, réutilisation ou mise au rebut propre des dispositifs électroniques. Alors que la plupart de ces lois, à leurs débuts, couvraient une gamme limitée de produits, des lois plus récentes s’étendent aux dispositifs mobiles en exigeant des entreprises qu’elles financent la collecte, le traitement, le recyclage et la mise au rebut propre des DEEE, alors que les préoccupations concernant les DEEE des dispositifs de communication augmentent. Les lois sur les DEEE nécessitent généralement des vendeurs et fabricants qu’ils paient pour le recyclage de ces déchets ou qu’ils mettent en place des programmes de reprise du produit et de recyclage. Les sanctions ou coûts engendrés par ces lois, ainsi que les revenus potentiels générés à partir de la rénovation et de la revente des produits, représentent des incitations pour les entreprises de l’industrie afin qu’elles gèrent les répercussions en fin de vie. De nombreuses entreprises de services de télécommunication travaillent en collaboration avec des fabricants de téléphones pour associer services télécom et dispositifs mobiles, et ainsi disposer d’une part de responsabilité dans la gestion de ces dispositifs en fin de vie. Ces relations avec les clients fournissent l’occasion d’une gestion efficace du recyclage, de la réutilisation et de la mise au rebut des produits. L’établissement de programmes de reprise afin de récupérer les matériaux en fin de vie pour une réutilisation, un recyclage ou une refabrication peut permettre des économies sur les coûts pour les entreprises et un approvisionnement en matériaux de fabrication plus résistants.
Comportement concurrentiel
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Comportement concurrentiel et Internet libre
L’industrie des services de télécommunication contient des exemples classiques de monopoles naturels, où des coûts du capital élevés peuvent permettre d’offrir la production la plus efficace. Étant donné la nature concentrée des entreprises de télécommunication, de câble et de satellite, ces dernières peuvent gérer leurs stratégies de croissance dans les paramètres du paysage réglementaire conçu pour assurer la concurrence. Outre le monopole naturel, de nombreuses entreprises de l’industrie bénéficient de monopoles sur l’accès aux terminaux sur les prétendus « derniers kilomètres » de leurs réseaux, étant donné leur relation contractuelle avec chaque abonné et les obstacles qui empêchent les abonnés de changer de fournisseurs de service. La nature de cette relation est la base de nombreuses discussions sur le besoin de protéger l’Internet libre, où toutes les données sur Internet sont traitées de manière égale en matière de performances et d’accès. L’industrie est confrontée aux actions réglementaires et judiciaires en cours visant à garantir la concurrence, qui pourraient limiter la part de marché et la potentielle croissance de certains acteurs plus importants. Les activités de fusion et d’acquisition par les acteurs dominants du marché sont sous surveillance réglementaire. Ceci a obligé certaines entreprises à abandonner leurs plans de consolidation, affectant leur valeur. Une dépendance forte envers une domination du marché peut également être une source de risque si les entreprises sont vulnérables aux défis juridiques, augmentant leur profil de risque et leur coût du capital.
Gestion des risques systémiques
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Gestion des risques systémiques découlant des perturbations technologiques
Étant donné l’importance systémique des réseaux de télécommunication, une interruption systémique ou économique peut être créée si les infrastructures du réseau des entreprises de services de télécommunication sont peu fiables et enclines à des risques de continuité commerciale. Alors que la fréquence des événements météorologiques extrêmes associés au changement climatique augmente, les entreprises de services de télécommunication seront de plus en plus confrontées aux menaces physiques grandissantes sur les infrastructures du réseau, avec des répercussions sociales ou systémiques potentiellement importantes. En l’absence d’infrastructures fiables et résistantes, les entreprises peuvent être confrontées à une perte de revenus associée à des coupures du service et à des dépenses imprévues en capital pour réparer les équipements endommagés ou compromis. Les entreprises qui parviennent à mettre en place des mesures pour répondre aux risques de continuité commerciale, y compris une identification des activités commerciales critiques, ou pour améliorer la résistance du système, sont susceptibles de réduire considérablement leur exposition aux risques et ainsi de connaître une baisse de leur coût du capital. Bien que la mise en place de ces mesures puisse engendrer des coûts initiaux, les entreprises sont susceptibles de faire des bénéfices à long terme en ce qui concerne les dépenses liées aux réparations en cas d’interruptions à incidence considérable.