Comparaison de l’industrie

Vous voyez des renseignements sur les industries suivantes:

  • Pièces automobiles Les entreprises de l’industrie des pièces automobiles fournissent des pièces et des accessoires automobiles aux équipementiers (OEM). Les entreprises de pièces automobiles se spécialisent généralement dans la fabrication et l’assemblage de certaines pièces ou accessoires, tels que les systèmes d’échappement du moteur, les transmissions alternatives, les systèmes hybrides, les convertisseurs catalytiques, les roues en aluminium (jantes), les pneus, les rétroviseurs, et les équipements électriques et électroniques embarqués. Même si l’industrie automobile comprend plusieurs niveaux de fournisseurs qui fournissent des pièces et des matières premières utilisées pour assembler des véhicules automobiles, l’industrie des pièces automobiles de la SASB ne comprend que les fournisseurs de niveau 1 qui fournissent des pièces directement aux équipementiers. La portée de l’industrie exclut les fournisseurs captifs, comme les moteurs et les installations d’estampage, qui sont détenus et exploités par les équipementiers. De même, elle exclut les fournisseurs de niveau 2, qui fournissent des intrants pour l’industrie des pièces automobiles.
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  • Services et Producteurs d’electricité L’industrie Services et Producteurs d’electricité est composée d’entreprises qui produisent de l’énergie ; construisent leurs propres lignes de transmission et de distribution (T&D) ; et vendent de l’énergie. Les services publics produisent de l’électricité à partir de nombreuses sources différentes, qui comprennent généralement le gaz naturel, l’énergie nucléaire, l’hydroélectricité, l’énergie solaire, l’énergie éolienne et d’autres sources d’énergie renouvelables et de combustible fossile. L’industrie comprend des entreprises opérant dans des structures commerciales réglementées et non réglementées. Les services publics réglementés conservent un modèle commercial dans lequel ils acceptent une surveillance complète de la part des régulateurs sur leurs mécanismes de tarification et leur rendement des capitaux propres autorisé, parmi les autres types de réglementations, en échange de leur autorisation d’exercer un monopole. Les entreprises non réglementées, ou les entreprises d’électricité commerçantes, sont souvent des producteurs d’énergie indépendants (IPP) qui produisent de l’électricité pour la vendre sur le marché de la vente en gros, ce qui inclut des acheteurs de services réglementés et d’autres utilisateurs finaux. En outre, l’industrie est divisée entre les marchés de l’énergie réglementés et déréglementés, faisant référence à jusqu’où les activités de services réglementées par la chaîne de valeur s’étendent. En général, les marchés réglementés contiennent des services publics intégrés verticalement qui possèdent et utilisent tout, de la production d’énergie à la distribution au détail. Les marchés déréglementés séparent généralement la production de la distribution, ceci afin d’encourager la concurrence au niveau de l’énergie de gros. En général, les entreprises de l’industrie font face à la mission complexe consistant à fournir de l’énergie fiable, accessible et à bas prix tout en équilibrant la protection de la vie humaine et de l’environnement.
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Questions pertinentes pour les deux Industries (14 de 26)

Pourquoi certaines questions sont-elles grisées ? Les normes SASB varient selon l’industrie en fonction des différents risques et possibilités en matière de durabilité au sein d’une industrie. Les problèmes en gris n’ont pas été identifiés au cours du processus d’établissement des normes comme étant les plus susceptibles d’avoir une incidence sur la valeur de l’entreprise, de sorte qu’ils ne sont pas inclus dans la norme. Au fil du temps, comme l’Office des normes SASB continue de recevoir des commentaires du marché, certains problèmes pourraient être ajoutés ou retirés de la norme. Chaque entreprise détermine elle-même si un problème de durabilité peut avoir une incidence sur sa capacité de créer de la valeur pour l’entreprise. La norme est conçue pour l’entreprise type d’une industrie, mais les entreprises individuelles peuvent choisir de faire rapport sur différentes questions de durabilité en fonction de leur modèle opérationnel unique.

Sujets de divulgation

Quelle est la relation entre la catégorie de problématique générale et les sujets de divulgation ? La catégorie des problématiques générales est une version sans lien avec l’industrie des sujets de divulgation qui figurent dans chaque norme SASB. Les sujets de divulgation représentent les répercussions propres à l’industrie des catégories de problématiques générales. Les sujets de divulgation propres à l’industrie permettent de s’assurer que chaque norme SASB est adaptée à l’industrie, tandis que les catégories de problématiques générales permettent la comparabilité entre les industries. Par exemple, la santé et la nutrition sont un sujet de divulgation dans l’industrie des boissons non alcoolisées, représentant une mesure propre à l’industrie de la question générale du bien-être des clients. La question du bien-être des clients se manifeste toutefois comme le sujet de la divulgation des médicaments contrefaits dans l’industrie de la biotechnologie et des produits pharmaceutiques.
  • Pièces automobiles Remove
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    • Émissions de GES La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).
      None
    • Qualité de l’air La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte.
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    • Gestion de l’énergie La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.
      • Gestion de l’énergie La plus grande partie de l’énergie consommée dans le processus de fabrication automobile se trouve dans la chaîne d’approvisionnement. L’utilisation d’électricité et de combustibles fossiles par les fabricants de pièces automobiles dans leurs processus de production entraîne des émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre (GES). L’électricité achetée représente une part importante de l’énergie utilisée dans l’industrie des pièces d’automobile. Les initiatives en matière de durabilité, comme les incitations à l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, rendent les sources d’énergie alternative plus concurrentielles sur le plan des coûts. Les organismes de réglementation et les consommateurs exercent également des pressions sur l’industrie pour qu’elle réduise ses émissions de GES. Par conséquent, il devient de plus en plus important pour les entreprises des industries à forte intensité énergétique de gérer les risques liés aux coûts et à la fiabilité associés à leur efficacité énergétique globale, à leur dépendance à différents types d’énergie et à leur accès à des sources d’énergie de remplacement.
    • Gestion de l’eau et des eaux usées La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.
      None
    • Gestion des déchets et des matières dangereuses La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.
      • Gestion des déchets La fabrication de pièces d’automobile implique l’utilisation de quantités importantes de matériaux (y compris l’acier, le fer, l’aluminium et les plastiques, entre autres). Les types de déchets générés par l’industrie comprennent les lubrifiants et les liquides de refroidissement des machines, les systèmes de nettoyage aqueux et solvants, la peinture et les déchets métalliques et plastiques. Une part importante des revenus des fabricants de pièces automobiles est consacrée au coût des matériaux. Par conséquent, les entreprises qui sont en mesure de gérer leurs matières premières de fabrication grâce à la réduction et au recyclage des déchets seront probablement mieux protégées contre la volatilité des prix et le risque de perturbations de l’approvisionnement. De plus, les fabricants de pièces automobiles peuvent réaliser des économies et améliorer l’efficacité opérationnelle en augmentant la quantité de déchets recyclés. En même temps, les fabricants de pièces automobiles qui ont des répercussions négatives sur l’environnement en raison de leurs pratiques de gestion des déchets sont susceptibles de faire l’objet d’une surveillance réglementaire. La violation de la réglementation environnementale entraînera probablement des frais juridiques ainsi que des dépenses en immobilisations pour les installations de contrôle de la pollution et les projets de santé et de sécurité au travail.
    • Accès et caractère abordable La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à assurer un accès étendu à ses produits et services, spécifiquement dans le contexte des marchés et/ou des groupes de population mal desservis. Elle comprend la gestion de problèmes liés aux besoins universels, comme l’accessibilité et le caractère abordable des services de santé, des services financiers, des services publics, de l’éducation, ainsi que des télécommunications.
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    • Qualité et sécurité des produits La catégorie aborde les problèmes qui impliquent des caractéristiques non intentionnelles de produits vendus ou de services fournis, qui peuvent créer des risques pour la santé ou la sécurité des utilisateurs finaux. Elle aborde la capacité d’une entreprise à proposer des produits manufacturés et/ou des services qui répondent aux attentes des clients par rapport à leurs caractéristiques sanitaires et sécuritaires. Cela comprend, mais sans s’y limiter, les problèmes impliquant la responsabilité, la gestion des rappels et des retraits du marché, les tests de produits, ainsi que la gestion des produits chimiques / du contenu / des ingrédients des produits.
      • Sécurité des produits La conduite est une activité à risque, car la distraction au volant, les excès de vitesse, la conduite en état d’ivresse et les conditions météorologiques dangereuses, entre autres facteurs, peuvent entraîner des accidents qui exposent les conducteurs, les passagers et les passants à des blessures et à des décès. Les accidents peuvent également être causés par des pièces défectueuses dans les véhicules, et le défaut de détecter les défauts avant la vente des véhicules peut avoir des répercussions financières importantes pour les fabricants d’automobiles et de pièces automobiles. Assurer la sécurité des véhicules et intervenir en temps opportun lorsque des défauts sont décelés peut protéger les fabricants de pièces automobiles contre les mesures réglementaires ou les poursuites judiciaires, qui pourraient autrement entraîner des coûts importants. Il peut également les aider à conserver leurs relations avec les équipementiers (OEM), qui choisissent souvent des fournisseurs de niveau 1 en fonction de leur rendement en matière de sécurité et de leur fiabilité. À mesure que les voitures intègrent des appareils électroniques et d’autres technologies plus perfectionnés, les risques liés aux rappels peuvent augmenter. Grâce à une gestion efficace de la sécurité des produits, les fabricants de pièces automobiles peuvent améliorer leur réputation et augmenter leurs ventes à long terme.
    • Santé et sécurité des employés La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.
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    • Conception de produit et gestion du cycle de vie La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.
      • Conception pour le rendement énergétique Les fabricants automobiles exigent de plus en plus des pièces et des composants automobiles qui peuvent aider à réduire la consommation de carburant des véhicules qu’ils vendent. Les composants et les pièces écoénergétiques jouent un rôle essentiel dans la réduction des émissions d’échappement des automobiles grâce à des gains d’efficacité énergétique et à des contributions à la réduction du poids, entre autres facteurs. Les fabricants de pièces automobiles qui peuvent concevoir et fabriquer de telles pièces seront mieux placés pour augmenter les ventes des fabricants automobiles qui sont de plus en plus confrontés à des réglementations environnementales plus strictes et aux préférences des clients pour des voitures plus respectueuses de l’environnement.
    • Résilience du modèle économique La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques.
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    • Approvisionnement en matériaux et efficacité La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte.
      • Approvisionnement en matériaux Les entreprises de l’industrie des pièces d’automobile comptent généralement sur les métaux des terres rares et d’autres matériaux critiques comme matières premières clés pour les produits finis. Bon nombre de ces matières premières ont peu ou pas de substituts disponibles et proviennent souvent de gisements concentrés dans quelques pays, dont beaucoup sont sujets à l’incertitude géopolitique. D’autres répercussions sur la durabilité liées au changement climatique, à l’utilisation des sols, à la pénurie des ressources et aux conflits dans les régions où la chaîne d’approvisionnement de l’industrie fonctionne façonnent également de plus en plus la capacité de l’industrie à se procurer des matériaux. De plus, la concurrence accrue pour ces matériaux en raison de la demande mondiale croissante d’autres secteurs peut entraîner des augmentations de prix et des risques pour l’offre. Ces matériaux jouent un rôle crucial dans les technologies d’énergie propre, comme les véhicules électriques et hybrides. Alors que les organismes de réglementation cherchent à réduire les émissions de gaz à effet de serre et que la demande des consommateurs augmente pour des véhicules plus éconergétiques, la part des véhicules hybrides et des véhicules zéro émission (VZE) produits par l’industrie automobile devrait continuer d’augmenter à l’avenir. Les entreprises qui sont en mesure de limiter l’utilisation de matériaux critiques, de sécuriser leur approvisionnement et de mettre au point des solutions de rechange se protégeront contre les perturbations de l’offre et la volatilité des prix des matières premières, ce qui pourrait avoir une incidence sur leurs marges, leur profil de risque et leur coût du capital.
      • Efficacité des matériaux Des millions de véhicules dans le monde atteignent la fin de leur vie utile chaque année. Dans le même temps, le taux de propriété des véhicules augmente à l’échelle mondiale, ce qui se traduit par un plus grand nombre de véhicules en fin de vie utile. Pour réduire l’impact du cycle de vie des véhicules, les fabricants de pièces automobiles peuvent concevoir leurs pièces pour qu’elles soient facilement recyclables et réutilisables et peuvent appliquer des principes de modularité à la conception de produit. Ils peuvent également créer des programmes de reprise pour assurer l’élimination et la réutilisation sécuritaires des produits. Compte tenu de la volatilité des prix des matières premières et des contraintes en matière de ressources, les fabricants de pièces automobiles qui gèrent l’efficacité des matériaux sont susceptibles d’améliorer leur efficacité opérationnelle à long terme et de renforcer leur profil de risque. De plus, les entreprises peuvent potentiellement réduire leurs coûts de fabrication en utilisant moins de matériaux et/ou en recyclant les matériaux, ce qui améliorera les marges.
    • Comportement concurrentiel La catégorie traite des enjeux sociaux associés à l’existence de monopoles, qui peuvent inclure, mais sans s’y limiter, les prix excessifs, la mauvaise qualité du service, et le manque d’efficacité. Elle aborde la gestion d’une entreprise concernant les attentes juridiques et sociales autour des pratiques monopolistes et anti-concurrentielles, y compris les problèmes liés au pouvoir de négociation, à la collusion, à la fixation ou à la manipulation des prix, et à la protection des brevets et de la propriété intellectuelle (PI).
      • Comportement concurrentiel Les pratiques commerciales concurrentielles constituent un enjeu de gouvernance important pour les entreprises de l’industrie des pièces d’automobile. Bien que la concentration de l’industrie soit faible, il existe un large éventail de pièces automobiles, et la concurrence pour les entreprises au sein de chaque catégorie de pièces peut ne pas être robuste. Ainsi, les principaux producteurs de toute pièce spécifique de l’automobile peuvent exercer un pouvoir de marché substantiel sur ce segment, ce qui crée des problèmes de concurrence. La collusion et l’entente sur les prix par les fabricants de pièces automobiles finissent par répercuter les coûts sur les consommateurs en augmentant le prix des véhicules. Si la participation à de telles activités est découverte, les sanctions imposées et l’atteinte à la réputation peuvent avoir une incidence grave sur l’évaluation et le bilan d’une société.
    • Gestion des risques d’incidents critiques La catégorie aborde l’usage que fait l’entreprise des systèmes de gestion et de la planification des scénarios pour identifier, comprendre et éviter ou minimiser l’occurrence d’accidents et d’urgences à fort impact et à faible probabilité, qui impliquent des externalités environnementales et sociales potentielles importantes. Elle porte sur la culture de sécurité dans une entreprise ; sur ses systèmes de gestion de la sécurité et ses contrôles technologiques pertinents ; sur les implications humaines, environnementales et sociales potentielles de l’occurrence de tels événements ; ainsi que sur les effets sur le long terme sur une organisation, ses employés, et la société si ces événements se réalisaient.
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    • Gestion des risques systémiques La catégorie aborde les contributions ou la gestion de l’entreprise par rapport aux risques systémiques résultant de l’affaiblissement ou de l’effondrement à grande échelle des systèmes sur lesquels l’économie et la société dépendent. Cela comprend les systèmes financiers, les systèmes de ressources naturelles, et les systèmes technologiques. Elle aborde les mécanismes mis en place par une entreprise pour réduire ses contributions aux risques systémiques, et pour améliorer les dispositifs de protection qui peuvent atténuer les impacts d’un échec du système. Pour les institutions financières, la catégorie englobe également la capacité de l’entreprise à absorber les chocs découlant de difficultés financières et économiques, ainsi que sa capacité à satisfaire des exigences réglementaires plus strictes concernant la complexité et l’interdépendance des entreprises dans l’industrie.
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  • Services et Producteurs d’electricité Remove
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    • Émissions de GES La catégorie aborde les émissions de gaz à effet de serre (GES) directes (scope 1) qu’une entreprise génère dans le cadre de ses activités. Cela comprend les émissions de GES provenant de sources fixes (comme les usines, les centrales électriques) et de sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), résultant de la combustion de carburant ou d’émissions directes sans combustion lors d’activités comme l’extraction de ressources naturelles, la production d’énergie, l’exploitation du sol, ou les processus biogènes. La catégorie comprend également la gestion des risques réglementaires, de la conformité environnementale, ainsi que des risques et opportunités de réputation, car ils sont liés aux émissions de GES directes. Les sept GES visés par le protocole de Kyoto sont compris dans la catégorie : le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), les hydrofluorocarbones (HFC), les perfluorocarbones (PFC), l’hexafluorure de soufre (SF6) et le trifluorure d’azote (NF3).
      • Émissions de gaz à effet de serre et planification des ressources énergétiques La production d’électricité représente la plus grande source d’émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde. Ces émissions, principalement du dioxyde de carbone, du méthane et de l’oxyde d’azote, sont pour la plupart des sous-produits de combustion de combustibles fossiles. Les segments de transmission et/ou de distribution (T&D) de l’industrie sont responsables d’une quantité négligeable de ses émissions. Les entreprises de services d’électricité pourraient faire face à des dépenses opérationnelles et en capital importantes pour réduire les émissions de GES étant donné que les réglementations environnementales deviennent de plus en plus strictes. Tandis que beaucoup de ces coûts peuvent être passés aux clients des services, certains producteurs d’électricité, en particulier sur les marchés déréglementés, risquent de ne pas pouvoir recouvrer ces coûts. Les entreprises peuvent réduire les émissions de GES provenant de la production d’électricité, principalement en planifiant avec attention leurs investissements infrastructuriels pour assurer un bouquet énergétique capable de répondre aux exigences en matière d’émissions établies par les réglementations et en mettant en œuvre des technologies et des procédés éminents dans l’industrie. Le fait d’être proactif dans la réduction de manière rentable des émissions de GES peut créer un avantage compétitif pour entreprises et réduire les coûts de conformité réglementaire imprévus. Le défaut d’estimer correctement les besoins en dépenses en capital et les coûts d’autorisation, ou d’autres difficultés dans la réduction des émissions de GES, pourrait entraîner des impacts négatifs importants sur les rendements dans l’avenir sous forme de réduction des actifs, de coûts d’obtention des crédits carbone ou d’augmentations inattendues des dépenses opérationnelles et en capital. L’accent réglementaire sur ce problème augmentera probablement au cours des prochaines décennies, comme illustré par l’accord international de réduction des émissions fait lors de la 21e session de la Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies qui a eu lieu fin 2015.
    • Qualité de l’air La catégorie aborde la gestion des impacts des sources fixes (comme les usines, les centrales électriques), des sources mobiles (comme les camions, les véhicules de livraison, les avions), ainsi que des émissions industrielles sur la qualité de l’air. Les polluants atmosphériques comprennent, sans s’y limiter, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx), les composés organiques volatils (COV), les métaux lourds, les particules en suspension (PM) et les chlorofluorocarbones. La catégorie ne comprend pas les émissions de GES, qui sont abordées dans une catégorie distincte.
      • Qualité de l’air La combustion de carburant dans les opérations de production d’électricité génère des polluants atmosphériques dangereux (HAP), des polluants atmosphériques de critères (CAP) et des composés organiques volatils (VOC). Les HAP, les CAP et les VOC ont des impacts sur la santé humaine et l’environnement plus localisés, bien que moins importants, par rapport aux impacts généraux des gaz à effet de serre (GES). Les plus courants et ayant le plus d’impacts sont les oxydes d’azote (excluant l’oxyde nitreux), l’oxyde de soufre, les particules en suspension (PM), le plomb et le mercure. Les émissions de ces polluants atmosphériques localisés sont souvent strictement réglementées, créant des risques importants pour les producteurs d’électricité. Les risques réglementaires et juridiques sont supérieurs pour ces entreprises qui opèrent à proximité de grandes communautés. Le bouquet de production d’électricité d’une entreprise est le meilleur indicateur de son risque relatif associé à la qualité de l’air. Les émissions atmosphériques dangereuses provenant des opérations peuvent entraîner des sanctions réglementaires qui affectent les dépenses extraordinaires, des coûts de conformité réglementaire plus élevés et de nouvelles dépenses en capital pour installer la meilleure technologie de contrôle. Dans certains cas, ces dépenses peuvent être prohibitives à la continuité d’une installation. Les entreprises peuvent gérer les préoccupations en matière de qualité de l’air au moyen de mesures internes visant à réduire les émissions et en travaillant avec les régulateurs pour déterminer les priorités et intégrer les risques à la planification du capital à court et long terme.
    • Gestion de l’énergie La catégorie aborde les impacts environnementaux associés à la consommation d’énergie. Elle aborde la gestion de l’entreprise concernant l’énergie dans le cadre de la fabrication et/ou de la fourniture de produits et de services dérivés de fournisseurs de services publics (énergie du réseau) non détenus ou contrôlés par l’entreprise. En particulier, elle comprend la gestion de l’efficacité énergétique et de la consommation d’énergie, du bouquet énergétique, ainsi que de la dépendance du réseau. L’usage d’énergie en amont (par exemple celui des fournisseurs) et en aval (par exemple celui lié à l’utilisation de produits) n’est pas compris dans le champ d’application.
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    • Gestion de l’eau et des eaux usées La catégorie aborde l’utilisation de l’eau, la consommation d’eau, la production d’eaux usées, ainsi que les autres impacts des activités sur les ressources en eau d’une entreprise, qui peuvent être influencés par des différences régionales en matière de disponibilité et de qualité, ainsi que de concurrence pour les ressources en eau. En particulier, elle aborde les stratégies de gestion, y compris, mais sans s’y limiter, l’utilisation rationnelle, la consommation et le recyclage de l’eau. Enfin, la catégorie aborde également la gestion du traitement et de l’évacuation des eaux usées, y compris la pollution des eaux souterraines et des nappes phréatiques.
      • Gestion de l’eau La production d’électricité est l’une des industries les plus intensives en eau dans le monde en termes de prélèvements d’eau. Les centres nucléaires thermoélectriques, généralement le charbon, l’énergie nucléaire et le gaz naturel, dépendent de grosses quantités d’eau pour le refroidissement. L’industrie fait face à des risques réglementaires et d’approvisionnement en eau de plus en plus grands, nécessitant potentiellement un investissement de capitaux dans la technologie ou entraînant même des actifs délaissés. Étant donné que les approvisionnements en eau se resserrent dans de nombreuses régions, et que la production d’électricité, l’agriculture et l’utilisation communautaire concurrenceront les approvisionnements en eau dans la prochaine décennie, les centrales nucléaires peuvent de moins en moins être capables d’exploiter leur pleine capacité, voire pas du tout, en raison des contraintes en eau propres à la région. La disponibilité de l’eau est un facteur essentiel à prendre en compte lors du calcul de la future valeur de nombreux actifs de production d’électricité et pour l’évaluation des propositions existantes de nouvelles sources de production. La rareté accrue de l’eau, en raison des facteurs comme l’augmentation de la consommation et la réduction des approvisionnements suite au changement climatique, ce qui pourrait entraîner des sécheresses plus fréquentes ou plus intenses, pourrait pousser les autorités réglementaires à limiter la capacité des entreprises à prélever les quantités nécessaires d’eau, en particulier dans les régions ayant un niveau de stress hydrique de référence élevé. En outre, les entreprises peuvent faire face aux réglementations croissantes relatives aux impacts importants en termes de biodiversité que ces gros prélèvements peuvent causer. Afin de réduire les risques, les entreprises peuvent investir dans des systèmes d’utilisation d’eau plus efficaces pour les centrales existantes et placer la priorité stratégique sur l’évaluation de la disponibilité de l’eau à long terme, ainsi que les risques en termes de biodiversité associés à l’eau, lors de la mise en place de nouvelles centrales nucléaires.
    • Gestion des déchets et des matières dangereuses La catégorie aborde les enjeux environnementaux associés aux déchets dangereux et non dangereux produits par les entreprises. Elle aborde la gestion des déchets solides produits par la fabrication, l’agriculture et les autres processus industriels d’une entreprise. Elle traite de la conformité en matière de traitement, de gestion, de stockage, d’élimination et de réglementations. La catégorie ne traite pas des émissions atmosphériques ou d’eaux usées, ou des déchets provenant de produits en fin de vie. Ces sujets sont abordés dans des catégories distinctes.
      • Gestion des cendres de charbon Les producteurs d’électricité doivent jeter en toute sécurité les sous-produits dangereux de leurs opérations. La production d’électricité au charbon est une source majeure de déchets dangereux en raison de son sous-produit, les cendres de charbon. Les cendres de charbon peuvent avoir un effet significatif sur la valeur de l’entreprise dans le segment de la production d’électricité de l’industrie. Ce problème affectera les entreprises différemment, en fonction de l’étendue dans laquelle elles produisent de l’électricité à partir du charbon. Les cendres de charbon sont l’un des plus gros flux de déchets industriels du monde. Elles contiennent des métaux lourds qui ont été associés au cancer et à d’autres maladies graves, en particulier lorsqu’elles sont déversées dans les eaux souterraines. Les cendres de charbon peuvent avoir des utilisations bénéfiques lorsqu’elles sont recyclées ou réutilisées, comme dans la création de béton ou de plaque de plâtre à cendres volantes, créant des opportunités de revenus pour les services d’électricité. La manipulation sûre des cendres de charbon, l’emplacement des bassins de décantation qui réduisent le danger pour la vie humaine et/ou l’environnement, la surveillance et le confinement forts des cendres de charbon, et la vente des utilisations bénéfiques des cendres de charbon sont des stratégies importantes pour réduire les coûts liés à la conformité réglementaire ainsi que les sanctions pour non-conformité. Il peut y avoir des coûts de litige et/ou de réparation si les cendres de charbon sont déversées dans l’environnement tout autour.
    • Accès et caractère abordable La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à assurer un accès étendu à ses produits et services, spécifiquement dans le contexte des marchés et/ou des groupes de population mal desservis. Elle comprend la gestion de problèmes liés aux besoins universels, comme l’accessibilité et le caractère abordable des services de santé, des services financiers, des services publics, de l’éducation, ainsi que des télécommunications.
      • Coût de l’énergie Un objectif de facto des services d’électricité réglementés est de fournir une électricité fiable, abordable et durable. Les entreprises de l’industrie sont chargées de la gestion des priorités potentiellement concurrentes pour conserver des relations favorables avec les clients et les régulateurs et, enfin, pour gagner des rendements appropriés pour les actionnaires. L’accessibilité de l’énergie est particulièrement difficile à équilibrer pour les entreprises, étant donné qu’elle entre souvent en conflit avec les autres objectifs principaux. Les factures d’énergie sont largement perçues comme étant de moins en moins abordables pour les clients à faibles revenus (l’accessibilité est déterminée par le coût net des factures d’énergie et les économies sous-jacentes du client). S’assurer que les factures de services publics sont abordables est essentiel pour les services publics qui s’efforcent de construire une relation de confiance (valeur des actifs intangibles) avec les régulateurs et les clients. La qualité des relations réglementaires est un facteur clé de la valeur des services publics, et l’un des problèmes les plus analysés de près par les analystes financiers. La volonté des régulateurs d’accorder des demandes de tarifs, des modifications des structures tarifaires, le recouvrement des coûts et les rendements autorisés est un facteur déterminant principal des performances financières et du risque d’investissement. La gestion efficace de l’accessibilité peut permettre aux services publics d’investir plus de capitaux, de réviser favorablement les structures tarifaires et d’augmenter les rendements autorisés. En outre, les services publics qui n’ont pas géré efficacement l’accessibilité sont de plus en plus exposés aux clients fuyant le réseau (ou ayant de moins en moins confiance dans le réseau) en mettant en œuvre des ressources énergétiques réparties ou en poursuivant d’autres sources d’énergie alternatives (par exemple, l’utilisation par les clients industriels de chaleur et d’électricité combinées). La gestion de l’accessibilité implique d’exploiter une activité efficace avec une perspective et une stratégie bien pensée et à long terme, ainsi que de travailler étroitement avec les régulateurs et les décideurs politiques publics sur les structures tarifaires et, potentiellement, les programmes d’aide aux factures. Tandis que la nature précise des impacts financiers de l’accessibilité est largement déterminée par les modèles économiques et les structures tarifaires des services publics, l’accessibilité est un problème économique important à gérer pour les services publics en termes de conservation (et de développement) de la clientèle, de construction d’une valeur d’actifs intangibles, de création d’opportunités d’investissement et de rendement et, enfin, de fourniture de rendements d’actionnaires.
    • Qualité et sécurité des produits La catégorie aborde les problèmes qui impliquent des caractéristiques non intentionnelles de produits vendus ou de services fournis, qui peuvent créer des risques pour la santé ou la sécurité des utilisateurs finaux. Elle aborde la capacité d’une entreprise à proposer des produits manufacturés et/ou des services qui répondent aux attentes des clients par rapport à leurs caractéristiques sanitaires et sécuritaires. Cela comprend, mais sans s’y limiter, les problèmes impliquant la responsabilité, la gestion des rappels et des retraits du marché, les tests de produits, ainsi que la gestion des produits chimiques / du contenu / des ingrédients des produits.
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    • Santé et sécurité des employés La catégorie aborde la capacité d’une entreprise à créer et à maintenir un milieu de travail sûr et sain, libre de blessures, d’accidents mortels et de maladies (chroniques et aiguës). Cela est traditionnellement réalisé par le biais de la mise en œuvre de plans de gestion de la sécurité, du développement d’exigences en matière de formation pour les employés et les entrepreneurs, et de la conduite d’audits réguliers de leurs propres pratiques, ainsi que de celles de leurs sous-traitants. La catégorie englobe également la façon dont les entreprises assurent la santé physique et mentale de la main-d’œuvre par le biais de la technologie, de la formation, de la culture d’entreprise, de la conformité réglementaire, de la surveillance et des tests, ainsi que de l’équipement de protection individuelle.
      • Santé et sécurité des collaborateurs Les employés des entreprises de l’industrie font face à de nombreux dangers dans la construction et la maintenance des lignes de transmission et de distribution (T&D) électriques ainsi qu’avec les différents moyens de production d’électricité. Beaucoup de ces employés travaillent pendant de longues périodes à des hauteurs élevées, utilisent des machines lourdes et sont confrontés à des risques d’électrocution. Alors que l’industrie a fait des progrès importants dans les améliorations de la sécurité, des risques et des opportunités importants subsistent pour d’autres améliorations. La nature de l’industrie, comme un besoin de vie moderne et d’économies, ainsi qu’un monopole couramment accordé par la société, signifie que les actions des entreprises de l’industrie font l’objet d’une surveillance publique et réglementaire importante. Les entreprises doivent maintenir une culture de sécurité afin d’assurer des conditions de travail adéquates pour leurs employés, assurer une productivité opérationnelle forte, maintenir des avis positifs de la perception des régulateurs et gérer les risques potentiels de sanctions réglementaires.
    • Conception de produit et gestion du cycle de vie La catégorie aborde l’intégration de considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans les caractéristiques des produits et services fournis ou vendus par l’entreprise. Elle comprend, mais sans s’y limiter, la gestion des impacts liés au cycle de vie des produits et services, comme ceux liés à l’emballage, à la distribution, à la consommation des ressources durant la phase d’utilisation, ainsi qu’à d’autres externalités environnementales et sociales qui peuvent surgir lors de leur phase d’utilisation ou à la fin de vie. La catégorie englobe la capacité d’une entreprise à traiter la demande des clients et de la société pour des produits et services plus durables, ainsi qu’à respecter les réglementations environnementales et sociales en évolution. Elle n’aborde pas les impacts environnementaux et sociaux directs des activités de l’entreprise, ou les risques pour la santé et la sécurité des consommateurs liés à l’utilisation des produits, qui sont traités dans d’autres catégories.
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    • Résilience du modèle économique La catégorie aborde la capacité d’une industrie à gérer les opportunités et les risques associés à l’intégration des transitions sociales, environnementales et politiques dans la planification de modèles économiques sur le long terme. Cela comprend la réactivité à la transition vers une économie sobre en carbone et limitée par le climat, ainsi que la croissance et la création de nouveaux marchés auprès des populations socio-économiques non et mal desservies. La catégorie met en valeur les industries dans lesquelles les réalités environnementales et sociales en pleine évolution peuvent mettre les entreprises au défi de s’adapter au niveau fondamental ou peuvent mettre en péril leurs modèles économiques.
      • Efficacité dans les utilisations finales et demande L’efficacité énergétique est une méthode de coût à faible durée de vie visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), étant donné que moins d’électricité doit être produite pour approvisionner les mêmes services d’énergie finaux. Les services publics peuvent participer à une large gamme d’activités pour promouvoir l’efficacité et la consommation énergétiques parmi leurs clients. Ces stratégies incluent l’offre de rabais pour les appareils économes en énergie, l’isolation des logements des clients, la formation des clients sur les méthodes économes en énergie, l’offre d’incitations aux clients pour limiter l’utilisation d’électricité pendant les heures de pic de charge (« modulation de la consommation ») et l’investissement dans la technologie comme les compteurs intelligents, ce qui permet aux clients de suivre leur utilisation énergétique, parmi de nombreuses autres stratégies. Ces efforts, qui font économiser de l’argent aux consommateurs, peuvent également se manifester dans la baisse des coûts opérationnels pour les services publics d’électricité parce qu’ils peuvent réduire le pic de charge. En outre, en fonction du sentiment de la commission des services publics dans la région d’une entreprise, l’efficacité énergétique peut être une priorité réglementaire avant que de nouvelles constructions soient prises en compte. La manière dont un service public d’électricité est en mesure de gagner ou de perdre de cette tendance à la réduction du GES est prédite de manière significative sur son environnement réglementaire. Les structures tarifaires classiques ne donnent généralement pas aux services publics d’électricité une incitation d’efficacité énergétique et, de plus, ils peuvent souffrir économiquement des réductions dans la demande des clients. Cela conduit de plus en plus les services publics d’électricité, et leurs régulateurs et leurs clients, à poursuivre une approche paritaire alternative. Cette conception tarifaire alternative « découple » souvent les revenus des services publics de la consommation des clients et peut également intégrer des incitations explicites pour l’efficacité dans les utilisations finales et les réductions de la demande. En général, les entreprises dont le plan stratégique encourage à réduire leurs risques de baisse des fluctuations de la demande, gagnent des rendements adéquats et dans les délais sur les investissements en efficacité nécessaires. En outre, la baisse des coûts au moyen des initiatives d’efficacité aide à positionner les entreprises de services publics pour gagner des rendements plus forts ajustés aux risques sur le long terme.
    • Approvisionnement en matériaux et efficacité La catégorie aborde les problèmes liés à la résilience des chaînes d’approvisionnement en matériaux aux impacts du changement climatique et d’autres facteurs externes environnementaux et sociaux. Elle englobe les impacts de ces facteurs externes sur l’activité opérationnelle des fournisseurs, qui peuvent également affecter la disponibilité et la tarification des ressources clés. Elle aborde la capacité d’une entreprise à gérer ces risques par le biais de la conception, de la fabrication et de la gestion de la fin de vie des produits, par exemple en utilisant des matériaux recyclés ou renouvelables, en réduisant l’utilisation de matériaux clés (dématérialisation), en optimisant l’utilisation efficace des ressources lors de la fabrication, et en investissant dans la recherche et le développement de matériaux de substitution. De plus, les entreprises peuvent gérer ces problèmes par le biais du tri, de la sélection, de la surveillance et de l’engagement avec les fournisseurs, pour s’assurer de leur résilience aux risques externes. Elle n’aborde pas les problèmes associés aux externalités environnementales et sociales créées par l’activité opérationnelle de fournisseurs individuels, qui sont traités dans une catégorie distincte.
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    • Comportement concurrentiel La catégorie traite des enjeux sociaux associés à l’existence de monopoles, qui peuvent inclure, mais sans s’y limiter, les prix excessifs, la mauvaise qualité du service, et le manque d’efficacité. Elle aborde la gestion d’une entreprise concernant les attentes juridiques et sociales autour des pratiques monopolistes et anti-concurrentielles, y compris les problèmes liés au pouvoir de négociation, à la collusion, à la fixation ou à la manipulation des prix, et à la protection des brevets et de la propriété intellectuelle (PI).
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    • Gestion des risques d’incidents critiques La catégorie aborde l’usage que fait l’entreprise des systèmes de gestion et de la planification des scénarios pour identifier, comprendre et éviter ou minimiser l’occurrence d’accidents et d’urgences à fort impact et à faible probabilité, qui impliquent des externalités environnementales et sociales potentielles importantes. Elle porte sur la culture de sécurité dans une entreprise ; sur ses systèmes de gestion de la sécurité et ses contrôles technologiques pertinents ; sur les implications humaines, environnementales et sociales potentielles de l’occurrence de tels événements ; ainsi que sur les effets sur le long terme sur une organisation, ses employés, et la société si ces événements se réalisaient.
      • Sûreté nucléaire et gestion des urgences Les incidents nucléaires, bien qu’extrêmement rares, peuvent avoir des conséquences importantes sur la santé humaine et l’environnement étant donné que les accidents nucléaires peuvent être graves s’ils se produisent. Tandis que les propriétaires de centrales nucléaires de nombreuses régions ont opéré pendant des décennies sans incident de sécurité publique majeur, la survenue d’incidents non fréquents mais à ampleur élevée partout dans le monde peut avoir des impacts majeurs sur toute l’industrie des centrales nucléaires. Les entreprises qui détiennent et qui exploitent des centrales nucléaires pourraient faire face à une perte de leur licence d’exploitation, entièrement ou dans l’exploitation des centrales nucléaires, ainsi qu’à de nombreuses autres conséquences financières en cas d’accident, bien que les entreprises souscrivent une assurance et peuvent avoir des protections juridiques de certaines responsabilités. Le défaut de se conformer aux réglementations en matière de sécurité peut coûter extrêmement cher aux opérateurs des centrales nucléaires ; dans des circonstances extrêmes, cela peut rendre le fonctionnement continu de la centrale non rentable. Suite aux répercussions financières importantes, découlant de la conformité continue en matière de sécurité ainsi que de la matérialisation des incidents de perte extrême, les entreprises qui détiennent ou exploitent des centrales nucléaires doivent être vigilantes dans la conformité en matière de sécurité, les meilleures pratiques et les mises à niveau de leurs installations. Elles doivent également assurer une formation solide sur la préparation aux situations d’urgence pour leur personnel et une culture de sécurité forte. Ces mesures peuvent réduire la probabilité que les accidents se produisent et permettre à une entreprise de détecter et de répondre efficacement à ces incidents.
    • Gestion des risques systémiques La catégorie aborde les contributions ou la gestion de l’entreprise par rapport aux risques systémiques résultant de l’affaiblissement ou de l’effondrement à grande échelle des systèmes sur lesquels l’économie et la société dépendent. Cela comprend les systèmes financiers, les systèmes de ressources naturelles, et les systèmes technologiques. Elle aborde les mécanismes mis en place par une entreprise pour réduire ses contributions aux risques systémiques, et pour améliorer les dispositifs de protection qui peuvent atténuer les impacts d’un échec du système. Pour les institutions financières, la catégorie englobe également la capacité de l’entreprise à absorber les chocs découlant de difficultés financières et économiques, ainsi que sa capacité à satisfaire des exigences réglementaires plus strictes concernant la complexité et l’interdépendance des entreprises dans l’industrie.
      • Résilience du réseau L’électricité est essentielle au fonctionnement continu de la plupart des éléments de la vie moderne, des médicaments aux finances, créant une confiance sociétale dans le service continu. Il existe des coûts sociétaux potentiellement élevés découlant de perturbations majeures de l’infrastructure d’électricité. Les perturbations peuvent être causées par des événements climatiques extrêmes, des catastrophes naturelles et des cyberattaques. Étant donné que la fréquence et la gravité des événements climatiques extrêmes associés au changement climatique continuent d’augmenter, tous les segments des entreprises de services d’électricité, et en particulier les opérations majeures de transmission et de distribution (T&D), feront face à l’augmentation des menaces physiques à leur infrastructure. Cela pourrait entraîner des perturbations de service fréquentes ou importantes, des coupures de courant et le besoin de mettre à niveau ou de réparer l’équipement endommagé ou compromis, tout cela pouvant causer des coûts importants et des perceptions entachées pour les régulateurs et les clients. L’augmentation de l’utilisation de la technologie de réseau électrique intelligent présente plusieurs avantages, dont le renforcement de la résilience du réseau face aux événements climatiques extrêmes. Cependant, cette technologie peut rendre le réseau plus vulnérable aux cyberattaques, étant donné qu’elle fournit aux pirates informatiques plus d’entrées dans les systèmes d’infrastructure. Les entreprises doivent mettre en œuvre des stratégies qui réduisent la probabilité et l’ampleur des impacts découlant des événements climatiques extrêmes et des cyberattaques. Elles peuvent rester compétitives face à l’augmentation de la concurrence externe en soumettant activement des cas de tarifs convaincants afin d’améliorer la fiabilité, la résilience et la qualité de leur infrastructure.

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